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Auteur Nicolas Engrand |
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Etats de mal épileptiques de l'adulte et de l'enfant / Nicolas Engrand in Anesthésie & Réanimation, vol. 3, n° 1 (Janvier 2017)
[article]
Titre : Etats de mal épileptiques de l'adulte et de l'enfant Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Engrand Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 48-69 Langues : Français (fre) Mots-clés : ÉPILEPSIE ÉLECTROENCÉPHALOGRAPHIE HYPOTHERMIE REANIMATION ADULTE ENFANT Résumé : L’état de mal épileptique (EME) est défini comme la survenue de crises continues ou se répétant sans reprise de conscience pendant plus de trente minutes, à l’exception de l’EME généralisé convulsif qui est retenu dès 5minutes.
L’EME larvé est défini par la disparition des manifestations motrices avec un coma et la persistance de l’activité épileptique électrique. Il constitue l’évolution d’un EME convulsif non ou mal traité.
Les encéphalopathies post-anoxiques ne sont pas considérées comme des EME.
Les éléments en faveur de l’« état de mal non épileptique d’origine psychogène » sont l’évitement du regard, l’absence d’apnée et de désaturation artérielle, l’absence de confusion post-critique et surtout la résistance à l’ouverture des yeux. Il est essentiel de réévoquer ce diagnostic avant d’intuber un patient en « état de mal réfractaire » (EMER).
La crise comitiale se traduit électriquement par des figures en décharges sans pause dites « rythmiques », par opposition aux décharges « périodiques » séparées par des intervalles de tracé de fond. Les figures sont soit spécifiques (pointes, polypointes, pointes-ondes), soit non spécifiques (activité rythmique ample de basse fréquence).
Les protocoles thérapeutiques font appel en 1re intention à une benzodiazépine et en 2e intention au valproate, à la phénytoïne, au phénobarbital ou au lévétiracétam.
Le traitement des EMER fait appel à une anesthésie générale.
Le midazolam apparaît comme une alternative de choix au clonazépam, par voie buccale, nasale, IM ou IV dans l’EME, ou par voie IV dans l’EMER.
Chez l’enfant, la prise en charge de l’EME ne diffère que très peu de celle de l’adulte.
En cas de trouble de conscience persistant après la disparition des convulsions, le suivi par EEG est essentiel pour détecter une activité comitiale résiduelle et guider la thérapeutique.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51116
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 1 (Janvier 2017) . - p. 48-69[article] Etats de mal épileptiques de l'adulte et de l'enfant [texte imprimé] / Nicolas Engrand . - 2017 . - p. 48-69.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 1 (Janvier 2017) . - p. 48-69
Mots-clés : ÉPILEPSIE ÉLECTROENCÉPHALOGRAPHIE HYPOTHERMIE REANIMATION ADULTE ENFANT Résumé : L’état de mal épileptique (EME) est défini comme la survenue de crises continues ou se répétant sans reprise de conscience pendant plus de trente minutes, à l’exception de l’EME généralisé convulsif qui est retenu dès 5minutes.
L’EME larvé est défini par la disparition des manifestations motrices avec un coma et la persistance de l’activité épileptique électrique. Il constitue l’évolution d’un EME convulsif non ou mal traité.
Les encéphalopathies post-anoxiques ne sont pas considérées comme des EME.
Les éléments en faveur de l’« état de mal non épileptique d’origine psychogène » sont l’évitement du regard, l’absence d’apnée et de désaturation artérielle, l’absence de confusion post-critique et surtout la résistance à l’ouverture des yeux. Il est essentiel de réévoquer ce diagnostic avant d’intuber un patient en « état de mal réfractaire » (EMER).
La crise comitiale se traduit électriquement par des figures en décharges sans pause dites « rythmiques », par opposition aux décharges « périodiques » séparées par des intervalles de tracé de fond. Les figures sont soit spécifiques (pointes, polypointes, pointes-ondes), soit non spécifiques (activité rythmique ample de basse fréquence).
Les protocoles thérapeutiques font appel en 1re intention à une benzodiazépine et en 2e intention au valproate, à la phénytoïne, au phénobarbital ou au lévétiracétam.
Le traitement des EMER fait appel à une anesthésie générale.
Le midazolam apparaît comme une alternative de choix au clonazépam, par voie buccale, nasale, IM ou IV dans l’EME, ou par voie IV dans l’EMER.
Chez l’enfant, la prise en charge de l’EME ne diffère que très peu de celle de l’adulte.
En cas de trouble de conscience persistant après la disparition des convulsions, le suivi par EEG est essentiel pour détecter une activité comitiale résiduelle et guider la thérapeutique.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51116 Exemplaires (1)
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