[article] 
inle cercle psy > 20 (Mars/Avril/Mai 2016) . - p. 26-47

Titre :	L'enfant difficile [Dossier]
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2016
Article en page(s) :	p. 26-47
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	enfant difficile  souffrance  autorité  colère  agressivité  hyperactivité  borderline  état limite  Trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)  école  milieu scolaire  éducation  délinquance  mineur délinquant
Résumé :	"À en croire leurs pages Facebook, les parents nagent dans la béatitude avec la naissance de leur enfant, ses premiers pas, son entrée à l’école, les petits cadeaux de la fête des mères… Quand on les interroge de vive voix, il ne faut pourtant pas longtemps pour que bon nombre d’entre eux avouent : « Y a des fois où j’en peux plus… Je le foutrais par la fenêtre ! » Même quand leur progéniture est plus calme que la moyenne ! Et comment font les parents seuls ? Coup de chapeau à ces héros… Le secret est bien gardé. On ne vous le dit pas, pendant la grossesse. Mais ensuite, entre parents, on se comprend d’un seul regard aux yeux cernés. On ressent de l’indulgence les uns pour les autres. Bienvenue au club de ceux qui ne tiennent plus jusqu’à minuit les soirs de réveillon ! On a beau être prêt à donner notre vie pour notre trésor sur pattes, là, tout de suite, sans une fraction de seconde d’hésitation, on aimerait tout de même plus de silence, plus de temps, on aimerait lui dire moins souvent de faire attention, ne pas tout répéter quatre fois, ne pas être réveillé par un nouveau cauchemar, arrêter de dévaliser la pharmacie en Pivalone et Maxilase. La fatigue quotidienne occasionnée par la routine et la vigilance, c’est une chose. Ça fait partie du jeu. Les bons côtés non seulement équilibrent, mais surpassent aisément les difficultés. Si c’était à refaire, on le referait. D’ailleurs, souvent, on recommence. On en redemande. C’est dire… Parce qu’on a besoin de leur vie à eux, nos enfants, pour que batte vraiment notre cœur à nous. Sans eux, autant mourir. Cependant, quand un loustic ou une chipie est intenable, à la maison, à l’école, que son cas relève peut-être de la psychiatrie, qu’on redoute une très mauvaise pente, qu’on se sent dépassé, honteux, nul, aussi mal jugé par autrui que par soi-même, là, ça n’est plus la même chanson. Et son registre est autrement plus éprouvant. On se surprend à aimer moins son enfant, et à entretenir avec lui un cercle vicieux de défiance, d’ambivalence et de tragi-comédie. Le dossier de ce numéro présente des témoignages où des parents et enseignants appellent un chat un chat, s’interroge sur la notion de normal et de pathologique, et débroussaille des tentatives de solution pour qu’un enfant casse-pieds ne devienne pas un crève-cœur."
Note de contenu :	- Un enfant difficile, ça veut dire quoi ? - Soudain ingérables, insaisissables... borderlines ? - Et s'il était hyperactif ? - L'enfant difficile à l'école ou le mammouth impuissant - Mineurs délinquants, l'impasse ?
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3512

[article] L'enfant difficile [Dossier] [texte imprimé] . - 2016 . - p. 26-47.
Langues : Français (fre)
in le cercle psy > 20 (Mars/Avril/Mai 2016) . - p. 26-47

Mots-clés :	enfant difficile  souffrance  autorité  colère  agressivité  hyperactivité  borderline  état limite  Trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)  école  milieu scolaire  éducation  délinquance  mineur délinquant
Résumé :	"À en croire leurs pages Facebook, les parents nagent dans la béatitude avec la naissance de leur enfant, ses premiers pas, son entrée à l’école, les petits cadeaux de la fête des mères… Quand on les interroge de vive voix, il ne faut pourtant pas longtemps pour que bon nombre d’entre eux avouent : « Y a des fois où j’en peux plus… Je le foutrais par la fenêtre ! » Même quand leur progéniture est plus calme que la moyenne ! Et comment font les parents seuls ? Coup de chapeau à ces héros… Le secret est bien gardé. On ne vous le dit pas, pendant la grossesse. Mais ensuite, entre parents, on se comprend d’un seul regard aux yeux cernés. On ressent de l’indulgence les uns pour les autres. Bienvenue au club de ceux qui ne tiennent plus jusqu’à minuit les soirs de réveillon ! On a beau être prêt à donner notre vie pour notre trésor sur pattes, là, tout de suite, sans une fraction de seconde d’hésitation, on aimerait tout de même plus de silence, plus de temps, on aimerait lui dire moins souvent de faire attention, ne pas tout répéter quatre fois, ne pas être réveillé par un nouveau cauchemar, arrêter de dévaliser la pharmacie en Pivalone et Maxilase. La fatigue quotidienne occasionnée par la routine et la vigilance, c’est une chose. Ça fait partie du jeu. Les bons côtés non seulement équilibrent, mais surpassent aisément les difficultés. Si c’était à refaire, on le referait. D’ailleurs, souvent, on recommence. On en redemande. C’est dire… Parce qu’on a besoin de leur vie à eux, nos enfants, pour que batte vraiment notre cœur à nous. Sans eux, autant mourir. Cependant, quand un loustic ou une chipie est intenable, à la maison, à l’école, que son cas relève peut-être de la psychiatrie, qu’on redoute une très mauvaise pente, qu’on se sent dépassé, honteux, nul, aussi mal jugé par autrui que par soi-même, là, ça n’est plus la même chanson. Et son registre est autrement plus éprouvant. On se surprend à aimer moins son enfant, et à entretenir avec lui un cercle vicieux de défiance, d’ambivalence et de tragi-comédie. Le dossier de ce numéro présente des témoignages où des parents et enseignants appellent un chat un chat, s’interroge sur la notion de normal et de pathologique, et débroussaille des tentatives de solution pour qu’un enfant casse-pieds ne devienne pas un crève-cœur."
Note de contenu :	- Un enfant difficile, ça veut dire quoi ? - Soudain ingérables, insaisissables... borderlines ? - Et s'il était hyperactif ? - L'enfant difficile à l'école ou le mammouth impuissant - Mineurs délinquants, l'impasse ?
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