Centre de documentation Jolimont
HORAIRE du 10 au 14 juin 2024
Lundi 10/06 10h – 16h20
Mardi 11/06 10h – 17h
Mercredi 12/06 10h – 17h
Jeudi 13/06 10h – 17h
Vendredi 14/06 12h30 – 17h
Fermeture quotidienne de 12h à 12h30
En cas de fermeture du Cdoc, les retours de livres
peuvent se faire via une boîte accessible dans le local voisin.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation HELHa - Santé Jolimont !
.
||| TRUCS ET ASTUCES POUR LA RECHERCHE |||
* Utilisez 1 ou 2 mots-clés (PAS de longues phrases!)
* Utilisez de préférence le SINGULIER.
* Utilisez des GUILLEMETS pour chercher des termes exacts ou une expression (par ex. "Personne âgée").
* Si vous avez peu de résultats, utilisez des SYNONYMES.
[article]
Titre : |
Une histoire de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Guillaume Normand |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 300-303 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Personne âgée Sans-abri Placement en maison de repos Pauvreté Prise en charge Histoire France |
Résumé : |
Cette approche historique de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne dévoile les ambigüités qui l’ont longtemps structuré. Apparus dans le courant du XIXe siècle, les établissements pour personnes âgées accueillent principalement des anciens travailleurs pauvres, s’accréditant des valeurs économiques et morales de l’époque. Les autres, associées à la mauvaise vie, trouvent refuge dans des dépôts de mendicité, gérés par la préfecture de police, ces environnements relèvent plutôt de la sphère carcérale. Toutefois, la faiblesse physique des personnes accueillies fait perdre au cours des années à ces structures leur vocation de correction et de réintégration. Fin XIXe , les établissements de VillersCotterêts et Nanterre deviennent des maisons de retraite pour « vieillards indigents ». Si petit à petit les standards des hospices de l’assistance publique s’appliquent, un encadrement rigoureux hérité du dépôt demeure, et un mélange de populations de tous âges est opéré. À partir des années 1970-80, des politiques d’humanisation des hospices se mettent en place, bien que l’hébergement semicollectif perdure jusqu’au début du XXIe siècle, et le public accueilli se limite à d’anciens sans-abri de plus de 60 ans. Depuis les années 1990 ces institutions ont vu leurs activités de soin gérontologique davantage affirmées et contrôlées par les modes de financement des EHPAD. |
Note de contenu : |
Cet article fait partie du dossier "Précarité des personnes âgées" |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10038 |
in La revue de gériatrie > 45/5 (Mai 2020) . - p. 300-303
[article] Une histoire de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne [texte imprimé] / Guillaume Normand . - 2020 . - p. 300-303. Langues : Français ( fre) in La revue de gériatrie > 45/5 (Mai 2020) . - p. 300-303
Mots-clés : |
Personne âgée Sans-abri Placement en maison de repos Pauvreté Prise en charge Histoire France |
Résumé : |
Cette approche historique de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne dévoile les ambigüités qui l’ont longtemps structuré. Apparus dans le courant du XIXe siècle, les établissements pour personnes âgées accueillent principalement des anciens travailleurs pauvres, s’accréditant des valeurs économiques et morales de l’époque. Les autres, associées à la mauvaise vie, trouvent refuge dans des dépôts de mendicité, gérés par la préfecture de police, ces environnements relèvent plutôt de la sphère carcérale. Toutefois, la faiblesse physique des personnes accueillies fait perdre au cours des années à ces structures leur vocation de correction et de réintégration. Fin XIXe , les établissements de VillersCotterêts et Nanterre deviennent des maisons de retraite pour « vieillards indigents ». Si petit à petit les standards des hospices de l’assistance publique s’appliquent, un encadrement rigoureux hérité du dépôt demeure, et un mélange de populations de tous âges est opéré. À partir des années 1970-80, des politiques d’humanisation des hospices se mettent en place, bien que l’hébergement semicollectif perdure jusqu’au début du XXIe siècle, et le public accueilli se limite à d’anciens sans-abri de plus de 60 ans. Depuis les années 1990 ces institutions ont vu leurs activités de soin gérontologique davantage affirmées et contrôlées par les modes de financement des EHPAD. |
Note de contenu : |
Cet article fait partie du dossier "Précarité des personnes âgées" |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10038 |
| ![Une histoire de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne vignette](http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/getimage.php?url_image=http%3A%2F%2Fimages.amazon.com%2Fimages%2FP%2F%21%21isbn%21%21.01._PB_SCMZZZZZZZ_.jpg¬icecode=&vigurl=http%3A%2F%2Fwww.revuedegeriatrie.fr%2Fimages%2F2014%3B39%3D351-352.png) |
Exemplaires (1)
|
REV.39 | 09608 | Périodique | Périodiques / Revues | Disponible |