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5 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Noradrénaline'
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Prise en charge du choc cardiogénique / Pierre Voizeux in Anesthésie & Réanimation, Vol. 8, n° 2 (Mars 2022)
[article]
Titre : Prise en charge du choc cardiogénique Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Voizeux ; Pierre-Grégoire Guinot Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 171-179 Note générale : Cet article fait partie du dossier thématique "Hémodynamique"
Doi : 10.1016/j.anrea.2022.01.011Langues : Français (fre) Mots-clés : Choc cardiogénique Assistance circulatoire Cardiopathie ischémique Noradrénaline ECMO Résumé : Le choc cardiogénique est une situation d’urgence diagnostique et thérapeutique. La cause principale demeure la cardiopathie ischémique. Le diagnostic repose sur la mise en évidence de signe d’hypoperfusion périphérique, d’une hypotension artérielle inconstante et d’une chute de l’index cardiaque. L’échographie Doppler cardiaque constitue l’examen clé pour permettre de poser le diagnostic positif et étiologique du choc cardiogénique. Le traitement étiologique doit être initié le plus tôt possible, notamment en cas de nécessité de revascularisation. Le patient devra être adressé dans un centre adapté. La dobutamine constitue le traitement inodilatateur de choix et la noradrénaline le vasopresseur idéal. Le traitement symptomatique repose sur une déplétion par diurétiques ou ultrafiltration si nécessaire et une oxygénothérapie, voire un support par ventilation mécanique. Le recours à une assistance circulatoire doit être envisagé très précocement et doit être intégré dans un projet de soins par une équipe entraînée dans un cardiac shock centre. Enfin, le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique devra être instauré dès que possible. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74405
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 8, n° 2 (Mars 2022) . - p. 171-179[article] Prise en charge du choc cardiogénique [texte imprimé] / Pierre Voizeux ; Pierre-Grégoire Guinot . - 2022 . - p. 171-179.
Cet article fait partie du dossier thématique "Hémodynamique"
Doi : 10.1016/j.anrea.2022.01.011
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 8, n° 2 (Mars 2022) . - p. 171-179
Mots-clés : Choc cardiogénique Assistance circulatoire Cardiopathie ischémique Noradrénaline ECMO Résumé : Le choc cardiogénique est une situation d’urgence diagnostique et thérapeutique. La cause principale demeure la cardiopathie ischémique. Le diagnostic repose sur la mise en évidence de signe d’hypoperfusion périphérique, d’une hypotension artérielle inconstante et d’une chute de l’index cardiaque. L’échographie Doppler cardiaque constitue l’examen clé pour permettre de poser le diagnostic positif et étiologique du choc cardiogénique. Le traitement étiologique doit être initié le plus tôt possible, notamment en cas de nécessité de revascularisation. Le patient devra être adressé dans un centre adapté. La dobutamine constitue le traitement inodilatateur de choix et la noradrénaline le vasopresseur idéal. Le traitement symptomatique repose sur une déplétion par diurétiques ou ultrafiltration si nécessaire et une oxygénothérapie, voire un support par ventilation mécanique. Le recours à une assistance circulatoire doit être envisagé très précocement et doit être intégré dans un projet de soins par une équipe entraînée dans un cardiac shock centre. Enfin, le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique devra être instauré dès que possible. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74405 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Utilisation moderne des vasopresseurs au bloc opératoire / Claire Zunino in Anesthésie & Réanimation, Vol. 8, n° 2 (Mars 2022)
[article]
Titre : Utilisation moderne des vasopresseurs au bloc opératoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Claire Zunino ; Alexandre Lopez ; Bruno Pastene ; Laurent Zieleskiewicz ; Marc Leone Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 158-162 Note générale : Cet article fait partie du dossier thématique "Hémodynamique"
Doi : 10.1016/j.anrea.2022.01.004Langues : Français (fre) Mots-clés : Bloc opératoire Vasopresseurs Hypotension Anesthésie spinale Césarienne Néosynéphrine Noradrénaline Résumé : Les vasopresseurs sont connus et utilisés depuis de nombreuses années essentiellement chez des patients en état de choc hospitalisés en réanimation. Récemment, leurs indications et leurs modalités d’administration ont fait l’objet de plusieurs études en période périopératoire. Nous abordons, ci-après, une mise au point sur l’utilisation de la noradrénaline au bloc opératoire et en milieu obstétrical. De faibles doses de noradrénaline tendent à remplacer les vasopresseurs communément utilisés en milieu chirurgical comme la phényléphrine et l’éphédrine. Nous discutons également des nouvelles indications de la vasopressine dans le cadre du choc vasoplégique postopératoire. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74403
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 8, n° 2 (Mars 2022) . - p. 158-162[article] Utilisation moderne des vasopresseurs au bloc opératoire [texte imprimé] / Claire Zunino ; Alexandre Lopez ; Bruno Pastene ; Laurent Zieleskiewicz ; Marc Leone . - 2022 . - p. 158-162.
Cet article fait partie du dossier thématique "Hémodynamique"
Doi : 10.1016/j.anrea.2022.01.004
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 8, n° 2 (Mars 2022) . - p. 158-162
Mots-clés : Bloc opératoire Vasopresseurs Hypotension Anesthésie spinale Césarienne Néosynéphrine Noradrénaline Résumé : Les vasopresseurs sont connus et utilisés depuis de nombreuses années essentiellement chez des patients en état de choc hospitalisés en réanimation. Récemment, leurs indications et leurs modalités d’administration ont fait l’objet de plusieurs études en période périopératoire. Nous abordons, ci-après, une mise au point sur l’utilisation de la noradrénaline au bloc opératoire et en milieu obstétrical. De faibles doses de noradrénaline tendent à remplacer les vasopresseurs communément utilisés en milieu chirurgical comme la phényléphrine et l’éphédrine. Nous discutons également des nouvelles indications de la vasopressine dans le cadre du choc vasoplégique postopératoire. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74403 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Épidémiologie, facteurs et complications associée à l’utilisation de noradrénaline en chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle : une étude observationnelle française multicentrique et prospective / Pierre-Grégoire Guinot in Anesthésie & Réanimation, Vol. 9, n°5-6 (Novembre 2023)
[article]
Titre : Épidémiologie, facteurs et complications associée à l’utilisation de noradrénaline en chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle : une étude observationnelle française multicentrique et prospective Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-Grégoire Guinot ; B. Durand ; Emmanuel Besnier ; Chloé Bernard Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 463-474 Note générale : https://doi.org/10.1016/j.anrea.2023.10.001 Langues : Français (fre) Mots-clés : Noradrénaline Vasopresseur Chirurgie cardiaque Circulation extracorporelle Choc Dobutamine Sepsis Lésions rénales aiguës Résumé : Contexte
L’objectif de cette étude était de décrire la prévalence de l’utilisation de la noradrénaline, les facteurs associés à son utilisation, et l’incidence des complications postopératoires en fonction de son utilisation ou non, chez les patients opérés d’une chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle (CEC).
Méthode
Nous avons réalisé une étude prospective, multicentrique et observationnelle dans 4 unités médicochirurgicales cardiovasculaires de CHU. Nous avons analysé tous les patients de chirurgie cardiaque après avoir exclu les patients avec une ECMO avant la chirurgie, l’implantation d’un LVAD (définir), la transplantation cardiaque et l’hémorragie peropératoire.
Résultats
Sur les 9316 patients éligibles pendant la période de l’étude, 2862 ont été inclus et 2510 ont été analysés. La noradrénaline a été utilisée chez 1549 (61 %) patients avec une dose maximale médiane de 0,11 (0,06–0,2) μg/kg–1 min–1 et une durée médiane de 10heures (2–24). La noradrénaline a le plus souvent été administrée au bloc opératoire, avant la CEC. L’analyse par régression logistique multiple a identifié plusieurs facteurs modifiables (hématocrite, maintien du bêta-bloquant, durée de CEC, glucose-insuline-potassium, la cardioplégie Custodiol, la cardioplégie Delnido et la transfusion de fibrinogène) et non modifiables (âge, score ASA, hypertension artérielle chronique, maladie coronarienne, dyslipidémie, insuffisance cardiaque droite, insuffisance cardiaque gauche, endocardite active et chirurgie valvulaire aortique) associés à l’utilisation de la noradrénaline. La mortalité, la morbidité (complications neurologiques et rénales, décès) et la durée du séjour en unité de soins intensifs étaient plus élevées chez les patients traités par noradrénaline.
Conclusion
La noradrénaline est souvent utilisée chez les patients en chirurgie cardiaque, mais à faible dose pendant moins de 24heures. De nombreux facteurs préopératoires et chirurgicaux sont associés à l’utilisation de la noradrénaline. Les patients traités par noradrénaline présentaient une incidence plus élevée d’événements postopératoires majeurs.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=80606
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 9, n°5-6 (Novembre 2023) . - p. 463-474[article] Épidémiologie, facteurs et complications associée à l’utilisation de noradrénaline en chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle : une étude observationnelle française multicentrique et prospective [texte imprimé] / Pierre-Grégoire Guinot ; B. Durand ; Emmanuel Besnier ; Chloé Bernard . - 2023 . - p. 463-474.
https://doi.org/10.1016/j.anrea.2023.10.001
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 9, n°5-6 (Novembre 2023) . - p. 463-474
Mots-clés : Noradrénaline Vasopresseur Chirurgie cardiaque Circulation extracorporelle Choc Dobutamine Sepsis Lésions rénales aiguës Résumé : Contexte
L’objectif de cette étude était de décrire la prévalence de l’utilisation de la noradrénaline, les facteurs associés à son utilisation, et l’incidence des complications postopératoires en fonction de son utilisation ou non, chez les patients opérés d’une chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle (CEC).
Méthode
Nous avons réalisé une étude prospective, multicentrique et observationnelle dans 4 unités médicochirurgicales cardiovasculaires de CHU. Nous avons analysé tous les patients de chirurgie cardiaque après avoir exclu les patients avec une ECMO avant la chirurgie, l’implantation d’un LVAD (définir), la transplantation cardiaque et l’hémorragie peropératoire.
Résultats
Sur les 9316 patients éligibles pendant la période de l’étude, 2862 ont été inclus et 2510 ont été analysés. La noradrénaline a été utilisée chez 1549 (61 %) patients avec une dose maximale médiane de 0,11 (0,06–0,2) μg/kg–1 min–1 et une durée médiane de 10heures (2–24). La noradrénaline a le plus souvent été administrée au bloc opératoire, avant la CEC. L’analyse par régression logistique multiple a identifié plusieurs facteurs modifiables (hématocrite, maintien du bêta-bloquant, durée de CEC, glucose-insuline-potassium, la cardioplégie Custodiol, la cardioplégie Delnido et la transfusion de fibrinogène) et non modifiables (âge, score ASA, hypertension artérielle chronique, maladie coronarienne, dyslipidémie, insuffisance cardiaque droite, insuffisance cardiaque gauche, endocardite active et chirurgie valvulaire aortique) associés à l’utilisation de la noradrénaline. La mortalité, la morbidité (complications neurologiques et rénales, décès) et la durée du séjour en unité de soins intensifs étaient plus élevées chez les patients traités par noradrénaline.
Conclusion
La noradrénaline est souvent utilisée chez les patients en chirurgie cardiaque, mais à faible dose pendant moins de 24heures. De nombreux facteurs préopératoires et chirurgicaux sont associés à l’utilisation de la noradrénaline. Les patients traités par noradrénaline présentaient une incidence plus élevée d’événements postopératoires majeurs.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=80606 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Rôle potentiel de la noradrénaline dans la dysfonction immune du sepsis / Anna Bauer-Dörries in Revue médicale suisse, 569 ([12/07/2017])
[article]
Titre : Rôle potentiel de la noradrénaline dans la dysfonction immune du sepsis Type de document : texte imprimé Auteurs : Anna Bauer-Dörries ; Sarah De Cupis ; Lucas Liaudet Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 1350-1353 Langues : Français (fre) Mots-clés : CHOC SEPTIQUE COMPLICATION IMMUNOSUPPRESSION RÉANIMATION COMPLICATION Norépinéphrine noradrénaline SEPSIS Résumé : Le choc septique peut se compliquer, à distance de l’épisode aigu, d’un état d’immunosuppression grevé d’une morbi-mortalité élevée. Bien que l’on en ignore les mécanismes physiopathologiques, il est possible que la noradrénaline utilisée dans le traitement de la défaillance circulatoire du choc septique, joue un rôle contributif significatif. En effet, la noradrénaline possède, à côté de ses effets hémodynamiques, de multiples effets immunodépresseurs médiés par des récepteurs bêta-2 adrénergiques exprimés par les cellules immunes. De plus, la noradrénaline a la capacité de stimuler la croissance de la plupart des bactéries, pouvant favoriser la survenue d’infections nosocomiales. La noradrénaline étant l’un des médicaments les plus prescrits en réanimation, il est essentiel que ces effets particuliers soient connus des cliniciens. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54109
in Revue médicale suisse > 569 [12/07/2017] . - p. 1350-1353[article] Rôle potentiel de la noradrénaline dans la dysfonction immune du sepsis [texte imprimé] / Anna Bauer-Dörries ; Sarah De Cupis ; Lucas Liaudet . - 2017 . - p. 1350-1353.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 569 [12/07/2017] . - p. 1350-1353
Mots-clés : CHOC SEPTIQUE COMPLICATION IMMUNOSUPPRESSION RÉANIMATION COMPLICATION Norépinéphrine noradrénaline SEPSIS Résumé : Le choc septique peut se compliquer, à distance de l’épisode aigu, d’un état d’immunosuppression grevé d’une morbi-mortalité élevée. Bien que l’on en ignore les mécanismes physiopathologiques, il est possible que la noradrénaline utilisée dans le traitement de la défaillance circulatoire du choc septique, joue un rôle contributif significatif. En effet, la noradrénaline possède, à côté de ses effets hémodynamiques, de multiples effets immunodépresseurs médiés par des récepteurs bêta-2 adrénergiques exprimés par les cellules immunes. De plus, la noradrénaline a la capacité de stimuler la croissance de la plupart des bactéries, pouvant favoriser la survenue d’infections nosocomiales. La noradrénaline étant l’un des médicaments les plus prescrits en réanimation, il est essentiel que ces effets particuliers soient connus des cliniciens. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54109 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Utilisation de la noradrénaline très diluée au bloc opératoire : enquête de pratique et mise au point / Lucie Lionet in Anesthésie & Réanimation, Vol. 8, n° 2 (Mars 2022)
[article]
Titre : Utilisation de la noradrénaline très diluée au bloc opératoire : enquête de pratique et mise au point Type de document : texte imprimé Auteurs : Lucie Lionet ; Richard Descamps ; Truong Minh Nguyen ; Isabelle Goyer ; Jean-Louis Gerard Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 107-116 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2022.01.017 Langues : Français (fre) Mots-clés : Hypotension artérielle Noradrénaline Phényléphrine Éphédrine Résumé : Introduction
Les vasopresseurs usuellement utilisés en première intention pour corriger l’hypotension artérielle périopératoire sont l’éphédrine et la phényléphrine. Depuis peu, la noradrénaline très diluée (entre 4 et 20μg/mL) en bolus intraveineux sur accès vasculaire périphérique émerge pour corriger l’hypotension liée à l’anesthésie. Nous avons mené une enquête de pratique pour évaluer son utilisation.
Matériel et méthode
Un questionnaire standardisé était établi, composé de 16 questions à choix unique ou multiple. Son contenu portait sur la connaissance de l’utilisation de la noradrénaline à faible concentration et de ses modalités d’administration (bolus itératifs, débit continu). Le questionnaire d’enquête a été soumis à la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR), qui après validation par le comité IADE, a été diffusé via un lien Google Form® aux abonnés IADE et aux adhérents MAR. Il était également diffusé via les réseaux sociaux pour atteindre une population de médecins et d’internes d’anesthésie-réanimation.
Résultats
Quatre cent dix personnes ont répondu à l’enquête, dont 365 (90 %) IADE ; 381 (93 %) répondants ont affirmé utiliser la noradrénaline fortement diluée dont 175 (46 %) déclaraient l’utiliser à une concentration de 10μg/mL. L’utilisation en péri-opératoire associait des boli et une perfusion continue pour 220 (54 %) répondants. Enfin, 318 (76 %) personnes ont répondu utiliser la noradrénaline fortement diluée sur voie veineuse périphérique, et 138 (34 %) l’utilisaient sur voie veineuse dédiée.
Conclusion
La noradrénaline fortement diluée, entre 4 et 20μg/mL, en bolus sur voie veineuse périphérique, tend à se généraliser au bloc opératoire pour le traitement de l’hypotension artérielle. Des études prospectives évaluant les différents vasopresseurs sont nécessaires pour préciser la place de la noradrénaline au bloc opératoire.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74398
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 8, n° 2 (Mars 2022) . - p. 107-116[article] Utilisation de la noradrénaline très diluée au bloc opératoire : enquête de pratique et mise au point [texte imprimé] / Lucie Lionet ; Richard Descamps ; Truong Minh Nguyen ; Isabelle Goyer ; Jean-Louis Gerard . - 2022 . - p. 107-116.
Doi : 10.1016/j.anrea.2022.01.017
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 8, n° 2 (Mars 2022) . - p. 107-116
Mots-clés : Hypotension artérielle Noradrénaline Phényléphrine Éphédrine Résumé : Introduction
Les vasopresseurs usuellement utilisés en première intention pour corriger l’hypotension artérielle périopératoire sont l’éphédrine et la phényléphrine. Depuis peu, la noradrénaline très diluée (entre 4 et 20μg/mL) en bolus intraveineux sur accès vasculaire périphérique émerge pour corriger l’hypotension liée à l’anesthésie. Nous avons mené une enquête de pratique pour évaluer son utilisation.
Matériel et méthode
Un questionnaire standardisé était établi, composé de 16 questions à choix unique ou multiple. Son contenu portait sur la connaissance de l’utilisation de la noradrénaline à faible concentration et de ses modalités d’administration (bolus itératifs, débit continu). Le questionnaire d’enquête a été soumis à la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR), qui après validation par le comité IADE, a été diffusé via un lien Google Form® aux abonnés IADE et aux adhérents MAR. Il était également diffusé via les réseaux sociaux pour atteindre une population de médecins et d’internes d’anesthésie-réanimation.
Résultats
Quatre cent dix personnes ont répondu à l’enquête, dont 365 (90 %) IADE ; 381 (93 %) répondants ont affirmé utiliser la noradrénaline fortement diluée dont 175 (46 %) déclaraient l’utiliser à une concentration de 10μg/mL. L’utilisation en péri-opératoire associait des boli et une perfusion continue pour 220 (54 %) répondants. Enfin, 318 (76 %) personnes ont répondu utiliser la noradrénaline fortement diluée sur voie veineuse périphérique, et 138 (34 %) l’utilisaient sur voie veineuse dédiée.
Conclusion
La noradrénaline fortement diluée, entre 4 et 20μg/mL, en bolus sur voie veineuse périphérique, tend à se généraliser au bloc opératoire pour le traitement de l’hypotension artérielle. Des études prospectives évaluant les différents vasopresseurs sont nécessaires pour préciser la place de la noradrénaline au bloc opératoire.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74398 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt