[article]
Titre : |
Prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
L.C. Ollandzobo Ikobo ; E.A. Pea ; N.Y. Ngakengni ; G. Ekouya Bowassa ; A. Mbika Cardorelle |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
p. 29-35 |
Note générale : |
Doi : 10.1016/j.jpp.2021.12.004 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
PRESCRIPTION ANTIBIOTIQUE NOUVEAU-NÉ BRAZZAVILLE |
Résumé : |
Introduction
La prescription inappropriée d’antibiotiques constitue un problème de santé publique à travers le monde.
Objectif
Déterminer la prévalence de la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville, évaluer la qualité de la prescription et identifier les facteurs de prescription inappropriée.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude multicentrique à recueil de données prospectif, et analytique, menée dans quatre services de néonatologie de Brazzaville durant 4 mois. Elle a intéressé les nouveau-nés hospitalisés chez qui un antibiotique était administré par voie générale.
Résultats
La prévalence de la prescription d’antibiotiques chez les nouveau-nés hospitalisés était de 54 % (2077/1121). L’âge moyen des nouveau-nés a l’admission était de 1±4,5 jour (s) (extrêmes1et 27jours). La détresse respiratoire constituait le motif d’admission le plus fréquent, 29,8 %. Le diagnostic d’infection néonatale était retenu chez 45,3 % nouveau-nés. Les molécules les plus prescrites étaient la gentamicine (92,7 %), suivie de l’amoxicilline (38,8 %). Concernant l’antibiothérapie empirique, l’indication était jugée pertinente dans la majorité des cas (79,4 %). Le choix était inapproprié dans 52 %, les posologies inadaptées dans 70,9 % et la durée excessive dans 57,4 % des cas. La qualité de la prescription était mauvaise chez 47,3 % des nouveau-nés. L’antibiothérapie dirigée a été prescrite chez 13,3 % nouveau-nés. Le choix était inapproprié dans la quasi-totalité des cas (91,3 %) et la qualité de la prescription mauvaise dans 77,9 %. Les facteurs associés à la mauvaise prescription des antibiotiques étaient les prescripteurs et la prématurité (p<0,02).
Conclusion
Les insuffisances constatées dans la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né exigent la mise en place des guides nationaux pour réduire les mauvaises pratiques. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74360 |
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 35, n° 1 (Février 2022) . - p. 29-35
[article] Prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville [texte imprimé] / L.C. Ollandzobo Ikobo ; E.A. Pea ; N.Y. Ngakengni ; G. Ekouya Bowassa ; A. Mbika Cardorelle . - 2022 . - p. 29-35. Doi : 10.1016/j.jpp.2021.12.004 Langues : Français ( fre) in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 35, n° 1 (Février 2022) . - p. 29-35
Mots-clés : |
PRESCRIPTION ANTIBIOTIQUE NOUVEAU-NÉ BRAZZAVILLE |
Résumé : |
Introduction
La prescription inappropriée d’antibiotiques constitue un problème de santé publique à travers le monde.
Objectif
Déterminer la prévalence de la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né hospitalisé à Brazzaville, évaluer la qualité de la prescription et identifier les facteurs de prescription inappropriée.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude multicentrique à recueil de données prospectif, et analytique, menée dans quatre services de néonatologie de Brazzaville durant 4 mois. Elle a intéressé les nouveau-nés hospitalisés chez qui un antibiotique était administré par voie générale.
Résultats
La prévalence de la prescription d’antibiotiques chez les nouveau-nés hospitalisés était de 54 % (2077/1121). L’âge moyen des nouveau-nés a l’admission était de 1±4,5 jour (s) (extrêmes1et 27jours). La détresse respiratoire constituait le motif d’admission le plus fréquent, 29,8 %. Le diagnostic d’infection néonatale était retenu chez 45,3 % nouveau-nés. Les molécules les plus prescrites étaient la gentamicine (92,7 %), suivie de l’amoxicilline (38,8 %). Concernant l’antibiothérapie empirique, l’indication était jugée pertinente dans la majorité des cas (79,4 %). Le choix était inapproprié dans 52 %, les posologies inadaptées dans 70,9 % et la durée excessive dans 57,4 % des cas. La qualité de la prescription était mauvaise chez 47,3 % des nouveau-nés. L’antibiothérapie dirigée a été prescrite chez 13,3 % nouveau-nés. Le choix était inapproprié dans la quasi-totalité des cas (91,3 %) et la qualité de la prescription mauvaise dans 77,9 %. Les facteurs associés à la mauvaise prescription des antibiotiques étaient les prescripteurs et la prématurité (p<0,02).
Conclusion
Les insuffisances constatées dans la prescription des antibiotiques chez le nouveau-né exigent la mise en place des guides nationaux pour réduire les mauvaises pratiques. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74360 |
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