[article] 
inSanté mentale > 279 (Juin 2023) . - p. 58-63

Titre :	Soigner tôt pour soigner mieux !
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Philippe Raynaud de Prigny ; Thomas Duron ; Karinne Allix ; Coraline Nerad ; Laurent Serres ; Sarah Jiguet ; Viviane Renoir ; Barbara Azzopardi ; Aurore Larue
Année de publication :	2023
Article en page(s) :	p. 58-63
Note générale :	Cet article fait partie du dossier " Intervention précoce : de quoi parle-t-on ? ".
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	Premier épisode psychotique  Ultra haut risque  Coordination de parcours  Equipe mobile  Intervention précoce  Milieu rural  Témoignage
Résumé :	Grâce à des « psy-trucks », Escape (équipe de soins, de coordination et d’accompagnement des processus psychotiques émergents) intervient sur un vaste territoire, parfois enclavé. Plaidoyer pour la généralisation de l’intervention précoce ! L’intervention précoce est un concept, une philosophie du soin relativement récente en psychiatrie alors que ce modèle de pensée s’est imposé de manière naturelle dans d’autres disciplines comme l’oncologie ou les maladies infectieuses. Les travaux de Patrick Mc Gorry, dans l’état de Victoria en Australie, sont universellement connus pour leur caractère pionnier en la matière pour les psychoses et les troubles prodromiques (1). En France, depuis la circulaire de 1960 qui a donné naissance aux secteurs de psychiatrie, les personnes souffrant de troubles psychotiques bénéficient de soins au long cours largement assurés en tout point du territoire national. Peu de pays dans le monde proposent un accompagne- ment sanitaire aussi généreux en termes d’accès financier et géographique aux soins. Cependant, depuis quelques années, le secteur sanitaire est traversé par une crise grave, qui concerne particulièrement la psychiatrie, notamment la psychiatrie hospitalière publique, en lien avec une évolution défavorable de la démographie médicale et soignante, une augmentation des attentes de la population, un vécu d’anomie et de perte de sens fréquemment observé au sein d’équipes de soins confrontées à l’érosion de leurs moyens et l’inflation de leurs responsabilités. Le nombre élevé de « perdus de vue » après un premier épisode psychotique a été mis en évidence par une étude française récente (2) avec un chiffre catastrophique qui atteint 62 % à un an.
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=78538

[article] Soigner tôt pour soigner mieux ! [texte imprimé] / Philippe Raynaud de Prigny ; Thomas Duron ; Karinne Allix ; Coraline Nerad ; Laurent Serres ; Sarah Jiguet ; Viviane Renoir ; Barbara Azzopardi ; Aurore Larue . - 2023 . - p. 58-63.
Cet article fait partie du dossier " Intervention précoce : de quoi parle-t-on ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 279 (Juin 2023) . - p. 58-63

Mots-clés :	Premier épisode psychotique  Ultra haut risque  Coordination de parcours  Equipe mobile  Intervention précoce  Milieu rural  Témoignage
Résumé :	Grâce à des « psy-trucks », Escape (équipe de soins, de coordination et d’accompagnement des processus psychotiques émergents) intervient sur un vaste territoire, parfois enclavé. Plaidoyer pour la généralisation de l’intervention précoce ! L’intervention précoce est un concept, une philosophie du soin relativement récente en psychiatrie alors que ce modèle de pensée s’est imposé de manière naturelle dans d’autres disciplines comme l’oncologie ou les maladies infectieuses. Les travaux de Patrick Mc Gorry, dans l’état de Victoria en Australie, sont universellement connus pour leur caractère pionnier en la matière pour les psychoses et les troubles prodromiques (1). En France, depuis la circulaire de 1960 qui a donné naissance aux secteurs de psychiatrie, les personnes souffrant de troubles psychotiques bénéficient de soins au long cours largement assurés en tout point du territoire national. Peu de pays dans le monde proposent un accompagne- ment sanitaire aussi généreux en termes d’accès financier et géographique aux soins. Cependant, depuis quelques années, le secteur sanitaire est traversé par une crise grave, qui concerne particulièrement la psychiatrie, notamment la psychiatrie hospitalière publique, en lien avec une évolution défavorable de la démographie médicale et soignante, une augmentation des attentes de la population, un vécu d’anomie et de perte de sens fréquemment observé au sein d’équipes de soins confrontées à l’érosion de leurs moyens et l’inflation de leurs responsabilités. Le nombre élevé de « perdus de vue » après un premier épisode psychotique a été mis en évidence par une étude française récente (2) avec un chiffre catastrophique qui atteint 62 % à un an.
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=78538