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HELHa - Paramédical.
Détail de l'auteur
Auteur L.C. Ollandzobo Ikobo |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Devenir des petits poids de naissance à Brazzaville / J.-R. Mabiala-Babela in Journal de pédiatrie et de puériculture, Vol. 30, n° 4 (Septembre 2017)
[article]
Titre : Devenir des petits poids de naissance à Brazzaville Type de document : texte imprimé Auteurs : J.-R. Mabiala-Babela ; L.C. Ollandzobo Ikobo ; E.-R. Nika ; S.-V. Missambou-Mandilou ; R.C.E. Ntadi-Loupemo Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 141-149 Langues : Français (fre) Résumé :
Le petit poids de naissance (PPN) constitue un problème de santé publique, en raison de son incidence élevée. De retour de maternité, plusieurs problèmes peuvent survenir chez le PPN au domicile familial, expliquant la mortalité élevée qui lui est rattachée.
Objectif
Apprécier l'évolution des enfants nés avec un PPN au cours des trois premiers mois de vie et en identifier les facteurs de risque de décès.
Patients et méthode
Étude comparative du devenir au cours des trois premiers mois de vie des PPN (groupe I) et des nouveau-nés de poids de naissance compris entre 3000 et 3500 g (groupe II), nés dans les maternités de Brazzaville.
Résultats
Au total, 242 nouveau-nés de PPN ont été comparés à 454 nouveau-nés de poids de naissance compris entre 3000 et 3500 g. Au cours du premier trimestre de vie, les PPN étaient plus nourris aux substituts de lait de mère que les nouveau-nés du groupe II (p<0,001). De même, l'administration de l'eau de boisson, le rasage des cheveux et les soins du cordon prédominaient dans le groupe I (p<0,001). La croissance pondérale était plus rapide chez les PPN au cours des trois premiers mois de vie, alors que l'évolution des raisons de la taille et du périmètre crânien était similaire dans les deux groupes. Le taux d'hospitalisation était identique dans les deux groupes ; par contre, le taux de mortalité (16 cas soit 6,6 % dans le groupe I) était plus élevé (p<0,001) que dans le groupe II (6 cas, soit 1,3 %). Cette différence était essentiellement observée au cours des dix premiers jours de vie. Tous les décès dans le groupe I étaient survenus au cours du premier mois de vie. Les facteurs associés en étaient le jeune âge des parents et l'alimentation au sein (p<0,02).
Conclusion
Les PPN, comparés aux enfants nés avec un poids normal, posent plus de problèmbrazzavillees au cours du premier trimestre de vie, notamment en termes de sortie de maternité mal gérée, de mode d'alimentation non adapté aux conditions de vie, et de soins communautaires. Ce qui justifie une morbi-mortalité encore élevée malgré un gain pondéral satisfaisant. Le renforcement du suivi de la grossesse, l'amélioration des conditions d'accouchement et de vie, ainsi que le renforcement de la communication pour le changement de comportement devraient contribuer à en réduire le taux.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54873
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 30, n° 4 (Septembre 2017) . - p. 141-149[article] Devenir des petits poids de naissance à Brazzaville [texte imprimé] / J.-R. Mabiala-Babela ; L.C. Ollandzobo Ikobo ; E.-R. Nika ; S.-V. Missambou-Mandilou ; R.C.E. Ntadi-Loupemo . - 2017 . - p. 141-149.
Langues : Français (fre)
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 30, n° 4 (Septembre 2017) . - p. 141-149
Résumé :
Le petit poids de naissance (PPN) constitue un problème de santé publique, en raison de son incidence élevée. De retour de maternité, plusieurs problèmes peuvent survenir chez le PPN au domicile familial, expliquant la mortalité élevée qui lui est rattachée.
Objectif
Apprécier l'évolution des enfants nés avec un PPN au cours des trois premiers mois de vie et en identifier les facteurs de risque de décès.
Patients et méthode
Étude comparative du devenir au cours des trois premiers mois de vie des PPN (groupe I) et des nouveau-nés de poids de naissance compris entre 3000 et 3500 g (groupe II), nés dans les maternités de Brazzaville.
Résultats
Au total, 242 nouveau-nés de PPN ont été comparés à 454 nouveau-nés de poids de naissance compris entre 3000 et 3500 g. Au cours du premier trimestre de vie, les PPN étaient plus nourris aux substituts de lait de mère que les nouveau-nés du groupe II (p<0,001). De même, l'administration de l'eau de boisson, le rasage des cheveux et les soins du cordon prédominaient dans le groupe I (p<0,001). La croissance pondérale était plus rapide chez les PPN au cours des trois premiers mois de vie, alors que l'évolution des raisons de la taille et du périmètre crânien était similaire dans les deux groupes. Le taux d'hospitalisation était identique dans les deux groupes ; par contre, le taux de mortalité (16 cas soit 6,6 % dans le groupe I) était plus élevé (p<0,001) que dans le groupe II (6 cas, soit 1,3 %). Cette différence était essentiellement observée au cours des dix premiers jours de vie. Tous les décès dans le groupe I étaient survenus au cours du premier mois de vie. Les facteurs associés en étaient le jeune âge des parents et l'alimentation au sein (p<0,02).
Conclusion
Les PPN, comparés aux enfants nés avec un poids normal, posent plus de problèmbrazzavillees au cours du premier trimestre de vie, notamment en termes de sortie de maternité mal gérée, de mode d'alimentation non adapté aux conditions de vie, et de soins communautaires. Ce qui justifie une morbi-mortalité encore élevée malgré un gain pondéral satisfaisant. Le renforcement du suivi de la grossesse, l'amélioration des conditions d'accouchement et de vie, ainsi que le renforcement de la communication pour le changement de comportement devraient contribuer à en réduire le taux.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54873 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville / L.C. Ollandzobo Ikobo in Journal de pédiatrie et de puériculture, Vol. 35, n° 1 (Février 2022)
[article]
Titre : Prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville Type de document : texte imprimé Auteurs : L.C. Ollandzobo Ikobo ; E.A. Pea ; N.Y. Ngakengni ; G. Ekouya Bowassa ; A. Mbika Cardorelle Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 29-35 Note générale : Doi : 10.1016/j.jpp.2021.12.004 Langues : Français (fre) Mots-clés : PRESCRIPTION ANTIBIOTIQUE NOUVEAU-NÉ BRAZZAVILLE Résumé : Introduction
La prescription inappropriée d’antibiotiques constitue un problème de santé publique à travers le monde.
Objectif
Déterminer la prévalence de la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville, évaluer la qualité de la prescription et identifier les facteurs de prescription inappropriée.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude multicentrique à recueil de données prospectif, et analytique, menée dans quatre services de néonatologie de Brazzaville durant 4 mois. Elle a intéressé les nouveau-nés hospitalisés chez qui un antibiotique était administré par voie générale.
Résultats
La prévalence de la prescription d’antibiotiques chez les nouveau-nés hospitalisés était de 54 % (2077/1121). L’âge moyen des nouveau-nés a l’admission était de 1±4,5 jour (s) (extrêmes1et 27jours). La détresse respiratoire constituait le motif d’admission le plus fréquent, 29,8 %. Le diagnostic d’infection néonatale était retenu chez 45,3 % nouveau-nés. Les molécules les plus prescrites étaient la gentamicine (92,7 %), suivie de l’amoxicilline (38,8 %). Concernant l’antibiothérapie empirique, l’indication était jugée pertinente dans la majorité des cas (79,4 %). Le choix était inapproprié dans 52 %, les posologies inadaptées dans 70,9 % et la durée excessive dans 57,4 % des cas. La qualité de la prescription était mauvaise chez 47,3 % des nouveau-nés. L’antibiothérapie dirigée a été prescrite chez 13,3 % nouveau-nés. Le choix était inapproprié dans la quasi-totalité des cas (91,3 %) et la qualité de la prescription mauvaise dans 77,9 %. Les facteurs associés à la mauvaise prescription des antibiotiques étaient les prescripteurs et la prématurité (p<0,02).
Conclusion
Les insuffisances constatées dans la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né exigent la mise en place des guides nationaux pour réduire les mauvaises pratiques.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74360
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 35, n° 1 (Février 2022) . - p. 29-35[article] Prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville [texte imprimé] / L.C. Ollandzobo Ikobo ; E.A. Pea ; N.Y. Ngakengni ; G. Ekouya Bowassa ; A. Mbika Cardorelle . - 2022 . - p. 29-35.
Doi : 10.1016/j.jpp.2021.12.004
Langues : Français (fre)
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 35, n° 1 (Février 2022) . - p. 29-35
Mots-clés : PRESCRIPTION ANTIBIOTIQUE NOUVEAU-NÉ BRAZZAVILLE Résumé : Introduction
La prescription inappropriée d’antibiotiques constitue un problème de santé publique à travers le monde.
Objectif
Déterminer la prévalence de la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville, évaluer la qualité de la prescription et identifier les facteurs de prescription inappropriée.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude multicentrique à recueil de données prospectif, et analytique, menée dans quatre services de néonatologie de Brazzaville durant 4 mois. Elle a intéressé les nouveau-nés hospitalisés chez qui un antibiotique était administré par voie générale.
Résultats
La prévalence de la prescription d’antibiotiques chez les nouveau-nés hospitalisés était de 54 % (2077/1121). L’âge moyen des nouveau-nés a l’admission était de 1±4,5 jour (s) (extrêmes1et 27jours). La détresse respiratoire constituait le motif d’admission le plus fréquent, 29,8 %. Le diagnostic d’infection néonatale était retenu chez 45,3 % nouveau-nés. Les molécules les plus prescrites étaient la gentamicine (92,7 %), suivie de l’amoxicilline (38,8 %). Concernant l’antibiothérapie empirique, l’indication était jugée pertinente dans la majorité des cas (79,4 %). Le choix était inapproprié dans 52 %, les posologies inadaptées dans 70,9 % et la durée excessive dans 57,4 % des cas. La qualité de la prescription était mauvaise chez 47,3 % des nouveau-nés. L’antibiothérapie dirigée a été prescrite chez 13,3 % nouveau-nés. Le choix était inapproprié dans la quasi-totalité des cas (91,3 %) et la qualité de la prescription mauvaise dans 77,9 %. Les facteurs associés à la mauvaise prescription des antibiotiques étaient les prescripteurs et la prématurité (p<0,02).
Conclusion
Les insuffisances constatées dans la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né exigent la mise en place des guides nationaux pour réduire les mauvaises pratiques.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74360 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt