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JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie . 136Réanimation : une place pour l'accompagnementMention de date : Mars 2019 Paru le : 01/03/2019 |
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136 - Mars 2019 - Réanimation : une place pour l'accompagnement [texte imprimé] . - 2019. Langues : Français (fre)
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Revue | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets | Exclu du prêt |
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Ajouter le résultat dans votre panierDe dissonance en résonance ou plaidoyer pour l’accompagnement. Paroles de réanimés / Voïa Soulage in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : De dissonance en résonance ou plaidoyer pour l’accompagnement. Paroles de réanimés Type de document : document électronique Auteurs : Voïa Soulage Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 9-21 Langues : Français (fre) Mots-clés : Dissociation corps/esprit Résumé : Absence et perte de soi
Quand j’ai été réaminée ai-je écrit un jour. Consciente que ce n’était pas le bon mot, et pourtant n’arrivant pas à le remettre d’aplomb. Lapsus révélateur du côté explosif, du sentiment d’effraction que représente un séjour en réa.
« J’ai traversé la nuit la plus profonde, celle ou le jour ne se lève plus, j’ai vu la profondeur des ténèbres et affronté le vide. J’ai été naufragée, mais personne ne m’a expliqué pourquoi un tel naufrage » (Soulage, 2000, p. 71). C’est ainsi que j’exprimais un désarroi ressenti encore bien des années après cette expérience. Jusqu’à ce que le hasard me fasse découvrir les travaux de Michèle Grosclaude et ce qu’elle nomme le trou réa. « Le trou réa : une mémoire sans contenu, trou identitaire sans contenu où flottent des fragments perceptifs, interruption d’existence, source d’un traumatisme durable […] non identifié par le sujet […] C’est un endroit vide où quelque chose du sujet est resté. Une expérience indicible par celui qui l’a vécue et qui en porte la marque longtemps après » (Grosclaude, 2002, p. 34, 41).
Cette découverte m’a enfin permis de mettre des mots sur mes maux et de pouvoir témoigner de l’intérieur de la réanimation. La dissonance que je perçois encore aujourd’hui entre des paroles prononcées par les soignants ou les personnes extérieures et ce qu’en perçoit ou ressent le patient est la raison de cet article. Ce texte s’appuie sur plusieurs témoignages. Les causes qui nous ont conduits en réanimation les uns et les autres sont diverses : tumeur au cerveau, accident de moto, AVC, infection pulmonaire, embolie, etc. Autant de traumatismes différents car ce sont bien là des traumatismes dans leur soudaineté ! Mais ce qui ressort de tous ces témoignages, c’est la transversalité des ressentis, pendant et après ce séjour en réanimation, quelle qu’en ait été la durée, quelques jours, semaines, ou mois… Vivre un séjour en réanimation est en soi un traumatisme, « au-delà de perdre ce que l’on a (la santé), c’est aussi perdre ce que l’on est (son identité, son moi intérieur) » comme le dit M. Grosclaude.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62805
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 9-21[article] De dissonance en résonance ou plaidoyer pour l’accompagnement. Paroles de réanimés [document électronique] / Voïa Soulage . - 2019 . - p. 9-21.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 9-21
Mots-clés : Dissociation corps/esprit Résumé : Absence et perte de soi
Quand j’ai été réaminée ai-je écrit un jour. Consciente que ce n’était pas le bon mot, et pourtant n’arrivant pas à le remettre d’aplomb. Lapsus révélateur du côté explosif, du sentiment d’effraction que représente un séjour en réa.
« J’ai traversé la nuit la plus profonde, celle ou le jour ne se lève plus, j’ai vu la profondeur des ténèbres et affronté le vide. J’ai été naufragée, mais personne ne m’a expliqué pourquoi un tel naufrage » (Soulage, 2000, p. 71). C’est ainsi que j’exprimais un désarroi ressenti encore bien des années après cette expérience. Jusqu’à ce que le hasard me fasse découvrir les travaux de Michèle Grosclaude et ce qu’elle nomme le trou réa. « Le trou réa : une mémoire sans contenu, trou identitaire sans contenu où flottent des fragments perceptifs, interruption d’existence, source d’un traumatisme durable […] non identifié par le sujet […] C’est un endroit vide où quelque chose du sujet est resté. Une expérience indicible par celui qui l’a vécue et qui en porte la marque longtemps après » (Grosclaude, 2002, p. 34, 41).
Cette découverte m’a enfin permis de mettre des mots sur mes maux et de pouvoir témoigner de l’intérieur de la réanimation. La dissonance que je perçois encore aujourd’hui entre des paroles prononcées par les soignants ou les personnes extérieures et ce qu’en perçoit ou ressent le patient est la raison de cet article. Ce texte s’appuie sur plusieurs témoignages. Les causes qui nous ont conduits en réanimation les uns et les autres sont diverses : tumeur au cerveau, accident de moto, AVC, infection pulmonaire, embolie, etc. Autant de traumatismes différents car ce sont bien là des traumatismes dans leur soudaineté ! Mais ce qui ressort de tous ces témoignages, c’est la transversalité des ressentis, pendant et après ce séjour en réanimation, quelle qu’en ait été la durée, quelques jours, semaines, ou mois… Vivre un séjour en réanimation est en soi un traumatisme, « au-delà de perdre ce que l’on a (la santé), c’est aussi perdre ce que l’on est (son identité, son moi intérieur) » comme le dit M. Grosclaude.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62805 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt L’accompagnement en réanimation, ou l’entrée dans « un autre monde » / Michèle Grosclaude in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : L’accompagnement en réanimation, ou l’entrée dans « un autre monde » Type de document : document électronique Auteurs : Michèle Grosclaude Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 23-30 Langues : Français (fre) Mots-clés : Accompagnement psychique Connaissances somatiques et psychiques Résumé : L’intitulé de ce propos consacré à l’accompagnement en réanimation vient souligner le caractère hors du commun d’une telle entreprise. Car, au-delà des difficultés, exigences et limites inhérentes à la clinique hospitalière lourde – telle qu’en cancérologie, en soins palliatifs –, la réanimation implique « un autre monde », propre à l’humain réanimé. Elle convoque une disposition d’esprit ainsi qu’une information relative aux enjeux, conditions, effets et nécessités d’une réalité interne, d’un vécu, impensable pour autrui, paradoxal parce qu’aux antipodes des apparences et du fonctionnement psychique normal, opaque et méconnu, même des professionnels, soignants et réanimateurs qui la côtoient au quotidien. Par conséquent l’accompagnement, dans le cadre d’une fonction de partenaire du soin, dans cet « autre monde » exceptionnel par ses apparences comme par ses enjeux et ses effets masqués, requiert au préalable de ceux-là mêmes, accompagnants, qui s’y engagent, une information éclairée et une réflexion qui se doit d’être avertie et ajustée à cette réalité clinique hors normes. Il implique la compréhension de l’expérience subjective du réanimé afin de prendre en compte sa nature, son contenu, son impact, dans des modalités de prise en soin qui en découlent, ainsi que celles propres à ses différents entourages, et des besoins spécifiques des accompagnés. Les bouleversements catastrophiques de la psyché, générés à la faveur de l’« autre monde », appellent des réponses humaines, élaborées, communes à des expériences et des besoins singuliers ou partagés, tant à l’intention du patient, cause et centre de l’accompagnement direct ou non, qu’en direction des aidants et des professionnels, qu’ils soient en position d’accompagnant occasionnelle ou continue. Cependant, d’autres facteurs viennent complexifier cette situation selon qu’il s’agit précisément d’accompagner des patients, proches, bénévoles, ou soignants, dont les fonctions, outre les vécus individuels, déterminent, au-delà d’habitudes et de principes généraux, des positionnements et modalités d’interventions. Celles-ci, notamment issues de formations manquant d’information sur la spécificité réanimatoire, s’avèrent aller bien involontairement à l’encontre de l’état et des besoins du patient, telle la recommandation consensuelle faite aux soignants de verbaliser les soins aux patients, dans l’ignorance de leur monde psychique, de leur perception de la réalité et de leur compréhension si singulière du langage. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62806
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 23-30[article] L’accompagnement en réanimation, ou l’entrée dans « un autre monde » [document électronique] / Michèle Grosclaude . - 2019 . - p. 23-30.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 23-30
Mots-clés : Accompagnement psychique Connaissances somatiques et psychiques Résumé : L’intitulé de ce propos consacré à l’accompagnement en réanimation vient souligner le caractère hors du commun d’une telle entreprise. Car, au-delà des difficultés, exigences et limites inhérentes à la clinique hospitalière lourde – telle qu’en cancérologie, en soins palliatifs –, la réanimation implique « un autre monde », propre à l’humain réanimé. Elle convoque une disposition d’esprit ainsi qu’une information relative aux enjeux, conditions, effets et nécessités d’une réalité interne, d’un vécu, impensable pour autrui, paradoxal parce qu’aux antipodes des apparences et du fonctionnement psychique normal, opaque et méconnu, même des professionnels, soignants et réanimateurs qui la côtoient au quotidien. Par conséquent l’accompagnement, dans le cadre d’une fonction de partenaire du soin, dans cet « autre monde » exceptionnel par ses apparences comme par ses enjeux et ses effets masqués, requiert au préalable de ceux-là mêmes, accompagnants, qui s’y engagent, une information éclairée et une réflexion qui se doit d’être avertie et ajustée à cette réalité clinique hors normes. Il implique la compréhension de l’expérience subjective du réanimé afin de prendre en compte sa nature, son contenu, son impact, dans des modalités de prise en soin qui en découlent, ainsi que celles propres à ses différents entourages, et des besoins spécifiques des accompagnés. Les bouleversements catastrophiques de la psyché, générés à la faveur de l’« autre monde », appellent des réponses humaines, élaborées, communes à des expériences et des besoins singuliers ou partagés, tant à l’intention du patient, cause et centre de l’accompagnement direct ou non, qu’en direction des aidants et des professionnels, qu’ils soient en position d’accompagnant occasionnelle ou continue. Cependant, d’autres facteurs viennent complexifier cette situation selon qu’il s’agit précisément d’accompagner des patients, proches, bénévoles, ou soignants, dont les fonctions, outre les vécus individuels, déterminent, au-delà d’habitudes et de principes généraux, des positionnements et modalités d’interventions. Celles-ci, notamment issues de formations manquant d’information sur la spécificité réanimatoire, s’avèrent aller bien involontairement à l’encontre de l’état et des besoins du patient, telle la recommandation consensuelle faite aux soignants de verbaliser les soins aux patients, dans l’ignorance de leur monde psychique, de leur perception de la réalité et de leur compréhension si singulière du langage. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62806 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Un regard en-deçà et au-delà du diagnostic… / Shirley Leong in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : Un regard en-deçà et au-delà du diagnostic… Type de document : texte imprimé Auteurs : Shirley Leong Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 31-38 Langues : Français (fre) Résumé : Il est des patients qui, faute d’être compris, peuvent mettre à mal toute l’équipe. Si la psychanalyse pourrait bien être, comme l’énonce Ginette Michaud dans Tenir au secret. Derrida, Blanchot (2006), un des deux derniers lieux d’hospitalité inconditionnelle, ma posture de psyclinicienne
d’AML (Association pour le maintien du lien psychique en soins intensifs, prenant appui sur les théories psychanalytiques), se doit de dépasser ce climat général de découragement, au risque de sembler ne pas faire partie de l’équipe avec qui je m’efforce pourtant de travailler de pair. Le cas particulier que j’évoquerai me paraît rassembler un certain nombre de mouvements psychiques contradictoires auxquels nous pouvons être confrontés en réanimation. En effet, du désir de sauver le patient au sentiment qu’il ne devrait plus être en réanimation parce qu’on ne peut rien pour lui, les humeurs oscillent graduellement entre empathie et lassitude, impatience et douceur, impuissance et espoir. Souvent, l’ambiance est donnée par l’annonce d’un pronostic qui peut empêcher toute nouvelle pensée. Un regard extérieur sans connaissance diagnostique apporterait possiblement du nouveau. C’est le pari que je fais et qui souvent me met à part, dans cet entre-deux qui me permet de penser parfois à l’opposé de ce qui se doit et de poser des questions souvent si évidentes qu’elles peuvent paraître idiotes ou incongrues. Cette position peu confortable, embarrassante et à l’écart, me permet toutefois, il me semble, de rester concentrée sur le vécu du patient et d’apporter à l’équipe un autre ressenti autant que faire se peut.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62807
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 31-38[article] Un regard en-deçà et au-delà du diagnostic… [texte imprimé] / Shirley Leong . - 2019 . - p. 31-38.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 31-38
Résumé : Il est des patients qui, faute d’être compris, peuvent mettre à mal toute l’équipe. Si la psychanalyse pourrait bien être, comme l’énonce Ginette Michaud dans Tenir au secret. Derrida, Blanchot (2006), un des deux derniers lieux d’hospitalité inconditionnelle, ma posture de psyclinicienne
d’AML (Association pour le maintien du lien psychique en soins intensifs, prenant appui sur les théories psychanalytiques), se doit de dépasser ce climat général de découragement, au risque de sembler ne pas faire partie de l’équipe avec qui je m’efforce pourtant de travailler de pair. Le cas particulier que j’évoquerai me paraît rassembler un certain nombre de mouvements psychiques contradictoires auxquels nous pouvons être confrontés en réanimation. En effet, du désir de sauver le patient au sentiment qu’il ne devrait plus être en réanimation parce qu’on ne peut rien pour lui, les humeurs oscillent graduellement entre empathie et lassitude, impatience et douceur, impuissance et espoir. Souvent, l’ambiance est donnée par l’annonce d’un pronostic qui peut empêcher toute nouvelle pensée. Un regard extérieur sans connaissance diagnostique apporterait possiblement du nouveau. C’est le pari que je fais et qui souvent me met à part, dans cet entre-deux qui me permet de penser parfois à l’opposé de ce qui se doit et de poser des questions souvent si évidentes qu’elles peuvent paraître idiotes ou incongrues. Cette position peu confortable, embarrassante et à l’écart, me permet toutefois, il me semble, de rester concentrée sur le vécu du patient et d’apporter à l’équipe un autre ressenti autant que faire se peut.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62807 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Solitude(s) / Corinne Djellal in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : Solitude(s) Type de document : document électronique Auteurs : Corinne Djellal Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 39-49 Langues : Français (fre) Résumé : Si la solitude permet au petit enfant de faire l’apprentissage de l’absence de la mère et de construire son identité psychique (Quinodoz, 2010), en réanimation, elle est toute autre. Elle est le manque, l’abandon et la perte possible du lien aux réalités. Elle est cette ombre qui grandit progressivement jusqu’à devenir insupportable. Elle nous saisit dès que l’on pousse la porte d’entrée. Il suffit de se rendre au chevet des patients ou d’aller à la rencontre de leurs proches pour la surprendre dans leur regard. Et si le passage des patients en réanimation médicale est souvent bref, la solitude, elle, s’y est installée pour de bon.
La réanimation a une temporalité non mesurable. Elle est hors temps. Tout semble figé, suspendu. Les chambres sont équipées d’horloge pour permettre aux patients de « reprendre le cours du temps » mais, comme le souligne A. Kazek (2015), souvent « l’horloge en réanimation n’a plus de pile et s’immobilise sur un temps présent absolu où le passé et le futur n’ont plus de place ». Ainsi, cet espace-temps, si étrange, ne fait qu’accentuer ce sentiment de solitude et d’isolement.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62808
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 39-49[article] Solitude(s) [document électronique] / Corinne Djellal . - 2019 . - p. 39-49.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 39-49
Résumé : Si la solitude permet au petit enfant de faire l’apprentissage de l’absence de la mère et de construire son identité psychique (Quinodoz, 2010), en réanimation, elle est toute autre. Elle est le manque, l’abandon et la perte possible du lien aux réalités. Elle est cette ombre qui grandit progressivement jusqu’à devenir insupportable. Elle nous saisit dès que l’on pousse la porte d’entrée. Il suffit de se rendre au chevet des patients ou d’aller à la rencontre de leurs proches pour la surprendre dans leur regard. Et si le passage des patients en réanimation médicale est souvent bref, la solitude, elle, s’y est installée pour de bon.
La réanimation a une temporalité non mesurable. Elle est hors temps. Tout semble figé, suspendu. Les chambres sont équipées d’horloge pour permettre aux patients de « reprendre le cours du temps » mais, comme le souligne A. Kazek (2015), souvent « l’horloge en réanimation n’a plus de pile et s’immobilise sur un temps présent absolu où le passé et le futur n’ont plus de place ». Ainsi, cet espace-temps, si étrange, ne fait qu’accentuer ce sentiment de solitude et d’isolement.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62808 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Bénévole en réanimation médicale, retour d’expérience / Ghislaine Perramant in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : Bénévole en réanimation médicale, retour d’expérience Type de document : document électronique Auteurs : Ghislaine Perramant Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 51-55 Langues : Français (fre) Mots-clés : Vécu du bénévole Résumé : Il y a une trentaine d’années, j’ai été très marquée par l’annonce au journal télévisé de la mort naturelle d’un clochard dans la rue. À l’époque, je crois qu’on ne parlait pas encore de SDF. Je me suis dit que ce n’était pas possible qu’un être humain meure en France, seul et abandonné de tous. Déjà l’idée de la mort me faisait peur mais dans ces conditions, je trouvais cela insupportable. Un jour, il faudrait que je fasse quelque chose. J’ai gardé longtemps cette idée dans un coin de ma mémoire. C’est vingt ans plus tard, mes enfants ayant grandi, que je me suis interrogée sur ce que je pouvais faire de mon temps libre. C’est alors que j’ai lu un article dans le journal parlant des soins palliatifs et d’une association de bénévoles qui accompagnaient des malades en fin de vie. Révélation : voilà ce que je pouvais faire à ma petite échelle. Après une prise de contact avec l’ASP Iroise, une visite dans un service de soins palliatifs à Lannion qui m’a marquée, j’en étais certaine, c’était ce que je voulais faire. Je pensais que cela aiderait non seulement des personnes, mais que cela m’apporterait aussi beaucoup, pour apprivoiser ma peur de la mort. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62809
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 51-55[article] Bénévole en réanimation médicale, retour d’expérience [document électronique] / Ghislaine Perramant . - 2019 . - p. 51-55.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 51-55
Mots-clés : Vécu du bénévole Résumé : Il y a une trentaine d’années, j’ai été très marquée par l’annonce au journal télévisé de la mort naturelle d’un clochard dans la rue. À l’époque, je crois qu’on ne parlait pas encore de SDF. Je me suis dit que ce n’était pas possible qu’un être humain meure en France, seul et abandonné de tous. Déjà l’idée de la mort me faisait peur mais dans ces conditions, je trouvais cela insupportable. Un jour, il faudrait que je fasse quelque chose. J’ai gardé longtemps cette idée dans un coin de ma mémoire. C’est vingt ans plus tard, mes enfants ayant grandi, que je me suis interrogée sur ce que je pouvais faire de mon temps libre. C’est alors que j’ai lu un article dans le journal parlant des soins palliatifs et d’une association de bénévoles qui accompagnaient des malades en fin de vie. Révélation : voilà ce que je pouvais faire à ma petite échelle. Après une prise de contact avec l’ASP Iroise, une visite dans un service de soins palliatifs à Lannion qui m’a marquée, j’en étais certaine, c’était ce que je voulais faire. Je pensais que cela aiderait non seulement des personnes, mais que cela m’apporterait aussi beaucoup, pour apprivoiser ma peur de la mort. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62809 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Comment raconter notre présence en réanimation médicale ? / Pascal Parchemin in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : Comment raconter notre présence en réanimation médicale ? Type de document : document électronique Auteurs : Pascal Parchemin Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 57-60 Langues : Français (fre) Mots-clés : Vécu du bénévole Relation bénévole-soigné Relation bénévole-soignants Résumé : Catherine Marin, membre du comité de rédaction : Pouvez-vous nous expliquer dans un premier temps, votre parcours par rapport au bénévolat ?
Pascal Parchemin : J’ai entendu parler de l’ASP pour la première fois à 35 ans, donc bien des années avant que j’adhère à l’association et déjà cela m’a intéressé. Sans savoir pourquoi, accompagner, aider, être utile auprès des autres, me semble être comme une évidence, cela me parle. C’est un peu comme à l’âge de 9 ans, quand mes parents ont accueilli à la maison ma grand-mère qui souffrait d’une maladie d’Alzheimer. Je rentrais de l’école et je passais de longs moments avec elle, sans beaucoup parler mais j’en garde de très bons souvenirs. Pour moi ce mot d’Alzheimer ne voulait rien dire, ce qui comptait c’était d’être avec elle. À 50 ans, quand j’ai pu disposer d’un peu de temps, j’ai rejoint l’ASP. À ce moment-là, l’association recherchait des bénévoles pour le service des urgences au CHRU de Brest. Après avoir rencontré des responsables de l’association puis un psychologue, j’ai participé à des formations. J’ai ensuite été présenté et accompagné par une bénévole dans le service des urgences, avant d’effectuer seul, des temps de présence. C’est un lieu où il y a beaucoup d’angoisse, de stress, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’écoute y est très utile. C’est deux ans plus tard qu’une bénévole a laissé sa place en réanimation médicale. J’avais envie de changer et je me suis embarqué dans cette nouvelle aventure.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62810
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 57-60[article] Comment raconter notre présence en réanimation médicale ? [document électronique] / Pascal Parchemin . - 2019 . - p. 57-60.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 57-60
Mots-clés : Vécu du bénévole Relation bénévole-soigné Relation bénévole-soignants Résumé : Catherine Marin, membre du comité de rédaction : Pouvez-vous nous expliquer dans un premier temps, votre parcours par rapport au bénévolat ?
Pascal Parchemin : J’ai entendu parler de l’ASP pour la première fois à 35 ans, donc bien des années avant que j’adhère à l’association et déjà cela m’a intéressé. Sans savoir pourquoi, accompagner, aider, être utile auprès des autres, me semble être comme une évidence, cela me parle. C’est un peu comme à l’âge de 9 ans, quand mes parents ont accueilli à la maison ma grand-mère qui souffrait d’une maladie d’Alzheimer. Je rentrais de l’école et je passais de longs moments avec elle, sans beaucoup parler mais j’en garde de très bons souvenirs. Pour moi ce mot d’Alzheimer ne voulait rien dire, ce qui comptait c’était d’être avec elle. À 50 ans, quand j’ai pu disposer d’un peu de temps, j’ai rejoint l’ASP. À ce moment-là, l’association recherchait des bénévoles pour le service des urgences au CHRU de Brest. Après avoir rencontré des responsables de l’association puis un psychologue, j’ai participé à des formations. J’ai ensuite été présenté et accompagné par une bénévole dans le service des urgences, avant d’effectuer seul, des temps de présence. C’est un lieu où il y a beaucoup d’angoisse, de stress, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’écoute y est très utile. C’est deux ans plus tard qu’une bénévole a laissé sa place en réanimation médicale. J’avais envie de changer et je me suis embarqué dans cette nouvelle aventure.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62810 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Mon bénévolat au service de réanimation / Sophie Tzvetan in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : Mon bénévolat au service de réanimation Type de document : document électronique Auteurs : Sophie Tzvetan Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 61-63 Langues : Français (fre) Mots-clés : Relation bénévole-soignants Relation bénévole-famille Résumé : Le service de réanimation est un lieu dont la dynamique est vive, fluctuante, animée. Selon l’heure des visites et des soins à prodiguer, il est de ma responsabilité en tant que bénévole de m’adapter aux situations dans l’instant. Être réactive, consciente et présente. Je connais certains membres du personnel soignant, ces derniers ont généralement beaucoup de travail et de soins à donner. C’est un service où le personnel « tourne » pas mal, je n’ai donc pas d’interlocuteur ou d’interlocutrice soignant fixe et fais les visites à mon rythme, en autonomie, ce qui me va très bien. Cependant, si j’ai un doute ou une question importante sur une personne hospitalisée, je peux m’adresser à l’un des membres de l’équipe soignante, cela est rassurant et confortable pour moi. J’ai pour habitude de saluer les soignants et soignantes, me faire identifier par celles et ceux que je ne connais pas quand je les croise (sans nécessairement parler, j’ai toujours mon badge). Je fais une petite ronde pour « découvrir » et « sentir » l’énergie du service quand j’arrive. Je commence à regarder dans les chambres… discrètement… qui est réveillé, qui dort, qui est seul(e), accompagné(e), je me mets à l’écoute sur ce que je « sens » de façon globale… puis je commence mes visites.
Je dirais que la spécificité du service réside sans doute dans l’adaptabilité et la réactivité du bénévole… Les profils sont très différents : tous les patients ne sont pas (ou plus) entre la vie et la mort et celles et ceux qui le sont peuvent en être conscients ou pas.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62811
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 61-63[article] Mon bénévolat au service de réanimation [document électronique] / Sophie Tzvetan . - 2019 . - p. 61-63.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 61-63
Mots-clés : Relation bénévole-soignants Relation bénévole-famille Résumé : Le service de réanimation est un lieu dont la dynamique est vive, fluctuante, animée. Selon l’heure des visites et des soins à prodiguer, il est de ma responsabilité en tant que bénévole de m’adapter aux situations dans l’instant. Être réactive, consciente et présente. Je connais certains membres du personnel soignant, ces derniers ont généralement beaucoup de travail et de soins à donner. C’est un service où le personnel « tourne » pas mal, je n’ai donc pas d’interlocuteur ou d’interlocutrice soignant fixe et fais les visites à mon rythme, en autonomie, ce qui me va très bien. Cependant, si j’ai un doute ou une question importante sur une personne hospitalisée, je peux m’adresser à l’un des membres de l’équipe soignante, cela est rassurant et confortable pour moi. J’ai pour habitude de saluer les soignants et soignantes, me faire identifier par celles et ceux que je ne connais pas quand je les croise (sans nécessairement parler, j’ai toujours mon badge). Je fais une petite ronde pour « découvrir » et « sentir » l’énergie du service quand j’arrive. Je commence à regarder dans les chambres… discrètement… qui est réveillé, qui dort, qui est seul(e), accompagné(e), je me mets à l’écoute sur ce que je « sens » de façon globale… puis je commence mes visites.
Je dirais que la spécificité du service réside sans doute dans l’adaptabilité et la réactivité du bénévole… Les profils sont très différents : tous les patients ne sont pas (ou plus) entre la vie et la mort et celles et ceux qui le sont peuvent en être conscients ou pas.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62811 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt L’accompagnement en réanimation : une expérience limite / Sabine Sportouch in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : L’accompagnement en réanimation : une expérience limite Type de document : document électronique Auteurs : Sabine Sportouch Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 65-76 Langues : Français (fre) Mots-clés : Relation bénévole-soigné Résumé : « Jalmalv : jusqu’à la mort, accompagner la vie. » Et si, en service de réanimation, les choses se disaient à l’envers : « Jusqu’à la vie, accompagner la mort ? » Du sommeil comateux à la reprise des fonctions corporelles, de la mort à la vie, je me trouve là, dans ce lieu instable, face à cette limite imprécise. Car qui m’assure que tel patient sera bel et bien ranimé, réinvesti d’un souffle de vie ? Parlant à ceux qui sont dans le coma, je me dis qu’ils entendent ma voix, et que mon accompagnement commence avec ma présence à leurs côtés, avec quelques mots chuchotés, décrivant ce que je vois, l’intubation, les machines, les yeux fermés, les chairs tuméfiées, la grisaille du ciel de Paris ou son bleu éblouissant, et cet horizon où se réfugie parfois mon regard, comme cherchant un point d’appui.
De quelle nature est donc cet accompagnement ? Comment définir cette expérience ? Elle est celle de l’entre-deux où se situent les patients. Accompagne-t-on vers la vie ou vers la mort ? L’accompagnement en réanimation est une expérience limite, frontalière, tissée d’incertitudes. Situation étrange que de ne pas connaître son issue. Situation étrange que de marcher avec le patient sur un fil, au-dessus des possibles, riches de promesses ou d’absences. Qui est-ce donc que j’accompagne : un patient encore vivant vers la mort ? Un patient presque mort vers la vie ? Ou s’agit-il d’autre chose encore ?Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62812
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 65-76[article] L’accompagnement en réanimation : une expérience limite [document électronique] / Sabine Sportouch . - 2019 . - p. 65-76.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 65-76
Mots-clés : Relation bénévole-soigné Résumé : « Jalmalv : jusqu’à la mort, accompagner la vie. » Et si, en service de réanimation, les choses se disaient à l’envers : « Jusqu’à la vie, accompagner la mort ? » Du sommeil comateux à la reprise des fonctions corporelles, de la mort à la vie, je me trouve là, dans ce lieu instable, face à cette limite imprécise. Car qui m’assure que tel patient sera bel et bien ranimé, réinvesti d’un souffle de vie ? Parlant à ceux qui sont dans le coma, je me dis qu’ils entendent ma voix, et que mon accompagnement commence avec ma présence à leurs côtés, avec quelques mots chuchotés, décrivant ce que je vois, l’intubation, les machines, les yeux fermés, les chairs tuméfiées, la grisaille du ciel de Paris ou son bleu éblouissant, et cet horizon où se réfugie parfois mon regard, comme cherchant un point d’appui.
De quelle nature est donc cet accompagnement ? Comment définir cette expérience ? Elle est celle de l’entre-deux où se situent les patients. Accompagne-t-on vers la vie ou vers la mort ? L’accompagnement en réanimation est une expérience limite, frontalière, tissée d’incertitudes. Situation étrange que de ne pas connaître son issue. Situation étrange que de marcher avec le patient sur un fil, au-dessus des possibles, riches de promesses ou d’absences. Qui est-ce donc que j’accompagne : un patient encore vivant vers la mort ? Un patient presque mort vers la vie ? Ou s’agit-il d’autre chose encore ?Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62812 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Réanimation et soins palliatifs : même combat ? / Sara Piazza in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : Réanimation et soins palliatifs : même combat ? Type de document : document électronique Auteurs : Sara Piazza Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 77-93 Langues : Français (fre) Résumé : Les représentations collectives associées aux services hospitaliers ont tendance à penser les unités de soins palliatifs (USP) comme radicalement différentes des autres services. Service à part, fonctionnement différent, philosophie du soin décalée par rapport à la médecine « classique ». Et surtout services où l’on meurt. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62813
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 77-93[article] Réanimation et soins palliatifs : même combat ? [document électronique] / Sara Piazza . - 2019 . - p. 77-93.
Langues : Français (fre)
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Résumé : Les représentations collectives associées aux services hospitaliers ont tendance à penser les unités de soins palliatifs (USP) comme radicalement différentes des autres services. Service à part, fonctionnement différent, philosophie du soin décalée par rapport à la médecine « classique ». Et surtout services où l’on meurt. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62813 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Fin de vie en réanimation : vécu et prise en charge des familles, vécu des soignants / Amélie Mazaud in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : Fin de vie en réanimation : vécu et prise en charge des familles, vécu des soignants Type de document : document électronique Auteurs : Amélie Mazaud Année de publication : 2019 Article en page(s) : 95-106 Langues : Français (fre) Mots-clés : Accompagnement de la famille du patient Vécu de la famille Résumé : L’hospitalisation en réanimation survient souvent comme un évènement soudain et brutal dans la vie d’un patient et de ses proches. Ce milieu extrêmement médicalisé, technologique, bruyant, survolté, est très peu connu du grand public. Y sont hospitalisés les patients présentant des défaillances d’organes menaçant leur pronostic vital, et qui sans ces supports humains et technologiques continus seraient condamnés à mourir, plus ou moins rapidement.
La mort est donc omniprésente. Selon les services et les études (Adhikari et al., 2010), la mortalité est de 20 % environ, et peut être bien plus élevée en fonction des pathologies présentées par les patients. Une étude épidémiologique montre que 22% (Angus et al., 2004) des décès aux États-Unis ont lieu dans une unité de soins intensifs. La gestion de la fin de vie est donc d’une importance capitale pour les personnels travaillant dans ces services : tant pour l’accompagnement du mourant, que pour la communication avec ses proches et leur accompagnement, et dans certains cas particuliers pour aider les personnels soignants à surmonter des situations pouvant être vécues comme traumatisantes dans leur cadre professionnel.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62814
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - 95-106[article] Fin de vie en réanimation : vécu et prise en charge des familles, vécu des soignants [document électronique] / Amélie Mazaud . - 2019 . - 95-106.
Langues : Français (fre)
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Mots-clés : Accompagnement de la famille du patient Vécu de la famille Résumé : L’hospitalisation en réanimation survient souvent comme un évènement soudain et brutal dans la vie d’un patient et de ses proches. Ce milieu extrêmement médicalisé, technologique, bruyant, survolté, est très peu connu du grand public. Y sont hospitalisés les patients présentant des défaillances d’organes menaçant leur pronostic vital, et qui sans ces supports humains et technologiques continus seraient condamnés à mourir, plus ou moins rapidement.
La mort est donc omniprésente. Selon les services et les études (Adhikari et al., 2010), la mortalité est de 20 % environ, et peut être bien plus élevée en fonction des pathologies présentées par les patients. Une étude épidémiologique montre que 22% (Angus et al., 2004) des décès aux États-Unis ont lieu dans une unité de soins intensifs. La gestion de la fin de vie est donc d’une importance capitale pour les personnels travaillant dans ces services : tant pour l’accompagnement du mourant, que pour la communication avec ses proches et leur accompagnement, et dans certains cas particuliers pour aider les personnels soignants à surmonter des situations pouvant être vécues comme traumatisantes dans leur cadre professionnel.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62814 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Être là pour penser la continuité ; un psychologue en réanimation / Raphaël Minjard in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : Être là pour penser la continuité ; un psychologue en réanimation Type de document : document électronique Auteurs : Raphaël Minjard Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 107-119 Langues : Français (fre) Mots-clés : Vécu de la famille Résumé : Le passage d’une personne par un service de soins intensifs est rarement un événement programmé. Le terme de « passage » fréquemment utilisé par les soignants eux-mêmes définit déjà un peu le lieu. Passer sous-tend un processus, un mouvement, une dynamique. « Passer » s’oppose à séjourner. « Passer » ne donne pas de perspective particulière sur la suite. « Passer » n’oriente pas le chemin, mais témoigne du fait d’avoir été là. Les soins intensifs sont une aire de passage, une aire dans laquelle des sujets souffrant d’un état d’effondrement somatique grave vont bénéficier de soins de haute technicité en appui sur des connaissances médicales extrêmement avancées. La plupart du temps les passages en réanimation sont extrêmement brefs. Quelques heures à quelques jours suffisent à rétablir les constantes nécessaires à la survie du patient ou à l’accompagner vers la mort. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62815
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 107-119[article] Être là pour penser la continuité ; un psychologue en réanimation [document électronique] / Raphaël Minjard . - 2019 . - p. 107-119.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 107-119
Mots-clés : Vécu de la famille Résumé : Le passage d’une personne par un service de soins intensifs est rarement un événement programmé. Le terme de « passage » fréquemment utilisé par les soignants eux-mêmes définit déjà un peu le lieu. Passer sous-tend un processus, un mouvement, une dynamique. « Passer » s’oppose à séjourner. « Passer » ne donne pas de perspective particulière sur la suite. « Passer » n’oriente pas le chemin, mais témoigne du fait d’avoir été là. Les soins intensifs sont une aire de passage, une aire dans laquelle des sujets souffrant d’un état d’effondrement somatique grave vont bénéficier de soins de haute technicité en appui sur des connaissances médicales extrêmement avancées. La plupart du temps les passages en réanimation sont extrêmement brefs. Quelques heures à quelques jours suffisent à rétablir les constantes nécessaires à la survie du patient ou à l’accompagner vers la mort. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62815 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt En réanimation aussi, il faut savoir gérer le temps / s. n. in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie, 136 (Mars 2019)
[article]
Titre : En réanimation aussi, il faut savoir gérer le temps Type de document : document électronique Auteurs : s. n. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 121-123 Langues : Français (fre) Résumé : Vendredi 19 septembre 1997, 16 heures : appel téléphonique de la gendarmerie de Haute Savoie. Sur un ton très militaire : « je suis bien chez Mme M.… / oui / Guillaume (22 ans) a eu un accident dans le massif du Mont-Blanc ; il est en réanimation et en cours de transfert à l’hôpital cantonal de Genève ; sa compagne P. est décédée lors de la chute, les deux autres membres de la cordée ne sont que légèrement blessés ».
Dans l’urgence, quitter son travail et prévoir son remplacement pour le week-end et les jours suivants, se concerter avec Fanny (sa sœur, 20 ans) et Mathieu (son frère, 17 ans), trouver un point de chute à proximité de Genève et partir…Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62816
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 121-123[article] En réanimation aussi, il faut savoir gérer le temps [document électronique] / s. n. . - 2019 . - p. 121-123.
Langues : Français (fre)
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 121-123
Résumé : Vendredi 19 septembre 1997, 16 heures : appel téléphonique de la gendarmerie de Haute Savoie. Sur un ton très militaire : « je suis bien chez Mme M.… / oui / Guillaume (22 ans) a eu un accident dans le massif du Mont-Blanc ; il est en réanimation et en cours de transfert à l’hôpital cantonal de Genève ; sa compagne P. est décédée lors de la chute, les deux autres membres de la cordée ne sont que légèrement blessés ».
Dans l’urgence, quitter son travail et prévoir son remplacement pour le week-end et les jours suivants, se concerter avec Fanny (sa sœur, 20 ans) et Mathieu (son frère, 17 ans), trouver un point de chute à proximité de Genève et partir…Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62816 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt