[n° ou bulletin]
Titre : |
158 - Octobre 2015 - L'écriture, éducation prioritaire |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2015 |
Importance : |
55 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L'écriture, éducation prioritaire ? Comment ne pas voir, en effet, à quel point la plus ou moins grande maîtrise de l'écriture est source de différenciation scolaire, et ce sur fond de discrimination sociale ? C'est dire si l'appropriation de l'écriture est moteur du pouvoir de comprendre et d'agir !
Centrées sur ce thème, les 8ème Rencontres de Saint-Denis sur l'accompagnement ont été l'occasion de partager travail et réflexion, dans des ateliers où se vivaient des pratiques comme lors de conférences où une expertise se donnait à entendre.
Car les questions ne manquent pas ! A partir du moment où l'écriture est devenu objet d'apprentissage à l'école, quelles pratiques mettre en œuvre pour que puisse s'exprimer, se construire, se transformer une pensée critique sur soi et sur le monde ? Hors l'école, dans les milieux associatifs, dans les quartiers, au sein de collectivités territoriales, l'écriture peut-elle là aussi, et sous quelle forme, enclencher des processus permettant au sujet d'affirmer sa singularité en toute légitimité et participer ainsi, au mieux et en mieux, à des collectifs qui pourraient viser l'émancipation sociale ? Est-ce la même chose qui se joue dans un atelier d'écriture de création et dans une démarche de construction d'une écriture de travail ?
Pour tenter de répondre à ces questions, le numéro a été organisé en deux temps.
D'abord essayer de voir en quoi et sur quelles bases l'enseignement de l'écriture pourrait être « refondé », sachant que notre pari de départ reste et demeure le « tous capables ! » en potentialité d'exercer son esprit critique, de penser son rapport au monde et, pourquoi pas, de le transformer par l'écriture.
Dans un deuxième temps, et cela semble aller de soi, il nous a paru important d'élargir les enjeux de l'écriture jusqu'à la dimension culturelle du sujet quand celui-ci se construit un rapport à l'autre. Cet autre cela peut être aussi bien l'écrivain disparu qui nous laisse libre lecteur, que le pair avec qui je m'exerce à écrire, à réécrire, l'étranger qui parle une autre langue comme celui qui parle la même langue que moi mais m'oblige à donner une épaisseur historique et anthropologique à ce que je croyais donné naturellement.
Ainsi, au-delà des spécificités des codes de l'écrit, selon que l'on s'essaye à l'écriture littéraire ou à l'écriture scientifique, comment (s')ouvrir l'accès à la culture écrite, sinon en conciliant historicité et horizon des possibles ? |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=69 |
[n° ou bulletin]
158 - Octobre 2015 - L'écriture, éducation prioritaire [texte imprimé] . - 2015 . - 55 p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
L'écriture, éducation prioritaire ? Comment ne pas voir, en effet, à quel point la plus ou moins grande maîtrise de l'écriture est source de différenciation scolaire, et ce sur fond de discrimination sociale ? C'est dire si l'appropriation de l'écriture est moteur du pouvoir de comprendre et d'agir !
Centrées sur ce thème, les 8ème Rencontres de Saint-Denis sur l'accompagnement ont été l'occasion de partager travail et réflexion, dans des ateliers où se vivaient des pratiques comme lors de conférences où une expertise se donnait à entendre.
Car les questions ne manquent pas ! A partir du moment où l'écriture est devenu objet d'apprentissage à l'école, quelles pratiques mettre en œuvre pour que puisse s'exprimer, se construire, se transformer une pensée critique sur soi et sur le monde ? Hors l'école, dans les milieux associatifs, dans les quartiers, au sein de collectivités territoriales, l'écriture peut-elle là aussi, et sous quelle forme, enclencher des processus permettant au sujet d'affirmer sa singularité en toute légitimité et participer ainsi, au mieux et en mieux, à des collectifs qui pourraient viser l'émancipation sociale ? Est-ce la même chose qui se joue dans un atelier d'écriture de création et dans une démarche de construction d'une écriture de travail ?
Pour tenter de répondre à ces questions, le numéro a été organisé en deux temps.
D'abord essayer de voir en quoi et sur quelles bases l'enseignement de l'écriture pourrait être « refondé », sachant que notre pari de départ reste et demeure le « tous capables ! » en potentialité d'exercer son esprit critique, de penser son rapport au monde et, pourquoi pas, de le transformer par l'écriture.
Dans un deuxième temps, et cela semble aller de soi, il nous a paru important d'élargir les enjeux de l'écriture jusqu'à la dimension culturelle du sujet quand celui-ci se construit un rapport à l'autre. Cet autre cela peut être aussi bien l'écrivain disparu qui nous laisse libre lecteur, que le pair avec qui je m'exerce à écrire, à réécrire, l'étranger qui parle une autre langue comme celui qui parle la même langue que moi mais m'oblige à donner une épaisseur historique et anthropologique à ce que je croyais donné naturellement.
Ainsi, au-delà des spécificités des codes de l'écrit, selon que l'on s'essaye à l'écriture littéraire ou à l'écriture scientifique, comment (s')ouvrir l'accès à la culture écrite, sinon en conciliant historicité et horizon des possibles ? |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=69 |
| |