[article]
Titre : |
Les infections urinaires infantiles au centre hospitalier universitaire Mohammed VI d’Oujda (Maroc) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
A. Maleb ; K. Lahrache ; S. Lamrabat ; S. Rifai ; N. Rahmani ; M. Bensalah ; N. Oulali ; M. Elouennass |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 322-329 |
Note générale : |
Doi : 10.1016/j.jpp.2019.07.001 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ENFANT INFECTION URINE BACTÉRIE |
Résumé : |
Introduction
Par son incidence, son polymorphisme clinique, sa gravité et la fréquence des anomalies urologiques sous-jacentes, l’infection du tractus urinaire (ITU) est un problème important en pédiatrie. Les objectifs de notre travail étaient d’établir le profil bactériologique des ITUs chez les enfants au CHU Mohammed VI d’Oujda (Maroc), puis d’étudier la sensibilité des souches bactériennes isolées aux antibiotiques.
Méthodes
C’est une étude rétrospective de 25 mois (mai 2016 à juin 2018) incluant les échantillons urinaires émanant d’enfants âgés d’un jour à 16 ans et adressés au laboratoire de microbiologie pour ECBU. Les urines étaient traitées conformément aux recommandations du référentiel en microbiologie médicale (REMIC).
Résultats
Nous avons colligé 3314 demandes d’ECBU. Les services des urgences étaient en tête de liste des services demandeurs d’ECBU (59,75 %). Dans 54,73 % des cas l’ECBU était réalisé après démarrage de l’antibiothérapie. La plupart des urines étaient recueillies au milieu du jet (67,38 %). Les infections du tractus urinaire représentaient 6,91 % des cas. Elle prédominait chez les filles (69,86 %). E. joli était la bactérie la plus isolée (73,38 %). Les taux de résistances au triméthoprime-sulfaméthoxazole, amoxicilline-acide clavulanique, ceftriaxone, ciprofloxacine et amikacine étaient respectivement : 45,8 %, 41,18 %, 16,39 %, 12,18 % et 3,78 %.
Conclusions
Les taux de résistances des bactéries isolées aux antibiotiques doivent nous inciter à une amélioration de nos conditions de diagnostic des infections urinaires afin d’éviter les traitements inutiles, à appliquer les recommandations de prise en charge des ITUs en vigueur et à appliquer rigoureusement les mesures d’hygiène chez les patients infectés ou porteurs de bactéries multirésistantes aux antibiotiques.
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Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66641 |
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 32, n° 6 (Décembre 2019) . - p. 322-329
[article] Les infections urinaires infantiles au centre hospitalier universitaire Mohammed VI d’Oujda (Maroc) [texte imprimé] / A. Maleb ; K. Lahrache ; S. Lamrabat ; S. Rifai ; N. Rahmani ; M. Bensalah ; N. Oulali ; M. Elouennass . - 2019 . - p. 322-329. Doi : 10.1016/j.jpp.2019.07.001 Langues : Français ( fre) in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 32, n° 6 (Décembre 2019) . - p. 322-329
Mots-clés : |
ENFANT INFECTION URINE BACTÉRIE |
Résumé : |
Introduction
Par son incidence, son polymorphisme clinique, sa gravité et la fréquence des anomalies urologiques sous-jacentes, l’infection du tractus urinaire (ITU) est un problème important en pédiatrie. Les objectifs de notre travail étaient d’établir le profil bactériologique des ITUs chez les enfants au CHU Mohammed VI d’Oujda (Maroc), puis d’étudier la sensibilité des souches bactériennes isolées aux antibiotiques.
Méthodes
C’est une étude rétrospective de 25 mois (mai 2016 à juin 2018) incluant les échantillons urinaires émanant d’enfants âgés d’un jour à 16 ans et adressés au laboratoire de microbiologie pour ECBU. Les urines étaient traitées conformément aux recommandations du référentiel en microbiologie médicale (REMIC).
Résultats
Nous avons colligé 3314 demandes d’ECBU. Les services des urgences étaient en tête de liste des services demandeurs d’ECBU (59,75 %). Dans 54,73 % des cas l’ECBU était réalisé après démarrage de l’antibiothérapie. La plupart des urines étaient recueillies au milieu du jet (67,38 %). Les infections du tractus urinaire représentaient 6,91 % des cas. Elle prédominait chez les filles (69,86 %). E. joli était la bactérie la plus isolée (73,38 %). Les taux de résistances au triméthoprime-sulfaméthoxazole, amoxicilline-acide clavulanique, ceftriaxone, ciprofloxacine et amikacine étaient respectivement : 45,8 %, 41,18 %, 16,39 %, 12,18 % et 3,78 %.
Conclusions
Les taux de résistances des bactéries isolées aux antibiotiques doivent nous inciter à une amélioration de nos conditions de diagnostic des infections urinaires afin d’éviter les traitements inutiles, à appliquer les recommandations de prise en charge des ITUs en vigueur et à appliquer rigoureusement les mesures d’hygiène chez les patients infectés ou porteurs de bactéries multirésistantes aux antibiotiques.
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Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66641 |
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