Centre de documentation HELHa Gosselies
Mise à jour du 11/09/2023
HORAIRE D'OUVERTURE Jusqu'au 26 avril :
Mardi : 8h00-16h20
Mercredi : 8h00-16h20
Jeudi : 8h00-16h20
Vendredi : 8h00-15h00
ATTENTION ! Fermetures exceptionnelles : / Le centre de documentation est fermé durant les congés et vacances scolaires
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du domaine Education de la HELHa - Gosselies
Certains documents sont accompagnés de compléments numériques, Vous devez être authentifié avec vos identifiants HELHa pour y avoir accès
Rappel : Prêt de 5 documents par catégorie maximum (hors étiquettes jaunes et TFE), pour 15 jours (prolongation possible sur demande).
Prêt strictement personnel
Amendes : 20c/jour ouvrable/livre.
Attention : pas plus de 3 outils par catégorie sur la même thématique (ex : Saint Nicolas, les fractions, les animaux de la ferme, ...)
Résultat de la recherche
3 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'enseignement de l'histoire'
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Générer le flux rss de la recherche
Partager le résultat de cette recherche
Apprendre l'histoire [Dossier] / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 471 (Mars 2009)
[article]
Titre : Apprendre l'histoire [Dossier] Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice Bride, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Pierre-Philippe Bugnard, Directeur de publication, rédacteur en chef Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 11-59 Langues : Français (fre) Mots-clés : enseignement Histoire enseignement de l'histoire Résumé : On entend encore parfois dire que pour être bon en histoire, il suffit « d’apprendre ses leçons », de mémoriser des dates, des éléments de récits, pour les restituer lors du contrôle de fin de chapitre.
Ces représentations restent bien éloignées de la réalité d’une discipline qui mobilise de nombreuses notions venues des sciences sociales (géographie bien sûr, mais aussi sociologie, économie, sciences politiques, anthropologie, etc.), et qui suppose la maîtrise de la profondeur des temps historiques, à différentes échelles. Pourtant, les finalités présentées dans les programmes invitent à des modes de pensée à « haute tension » : formation à l’intelligence active, à l’exercice du jugement critique et raisonnable ; construction de la citoyenneté, de la capacité à agir en personne libre et responsable en comprenant le monde contemporain dans son épaisseur temporelle ; appropriation d’une culture, d’une mémoire et d’une prospective du monde.
Mais dans la réalité des cours, comment cette culture et cet esprit critique s’élaborent-ils au fil des chapitres du programme ? Focalisé sur la transmission de connaissances, l’enseignement de l’histoire court le risque de se faire au détriment d’un travail explicite des compétences d’analyse, de synthèse ou de jugement exercées directement par les élèves. François Audigier, sollicité pour le difficile exercice de synthèse qui clôt ce dossier, attire justement l’attention sur l’erreur qui consisterait à croire que nous aurions définitivement dépassé une vieille instruction au profit d’une nouvelle formation critique, tout en soulignant que l’esprit critique peut fort bien s’exercer dans la construction d’une identité nationale, en recourant à l’histoire des historiens.
Dans ce dossier des Cahiers pédagogiques, nous avons voulu examiner comment des enseignants parviennent à traduire dans le quotidien des cours les nobles finalités de la discipline. Comment, à tous les niveaux, amener les élèves à « penser l’histoire », en dépassant la mémorisation aléatoire des éléments d’un programme ? Car comment acquérir un sens critique des durées, sinon par confrontation aux périodisations révélant les ruptures et les continuités des phénomènes historiques ? Comment passer de la connaissance des récits des historiens à la maîtrise des concepts historiques, sinon par le subtil exercice d’une pensée analogique ? Il n’y a sans doute pas à opposer stérilement transmission de connaissances et construction de compétences, une compétence s’exerçant toujours sur une connaissance. Aucun des enseignants qui s’expriment dans ces articles n’en rabat d’ailleurs en termes d’exigence sur les contenus : tous s’efforcent au contraire d’en améliorer la maîtrise par les élèves en recourant à des mises en activité variées, autour de pratiques d’écriture, de débats, de jeux de rôle, de recherches documentaires d’une part ; en plaçant d’autre part les élèves dans des postures réflexives par rapport à leurs apprentissages, par rapport à des questions complexes de relations entre histoire et mythes, histoire et mémoires, histoire et actualité. Ce numéro spécial se fait aussi l’écho des préoccupations vives que peut renvoyer le passé, autour des migrations, des religions ou des efforts pour transposer en classe l’historiographie de la World History, avec le cas de l’Italie. Nous évoquons également les évolutions de la discipline portées par l’idée d’un socle commun, en France, l’approche par compétences en Belgique ou au Québec.
Des questions qui traversent l’ensemble des chapitres de ce dossier, même si, pour la clarté du propos, la réflexion porte dans une première partie sur la mise en œuvre dans les classes des compétences si complexes portées par notre discipline ; puis sur l’intérêt, à tous niveaux, des pratiques d’écriture liées à l’entraînement au raisonnement ; et ensuite sur deux thèmes particulièrement riches, la question de la chronologie et celle de l’altérité. Comme le relève François Audigier, il reste beaucoup à dire, d’autres dossiers à préparer, en particulier sur les contenus de la discipline en ces temps où le pouvoir investit une fois de plus le champ de l’histoire en projetant le passé comme un musée censé célébrer « l’âme de la Nation ».
Puisse donc ce dossier alimenter la réflexion et inciter au renouvellement des pratiques, de façon à ce que les élèves apprennent l’histoire pour comprendre leur temps et celui de leurs prédécesseurs, ici et ailleurs, à ce qu’ils apprennent les sources et la genèse du XXIème siècle, le siècle de leur histoire.Note de contenu : 1. Apprendre l'histoire met en jeu des compétences complexes
2. Ecrire pour maitriser l'argumentation historique
3. Apprendre la chronologie, manipuler le temps
4. L'Histoire comme confrontation à l'altéritéPermalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4589
in Cahiers pédagogiques > 471 (Mars 2009) . - p. 11-59[article] Apprendre l'histoire [Dossier] [texte imprimé] / Patrice Bride, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Pierre-Philippe Bugnard, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2009 . - p. 11-59.
Langues : Français (fre)
in Cahiers pédagogiques > 471 (Mars 2009) . - p. 11-59
Mots-clés : enseignement Histoire enseignement de l'histoire Résumé : On entend encore parfois dire que pour être bon en histoire, il suffit « d’apprendre ses leçons », de mémoriser des dates, des éléments de récits, pour les restituer lors du contrôle de fin de chapitre.
Ces représentations restent bien éloignées de la réalité d’une discipline qui mobilise de nombreuses notions venues des sciences sociales (géographie bien sûr, mais aussi sociologie, économie, sciences politiques, anthropologie, etc.), et qui suppose la maîtrise de la profondeur des temps historiques, à différentes échelles. Pourtant, les finalités présentées dans les programmes invitent à des modes de pensée à « haute tension » : formation à l’intelligence active, à l’exercice du jugement critique et raisonnable ; construction de la citoyenneté, de la capacité à agir en personne libre et responsable en comprenant le monde contemporain dans son épaisseur temporelle ; appropriation d’une culture, d’une mémoire et d’une prospective du monde.
Mais dans la réalité des cours, comment cette culture et cet esprit critique s’élaborent-ils au fil des chapitres du programme ? Focalisé sur la transmission de connaissances, l’enseignement de l’histoire court le risque de se faire au détriment d’un travail explicite des compétences d’analyse, de synthèse ou de jugement exercées directement par les élèves. François Audigier, sollicité pour le difficile exercice de synthèse qui clôt ce dossier, attire justement l’attention sur l’erreur qui consisterait à croire que nous aurions définitivement dépassé une vieille instruction au profit d’une nouvelle formation critique, tout en soulignant que l’esprit critique peut fort bien s’exercer dans la construction d’une identité nationale, en recourant à l’histoire des historiens.
Dans ce dossier des Cahiers pédagogiques, nous avons voulu examiner comment des enseignants parviennent à traduire dans le quotidien des cours les nobles finalités de la discipline. Comment, à tous les niveaux, amener les élèves à « penser l’histoire », en dépassant la mémorisation aléatoire des éléments d’un programme ? Car comment acquérir un sens critique des durées, sinon par confrontation aux périodisations révélant les ruptures et les continuités des phénomènes historiques ? Comment passer de la connaissance des récits des historiens à la maîtrise des concepts historiques, sinon par le subtil exercice d’une pensée analogique ? Il n’y a sans doute pas à opposer stérilement transmission de connaissances et construction de compétences, une compétence s’exerçant toujours sur une connaissance. Aucun des enseignants qui s’expriment dans ces articles n’en rabat d’ailleurs en termes d’exigence sur les contenus : tous s’efforcent au contraire d’en améliorer la maîtrise par les élèves en recourant à des mises en activité variées, autour de pratiques d’écriture, de débats, de jeux de rôle, de recherches documentaires d’une part ; en plaçant d’autre part les élèves dans des postures réflexives par rapport à leurs apprentissages, par rapport à des questions complexes de relations entre histoire et mythes, histoire et mémoires, histoire et actualité. Ce numéro spécial se fait aussi l’écho des préoccupations vives que peut renvoyer le passé, autour des migrations, des religions ou des efforts pour transposer en classe l’historiographie de la World History, avec le cas de l’Italie. Nous évoquons également les évolutions de la discipline portées par l’idée d’un socle commun, en France, l’approche par compétences en Belgique ou au Québec.
Des questions qui traversent l’ensemble des chapitres de ce dossier, même si, pour la clarté du propos, la réflexion porte dans une première partie sur la mise en œuvre dans les classes des compétences si complexes portées par notre discipline ; puis sur l’intérêt, à tous niveaux, des pratiques d’écriture liées à l’entraînement au raisonnement ; et ensuite sur deux thèmes particulièrement riches, la question de la chronologie et celle de l’altérité. Comme le relève François Audigier, il reste beaucoup à dire, d’autres dossiers à préparer, en particulier sur les contenus de la discipline en ces temps où le pouvoir investit une fois de plus le champ de l’histoire en projetant le passé comme un musée censé célébrer « l’âme de la Nation ».
Puisse donc ce dossier alimenter la réflexion et inciter au renouvellement des pratiques, de façon à ce que les élèves apprennent l’histoire pour comprendre leur temps et celui de leurs prédécesseurs, ici et ailleurs, à ce qu’ils apprennent les sources et la genèse du XXIème siècle, le siècle de leur histoire.Note de contenu : 1. Apprendre l'histoire met en jeu des compétences complexes
2. Ecrire pour maitriser l'argumentation historique
3. Apprendre la chronologie, manipuler le temps
4. L'Histoire comme confrontation à l'altéritéPermalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4589 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité G004027 Archives CAH 471 Périodique Centre de documentation HELHa - Gosselies REVUES Inventaire 2023
DisponibleComment on enseigne l'histoire à nos enfants / Dominique Comelli
Titre : Comment on enseigne l'histoire à nos enfants Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Comelli Editeur : Nantes : L'Atalante Année de publication : 2001 Importance : 108 p. Format : 18 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84172-157-3 Mots-clés : histoire enseignement de l'histoire Index. décimale : 930.2 Histoire Pédagogie Résumé : Comment on enseigne l'histoire à nos enfants est un livre étrange : on y parle simplement de choses compliquées. On y envisage avec une curiosité étonnée l'enseignement de l'histoire, ce glorieux édifice républicain digne des monuments historiques. Sans démagogie médiatique ni terrorisme de corporation, Dominique Comelli entretient son lecteur de l'essentiel, le rapport de notre société à son passé, à travers son école. Le lecteur trouvera tout autant une mise en débat originale qu'un guide pratique permettant de comprendre ce qui se joue dans un cours d'histoire, à un moment de la scolarité de son enfant. Construire de l'histoire en classe est un métier avec ses richesses, ses limites et aussi ses impasses. Il faut connaître cela pour faire de l'histoire enseignée autre chose qu'un fantasme, autre chose qu'un rail, une vraie richesse collective pour nous et nos enfants. [4ème de couv.] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2790 Comment on enseigne l'histoire à nos enfants [texte imprimé] / Dominique Comelli . - Nantes : L'Atalante, 2001 . - 108 p. ; 18 cm.
ISBN : 978-2-84172-157-3
Mots-clés : histoire enseignement de l'histoire Index. décimale : 930.2 Histoire Pédagogie Résumé : Comment on enseigne l'histoire à nos enfants est un livre étrange : on y parle simplement de choses compliquées. On y envisage avec une curiosité étonnée l'enseignement de l'histoire, ce glorieux édifice républicain digne des monuments historiques. Sans démagogie médiatique ni terrorisme de corporation, Dominique Comelli entretient son lecteur de l'essentiel, le rapport de notre société à son passé, à travers son école. Le lecteur trouvera tout autant une mise en débat originale qu'un guide pratique permettant de comprendre ce qui se joue dans un cours d'histoire, à un moment de la scolarité de son enfant. Construire de l'histoire en classe est un métier avec ses richesses, ses limites et aussi ses impasses. Il faut connaître cela pour faire de l'histoire enseignée autre chose qu'un fantasme, autre chose qu'un rail, une vraie richesse collective pour nous et nos enfants. [4ème de couv.] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2790 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité G000450 930.2 COM Livre Centre de documentation HELHa - Gosselies 9 Histoire - Géographie Inventaire 2023
Sorti jusqu'au 13/05/2024L’Histoire en histoire : L’utilisation de la littérature jeunesse en éveil historique / Maïlys Stratsaert
Titre : L’Histoire en histoire : L’utilisation de la littérature jeunesse en éveil historique Type de document : TFE / Mémoire Auteurs : Maïlys Stratsaert, Auteur ; Cécile Dupont, Directeur de thèse ; Kim Larsille, Directeur de thèse Editeur : Gosselies : HELHa Année de publication : 2020 Importance : 75 p. Format : 30 cm. Note générale : Ce TFE a obtenu la note de 16.5/20 Langues : Français (fre) Mots-clés : démarche historique littérature jeunesse roman historique histoire enseignement de l'histoire développement temporel pédagogie active méthodologie programme d'éveil apprentissage Index. décimale : TFE Primaire Résumé : Ce travail de fin d’études a comme hypothèse de travail que la littérature permettrait d’impliquer d’avantage les élèves dans leurs apprentissages et les rendraient plus critiques.
Le travail aborde dans un premier chapitre le développement des notions temporelles chez l’enfant, les différentes pédagogies utilisées pour enseigner l’histoire et plus particulièrement les pédagogies actives ainsi que l’utilisation de documents. Ensuite, le second chapitre concentre l’historique de la littérature jeunesse et explicite ce qu’est un roman historique. Pour terminer, une leçon est développée sur base du modèle théorique de la démarche historique.
La conclusion de ce travail est, qu’en effet, la littérature est une source de motivation pour les élèves et permet donc de les rendre acteurs et plus critiques envers les documents.Section TFE : TFE Primaire Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3997 L’Histoire en histoire : L’utilisation de la littérature jeunesse en éveil historique [TFE / Mémoire] / Maïlys Stratsaert, Auteur ; Cécile Dupont, Directeur de thèse ; Kim Larsille, Directeur de thèse . - Gosselies : HELHa, 2020 . - 75 p. ; 30 cm.
Ce TFE a obtenu la note de 16.5/20
Langues : Français (fre)
Mots-clés : démarche historique littérature jeunesse roman historique histoire enseignement de l'histoire développement temporel pédagogie active méthodologie programme d'éveil apprentissage Index. décimale : TFE Primaire Résumé : Ce travail de fin d’études a comme hypothèse de travail que la littérature permettrait d’impliquer d’avantage les élèves dans leurs apprentissages et les rendraient plus critiques.
Le travail aborde dans un premier chapitre le développement des notions temporelles chez l’enfant, les différentes pédagogies utilisées pour enseigner l’histoire et plus particulièrement les pédagogies actives ainsi que l’utilisation de documents. Ensuite, le second chapitre concentre l’historique de la littérature jeunesse et explicite ce qu’est un roman historique. Pour terminer, une leçon est développée sur base du modèle théorique de la démarche historique.
La conclusion de ce travail est, qu’en effet, la littérature est une source de motivation pour les élèves et permet donc de les rendre acteurs et plus critiques envers les documents.Section TFE : TFE Primaire Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3997