Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
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Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
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Auteur N. Fournier-Bidoz |
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Caractérisation des rechutes locorégionales chez des patientes atteintes d’un cancer du sein traité par irradiation pariétale par électrons : expérience monocentrique de l’institut Curie / G. Loganadane in Cancer Radiothérapie, 23/1 (Février 2019)
[article]
Titre : Caractérisation des rechutes locorégionales chez des patientes atteintes d’un cancer du sein traité par irradiation pariétale par électrons : expérience monocentrique de l’institut Curie Type de document : texte imprimé Auteurs : G. Loganadane ; Z. Xi ; N. Fournier-Bidoz ; et al. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 38-45 Langues : Français (fre) Mots-clés : Irradiation adjuvante pariétale Électrons Mastectomie Récidive locorégionale Résumé : Objectif
L’objectif de cette étude était d’évaluer le contrôle locorégional et établir la cartographie des rechutes locorégionales chez les femmes atteintes d'un cancer du sein, irradiées après mastectomie par une technique conformationnelle par un faisceau direct d’électrons.
Matériel et méthodes
Nous avons inclus toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein non métastatique irradiées au niveau de la paroi par un faisceau direct d’électrons entre 2007 et 2011 dans notre département. Toutes les patientes qui ont été atteintes d’une récidive locorégionale ont fait l’objet de cette étude. Une cartographie précise des sites de rechutes a été réalisée et a été confrontée aux volumes cibles anatomocliniques des atlas de délinéation proposés par l’European Society for Radiotherapy and Oncology (ESTRO) et le Radiation Therapy Oncology Group (RTOG).
Résultats
Avec un suivi médian de 64 mois (extrêmes : 6–102 mois), les probabilités de survie sans récidive locorégionale et de survie globale à 5 ans étaient respectivement de 90 % (intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %] : 88,1–92,4) et 90,9 % (IC 95 % : 88,9–93). Parmi les 796 patientes incluses dans l’étude, 23 patientes étaient atteintes d’une rechute locorégionale (soit 2,9 %), parmi elles juste 13 récidives locales. La majorité des tumeurs présentaient des critères d’agressivité biologique avec pour 17 d’entre elles (soit 74 %) un grade III histopronostique d’Ellston-Ellis, pour 16 un indice mitotique élevé (soit 70 %) et pour 12 une forme triple négative (soit 52 %). Une invasion lymphovasculaire a été observée chez 11 patientes (soit 48 %). Dans 14 cas, la rechute locorégionale était accompagnée de métastases à distance synchrones, tandis que quatre cas de métastases métachrones ont été rapportés. Les rechutes locales (pariétales) se sont produites chez 13 patients, avec 12 dans les volumes cibles initiaux et des volumes et doses adéquats. Les rechutes régionales (ganglionnaires) sont survenues chez 13 patientes avec 15 adénopathies identifiées. Quatre récidives ganglionnaires sont survenues en dehors du volume cible anatomoclinique de l’ESTRO et deux sont survenues en dehors du volume cible anatomoclinique de l’ESTRO et du RTOG.
Conclusion
Dans notre série, les rechutes locales étaient probablement liées à une radiorésistance tandis que les rechutes régionales résultaient d’un problème de couverture des volumes cibles. Un certain nombre de récidives ganglionnaires pourraient survenir en dehors des volumes cibles définis par l’ESTRO ou le RTOG.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62925
in Cancer Radiothérapie > 23/1 (Février 2019) . - p. 38-45[article] Caractérisation des rechutes locorégionales chez des patientes atteintes d’un cancer du sein traité par irradiation pariétale par électrons : expérience monocentrique de l’institut Curie [texte imprimé] / G. Loganadane ; Z. Xi ; N. Fournier-Bidoz ; et al. . - 2019 . - p. 38-45.
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/1 (Février 2019) . - p. 38-45
Mots-clés : Irradiation adjuvante pariétale Électrons Mastectomie Récidive locorégionale Résumé : Objectif
L’objectif de cette étude était d’évaluer le contrôle locorégional et établir la cartographie des rechutes locorégionales chez les femmes atteintes d'un cancer du sein, irradiées après mastectomie par une technique conformationnelle par un faisceau direct d’électrons.
Matériel et méthodes
Nous avons inclus toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein non métastatique irradiées au niveau de la paroi par un faisceau direct d’électrons entre 2007 et 2011 dans notre département. Toutes les patientes qui ont été atteintes d’une récidive locorégionale ont fait l’objet de cette étude. Une cartographie précise des sites de rechutes a été réalisée et a été confrontée aux volumes cibles anatomocliniques des atlas de délinéation proposés par l’European Society for Radiotherapy and Oncology (ESTRO) et le Radiation Therapy Oncology Group (RTOG).
Résultats
Avec un suivi médian de 64 mois (extrêmes : 6–102 mois), les probabilités de survie sans récidive locorégionale et de survie globale à 5 ans étaient respectivement de 90 % (intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %] : 88,1–92,4) et 90,9 % (IC 95 % : 88,9–93). Parmi les 796 patientes incluses dans l’étude, 23 patientes étaient atteintes d’une rechute locorégionale (soit 2,9 %), parmi elles juste 13 récidives locales. La majorité des tumeurs présentaient des critères d’agressivité biologique avec pour 17 d’entre elles (soit 74 %) un grade III histopronostique d’Ellston-Ellis, pour 16 un indice mitotique élevé (soit 70 %) et pour 12 une forme triple négative (soit 52 %). Une invasion lymphovasculaire a été observée chez 11 patientes (soit 48 %). Dans 14 cas, la rechute locorégionale était accompagnée de métastases à distance synchrones, tandis que quatre cas de métastases métachrones ont été rapportés. Les rechutes locales (pariétales) se sont produites chez 13 patients, avec 12 dans les volumes cibles initiaux et des volumes et doses adéquats. Les rechutes régionales (ganglionnaires) sont survenues chez 13 patientes avec 15 adénopathies identifiées. Quatre récidives ganglionnaires sont survenues en dehors du volume cible anatomoclinique de l’ESTRO et deux sont survenues en dehors du volume cible anatomoclinique de l’ESTRO et du RTOG.
Conclusion
Dans notre série, les rechutes locales étaient probablement liées à une radiorésistance tandis que les rechutes régionales résultaient d’un problème de couverture des volumes cibles. Un certain nombre de récidives ganglionnaires pourraient survenir en dehors des volumes cibles définis par l’ESTRO ou le RTOG.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62925 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Patterns of locoregional failure in women with early-stage breast cancer treated by whole breast irradiation in the lateral isocentric decubitus position: Large-scale single-centre experience / H.-P. Xu in Cancer Radiothérapie, 23/2 (Avril 2019)
[article]
Titre : Patterns of locoregional failure in women with early-stage breast cancer treated by whole breast irradiation in the lateral isocentric decubitus position: Large-scale single-centre experience Titre original : Mécanisme d’échec locorégional chez les femmes atteintes d’un cancer du sein de stade précoce traité par irradiation selon la technique de décubitus latéral isocentrique : expérience monocentrique à grande échelle Type de document : texte imprimé Auteurs : H.-P. Xu ; E. Bronsart ; É. Costa ; S. Krhili ; C. Logerot ; L. Bazire ; N. Fournier-Bidoz ; Y.M. Kirova Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 116-124 Note générale : https://doi.org/10.1016/j.canrad.2018.08.002 Mots-clés : CANCER SEIN THÉRAPEUTIQUE IRRADIATION Résumé :
Objectif
L’objectif de ce travail était d’évaluer le taux de contrôle locorégional et de décrire le mécanisme des récidives locorégionale chez les patientes traitées par une irradiation mammaire selon la technique du décubitus latéral isocentrique.
Patientes et méthodes
Dans cette série de 832 patientes consécutives atteintes d’un cancer du sein de stade précoce traité par une chirurgie conservatrice suivi par une irradiation mammaire en décubitus latéral isocentrique entre 2005 et 2010, nous avons étudié les récidives locorégionales. Les taux de survie sans récidive et de survie globale à 5 ans ont été calculés. Les schémas régionaux et la cartographie des récidives ont été étudiés.
Résultats
L’âge médian des 832 femmes était de 61,5 ans (extrêmes : 29–90 ans). Différents types de fractionnement ont été utilisés : 50 Gy en 25 fractions (17,9 %), 66 Gy en 33 fractions (50 Gy en 25 fractions mammaires avec un complément dans le lit tumoral jusqu’à une dose totale de 66 Gy en 33 fractions) (46,5 %), 40 Gy en 15 fractions ou 41,6 Gy en 13 fractions (26,1 %) et 30 Gy en cinq fractions (9,5 %). Avec un suivi médian de 6,4 ans, 36 patients ont été atteintes d’une récidive locorégionale. Aucune association avec le régime de fractionnement n’a été identifiée (p = 0,2). Dans cette population de 36 patientes, 28 (3,3%) récidives étaient dans le sein (zone irradiée ; 77,8 %), deux étaient dans les ganglions lymphatiques (non irradiés ; 5,6 %) et six dans d’autres zones non irradiées (16,6 %). Le délai médian de récidive était de 50 mois. Une cartographie complète des profils de récidive a été réalisée et, dans la plupart des cas, les récidives locorégionales étaient proches du lit tumoral primaire. Le taux de dissémination métastatique à distance était significativement plus bas après une récidive locorégionale (p < 0,001) et la survie globale significativement plus longue qu’après une récidive ganglionnaire (p < 0,001). Cependant, l’analyse de régression multifactorielle de Cox a montré que le site de récidive n’avait pas d’impact significatif sur la survie globale (p = 0,14).
Conclusion
Les résultats de cette étude indiquent un faible taux de récidive locorégionale. Un suivi attentif et un enregistrement des récidives sont nécessaires pour améliorer la compréhension de la biologie des récidives.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63872
in Cancer Radiothérapie > 23/2 (Avril 2019) . - p. 116-124[article] Patterns of locoregional failure in women with early-stage breast cancer treated by whole breast irradiation in the lateral isocentric decubitus position: Large-scale single-centre experience = Mécanisme d’échec locorégional chez les femmes atteintes d’un cancer du sein de stade précoce traité par irradiation selon la technique de décubitus latéral isocentrique : expérience monocentrique à grande échelle [texte imprimé] / H.-P. Xu ; E. Bronsart ; É. Costa ; S. Krhili ; C. Logerot ; L. Bazire ; N. Fournier-Bidoz ; Y.M. Kirova . - 2019 . - p. 116-124.
https://doi.org/10.1016/j.canrad.2018.08.002
in Cancer Radiothérapie > 23/2 (Avril 2019) . - p. 116-124
Mots-clés : CANCER SEIN THÉRAPEUTIQUE IRRADIATION Résumé :
Objectif
L’objectif de ce travail était d’évaluer le taux de contrôle locorégional et de décrire le mécanisme des récidives locorégionale chez les patientes traitées par une irradiation mammaire selon la technique du décubitus latéral isocentrique.
Patientes et méthodes
Dans cette série de 832 patientes consécutives atteintes d’un cancer du sein de stade précoce traité par une chirurgie conservatrice suivi par une irradiation mammaire en décubitus latéral isocentrique entre 2005 et 2010, nous avons étudié les récidives locorégionales. Les taux de survie sans récidive et de survie globale à 5 ans ont été calculés. Les schémas régionaux et la cartographie des récidives ont été étudiés.
Résultats
L’âge médian des 832 femmes était de 61,5 ans (extrêmes : 29–90 ans). Différents types de fractionnement ont été utilisés : 50 Gy en 25 fractions (17,9 %), 66 Gy en 33 fractions (50 Gy en 25 fractions mammaires avec un complément dans le lit tumoral jusqu’à une dose totale de 66 Gy en 33 fractions) (46,5 %), 40 Gy en 15 fractions ou 41,6 Gy en 13 fractions (26,1 %) et 30 Gy en cinq fractions (9,5 %). Avec un suivi médian de 6,4 ans, 36 patients ont été atteintes d’une récidive locorégionale. Aucune association avec le régime de fractionnement n’a été identifiée (p = 0,2). Dans cette population de 36 patientes, 28 (3,3%) récidives étaient dans le sein (zone irradiée ; 77,8 %), deux étaient dans les ganglions lymphatiques (non irradiés ; 5,6 %) et six dans d’autres zones non irradiées (16,6 %). Le délai médian de récidive était de 50 mois. Une cartographie complète des profils de récidive a été réalisée et, dans la plupart des cas, les récidives locorégionales étaient proches du lit tumoral primaire. Le taux de dissémination métastatique à distance était significativement plus bas après une récidive locorégionale (p < 0,001) et la survie globale significativement plus longue qu’après une récidive ganglionnaire (p < 0,001). Cependant, l’analyse de régression multifactorielle de Cox a montré que le site de récidive n’avait pas d’impact significatif sur la survie globale (p = 0,14).
Conclusion
Les résultats de cette étude indiquent un faible taux de récidive locorégionale. Un suivi attentif et un enregistrement des récidives sont nécessaires pour améliorer la compréhension de la biologie des récidives.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63872 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt