Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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La bibliothèque sera fermée le mardi 10 juin dès 11h30 et ainsi que le lundi 23 juin.
Les locaux 140 et 240 seront, comme toujours, mis à votre disposition pour l'étude.
Les retours de prêt peuvent se faire à l'accueil.
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Centre de documentation de la HELHa-Gilly
et du CePaS - Centre du Patrimoine Santé
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Auteur Shirley Leong |
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Un regard en-deçà et au-delà du diagnostic… / Shirley Leong in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : Un regard en-deçà et au-delà du diagnostic… Type de document : texte imprimé Auteurs : Shirley Leong Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 31-38 Langues : Français (fre) Résumé : Il est des patients qui, faute d’être compris, peuvent mettre à mal toute l’équipe. Si la psychanalyse pourrait bien être, comme l’énonce Ginette Michaud dans Tenir au secret. Derrida, Blanchot (2006), un des deux derniers lieux d’hospitalité inconditionnelle, ma posture de psyclinicienne
d’AML (Association pour le maintien du lien psychique en soins intensifs, prenant appui sur les théories psychanalytiques), se doit de dépasser ce climat général de découragement, au risque de sembler ne pas faire partie de l’équipe avec qui je m’efforce pourtant de travailler de pair. Le cas particulier que j’évoquerai me paraît rassembler un certain nombre de mouvements psychiques contradictoires auxquels nous pouvons être confrontés en réanimation. En effet, du désir de sauver le patient au sentiment qu’il ne devrait plus être en réanimation parce qu’on ne peut rien pour lui, les humeurs oscillent graduellement entre empathie et lassitude, impatience et douceur, impuissance et espoir. Souvent, l’ambiance est donnée par l’annonce d’un pronostic qui peut empêcher toute nouvelle pensée. Un regard extérieur sans connaissance diagnostique apporterait possiblement du nouveau. C’est le pari que je fais et qui souvent me met à part, dans cet entre-deux qui me permet de penser parfois à l’opposé de ce qui se doit et de poser des questions souvent si évidentes qu’elles peuvent paraître idiotes ou incongrues. Cette position peu confortable, embarrassante et à l’écart, me permet toutefois, il me semble, de rester concentrée sur le vécu du patient et d’apporter à l’équipe un autre ressenti autant que faire se peut.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62807
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 31-38[article] Un regard en-deçà et au-delà du diagnostic… [texte imprimé] / Shirley Leong . - 2019 . - p. 31-38.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 31-38
Résumé : Il est des patients qui, faute d’être compris, peuvent mettre à mal toute l’équipe. Si la psychanalyse pourrait bien être, comme l’énonce Ginette Michaud dans Tenir au secret. Derrida, Blanchot (2006), un des deux derniers lieux d’hospitalité inconditionnelle, ma posture de psyclinicienne
d’AML (Association pour le maintien du lien psychique en soins intensifs, prenant appui sur les théories psychanalytiques), se doit de dépasser ce climat général de découragement, au risque de sembler ne pas faire partie de l’équipe avec qui je m’efforce pourtant de travailler de pair. Le cas particulier que j’évoquerai me paraît rassembler un certain nombre de mouvements psychiques contradictoires auxquels nous pouvons être confrontés en réanimation. En effet, du désir de sauver le patient au sentiment qu’il ne devrait plus être en réanimation parce qu’on ne peut rien pour lui, les humeurs oscillent graduellement entre empathie et lassitude, impatience et douceur, impuissance et espoir. Souvent, l’ambiance est donnée par l’annonce d’un pronostic qui peut empêcher toute nouvelle pensée. Un regard extérieur sans connaissance diagnostique apporterait possiblement du nouveau. C’est le pari que je fais et qui souvent me met à part, dans cet entre-deux qui me permet de penser parfois à l’opposé de ce qui se doit et de poser des questions souvent si évidentes qu’elles peuvent paraître idiotes ou incongrues. Cette position peu confortable, embarrassante et à l’écart, me permet toutefois, il me semble, de rester concentrée sur le vécu du patient et d’apporter à l’équipe un autre ressenti autant que faire se peut.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62807 Exemplaires (1)
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