Titre : |
L'Intelligence ou les intelligences ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
J. Château, Auteur |
Editeur : |
Bruxelles : Pierre Mardaga Editeur |
Année de publication : |
1983 |
Collection : |
Psychologie et sciences humaines num. 120 |
Importance : |
232 p. |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87009-182-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Sciences humaines:Psychologie Sciences humaines:Psychologie:intelligence
|
Mots-clés : |
test d'intelligence mesure savoir génétique langage arts sports Helvétius condensation stratégie inégalités inné acquis |
Index. décimale : |
159.92 Intelligence-apprentissage |
Résumé : |
Agrégé de philosophie mais pendant plus de trente ans fondateur et directeur de laboratoires de recherches (surtout en psychologie de l'enfant), l'auteur s'élève ici au-dessus de ses recherches " scientifiques " pour prendre une vision plus large et plus exacte des problèmes posés par l'intelligence, dans la ligne d'une philosophie génétique qu'il considère comme seule philosophie valable. Des considérations critiques le conduisent à restreindre beaucoup la valeur et l'utilisation - sauf clinique - de la mesure en psychologie, car cela mène trop aisément à négliger l'essentiel du psychisme. Le départ de toute psychologie de l'intelligence doit, en effet, être recherché dans l'étude de la rencontre entre individus qui précède la rencontre des choses ; on est ainsi amené à cesser de placer au premier plan l'étude de l'intelligence rationnelle et structurale. Sans tomber dans l'irrationalisme d'un Pascal ou d'un Bergson, il convient de se rappeler que, née dans le regard ou le sourire, c'est d'abord une intelligence globale et affective (" être d'intelligence ") qui, tout en continuant sur sa lancée, instaure aussi et développe l'intelligence rationnelle comme l'un de ses instruments les plus utiles, la laissant ensuite se prolonger elle-même ou l'assimilant dans ses activités les plus achevées (arts, politesse, sports, sagesse, etc.). L'intelligence, complexe extrêmement divers d'éléments venus de directions et de niveaux multiples, reste toujours fondée cependant sur des attitudes, et surtout sur des attitudes stratégiques. Celles-ci se retrouvent, tout autant que dans des calculs mathématiques structurés, dans les jugements de goût du musicien ou les estimations de Casanova ou de Talleyrand. Au-delà de l'intelligence prétendue de l'ordinateur, il y a celui qui juge et commande l'ordinateur, mais aussi celui qui montre du jugement en affaires ou en philosophie, Birotteau ou Montaigne. Du sourire et du regard enfantins aux finesses des diplomates et des amoureux comme aux théories des mathématiciens ou des théologiens, l'intelligence suit une même démarche libre dont l'auteur tente de retracer les pistes parallèles et les progrès jusqu'aux saisies immédiates de l'artiste ou du sage. Afin d'ouvrir au moins l'une des voies qu'annoncent les analyses de l'ouvrage, sont rapidement esquissées quelques conséquences morales ou pédagogiques. |
L'Intelligence ou les intelligences ? [texte imprimé] / J. Château, Auteur . - Bruxelles : Pierre Mardaga Editeur, 1983 . - 232 p. ; 22 cm. - ( Psychologie et sciences humaines; 120) . ISBN : 978-2-87009-182-1 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Sciences humaines:Psychologie Sciences humaines:Psychologie:intelligence
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Mots-clés : |
test d'intelligence mesure savoir génétique langage arts sports Helvétius condensation stratégie inégalités inné acquis |
Index. décimale : |
159.92 Intelligence-apprentissage |
Résumé : |
Agrégé de philosophie mais pendant plus de trente ans fondateur et directeur de laboratoires de recherches (surtout en psychologie de l'enfant), l'auteur s'élève ici au-dessus de ses recherches " scientifiques " pour prendre une vision plus large et plus exacte des problèmes posés par l'intelligence, dans la ligne d'une philosophie génétique qu'il considère comme seule philosophie valable. Des considérations critiques le conduisent à restreindre beaucoup la valeur et l'utilisation - sauf clinique - de la mesure en psychologie, car cela mène trop aisément à négliger l'essentiel du psychisme. Le départ de toute psychologie de l'intelligence doit, en effet, être recherché dans l'étude de la rencontre entre individus qui précède la rencontre des choses ; on est ainsi amené à cesser de placer au premier plan l'étude de l'intelligence rationnelle et structurale. Sans tomber dans l'irrationalisme d'un Pascal ou d'un Bergson, il convient de se rappeler que, née dans le regard ou le sourire, c'est d'abord une intelligence globale et affective (" être d'intelligence ") qui, tout en continuant sur sa lancée, instaure aussi et développe l'intelligence rationnelle comme l'un de ses instruments les plus utiles, la laissant ensuite se prolonger elle-même ou l'assimilant dans ses activités les plus achevées (arts, politesse, sports, sagesse, etc.). L'intelligence, complexe extrêmement divers d'éléments venus de directions et de niveaux multiples, reste toujours fondée cependant sur des attitudes, et surtout sur des attitudes stratégiques. Celles-ci se retrouvent, tout autant que dans des calculs mathématiques structurés, dans les jugements de goût du musicien ou les estimations de Casanova ou de Talleyrand. Au-delà de l'intelligence prétendue de l'ordinateur, il y a celui qui juge et commande l'ordinateur, mais aussi celui qui montre du jugement en affaires ou en philosophie, Birotteau ou Montaigne. Du sourire et du regard enfantins aux finesses des diplomates et des amoureux comme aux théories des mathématiciens ou des théologiens, l'intelligence suit une même démarche libre dont l'auteur tente de retracer les pistes parallèles et les progrès jusqu'aux saisies immédiates de l'artiste ou du sage. Afin d'ouvrir au moins l'une des voies qu'annoncent les analyses de l'ouvrage, sont rapidement esquissées quelques conséquences morales ou pédagogiques. |
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