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Santé mentale . 290Actualités du trouble insomnieMention de date : Septembre 2024 Paru le : 01/09/2024 |
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---|---|---|---|---|
REVUES | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets | Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierImpulsions!, jouer pour se soigner / Sonia Kular in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : Impulsions!, jouer pour se soigner Type de document : texte imprimé Auteurs : Sonia Kular ; Céline Launay ; Christelle Fouillet ; Charlène Gautier ; Morgane Simon Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 18-22 Langues : Français (fre) Mots-clés : Jeu thérapeutique Compétence relationnelle Médiation Résumé : Un groupe de cinq professionnelles motivées, grandes adeptes de jeux sous toutes leurs formes, a créé de toutes pièces « Impulsions ! », un jeu de coopération pour mobiliser les compétences relationnelles des patients. Retour sur cette aventure… et mode d’emploi.
Dans le cadre de nos activités de médiation en intra et extra-hospitalier, nous aimons innover et imaginer des solutions lorsque les outils existants ne nous semblent pas satisfaisants pour travailler certains objectifs thérapeutiques définis par les patients. En 2016, nous avons ainsi coconstruit avec des usagers un atelier psychoéducatif intitulé Schizophrénie versus cannabis (1).
À titre plus personnel, nous sommes par ailleurs passionnées de jeux, sous toutes leurs formes.
C’est ainsi qu’en 2017, pour enrichir nos propositions d’atelier, nous avons concentré nos recherches sur les jeux thérapeutiques édités en français. Bien souvent, ils n’avaient hélas de « jeu » que le nom… Pour nous, il ne suffit pas d’un dé et d’un plateau ou de questions-réponses pour revendiquer une dimension ludique ! Nous souhaitions trouver un jeu « thérapeutique » qui provoque chez le sujet des émotions liées au plaisir, au divertissement, à « l’improductivité » (2), qui puisse lui offrir un moment allégé des enjeux du réel. Nous avons alors décidé de créer notre propre outil de médiation intégrant au premier plan cette dimension ludique, et permettant implicitement un travail thérapeutique.
La ludologue Anne Cayla nous a aidées à comprendre pourquoi les jeux dits thérapeutiques nous semblaient peu satisfaisants sur le plan du « Game Play » ou « jouabilité » en français (issu des jeux vidéo, ce terme définit l’ensemble des caractéristiques susceptibles d’augmenter le plaisir d’un joueur, et un équilibre entre difficulté du challenge, frustration, ennui, récompense…). Selon elle, développer un médium qui associe jeu et soin de « manière équilibrée » constitue un véritable challenge… Bien averties de cette difficulté, nous avons précisé notre projet. Nous souhaitions proposer un jeu à la fois esthétique et original, afin qu’il suscite la curiosité et la motivation pour que le joueur s’engage et s’investisse dans l’expérience de groupe. Nous avons alors décidé de viser les bénéfices de ce type de jeu de coopération pour les patients de psychiatrie : développement de compétences en lien avec la relation au groupe, la solidarité, la collaboration [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86393
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 18-22[article] Impulsions!, jouer pour se soigner [texte imprimé] / Sonia Kular ; Céline Launay ; Christelle Fouillet ; Charlène Gautier ; Morgane Simon . - 2024 . - p. 18-22.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 18-22
Mots-clés : Jeu thérapeutique Compétence relationnelle Médiation Résumé : Un groupe de cinq professionnelles motivées, grandes adeptes de jeux sous toutes leurs formes, a créé de toutes pièces « Impulsions ! », un jeu de coopération pour mobiliser les compétences relationnelles des patients. Retour sur cette aventure… et mode d’emploi.
Dans le cadre de nos activités de médiation en intra et extra-hospitalier, nous aimons innover et imaginer des solutions lorsque les outils existants ne nous semblent pas satisfaisants pour travailler certains objectifs thérapeutiques définis par les patients. En 2016, nous avons ainsi coconstruit avec des usagers un atelier psychoéducatif intitulé Schizophrénie versus cannabis (1).
À titre plus personnel, nous sommes par ailleurs passionnées de jeux, sous toutes leurs formes.
C’est ainsi qu’en 2017, pour enrichir nos propositions d’atelier, nous avons concentré nos recherches sur les jeux thérapeutiques édités en français. Bien souvent, ils n’avaient hélas de « jeu » que le nom… Pour nous, il ne suffit pas d’un dé et d’un plateau ou de questions-réponses pour revendiquer une dimension ludique ! Nous souhaitions trouver un jeu « thérapeutique » qui provoque chez le sujet des émotions liées au plaisir, au divertissement, à « l’improductivité » (2), qui puisse lui offrir un moment allégé des enjeux du réel. Nous avons alors décidé de créer notre propre outil de médiation intégrant au premier plan cette dimension ludique, et permettant implicitement un travail thérapeutique.
La ludologue Anne Cayla nous a aidées à comprendre pourquoi les jeux dits thérapeutiques nous semblaient peu satisfaisants sur le plan du « Game Play » ou « jouabilité » en français (issu des jeux vidéo, ce terme définit l’ensemble des caractéristiques susceptibles d’augmenter le plaisir d’un joueur, et un équilibre entre difficulté du challenge, frustration, ennui, récompense…). Selon elle, développer un médium qui associe jeu et soin de « manière équilibrée » constitue un véritable challenge… Bien averties de cette difficulté, nous avons précisé notre projet. Nous souhaitions proposer un jeu à la fois esthétique et original, afin qu’il suscite la curiosité et la motivation pour que le joueur s’engage et s’investisse dans l’expérience de groupe. Nous avons alors décidé de viser les bénéfices de ce type de jeu de coopération pour les patients de psychiatrie : développement de compétences en lien avec la relation au groupe, la solidarité, la collaboration [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86393 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt La plainte d'insomnie en psychiatrie / Isabelle Poirot in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : La plainte d'insomnie en psychiatrie Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Poirot Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 26-33 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Insomnie Psychiatrie Trouble insomnie Insomnie chronique Trouble du sommeil Hyper-éveil Comorbidité psychiatrique Thérapeutique Diagnostic Hypnotique Neurophysiologie Nosologie Pathologie psychiatrique Plainte Prise en charge Psychométrie Thérapie comportementale et cognitive Résumé : La plainte d’insomnie semble banale. Quel soignant ne l’a pas déjà entendu, lui conférant aussitôt un caractère normal, explicable, sans y prêter la moindre attention. Depuis plus de 40 ans, le combat est rude pour permettre une prise en soin de qualité, bâtie sur une démarche médicale et des traitements validés dont l’efficacité n’est plus à démontrer. En 2007, la Haute autorité de santé (HAS) a élaboré des recommandations pour la prise en charge de l’insomnie chronique en médecine générale, hélas manifestement non appliquées. Cette non-considération concerne l’ensemble des soignants… et pourtant, presque 20 % de la population générale est touchée par l’insomnie chronique (proportion variable selon la définition), dont 10 % présente des insomnies sévères. En santé mentale, les statistiques explosent, avec plus de 50 % de personnes concernées.
La plainte d’insomnie a longtemps été considérée comme un simple symptôme de pathologies psychiatriques ou somatiques. Sa prise en soins se résumait à une approche médicamenteuse ou psychothérapeutique, sa persistance étant déjà considérée comme un facteur pronostic négatif. Les études ont cependant montré que l’atteinte du sommeil n’était pas sans conséquences. Outre les dysfonctionnements diurnes liés directement à la plainte nocturne, comme la fatigue, la somnolence, les troubles de concentration et de la mémoire, et leurs impacts sur qualité de vie (sociale, familiale, professionnelle), la recherche a mis en évidence des conséquences cardio-vasculaires , de véritables facteurs de risque d’apparition de la maladie mentale, d’aggravation ou de rechute, de potentiels risques suicidaires … sans compter des questions sur le lien entre insomnie et troubles neurodégénératifs.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86394
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 26-33[article] La plainte d'insomnie en psychiatrie [texte imprimé] / Isabelle Poirot . - 2024 . - p. 26-33.
Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 26-33
Mots-clés : Insomnie Psychiatrie Trouble insomnie Insomnie chronique Trouble du sommeil Hyper-éveil Comorbidité psychiatrique Thérapeutique Diagnostic Hypnotique Neurophysiologie Nosologie Pathologie psychiatrique Plainte Prise en charge Psychométrie Thérapie comportementale et cognitive Résumé : La plainte d’insomnie semble banale. Quel soignant ne l’a pas déjà entendu, lui conférant aussitôt un caractère normal, explicable, sans y prêter la moindre attention. Depuis plus de 40 ans, le combat est rude pour permettre une prise en soin de qualité, bâtie sur une démarche médicale et des traitements validés dont l’efficacité n’est plus à démontrer. En 2007, la Haute autorité de santé (HAS) a élaboré des recommandations pour la prise en charge de l’insomnie chronique en médecine générale, hélas manifestement non appliquées. Cette non-considération concerne l’ensemble des soignants… et pourtant, presque 20 % de la population générale est touchée par l’insomnie chronique (proportion variable selon la définition), dont 10 % présente des insomnies sévères. En santé mentale, les statistiques explosent, avec plus de 50 % de personnes concernées.
La plainte d’insomnie a longtemps été considérée comme un simple symptôme de pathologies psychiatriques ou somatiques. Sa prise en soins se résumait à une approche médicamenteuse ou psychothérapeutique, sa persistance étant déjà considérée comme un facteur pronostic négatif. Les études ont cependant montré que l’atteinte du sommeil n’était pas sans conséquences. Outre les dysfonctionnements diurnes liés directement à la plainte nocturne, comme la fatigue, la somnolence, les troubles de concentration et de la mémoire, et leurs impacts sur qualité de vie (sociale, familiale, professionnelle), la recherche a mis en évidence des conséquences cardio-vasculaires , de véritables facteurs de risque d’apparition de la maladie mentale, d’aggravation ou de rechute, de potentiels risques suicidaires … sans compter des questions sur le lien entre insomnie et troubles neurodégénératifs.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86394 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Promouvoir la santé du sommeil / Jean-Arthur Micoulaud-Franchi in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : Promouvoir la santé du sommeil Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Arthur Micoulaud-Franchi Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 34-39 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Questionnaire Rusated Sleep disorders symptom checklist Insomnie Promotion de la santé Comportement de santé Hygiène du sommeil Rythme circadien Trouble respiratoire du sommeil Trouble d'hypersomnolence Sleep health Trouble mental Homéostasie Echelle d'évaluation Education pour la santé Pathologie psychiatrique Physiologie Santé mentale Résumé : Le sommeil est une fonction physiologique et comportementale à laquelle la psychiatrie doit s'intéresser de près. Plus largement, il est essentiel de prendre soin collectivement de la santé du sommeil.
Marguerite Yourcenar, dans Les mémoires d’Hadrien, souligne que « de tous les bonheurs qui lentement m’abandonnent, le sommeil est l’un des plus précieux, des plus communs aussi. » Chez les personnes vivant avec un trouble psychique, prendre soin de son sommeil implique de tenir compte des facteurs physiologiques mais aussi comportementaux et socioécologiques. Les altérations du sommeil aggravent le pronostic des troubles mentaux (en termes de pharmacorésistance, de symptômes résiduels, de risque suicidaire, de rechute et récidive, de durée d’hospitalisation et de handicap plus important) et peuvent persister même lorsque l’état psychiatrique a été contrôlé avec succès par un traitement. Prendre soin du sommeil en psychiatrie est donc essentiel pour la santé mentale. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86395
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 34-39[article] Promouvoir la santé du sommeil [texte imprimé] / Jean-Arthur Micoulaud-Franchi . - 2024 . - p. 34-39.
Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 34-39
Mots-clés : Questionnaire Rusated Sleep disorders symptom checklist Insomnie Promotion de la santé Comportement de santé Hygiène du sommeil Rythme circadien Trouble respiratoire du sommeil Trouble d'hypersomnolence Sleep health Trouble mental Homéostasie Echelle d'évaluation Education pour la santé Pathologie psychiatrique Physiologie Santé mentale Résumé : Le sommeil est une fonction physiologique et comportementale à laquelle la psychiatrie doit s'intéresser de près. Plus largement, il est essentiel de prendre soin collectivement de la santé du sommeil.
Marguerite Yourcenar, dans Les mémoires d’Hadrien, souligne que « de tous les bonheurs qui lentement m’abandonnent, le sommeil est l’un des plus précieux, des plus communs aussi. » Chez les personnes vivant avec un trouble psychique, prendre soin de son sommeil implique de tenir compte des facteurs physiologiques mais aussi comportementaux et socioécologiques. Les altérations du sommeil aggravent le pronostic des troubles mentaux (en termes de pharmacorésistance, de symptômes résiduels, de risque suicidaire, de rechute et récidive, de durée d’hospitalisation et de handicap plus important) et peuvent persister même lorsque l’état psychiatrique a été contrôlé avec succès par un traitement. Prendre soin du sommeil en psychiatrie est donc essentiel pour la santé mentale. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86395 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Les médicaments de l'insomnie / Isabelle Poirot in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : Les médicaments de l'insomnie Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Poirot ; Jean-Arthur Micoulaud-Franchi Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 40-46 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Pharmacopsychologie Trouble insomnie Trouble du sommeil Médicament Thérapie comportementale et cognitive Orexine Horloge biologique Hypnotique Prescription Arrêt de traitement Résumé : Parfois mal considérés, les médicaments hypnotiques ont leur place dans la prise en charge du trouble insomnie, associés au traitement de première intention, les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Mode d’action et règles pour une prescription éclairée et adaptée.
L’insomnie touche presque 20 % de la population, et 10 % en moyenne présentent des formes sévères. Les impacts de ce trouble sont loin d’être anodins (risques cardiovasculaires, cognitifs et en santé mentale). Même si les preuves scientifiques sont encore fragiles, les consensus états-uniens, européens et français recommandent son traitement, en première intention via les thérapies cognitivo-comportementales de l’insomnie (TCC-I) mais ils insistent également sur le rôle important des hypnotiques, notamment lorsque ces thérapies ne sont pas efficaces ou inaccessibles.
Actuellement, selon les données de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), environ 15 % de la population générale utilisent des traitements hypnotiques, ce qui place la France au deuxième rang européen pour les anxiolytiques et les hypnotiques. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86396
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 40-46[article] Les médicaments de l'insomnie [texte imprimé] / Isabelle Poirot ; Jean-Arthur Micoulaud-Franchi . - 2024 . - p. 40-46.
Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 40-46
Mots-clés : Pharmacopsychologie Trouble insomnie Trouble du sommeil Médicament Thérapie comportementale et cognitive Orexine Horloge biologique Hypnotique Prescription Arrêt de traitement Résumé : Parfois mal considérés, les médicaments hypnotiques ont leur place dans la prise en charge du trouble insomnie, associés au traitement de première intention, les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Mode d’action et règles pour une prescription éclairée et adaptée.
L’insomnie touche presque 20 % de la population, et 10 % en moyenne présentent des formes sévères. Les impacts de ce trouble sont loin d’être anodins (risques cardiovasculaires, cognitifs et en santé mentale). Même si les preuves scientifiques sont encore fragiles, les consensus états-uniens, européens et français recommandent son traitement, en première intention via les thérapies cognitivo-comportementales de l’insomnie (TCC-I) mais ils insistent également sur le rôle important des hypnotiques, notamment lorsque ces thérapies ne sont pas efficaces ou inaccessibles.
Actuellement, selon les données de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), environ 15 % de la population générale utilisent des traitements hypnotiques, ce qui place la France au deuxième rang européen pour les anxiolytiques et les hypnotiques. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86396 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt TCC [Thérapie comportementale et cognitive] de l'insomnie : se resynchroniser / Séverine Brune in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : TCC [Thérapie comportementale et cognitive] de l'insomnie : se resynchroniser Type de document : texte imprimé Auteurs : Séverine Brune Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 48-54 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Trouble insomnie Cas clinique Thérapie comportementale et cognitive - TCC Somno-éducation Rythme veille sommeil Homéostasie Restructuration cognitive Thérapie de l'acceptation et de l'engagement - ACT Formation Résumé : Olivier, la quarantaine, ne dort plus « depuis des années »… Pour l’aider à sortir du cercle vicieux de ses nuits sans sommeil, une thérapie comportementale et cognitive de l’insomnie lui propose un protocole adapté à ses besoins et ses habitudes.
« Depuis des années, je ne dors pas, je ne comprends pas, j’ai pourtant tout essayé : somnifères, plantes, mélatonine, acupuncture, hypnose, méditation… Je ne regarde plus mon smartphone la nuit car j’ai lu que cela n’était pas bon pour le sommeil. J’essaie de manger léger, de faire du sport, je ne bois plus de café après 14 heures… Et malgré tout ça, je me réveille chaque nuit, sans pouvoir me rendormir, parfois pendant des heures. J’ai essayé de me coucher et de me lever plus tôt, ou plus tard, de faire des siestes, rien n’y fait ! Je suis épuisé dès le matin, j’ai du mal à me concentrer au travail, je perds patience. Tous les soirs, c’est la même histoire, j’en arrive à angoisser dès le dîner, je me dis qu’il faut absolument que je dorme cette nuit sinon je n’arriverai jamais à fonctionner le lendemain au travail, c’est un vrai combat ! »
Ainsi parle Olivier, orienté vers notre Centre de l’insomnie par l’Unité sommeil d’un hôpital pour une prise en charge en thérapie comportementale et cognitive (TCC). Son discours reprend celui de la majorité des patients qui souffrent d’insomnie chronique : il essaie avec « effort » de multiples solutions pour dormir sans que rien ne marche depuis des mois, des années ! Cela engendre une véritable détresse et une hyperfocalisation sur le sommeil, associée à une anxiété grandissante du fait de ne pas bien dormir malgré toutes les stratégies tentées.
Lorsque nous souffrons d’un mauvais sommeil, il paraît naturel d’essayer de comprendre ce qui se passe, de rechercher les causes à partir de ce qu’on a lu ou écouté, ce que nous en dit notre entourage ou encore de notre éducation. Ces « connaissances » forgent des croyances sur le sommeil et conduisent à la mise en place de comportements qui nous semblent logiques, pertinents, voire rassurants, pour retrouver un bon sommeil. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86397
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 48-54[article] TCC [Thérapie comportementale et cognitive] de l'insomnie : se resynchroniser [texte imprimé] / Séverine Brune . - 2024 . - p. 48-54.
Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 48-54
Mots-clés : Trouble insomnie Cas clinique Thérapie comportementale et cognitive - TCC Somno-éducation Rythme veille sommeil Homéostasie Restructuration cognitive Thérapie de l'acceptation et de l'engagement - ACT Formation Résumé : Olivier, la quarantaine, ne dort plus « depuis des années »… Pour l’aider à sortir du cercle vicieux de ses nuits sans sommeil, une thérapie comportementale et cognitive de l’insomnie lui propose un protocole adapté à ses besoins et ses habitudes.
« Depuis des années, je ne dors pas, je ne comprends pas, j’ai pourtant tout essayé : somnifères, plantes, mélatonine, acupuncture, hypnose, méditation… Je ne regarde plus mon smartphone la nuit car j’ai lu que cela n’était pas bon pour le sommeil. J’essaie de manger léger, de faire du sport, je ne bois plus de café après 14 heures… Et malgré tout ça, je me réveille chaque nuit, sans pouvoir me rendormir, parfois pendant des heures. J’ai essayé de me coucher et de me lever plus tôt, ou plus tard, de faire des siestes, rien n’y fait ! Je suis épuisé dès le matin, j’ai du mal à me concentrer au travail, je perds patience. Tous les soirs, c’est la même histoire, j’en arrive à angoisser dès le dîner, je me dis qu’il faut absolument que je dorme cette nuit sinon je n’arriverai jamais à fonctionner le lendemain au travail, c’est un vrai combat ! »
Ainsi parle Olivier, orienté vers notre Centre de l’insomnie par l’Unité sommeil d’un hôpital pour une prise en charge en thérapie comportementale et cognitive (TCC). Son discours reprend celui de la majorité des patients qui souffrent d’insomnie chronique : il essaie avec « effort » de multiples solutions pour dormir sans que rien ne marche depuis des mois, des années ! Cela engendre une véritable détresse et une hyperfocalisation sur le sommeil, associée à une anxiété grandissante du fait de ne pas bien dormir malgré toutes les stratégies tentées.
Lorsque nous souffrons d’un mauvais sommeil, il paraît naturel d’essayer de comprendre ce qui se passe, de rechercher les causes à partir de ce qu’on a lu ou écouté, ce que nous en dit notre entourage ou encore de notre éducation. Ces « connaissances » forgent des croyances sur le sommeil et conduisent à la mise en place de comportements qui nous semblent logiques, pertinents, voire rassurants, pour retrouver un bon sommeil. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86397 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Suicide et troubles du sommeil : des liens avérés / Vincent Jardon in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : Suicide et troubles du sommeil : des liens avérés Type de document : texte imprimé Auteurs : Vincent Jardon Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 56-61 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Conduite suicidaire Suicide Trouble insomnie Trouble du sommeil Prévention Prise en charge Dépistage Crise suicidaire Rythme circadien Trouble psychiatrique Trouble du stress post-traumatique Urgence Cauchemar Evaluation Facteur de risque Neurophysiologie Risque suicidaire Syndrome post-traumatique Résumé : La prise en compte des troubles du sommeil peut-elle aider à améliorer la prévention des conduites suicidaires ? Tour d’horizon de la recherche sur les liens entre ces deux problématiques, et perspectives cliniques.
Si la question du sommeil comme symptôme infiltre la quasi-totalité de la nosographie psychiatrique et si les troubles du sommeil sont bien identifiés comme des facteurs de risque à part entière de comportement suicidaire, l’évaluation du sommeil dans la crise suicidaire, et de la crise suicidaire dans les troubles du sommeil semblent trop peu la règle. Cet article vise à préciser les liens qui unissent ces deux thématiques et leurs implications dans la pratique clinique.
Problématique suicide et sommeil
On sait que la mort par suicide touche environ 800 000 personnes par an dans le monde et 9 000 en France, où elle représente environ 2 % des décès et 20 % des morts « évitables ». En 2020, la France se place en 13e position (sur 37) des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) les plus touchés. Mais les décès par suicide ne représentent qu’une partie du fardeau porté par la société au titre des conduites suicidaires. Ainsi, le nombre de tentatives de suicide est estimé à au moins 200 000 par an, et le nombre de personnes exprimant des idées suicidaires à 2 millions. En 2021, 4,2 % des 18-85 ans déclaraient avoir pensé à se suicider durant les douze derniers mois et 6,8 % déclaraient une tentative de suicide au cours de leur vie.
En ce qui concerne le sommeil, en France en 2005, 18 % des personnes âgées de 12 à 75 ans se déclaraient insatisfaites de la qualité de leur sommeil et 46 % disaient avoir eu des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours. Si l’on veut être plus précis et quantifier la prévalence de troubles du sommeil caractérisés, l’insomnie qui se définit comme une insuffisance de sommeil en quantité ou qualité, alors que les conditions environnementales sont favorables au sommeil, concerne 15 à 20 % des Français. Le syndrome d’apnées du sommeil, dont la prévalence augmente régulièrement avec l’âge, touche 7,9 % des personnes âgées de 20 à 44 ans, 19,7 % des 45–64 ans, et même 30,5 % des personnes de plus de 65 ans. Les cauchemars pathologiques concernent eux 2 à 8 % des adultes en population générale, et 38,9 % en population atteinte de pathologies mentales.
On peut ainsi remarquer que la prise en charge des conduites suicidaires et des troubles du sommeil concerne un nombre élevé de personnes chaque année. Pourtant, ces deux domaines restent relativement éloignés l’un de l’autre alors que les liens qui les unissent sont nombreux. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86398
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 56-61[article] Suicide et troubles du sommeil : des liens avérés [texte imprimé] / Vincent Jardon . - 2024 . - p. 56-61.
Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 56-61
Mots-clés : Conduite suicidaire Suicide Trouble insomnie Trouble du sommeil Prévention Prise en charge Dépistage Crise suicidaire Rythme circadien Trouble psychiatrique Trouble du stress post-traumatique Urgence Cauchemar Evaluation Facteur de risque Neurophysiologie Risque suicidaire Syndrome post-traumatique Résumé : La prise en compte des troubles du sommeil peut-elle aider à améliorer la prévention des conduites suicidaires ? Tour d’horizon de la recherche sur les liens entre ces deux problématiques, et perspectives cliniques.
Si la question du sommeil comme symptôme infiltre la quasi-totalité de la nosographie psychiatrique et si les troubles du sommeil sont bien identifiés comme des facteurs de risque à part entière de comportement suicidaire, l’évaluation du sommeil dans la crise suicidaire, et de la crise suicidaire dans les troubles du sommeil semblent trop peu la règle. Cet article vise à préciser les liens qui unissent ces deux thématiques et leurs implications dans la pratique clinique.
Problématique suicide et sommeil
On sait que la mort par suicide touche environ 800 000 personnes par an dans le monde et 9 000 en France, où elle représente environ 2 % des décès et 20 % des morts « évitables ». En 2020, la France se place en 13e position (sur 37) des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) les plus touchés. Mais les décès par suicide ne représentent qu’une partie du fardeau porté par la société au titre des conduites suicidaires. Ainsi, le nombre de tentatives de suicide est estimé à au moins 200 000 par an, et le nombre de personnes exprimant des idées suicidaires à 2 millions. En 2021, 4,2 % des 18-85 ans déclaraient avoir pensé à se suicider durant les douze derniers mois et 6,8 % déclaraient une tentative de suicide au cours de leur vie.
En ce qui concerne le sommeil, en France en 2005, 18 % des personnes âgées de 12 à 75 ans se déclaraient insatisfaites de la qualité de leur sommeil et 46 % disaient avoir eu des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours. Si l’on veut être plus précis et quantifier la prévalence de troubles du sommeil caractérisés, l’insomnie qui se définit comme une insuffisance de sommeil en quantité ou qualité, alors que les conditions environnementales sont favorables au sommeil, concerne 15 à 20 % des Français. Le syndrome d’apnées du sommeil, dont la prévalence augmente régulièrement avec l’âge, touche 7,9 % des personnes âgées de 20 à 44 ans, 19,7 % des 45–64 ans, et même 30,5 % des personnes de plus de 65 ans. Les cauchemars pathologiques concernent eux 2 à 8 % des adultes en population générale, et 38,9 % en population atteinte de pathologies mentales.
On peut ainsi remarquer que la prise en charge des conduites suicidaires et des troubles du sommeil concerne un nombre élevé de personnes chaque année. Pourtant, ces deux domaines restent relativement éloignés l’un de l’autre alors que les liens qui les unissent sont nombreux. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86398 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Stress post-trauma et troubles du sommeil chez l'enfant et l'adolescent / Julie Rolling in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : Stress post-trauma et troubles du sommeil chez l'enfant et l'adolescent Type de document : texte imprimé Auteurs : Julie Rolling Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 62-67 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Thérapie par répétition par imagerie centrale Stress post-traumatique Enfant Adolescent Trouble du sommeil Cauchemar Evaluation Prise en charge Psychothérapie brève Thérapeutique médicamenteuse Thérapie comportementale et cognitive - TCC Résumé : Les troubles du sommeil, particulièrement les insomnies et les cauchemars, touchent plus de la moitié des enfants et adolescents un an après un traumatisme. Ils constituent un facteur de maintien et de chronicisation des symptômes sur lesquels il est possible d'agir.
Les troubles du sommeil sont les symptômes les plus précoces, les plus sensibles et les plus persistants du trouble de stress post-traumatique (TSPT). Ils peuvent apparaître immédiatement après l’événement, avant même le développement du TSPT, ou pendant. Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), le TSPT se définit par la présence de multiples manifestations : symptômes d’intrusion diurnes et nocturnes (rêves angoissants dans lesquels le contenu et/ou l’affect sont en rapport avec le(s) événement(s) traumatique(s), ou cauchemars traumatiques), symptômes d’évitement psychique et/ou comportemental, altérations négatives des cognitions et de l’humeur et hyperactivation neurovégétative avec troubles du sommeil (à l’origine des symptômes d’insomnie).
Un an après le traumatisme initial, les troubles du sommeil dans leur ensemble touchent plus de 50 % des enfants et adolescents. Parmi ces troubles, les symptômes les plus spécifiques sont l’apparition ou l’augmentation des insomnies et des parasomnies (comportements inhabituels ou anormaux avant, pendant le sommeil ou au réveil), en particulier les cauchemars. L’insomnie se caractérise par des difficultés à s’endormir, des réveils nocturnes fréquents ou un réveil précoce. L’insomnie d’endormissement est principalement liée à l’état d’hyper-éveil et d’hypervigilance du TSPT mais aussi à des comportements d’évitement du sommeil (insomnie comportementale) où le patient reste éveillé pour ne pas revivre des éléments de la scène traumatique, alors que les réveils nocturnes fréquents sont généralement associés aux cauchemars traumatiques.
Les cauchemars traumatiques sont des symptômes pathognomoniques du TSPT, qui présentent des caractéristiques spécifiques. Leurs taux de prévalence varient entre 50 % à 80 %, atteignant 100 % après un traumatisme majeur. Ces cauchemars sont typiquement décrits comme des phénomènes d’intrusion, qui se répètent dans le temps, avec des réactions psychologiques et physiologiques importantes et des contenus manifestes ou sensoriels associés à la menace vécue lors de la situation. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86399
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 62-67[article] Stress post-trauma et troubles du sommeil chez l'enfant et l'adolescent [texte imprimé] / Julie Rolling . - 2024 . - p. 62-67.
Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 62-67
Mots-clés : Thérapie par répétition par imagerie centrale Stress post-traumatique Enfant Adolescent Trouble du sommeil Cauchemar Evaluation Prise en charge Psychothérapie brève Thérapeutique médicamenteuse Thérapie comportementale et cognitive - TCC Résumé : Les troubles du sommeil, particulièrement les insomnies et les cauchemars, touchent plus de la moitié des enfants et adolescents un an après un traumatisme. Ils constituent un facteur de maintien et de chronicisation des symptômes sur lesquels il est possible d'agir.
Les troubles du sommeil sont les symptômes les plus précoces, les plus sensibles et les plus persistants du trouble de stress post-traumatique (TSPT). Ils peuvent apparaître immédiatement après l’événement, avant même le développement du TSPT, ou pendant. Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), le TSPT se définit par la présence de multiples manifestations : symptômes d’intrusion diurnes et nocturnes (rêves angoissants dans lesquels le contenu et/ou l’affect sont en rapport avec le(s) événement(s) traumatique(s), ou cauchemars traumatiques), symptômes d’évitement psychique et/ou comportemental, altérations négatives des cognitions et de l’humeur et hyperactivation neurovégétative avec troubles du sommeil (à l’origine des symptômes d’insomnie).
Un an après le traumatisme initial, les troubles du sommeil dans leur ensemble touchent plus de 50 % des enfants et adolescents. Parmi ces troubles, les symptômes les plus spécifiques sont l’apparition ou l’augmentation des insomnies et des parasomnies (comportements inhabituels ou anormaux avant, pendant le sommeil ou au réveil), en particulier les cauchemars. L’insomnie se caractérise par des difficultés à s’endormir, des réveils nocturnes fréquents ou un réveil précoce. L’insomnie d’endormissement est principalement liée à l’état d’hyper-éveil et d’hypervigilance du TSPT mais aussi à des comportements d’évitement du sommeil (insomnie comportementale) où le patient reste éveillé pour ne pas revivre des éléments de la scène traumatique, alors que les réveils nocturnes fréquents sont généralement associés aux cauchemars traumatiques.
Les cauchemars traumatiques sont des symptômes pathognomoniques du TSPT, qui présentent des caractéristiques spécifiques. Leurs taux de prévalence varient entre 50 % à 80 %, atteignant 100 % après un traumatisme majeur. Ces cauchemars sont typiquement décrits comme des phénomènes d’intrusion, qui se répètent dans le temps, avec des réactions psychologiques et physiologiques importantes et des contenus manifestes ou sensoriels associés à la menace vécue lors de la situation. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86399 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt " De toute façon, je ne dormirai pas ! " / Jean-Luc Miélot Wotkowiak in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : " De toute façon, je ne dormirai pas ! " Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Miélot Wotkowiak ; François Delaplace ; Nadège Delerue ; Fabien Perlaux Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 68-71 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Soin relationnel Anxiété Alcoolisme Atelier thérapeutique Cas clinique Centre médico-psychologique Entretien infirmier Projet de soin Psychoéducation Qualité de vie Trouble du sommeil Accompagnement Résumé : Suivie au CMP pour un syndrome anxiodépressif, Marie, 33 ans, se plaint d’un mauvais sommeil, en lien avec de fortes angoisses au moment du coucher. Un infirmier déploie différentes interventions psychoéducatives et des médiations pour l’aider à stabiliser son état émotionnel.
Marie, 33 ans, a été adressée à notre centre médico-psychologique (CMP) par son médecin généraliste dans un contexte anxiodépressif, post burn-out qui l’a conduite à un arrêt de travail. Elle a été vue plusieurs fois par le psychiatre et un diagnostic est toujours en cours d’élaboration, car elle présente des symptômes multiples et ses plaintes sont diverses. Des entretiens infirmiers réguliers ont été mis en place pour l’accompagner au mieux dans son quotidien.
Pierre, son infirmier référent, a tout d’abord réalisé un recueil d’informations assez large dans une démarche holistique.
Marie, sans enfant, vit en concubinage, dans un studio de 26 mètres carrés à Lille, ce qui laisse peu de place à l’intimité de chacun. Elle est l’aînée d’une fratrie de trois (un frère et une sœur), avec qui elle garde des contacts réguliers. Elle aborde avec une légère tristesse l’existence de son père biologique qu’elle aurait aimé connaître. Il a quitté le domicile familial lorsqu’elle avait 2 ans, et elle ne l’a jamais revu. Elle souligne en revanche de bonnes relations avec sa mère et la décrit comme une personne-ressource dans sa vie. Marie, qui a peu d’amis, confie avoir des difficultés à s’intégrer depuis son plus jeune âge. Elle décrit un parcours scolaire chaotique avec des épisodes de harcèlement au collège. Un diagnostic de troubles dys aurait été posé. Malgré ces difficultés, Marie a obtenu un baccalauréat en sciences et technologies de la gestion (STG) puis un BTS en management d’unités commerciales (MUC), après le redoublement de sa première année. Son goût pour la cuisine la conduit finalement à passer un CAP, et plusieurs expériences professionnelles dans ce domaine se déroulent bien. Cependant, son dernier emploi en restauration, qui a duré 8 ans, se solde par une rupture conventionnelle avec son employeur. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86400
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 68-71[article] " De toute façon, je ne dormirai pas ! " [texte imprimé] / Jean-Luc Miélot Wotkowiak ; François Delaplace ; Nadège Delerue ; Fabien Perlaux . - 2024 . - p. 68-71.
Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 68-71
Mots-clés : Soin relationnel Anxiété Alcoolisme Atelier thérapeutique Cas clinique Centre médico-psychologique Entretien infirmier Projet de soin Psychoéducation Qualité de vie Trouble du sommeil Accompagnement Résumé : Suivie au CMP pour un syndrome anxiodépressif, Marie, 33 ans, se plaint d’un mauvais sommeil, en lien avec de fortes angoisses au moment du coucher. Un infirmier déploie différentes interventions psychoéducatives et des médiations pour l’aider à stabiliser son état émotionnel.
Marie, 33 ans, a été adressée à notre centre médico-psychologique (CMP) par son médecin généraliste dans un contexte anxiodépressif, post burn-out qui l’a conduite à un arrêt de travail. Elle a été vue plusieurs fois par le psychiatre et un diagnostic est toujours en cours d’élaboration, car elle présente des symptômes multiples et ses plaintes sont diverses. Des entretiens infirmiers réguliers ont été mis en place pour l’accompagner au mieux dans son quotidien.
Pierre, son infirmier référent, a tout d’abord réalisé un recueil d’informations assez large dans une démarche holistique.
Marie, sans enfant, vit en concubinage, dans un studio de 26 mètres carrés à Lille, ce qui laisse peu de place à l’intimité de chacun. Elle est l’aînée d’une fratrie de trois (un frère et une sœur), avec qui elle garde des contacts réguliers. Elle aborde avec une légère tristesse l’existence de son père biologique qu’elle aurait aimé connaître. Il a quitté le domicile familial lorsqu’elle avait 2 ans, et elle ne l’a jamais revu. Elle souligne en revanche de bonnes relations avec sa mère et la décrit comme une personne-ressource dans sa vie. Marie, qui a peu d’amis, confie avoir des difficultés à s’intégrer depuis son plus jeune âge. Elle décrit un parcours scolaire chaotique avec des épisodes de harcèlement au collège. Un diagnostic de troubles dys aurait été posé. Malgré ces difficultés, Marie a obtenu un baccalauréat en sciences et technologies de la gestion (STG) puis un BTS en management d’unités commerciales (MUC), après le redoublement de sa première année. Son goût pour la cuisine la conduit finalement à passer un CAP, et plusieurs expériences professionnelles dans ce domaine se déroulent bien. Cependant, son dernier emploi en restauration, qui a duré 8 ans, se solde par une rupture conventionnelle avec son employeur. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86400 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt La marchande de sable / Laurence Fort in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : La marchande de sable Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurence Fort Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 72-75 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Fonction contenante Accompagnement infirmier Réhabilitation psychosociale Relation de soin Relation soignant soigné Travail de nuit Infirmière de nuit Cas clinique Attitude du professionnel Ecoute Infirmier psychiatrique Relation thérapeutique Sollicitude Trouble du sommeil Résumé : En psychiatrie, la nuit ravive l'angoisse et la solitude… Une infirmière, « veilleuse de nuit », profite de cet espace-temps suspendu, propice à la rencontre, pour accompagner les patients vers le sommeil.
Chaque nuit, je suis confrontée à des patients dont les troubles psychiques se manifestent avec une intensité particulière au moment du coucher. Ce moment ravive l’angoisse, la solitude, et ils se sentent parfois traverser une petite « mort » symbolique. Mon rôle consiste à les accompagner, les rassurer et à veiller sur eux avec une attention bienveillante et ajustée, pour qu’ils puissent aborder leur nuit avec davantage de sérénité.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86401
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 72-75[article] La marchande de sable [texte imprimé] / Laurence Fort . - 2024 . - p. 72-75.
Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 72-75
Mots-clés : Fonction contenante Accompagnement infirmier Réhabilitation psychosociale Relation de soin Relation soignant soigné Travail de nuit Infirmière de nuit Cas clinique Attitude du professionnel Ecoute Infirmier psychiatrique Relation thérapeutique Sollicitude Trouble du sommeil Résumé : En psychiatrie, la nuit ravive l'angoisse et la solitude… Une infirmière, « veilleuse de nuit », profite de cet espace-temps suspendu, propice à la rencontre, pour accompagner les patients vers le sommeil.
Chaque nuit, je suis confrontée à des patients dont les troubles psychiques se manifestent avec une intensité particulière au moment du coucher. Ce moment ravive l’angoisse, la solitude, et ils se sentent parfois traverser une petite « mort » symbolique. Mon rôle consiste à les accompagner, les rassurer et à veiller sur eux avec une attention bienveillante et ajustée, pour qu’ils puissent aborder leur nuit avec davantage de sérénité.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86401 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Adèle " contrôle " les nuits de ses parents... / Virginie De Meulder in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : Adèle " contrôle " les nuits de ses parents... Type de document : texte imprimé Auteurs : Virginie De Meulder Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 76-79 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Relation parent enfant Trouble du sommeil Témoignage Angoisse de séparation Epuisement psychologique Terreur nocture Thérapie comportementale Anxiété Contrôle Enfant Résumé : « J'ai soif », « j'ai mal au ventre », « j'ai peur du noir »… Depuis la naissance de sa petite sœur, Adèle, 4 ans, réveille ses parents plusieurs fois par nuit. Exténués, ils finissent pourtant par trouver une solution…
Quand sa petite sœur Julie est née, Adèle, qui avait presque 4 ans, dormait chaque nuit à poings fermés. Avec mon mari, nous appréhendions un peu l’arrivée de ce bébé et surtout la gestion des nuits avec les deux fillettes dans la même chambre : comment faire pour que le nourrisson ne réveille pas sa grande sœur ?
À notre grande surprise, Julie fait rapidement des nuits complètes. En revanche, petit à petit, Adèle commence à manifester des signes montrant qu’elle a du mal à se coucher et qu’elle semble vouloir repousser ce moment.
Bien sûr, je connais les théories sur les difficultés de séparation de l’enfant et la jalousie de l’aîné… que je n’évoquerai pas ici. Cet article témoigne plutôt du quotidien chamboulé de notre famille… et je m’appuierai plutôt sur la littérature.
Marcel Proust, dans Du côté de chez Swann, évoque ainsi très bien son angoisse enfantine au moment du coucher. Vers 7/8 ans, ses après-midi se teintent d’anxiété et il redoute la séparation d’avec sa mère qui viendra ou non l’embrasser pour lui dire bonsoir. « À Combray, tous les jours, dès la fin de l’après-midi, longtemps avant le moment où il faudrait me mettre au lit et rester sans dormir loin de ma mère et de ma grand-mère, ma chambre à coucher redevenait le point fixe et douloureux de mes préoccupations. »
L’élément déclencheur de l’angoisse du narrateur est l’apparition d’un tiers. En effet, si Swann, un ami de la famille, vient dîner, sa mère ne vient pas l’embrasser[...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86402
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 76-79[article] Adèle " contrôle " les nuits de ses parents... [texte imprimé] / Virginie De Meulder . - 2024 . - p. 76-79.
Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 76-79
Mots-clés : Relation parent enfant Trouble du sommeil Témoignage Angoisse de séparation Epuisement psychologique Terreur nocture Thérapie comportementale Anxiété Contrôle Enfant Résumé : « J'ai soif », « j'ai mal au ventre », « j'ai peur du noir »… Depuis la naissance de sa petite sœur, Adèle, 4 ans, réveille ses parents plusieurs fois par nuit. Exténués, ils finissent pourtant par trouver une solution…
Quand sa petite sœur Julie est née, Adèle, qui avait presque 4 ans, dormait chaque nuit à poings fermés. Avec mon mari, nous appréhendions un peu l’arrivée de ce bébé et surtout la gestion des nuits avec les deux fillettes dans la même chambre : comment faire pour que le nourrisson ne réveille pas sa grande sœur ?
À notre grande surprise, Julie fait rapidement des nuits complètes. En revanche, petit à petit, Adèle commence à manifester des signes montrant qu’elle a du mal à se coucher et qu’elle semble vouloir repousser ce moment.
Bien sûr, je connais les théories sur les difficultés de séparation de l’enfant et la jalousie de l’aîné… que je n’évoquerai pas ici. Cet article témoigne plutôt du quotidien chamboulé de notre famille… et je m’appuierai plutôt sur la littérature.
Marcel Proust, dans Du côté de chez Swann, évoque ainsi très bien son angoisse enfantine au moment du coucher. Vers 7/8 ans, ses après-midi se teintent d’anxiété et il redoute la séparation d’avec sa mère qui viendra ou non l’embrasser pour lui dire bonsoir. « À Combray, tous les jours, dès la fin de l’après-midi, longtemps avant le moment où il faudrait me mettre au lit et rester sans dormir loin de ma mère et de ma grand-mère, ma chambre à coucher redevenait le point fixe et douloureux de mes préoccupations. »
L’élément déclencheur de l’angoisse du narrateur est l’apparition d’un tiers. En effet, si Swann, un ami de la famille, vient dîner, sa mère ne vient pas l’embrasser[...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86402 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Les fossoyeurs de notre sommeil / Philippe Zawieja in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : Les fossoyeurs de notre sommeil Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Zawieja ; Jean-Christophe Villette Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 80-85 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : France Sommeil Durée Ecran Fatigue Histoire Capitalisme Epoque contemporaine Epuisement professionnel Loisir Qualité de vie Société Statistique Travail Vie quotidienne Résumé : Les Français dorment de moins en moins, et de plus en plus mal. Surfant sur leur plainte, le marché du « mieux dormir » se développe. Que révèlent ces tendances ? De quoi sommes-nous si « fatigués » ?
En 2017, pour la première fois, le temps moyen de sommeil des Français est passé sous la barre des 7 heures par jour (6 h 55, et même 6 h 42 en semaine), durée minimale recommandée par les instances médicales internationales. Cette donnée était le principal enseignement, en matière de sommeil, du Baromètre de Santé publique France. En février 2024, il a été confirmé par un sondage Odoxa/Mutuelle nationale des hospitaliers, avec une nuit moyenne de 6 h 58, et même de 6 h 35 pour les professionnels de santé.
Deux tendances émergent : d’une part, un Français sur deux juge son sommeil insuffisant en quantité comme en qualité ; d’autre part, près de 60 % des personnes considèrent que leur sommeil s’est dégradé ces dernières années.
On observe en parallèle que les Français « investissent » de plus en plus massivement dans leur sommeil : porté par une demande croissante pour une meilleure qualité de sommeil et des produits plus confortables, le marché de la literie est ainsi estimé à 1,8 milliard d’euros en France (y compris linge de lit), et à 87 milliards dans le monde (dont 40-45 milliards pour les seuls matelas). Plus modeste, le marché mondial de la luminothérapie légère, qui aide à mieux réguler la production de mélatonine, est lui évalué à 1,1 milliard. Et nous ne mentionnerons pas les innombrables appli proposées sur les objets connectés… Mais la bonne santé de ce marché du mieux dormir ne suffit manifestement pas à améliorer le sommeil de nos concitoyens. Comment expliquer ce phénomène ?Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86403
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 80-85[article] Les fossoyeurs de notre sommeil [texte imprimé] / Philippe Zawieja ; Jean-Christophe Villette . - 2024 . - p. 80-85.
Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 80-85
Mots-clés : France Sommeil Durée Ecran Fatigue Histoire Capitalisme Epoque contemporaine Epuisement professionnel Loisir Qualité de vie Société Statistique Travail Vie quotidienne Résumé : Les Français dorment de moins en moins, et de plus en plus mal. Surfant sur leur plainte, le marché du « mieux dormir » se développe. Que révèlent ces tendances ? De quoi sommes-nous si « fatigués » ?
En 2017, pour la première fois, le temps moyen de sommeil des Français est passé sous la barre des 7 heures par jour (6 h 55, et même 6 h 42 en semaine), durée minimale recommandée par les instances médicales internationales. Cette donnée était le principal enseignement, en matière de sommeil, du Baromètre de Santé publique France. En février 2024, il a été confirmé par un sondage Odoxa/Mutuelle nationale des hospitaliers, avec une nuit moyenne de 6 h 58, et même de 6 h 35 pour les professionnels de santé.
Deux tendances émergent : d’une part, un Français sur deux juge son sommeil insuffisant en quantité comme en qualité ; d’autre part, près de 60 % des personnes considèrent que leur sommeil s’est dégradé ces dernières années.
On observe en parallèle que les Français « investissent » de plus en plus massivement dans leur sommeil : porté par une demande croissante pour une meilleure qualité de sommeil et des produits plus confortables, le marché de la literie est ainsi estimé à 1,8 milliard d’euros en France (y compris linge de lit), et à 87 milliards dans le monde (dont 40-45 milliards pour les seuls matelas). Plus modeste, le marché mondial de la luminothérapie légère, qui aide à mieux réguler la production de mélatonine, est lui évalué à 1,1 milliard. Et nous ne mentionnerons pas les innombrables appli proposées sur les objets connectés… Mais la bonne santé de ce marché du mieux dormir ne suffit manifestement pas à améliorer le sommeil de nos concitoyens. Comment expliquer ce phénomène ?Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86403 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Pour en savoir plus / Ascodocpsy in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)
[article]
Titre : Pour en savoir plus Type de document : texte imprimé Auteurs : Ascodocpsy Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 86-87 Note générale : Bibliographie du dossier "Actualités du trouble insomnie" Langues : Français (fre) Mots-clés : Insomnie Sommeil Trouble Psychiatrie Cauchemar Cas clinique Suicide Psychothérapie Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86414
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 86-87[article] Pour en savoir plus [texte imprimé] / Ascodocpsy . - 2024 . - p. 86-87.
Bibliographie du dossier "Actualités du trouble insomnie"
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 86-87
Mots-clés : Insomnie Sommeil Trouble Psychiatrie Cauchemar Cas clinique Suicide Psychothérapie Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86414 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt