Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
HORAIRE
Lu : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Lu : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Bienvenue sur le catalogue du
Centre de documentation de la HELHa-Gilly
et du CePaS - Centre du Patrimoine Santé
Centre de documentation de la HELHa-Gilly
et du CePaS - Centre du Patrimoine Santé
Détail de l'auteur
Auteur Caroline Couchepin |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Faire une suggestion Affiner la recherche
Perfusion intraveineuse périanesthésique chez le nourrisson et l'enfant : que faire sans le B66 ? / Christophe Dadure in Anesthésie & Réanimation, vol. 2, n° 5 (octobre 2016)
[article]
Titre : Perfusion intraveineuse périanesthésique chez le nourrisson et l'enfant : que faire sans le B66 ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe Dadure ; Chrystelle Sola ; Caroline Couchepin ; Anne-Charlotte Saour Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 362-367 Langues : Français (fre) Mots-clés : SOINS PEROPÉRATOIRES PERFUSION ENFANT NOURRISSON Résumé : La perfusion peropératoire a pour but de suppléer aux besoins hydroélectrolytiques. Le but essentiel de cette prise en charge est de maintenir un équilibre entre les pertes et les apports d’eau, d’électrolytes et de glucose. Le développement fonctionnel et structurel spécifique de l’enfant a pour conséquence un métabolisme plus important que celui de l’adulte, consommant de manière relative plus d’oxygène et de calories. De plus, le compartiment hydrique du corps est d’autant plus important que l’enfant est jeune. Chez l’enfant, des règles spécifiques de perfusions intraveineuses ont été établies prenant en compte le contexte chirurgical et le jeûne préopératoire. Le choix du soluté de perfusion périopératoire est essentiel et peut conduire à des complications dramatiques en cas de choix inadapté à la situation clinique (hyponatrémie sévère, hypo- ou hyperglycémie). En France, un soluté polyionique largement utilisé, contenant 0,9 % de dextrose dénommé « B66 », a connu un arrêt de sa commercialisation en 2015. Quelques pays d’Europe ont commercialisé des solutés isotoniques balancés avec électrolytes et une faible concentration de glucose, mais ces produits ne sont actuellement pas disponibles pour les anesthésiste français. En accord avec la pratique réalisée dans des nombreux centres français, l’Association des anesthésistes réanimateurs d’expression française (Adarpef) a proposé une solution de remplacement au « soluté B66 » comprenant du Ringer Lactate et du sérum glucosé à 30 %, en attendant la commercialisation de solutions adaptées. Pour rappel, un consensus d’anesthésistes pédiatriques européens a déterminé qu’une solution appropriée pour la perfusion chez les enfants devait avoir une teneur en osmolarité et de sodium proche du plasma physiologique, une addition de 1 à 2,5 % de glucose, et inclure des anions métaboliques comme précurseurs des bicarbonates afin d’éviter les perturbations importantes de l’équilibre acido-basique. Une surveillance peropératoire attentive et l’adaptation de la vitesse de perfusion en fonction des besoins restent des mesures cruciales dans la prise en charge des enfants. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=46368
in Anesthésie & Réanimation > vol. 2, n° 5 (octobre 2016) . - p. 362-367[article] Perfusion intraveineuse périanesthésique chez le nourrisson et l'enfant : que faire sans le B66 ? [texte imprimé] / Christophe Dadure ; Chrystelle Sola ; Caroline Couchepin ; Anne-Charlotte Saour . - 2016 . - p. 362-367.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > vol. 2, n° 5 (octobre 2016) . - p. 362-367
Mots-clés : SOINS PEROPÉRATOIRES PERFUSION ENFANT NOURRISSON Résumé : La perfusion peropératoire a pour but de suppléer aux besoins hydroélectrolytiques. Le but essentiel de cette prise en charge est de maintenir un équilibre entre les pertes et les apports d’eau, d’électrolytes et de glucose. Le développement fonctionnel et structurel spécifique de l’enfant a pour conséquence un métabolisme plus important que celui de l’adulte, consommant de manière relative plus d’oxygène et de calories. De plus, le compartiment hydrique du corps est d’autant plus important que l’enfant est jeune. Chez l’enfant, des règles spécifiques de perfusions intraveineuses ont été établies prenant en compte le contexte chirurgical et le jeûne préopératoire. Le choix du soluté de perfusion périopératoire est essentiel et peut conduire à des complications dramatiques en cas de choix inadapté à la situation clinique (hyponatrémie sévère, hypo- ou hyperglycémie). En France, un soluté polyionique largement utilisé, contenant 0,9 % de dextrose dénommé « B66 », a connu un arrêt de sa commercialisation en 2015. Quelques pays d’Europe ont commercialisé des solutés isotoniques balancés avec électrolytes et une faible concentration de glucose, mais ces produits ne sont actuellement pas disponibles pour les anesthésiste français. En accord avec la pratique réalisée dans des nombreux centres français, l’Association des anesthésistes réanimateurs d’expression française (Adarpef) a proposé une solution de remplacement au « soluté B66 » comprenant du Ringer Lactate et du sérum glucosé à 30 %, en attendant la commercialisation de solutions adaptées. Pour rappel, un consensus d’anesthésistes pédiatriques européens a déterminé qu’une solution appropriée pour la perfusion chez les enfants devait avoir une teneur en osmolarité et de sodium proche du plasma physiologique, une addition de 1 à 2,5 % de glucose, et inclure des anions métaboliques comme précurseurs des bicarbonates afin d’éviter les perturbations importantes de l’équilibre acido-basique. Une surveillance peropératoire attentive et l’adaptation de la vitesse de perfusion en fonction des besoins restent des mesures cruciales dans la prise en charge des enfants. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=46368 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Rachianesthésie en pédiatrie : quoi de neuf ? / Chrystelle Sola in Anesthésie & Réanimation, vol. 2, n° 5 (octobre 2016)
[article]
Titre : Rachianesthésie en pédiatrie : quoi de neuf ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Chrystelle Sola ; Anne-Charlotte Saour ; Caroline Couchepin ; et al. Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 343-348 Langues : Français (fre) Mots-clés : ENFANT RACHIANESTHÉSIE Résumé : Décrite pour la première fois chez l’enfant en 1898 par August Bier, la rachianesthésie reste aujourd’hui encore largement sous-utilisée chez l’enfant. Malgré les preuves de son efficacité et de sa sécurité, la place de la rachianesthésie en pédiatrie reste controversée et s’avère le plus souvent limitée aux centres spécialisés. Les bénéfices de la RA chez l’enfant sont pourtant nombreux, tant comme complément analgésique pour la chirurgie majeure que comme véritable alternative à l’anesthésie générale pour la chirurgie sous-ombilicale mineure ou chez l’enfant à risque élevé de complications peranesthésiques. Chez le nouveau-né, la diminution du risque d’apnée postopératoire et l’éviction de toutes expositions à la potentielle neurotoxicité des agents anesthésiques volatils et systémiques en font une alternative de choix. Une évaluation préclinique systématique des agents administrés par voie intrathécale, sur des modèles expérimentaux validés à tous les stades de développement postnatale précoce, ainsi que l’amélioration de la formation des opérateurs et le développement de l’utilisation de l’échographie restent essentielles pour accroître la sécurité et l’utilisation de la rachianesthésie en pédiatrie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=46364
in Anesthésie & Réanimation > vol. 2, n° 5 (octobre 2016) . - p. 343-348[article] Rachianesthésie en pédiatrie : quoi de neuf ? [texte imprimé] / Chrystelle Sola ; Anne-Charlotte Saour ; Caroline Couchepin ; et al. . - 2016 . - p. 343-348.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > vol. 2, n° 5 (octobre 2016) . - p. 343-348
Mots-clés : ENFANT RACHIANESTHÉSIE Résumé : Décrite pour la première fois chez l’enfant en 1898 par August Bier, la rachianesthésie reste aujourd’hui encore largement sous-utilisée chez l’enfant. Malgré les preuves de son efficacité et de sa sécurité, la place de la rachianesthésie en pédiatrie reste controversée et s’avère le plus souvent limitée aux centres spécialisés. Les bénéfices de la RA chez l’enfant sont pourtant nombreux, tant comme complément analgésique pour la chirurgie majeure que comme véritable alternative à l’anesthésie générale pour la chirurgie sous-ombilicale mineure ou chez l’enfant à risque élevé de complications peranesthésiques. Chez le nouveau-né, la diminution du risque d’apnée postopératoire et l’éviction de toutes expositions à la potentielle neurotoxicité des agents anesthésiques volatils et systémiques en font une alternative de choix. Une évaluation préclinique systématique des agents administrés par voie intrathécale, sur des modèles expérimentaux validés à tous les stades de développement postnatale précoce, ainsi que l’amélioration de la formation des opérateurs et le développement de l’utilisation de l’échographie restent essentielles pour accroître la sécurité et l’utilisation de la rachianesthésie en pédiatrie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=46364 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt