Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Auteur Bernard Delguste |
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La dysphorie de l’accueil aux urgences psychiatriques / Bernard Delguste in Santé mentale, 264 (Janvier 2022)
[article]
Titre : La dysphorie de l’accueil aux urgences psychiatriques Type de document : document graphique à deux dimensions Auteurs : Bernard Delguste Année de publication : 2022 Langues : Français (fre) Mots-clés : Services des urgences psychiatriques Accueil Signes et symptômes Dossiers médicaux Entretien Prise en charge personnalisée du patient Troubles mentaux / diagnostic Résumé : Accueillir un patient aux urgences psychiatrique confronte le professionnel à son inévitable ambivalence lors de la rencontre avec le symptôme. Du recueil des éléments pour le dossier du patient, jusqu’à l’orientation, regard sur une clinique singulière…
La «?dysphorie?» est une expression de notre postmodernité, que l’on peut déplacer de la question des genres à celle de l’accueil en psychiatrie. En effet, ce terme me paraît approprié pour faire entendre qu’il y a à ce stade, du côté de l’accueillant, une sorte de malaise et d’ambivalence inévitable, pas nécessairement de façon permanente, mais certainement régulièrement. L’accueillant est ainsi confronté à des difficultés, pas toujours simples à éclaircir, à des interrogations parfois anxieuses, à des limites dans son ambition professionnelle, à des sensations désagréables. La dysphorie de l’accueil convoque des émotions contradictoires chez le soignant, et pointe quelque chose de l’ordre d’une humeur qui pourra être changeante. Nous pourrions penser que l’accueillant, dans son travail, est enthousiaste… mais le voilà qui en revient, perplexe, envahi d’éléments troubles et de questions?: ai-je bien fait?? Est-ce que je n’ai pas accédé trop vite à la demande du patient (ou, à l’inverse, été trop rigide avec lui)?? En prenant telle orientation, n’ai-je pas cédé à la pression de l’équipe?? Lors de l’entrevue clinique, n’aurais-je pas dû interroger davantage le patient (ou sa famille)?? Faudrait-il que je retourne le voir?? Suis-je carrément passé à côté du diagnostic??Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Quel accueil pour quels soins ?" Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=73677
in Santé mentale > 264 (Janvier 2022)[article] La dysphorie de l’accueil aux urgences psychiatriques [document graphique à deux dimensions] / Bernard Delguste . - 2022.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 264 (Janvier 2022)
Mots-clés : Services des urgences psychiatriques Accueil Signes et symptômes Dossiers médicaux Entretien Prise en charge personnalisée du patient Troubles mentaux / diagnostic Résumé : Accueillir un patient aux urgences psychiatrique confronte le professionnel à son inévitable ambivalence lors de la rencontre avec le symptôme. Du recueil des éléments pour le dossier du patient, jusqu’à l’orientation, regard sur une clinique singulière…
La «?dysphorie?» est une expression de notre postmodernité, que l’on peut déplacer de la question des genres à celle de l’accueil en psychiatrie. En effet, ce terme me paraît approprié pour faire entendre qu’il y a à ce stade, du côté de l’accueillant, une sorte de malaise et d’ambivalence inévitable, pas nécessairement de façon permanente, mais certainement régulièrement. L’accueillant est ainsi confronté à des difficultés, pas toujours simples à éclaircir, à des interrogations parfois anxieuses, à des limites dans son ambition professionnelle, à des sensations désagréables. La dysphorie de l’accueil convoque des émotions contradictoires chez le soignant, et pointe quelque chose de l’ordre d’une humeur qui pourra être changeante. Nous pourrions penser que l’accueillant, dans son travail, est enthousiaste… mais le voilà qui en revient, perplexe, envahi d’éléments troubles et de questions?: ai-je bien fait?? Est-ce que je n’ai pas accédé trop vite à la demande du patient (ou, à l’inverse, été trop rigide avec lui)?? En prenant telle orientation, n’ai-je pas cédé à la pression de l’équipe?? Lors de l’entrevue clinique, n’aurais-je pas dû interroger davantage le patient (ou sa famille)?? Faudrait-il que je retourne le voir?? Suis-je carrément passé à côté du diagnostic??Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Quel accueil pour quels soins ?" Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=73677 Exemplaires (1)
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