Centre de Documentation Campus Montignies
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36 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Symptomes'
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Alzheimer : « la voie de la prévention est tracée » / Marie-Neige Cordonnier in Pour la science, 539 (septembre 2022)
[article]
Titre : Alzheimer : « la voie de la prévention est tracée » Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Neige Cordonnier Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 30-34 Langues : Français (fre) Mots-clés : Alzheimer Bêta-amyloïde Démence Diagnostic Plaques amyloides Précoce Symptômes Résumé : Plusieurs essais cliniques en cours aux États-Unis testent des molécules pour traiter précocement la maladie d’Alzheimer, avant l’apparition des symptômes. Mais le traitement précoce suppose que l’on arrive à diagnostiquer tôt la maladie. Où en est-on de ce côté ? Le point avec le neurologue Bruno Dubois. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=105571
in Pour la science > 539 (septembre 2022) . - p. 30-34[article] Alzheimer : « la voie de la prévention est tracée » [texte imprimé] / Marie-Neige Cordonnier . - 2022 . - p. 30-34.
Langues : Français (fre)
in Pour la science > 539 (septembre 2022) . - p. 30-34
Mots-clés : Alzheimer Bêta-amyloïde Démence Diagnostic Plaques amyloides Précoce Symptômes Résumé : Plusieurs essais cliniques en cours aux États-Unis testent des molécules pour traiter précocement la maladie d’Alzheimer, avant l’apparition des symptômes. Mais le traitement précoce suppose que l’on arrive à diagnostiquer tôt la maladie. Où en est-on de ce côté ? Le point avec le neurologue Bruno Dubois. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=105571 Réservation
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponibleAnalyse rétrospective des performances du test de détection rapide antigénique du SARS-CoV-2 comparé au test de référence RT-PCR / Mathieu Bernard in Annales de Biologie Clinique, Vol. 79, n°2 (Mars-Avril 2021)
[article]
Titre : Analyse rétrospective des performances du test de détection rapide antigénique du SARS-CoV-2 comparé au test de référence RT-PCR Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathieu Bernard ; Gina Cosentino ; Laura Pieri ; Pierre Zachary ; Michael Buser ; Laurent Kbaier ; Jean-Marc Giannoli Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 168-175 Note générale : DOI : 10.1684/abc.2021.1641 Langues : Français (fre) Mots-clés : SARS-CoV-2 RT-PCR diagnostic test de détection rapide antigénique sensibilité spécificité symptômes valeur de Cycles Treshold Résumé : ntroduction : Découvert en 2019 dans la région de Wuhan en Chine, le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) s’est rapidement imposé comme un agent pathogène majeur de morbi-mortalité. Aujourd’hui, la France a mis en place une stratégie de lutte contre ce virus. Elle repose essentiellement sur la réalisation massive de tests virologiques RT-PCR afin d’isoler les patients positifs. Récemment, des tests antigéniques ont été mis à disposition pour aider au diagnostic. Nous avons réalisé une étude rétrospective pour déterminer la sensibilité des tests antigéniques par rapport à la méthode de référence RT-PCR. Méthode : Entre le 7 décembre 2020 et le 31 janvier 2021, chaque patient venant dans nos laboratoires pour un test RT-PCR a été incorporé dans notre étude. Sur 271 649 patients, 4 881 avaient effectué un test antigénique (TDR) dans les 24 heures précédentes. En comparant les données des résultats des deux tests, nous avons déterminé la sensibilité et la spécificité des tests antigéniques. Pour notre analyse, nous avons inclus la durée des symptômes et/ou les valeurs de Cycles threshold (Ct) dans nos paramètres. Résultats : La sensibilité des TDRs comparée à toutes les RT-PCR positives est de 56 %. Nous montrons une corrélation positive entre la durée des symptômes et la diminution de la charge virale nasopharyngée. À partir de ces données, nous avons pu déterminer que la sensibilité des TDRs diminue très rapidement après l’apparition des symptômes contrairement à la charge virale estimée en RT-PCR. En effet, 24 heures après l’apparition des symptômes la sensibilité des TDRs passe de 74 % à 60 %. En incluant les valeurs de Ct dans nos paramètres, nous avons montré que malgré une charge virale élevée et des symptômes datant de moins de 7 jours, la sensibilité des TDRs est de 66 %. Malgré les difficultés inhérentes au taux élevé de patients asymptomatiques parmi les porteurs de SARS-CoV-2, nous avons estimé une spécificité des TDR de 93 %. Conclusions : Les performances en termes de sensibilité et de spécificité du TDR évaluées sur le terrain sont inférieures à celles rapportées par les fabricants, ce qui soulève plusieurs questions. Quel est l’impact de résultats rendus faussement négatifs pour les patients ayant une charge virale élevée ? Les mesures appliquées sont-elles suffisantes pour prévenir l’épidémie ? Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=95673
in Annales de Biologie Clinique > Vol. 79, n°2 (Mars-Avril 2021) . - p. 168-175[article] Analyse rétrospective des performances du test de détection rapide antigénique du SARS-CoV-2 comparé au test de référence RT-PCR [texte imprimé] / Mathieu Bernard ; Gina Cosentino ; Laura Pieri ; Pierre Zachary ; Michael Buser ; Laurent Kbaier ; Jean-Marc Giannoli . - 2021 . - p. 168-175.
DOI : 10.1684/abc.2021.1641
Langues : Français (fre)
in Annales de Biologie Clinique > Vol. 79, n°2 (Mars-Avril 2021) . - p. 168-175
Mots-clés : SARS-CoV-2 RT-PCR diagnostic test de détection rapide antigénique sensibilité spécificité symptômes valeur de Cycles Treshold Résumé : ntroduction : Découvert en 2019 dans la région de Wuhan en Chine, le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) s’est rapidement imposé comme un agent pathogène majeur de morbi-mortalité. Aujourd’hui, la France a mis en place une stratégie de lutte contre ce virus. Elle repose essentiellement sur la réalisation massive de tests virologiques RT-PCR afin d’isoler les patients positifs. Récemment, des tests antigéniques ont été mis à disposition pour aider au diagnostic. Nous avons réalisé une étude rétrospective pour déterminer la sensibilité des tests antigéniques par rapport à la méthode de référence RT-PCR. Méthode : Entre le 7 décembre 2020 et le 31 janvier 2021, chaque patient venant dans nos laboratoires pour un test RT-PCR a été incorporé dans notre étude. Sur 271 649 patients, 4 881 avaient effectué un test antigénique (TDR) dans les 24 heures précédentes. En comparant les données des résultats des deux tests, nous avons déterminé la sensibilité et la spécificité des tests antigéniques. Pour notre analyse, nous avons inclus la durée des symptômes et/ou les valeurs de Cycles threshold (Ct) dans nos paramètres. Résultats : La sensibilité des TDRs comparée à toutes les RT-PCR positives est de 56 %. Nous montrons une corrélation positive entre la durée des symptômes et la diminution de la charge virale nasopharyngée. À partir de ces données, nous avons pu déterminer que la sensibilité des TDRs diminue très rapidement après l’apparition des symptômes contrairement à la charge virale estimée en RT-PCR. En effet, 24 heures après l’apparition des symptômes la sensibilité des TDRs passe de 74 % à 60 %. En incluant les valeurs de Ct dans nos paramètres, nous avons montré que malgré une charge virale élevée et des symptômes datant de moins de 7 jours, la sensibilité des TDRs est de 66 %. Malgré les difficultés inhérentes au taux élevé de patients asymptomatiques parmi les porteurs de SARS-CoV-2, nous avons estimé une spécificité des TDR de 93 %. Conclusions : Les performances en termes de sensibilité et de spécificité du TDR évaluées sur le terrain sont inférieures à celles rapportées par les fabricants, ce qui soulève plusieurs questions. Quel est l’impact de résultats rendus faussement négatifs pour les patients ayant une charge virale élevée ? Les mesures appliquées sont-elles suffisantes pour prévenir l’épidémie ? Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=95673 Réservation
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponibleRevue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponibleUn cas de forme longue de la Covid-19 rapporté par une adolescente en souffrance / Maude Ludot in Soins pédiatrie/puériculture, 324 (janvier 2022)
[article]
Titre : Un cas de forme longue de la Covid-19 rapporté par une adolescente en souffrance Type de document : texte imprimé Auteurs : Maude Ludot ; Sarah Breton ; Nour IBRAHIM ; Marie Rose Moro Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 12-14 Note générale : http://dx.doi.org/10.1016/j.spp.2021.12.003 Langues : Français (fre) Mots-clés : Adolescence Adolescents Famille Covid-19 Symptômes Diagnostic Somatisation Troubles dépressifs Maladies psychosomatiques Transmission transgénérationnelle Transmission inter-générationnelle Résumé : La Covid-19 de longue durée fait désormais partie de nos vies et peut être questionnée par les adolescents et leurs familles devant des symptômes durables et inexpliqués. Tel est le cas d’Alice, une adolescente de 16 ans prise en charge à la maison des adolescents de l’hôpital Cochin, qui présente des troubles digestifs et des sensations corporelles étranges masquant des affects anxiodépressifs. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=102328
in Soins pédiatrie/puériculture > 324 (janvier 2022) . - p. 12-14[article] Un cas de forme longue de la Covid-19 rapporté par une adolescente en souffrance [texte imprimé] / Maude Ludot ; Sarah Breton ; Nour IBRAHIM ; Marie Rose Moro . - 2022 . - p. 12-14.
http://dx.doi.org/10.1016/j.spp.2021.12.003
Langues : Français (fre)
in Soins pédiatrie/puériculture > 324 (janvier 2022) . - p. 12-14
Mots-clés : Adolescence Adolescents Famille Covid-19 Symptômes Diagnostic Somatisation Troubles dépressifs Maladies psychosomatiques Transmission transgénérationnelle Transmission inter-générationnelle Résumé : La Covid-19 de longue durée fait désormais partie de nos vies et peut être questionnée par les adolescents et leurs familles devant des symptômes durables et inexpliqués. Tel est le cas d’Alice, une adolescente de 16 ans prise en charge à la maison des adolescents de l’hôpital Cochin, qui présente des troubles digestifs et des sensations corporelles étranges masquant des affects anxiodépressifs. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=102328 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtRétrécissement aortique calcifié : aspects cliniques, exploration échocardiographique et prise en charge thérapeutique / Yohann Bohbot in RFL : Revue Francophone des Laboratoires, 493 (juillet 2017)
[article]
Titre : Rétrécissement aortique calcifié : aspects cliniques, exploration échocardiographique et prise en charge thérapeutique Type de document : texte imprimé Auteurs : Yohann Bohbot Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 33-39 Langues : Français (fre) Mots-clés : Chirurgie échocardiographie remplacement valvulaire aortique rétrécissement aortique symptômes Résumé : Le rétrécissement aortique (RA) ou sténose aortique est la valvulopathie la plus fréquente dans les pays développés et représente un véritable problème de santé publique du fait du vieillissement de la population. Un RA serré est défini par une surface valvulaire aortique < 1 cm2 ou < 0,6 cm2/m2 de surface corporelle. Les symptômes classiques du RA serré (angor, dyspnée, syncope) apparaissent à un stade avancé de la maladie après une longue période asymptomatique et leur apparition marque un véritable tournant évolutif avec une nette diminution de l’espérance de vie. L’échocardiographie transthoracique est l’examen clé permettant de confirmer le diagnostic, d’évaluer la sévérité mais également d’apprécier le retentissement de la sténose aortique sur la fonction ventriculaire gauche. À ce jour, il n’existe aucun traitement médicamenteux capable de ralentir la progression du RA. Le seul traitement curatif est le remplacement valvulaire aortique permettant une amélioration fonctionnelle et pronostique spectaculaire. Le remplacement valvulaire aortique peut être réalisé soit de façon chirurgicale soit par voie per-cutanée. Les recommandations actuelles préconisent un remplacement valvulaire aortique est en cas de RA serré symptomatique ou lorsqu’il existe une dysfonction ventriculaire gauche (fraction d’éjection ventriculaire gauche < 50%). Si la prise en charge des patients avec un RA serré symptomatique fait l’objet de peu de discussion (indication chirurgicale de classe I), celle des patients asymptomatiques reste controversée. Les nouvelles techniques de remplacement valvulaire par voie percutanée (TAVI), actuellement en plein développement, ont d’ores et déjà permis d’étendre les indications de remplacement valvulaire aortique aux sujets auparavant jugés inopérables ou à haut risque opératoire. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=76347
in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 493 (juillet 2017) . - p. 33-39[article] Rétrécissement aortique calcifié : aspects cliniques, exploration échocardiographique et prise en charge thérapeutique [texte imprimé] / Yohann Bohbot . - 2017 . - p. 33-39.
Langues : Français (fre)
in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 493 (juillet 2017) . - p. 33-39
Mots-clés : Chirurgie échocardiographie remplacement valvulaire aortique rétrécissement aortique symptômes Résumé : Le rétrécissement aortique (RA) ou sténose aortique est la valvulopathie la plus fréquente dans les pays développés et représente un véritable problème de santé publique du fait du vieillissement de la population. Un RA serré est défini par une surface valvulaire aortique < 1 cm2 ou < 0,6 cm2/m2 de surface corporelle. Les symptômes classiques du RA serré (angor, dyspnée, syncope) apparaissent à un stade avancé de la maladie après une longue période asymptomatique et leur apparition marque un véritable tournant évolutif avec une nette diminution de l’espérance de vie. L’échocardiographie transthoracique est l’examen clé permettant de confirmer le diagnostic, d’évaluer la sévérité mais également d’apprécier le retentissement de la sténose aortique sur la fonction ventriculaire gauche. À ce jour, il n’existe aucun traitement médicamenteux capable de ralentir la progression du RA. Le seul traitement curatif est le remplacement valvulaire aortique permettant une amélioration fonctionnelle et pronostique spectaculaire. Le remplacement valvulaire aortique peut être réalisé soit de façon chirurgicale soit par voie per-cutanée. Les recommandations actuelles préconisent un remplacement valvulaire aortique est en cas de RA serré symptomatique ou lorsqu’il existe une dysfonction ventriculaire gauche (fraction d’éjection ventriculaire gauche < 50%). Si la prise en charge des patients avec un RA serré symptomatique fait l’objet de peu de discussion (indication chirurgicale de classe I), celle des patients asymptomatiques reste controversée. Les nouvelles techniques de remplacement valvulaire par voie percutanée (TAVI), actuellement en plein développement, ont d’ores et déjà permis d’étendre les indications de remplacement valvulaire aortique aux sujets auparavant jugés inopérables ou à haut risque opératoire. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=76347 Réservation
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponibleTroubles de santé à la marche au long cours et impacts de facteurs associés in Science & sports, Vol.37 N°7 (Novembre 2022)
[article]
Titre : Troubles de santé à la marche au long cours et impacts de facteurs associés Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 581-594 Langues : Français (fre) Mots-clés : Marche de longue distance Pèlerinage Troubles de santé Symptômes Indice de masse corporelle Résumé : Objectifs
Une pratique de la marche, modérée et périodique, est associée à un faible risque de dommages corporels. Les troubles de santé reliés à une pratique substantielle et soutenue sont rarement documentés. Seulement quelques études conduites chez des randonneurs de long parcours en montagne en ont fait un recensement. Les troubles de santé associés à la marche au long cours sont alors peu connus. Ce contexte de pratique, pour lequel l’intérêt est grandissant dans la communauté, est propre aux longues traversées à pied ou aux pèlerinages à pied. L’étude consiste à recenser les troubles de santé rapportés par des marcheurs-pèlerins après un pèlerinage. Elle documente aussi les impacts de quatre facteurs, soit l’indice de masse corporelle (IMC), l’expérience au contexte de pratique, la charge transportée et la durée du pèlerinage (enjours de marche).
Méthode
Cette étude exploratoire examine les données recueillies auprès de 35 marcheurs (âge : 63,1±7,7 ans ; 60,0 % de femmes ; IMC : 25,5±3,7kg/m2). Ces participants ont complété des questionnaires et pris part à deux rencontres en laboratoire, avec une entrevue, se déroulant avant et après leur période de marche au long cours. La rencontre initiale était tenue à l’intérieur d’un délai de 30jours avant la marche, celle de suivi en moins de 10jours suivant la fin de la marche. Le projet de marche des participants devait être défini a priori. Le profil des troubles de santé présenté est réalisé selon une analyse descriptive. Aussi, sur les proportions observées, une approche basée sur des tests statistiques a servi à vérifier la significativité des effets associés pour chacun des quatre facteurs ciblés a priori. En complément, l’état initial des participants est documenté ainsi que des conditions de pratique durant le pèlerinage à pied.
Résultats
En moyenne, la distance pédestre parcourue couvre 586,31±301,80km, répartie sur une période de 29,0±14,0jours. La durée moyenne de marche sur une base journalière s’étend à 6,0±1,0heures (19,93±3,24km par jour). En somme, 88,6 % des participants (n=31) ont rapporté avoir rencontré au moins un trouble de santé durant la période de marche. Le total des blessures et symptômes s’est élevé à 54 troubles rapportés (taux moyen de 1,54 par individu). Les manifestations les plus courantes sont de nature musculosquelettique (68,5 % des cas, taux moyen de 1,06 par individu), suivies de celles de nature cutanée (22,2 % des cas, taux moyen de 0,34 par individu). Le genou est l’articulation portante du membre inférieur la plus couramment symptomatique (taux moyen de 0,29 par individu). La jambe ou la zone jambe-pied (excluant les atteintes localisées au pied) est aussi un segment corporel fréquemment rapporté (taux moyen de 0,20 par individu). Parmi les quatre facteurs étudiés, seul l’IMC a significativement influencé les proportions observées reliées aux troubles de santé et aux conditions de pratique à la marche au long cours.
Conclusion
L’apparition de symptômes musculosquelettiques (raideur, tension, douleur, inflammation, etc.) est très fréquente à la marche au long cours selon cette étude. Le genou et la jambe sont les régions corporelles qui semblent les plus vulnérables. L’indice de masse corporelle appert être un facteur déterminant de la survenue de troubles de santé et d’une modulation des conditions de pratique. Par contre, la durée (enjours) du pèlerinage pédestre ne semble pas influer significativement. Davantage d’études sont indiquées afin de mieux comprendre cette pratique de la marche.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=106744
in Science & sports > Vol.37 N°7 (Novembre 2022) . - p. 581-594[article] Troubles de santé à la marche au long cours et impacts de facteurs associés [texte imprimé] . - 2022 . - p. 581-594.
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Vol.37 N°7 (Novembre 2022) . - p. 581-594
Mots-clés : Marche de longue distance Pèlerinage Troubles de santé Symptômes Indice de masse corporelle Résumé : Objectifs
Une pratique de la marche, modérée et périodique, est associée à un faible risque de dommages corporels. Les troubles de santé reliés à une pratique substantielle et soutenue sont rarement documentés. Seulement quelques études conduites chez des randonneurs de long parcours en montagne en ont fait un recensement. Les troubles de santé associés à la marche au long cours sont alors peu connus. Ce contexte de pratique, pour lequel l’intérêt est grandissant dans la communauté, est propre aux longues traversées à pied ou aux pèlerinages à pied. L’étude consiste à recenser les troubles de santé rapportés par des marcheurs-pèlerins après un pèlerinage. Elle documente aussi les impacts de quatre facteurs, soit l’indice de masse corporelle (IMC), l’expérience au contexte de pratique, la charge transportée et la durée du pèlerinage (enjours de marche).
Méthode
Cette étude exploratoire examine les données recueillies auprès de 35 marcheurs (âge : 63,1±7,7 ans ; 60,0 % de femmes ; IMC : 25,5±3,7kg/m2). Ces participants ont complété des questionnaires et pris part à deux rencontres en laboratoire, avec une entrevue, se déroulant avant et après leur période de marche au long cours. La rencontre initiale était tenue à l’intérieur d’un délai de 30jours avant la marche, celle de suivi en moins de 10jours suivant la fin de la marche. Le projet de marche des participants devait être défini a priori. Le profil des troubles de santé présenté est réalisé selon une analyse descriptive. Aussi, sur les proportions observées, une approche basée sur des tests statistiques a servi à vérifier la significativité des effets associés pour chacun des quatre facteurs ciblés a priori. En complément, l’état initial des participants est documenté ainsi que des conditions de pratique durant le pèlerinage à pied.
Résultats
En moyenne, la distance pédestre parcourue couvre 586,31±301,80km, répartie sur une période de 29,0±14,0jours. La durée moyenne de marche sur une base journalière s’étend à 6,0±1,0heures (19,93±3,24km par jour). En somme, 88,6 % des participants (n=31) ont rapporté avoir rencontré au moins un trouble de santé durant la période de marche. Le total des blessures et symptômes s’est élevé à 54 troubles rapportés (taux moyen de 1,54 par individu). Les manifestations les plus courantes sont de nature musculosquelettique (68,5 % des cas, taux moyen de 1,06 par individu), suivies de celles de nature cutanée (22,2 % des cas, taux moyen de 0,34 par individu). Le genou est l’articulation portante du membre inférieur la plus couramment symptomatique (taux moyen de 0,29 par individu). La jambe ou la zone jambe-pied (excluant les atteintes localisées au pied) est aussi un segment corporel fréquemment rapporté (taux moyen de 0,20 par individu). Parmi les quatre facteurs étudiés, seul l’IMC a significativement influencé les proportions observées reliées aux troubles de santé et aux conditions de pratique à la marche au long cours.
Conclusion
L’apparition de symptômes musculosquelettiques (raideur, tension, douleur, inflammation, etc.) est très fréquente à la marche au long cours selon cette étude. Le genou et la jambe sont les régions corporelles qui semblent les plus vulnérables. L’indice de masse corporelle appert être un facteur déterminant de la survenue de troubles de santé et d’une modulation des conditions de pratique. Par contre, la durée (enjours) du pèlerinage pédestre ne semble pas influer significativement. Davantage d’études sont indiquées afin de mieux comprendre cette pratique de la marche.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=106744 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLes affections respiratoires des reptiles / L. SCHILLIGER in Situla, 8 (Semestriel n°8 2003)
PermalinkAspects cliniques et biologiques des arbovirus in MMI / Médecine et Maladies Infectieuses, 11 (2003)
PermalinkComPaRe étudie les caractéristiques des cas "Covid long" / J. Herchkovitch in Le Concours Médical, 10 (Décembre 2020)
PermalinkLa consultation des serpents / Lionel SCHILLIGER
PermalinkCrises d'épilepsie et troubles de la conscience / Christophe Koch in Cerveau & Psycho, 55 (Janvier-Février 2013)
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