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HELHa - Paramédical.
[article]
Titre : |
Solitude(s) |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Corinne Djellal |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 39-49 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Si la solitude permet au petit enfant de faire l’apprentissage de l’absence de la mère et de construire son identité psychique (Quinodoz, 2010), en réanimation, elle est toute autre. Elle est le manque, l’abandon et la perte possible du lien aux réalités. Elle est cette ombre qui grandit progressivement jusqu’à devenir insupportable. Elle nous saisit dès que l’on pousse la porte d’entrée. Il suffit de se rendre au chevet des patients ou d’aller à la rencontre de leurs proches pour la surprendre dans leur regard. Et si le passage des patients en réanimation médicale est souvent bref, la solitude, elle, s’y est installée pour de bon.
La réanimation a une temporalité non mesurable. Elle est hors temps. Tout semble figé, suspendu. Les chambres sont équipées d’horloge pour permettre aux patients de « reprendre le cours du temps » mais, comme le souligne A. Kazek (2015), souvent « l’horloge en réanimation n’a plus de pile et s’immobilise sur un temps présent absolu où le passé et le futur n’ont plus de place ». Ainsi, cet espace-temps, si étrange, ne fait qu’accentuer ce sentiment de solitude et d’isolement. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62808 |
in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 39-49
[article] Solitude(s) [document électronique] / Corinne Djellal . - 2019 . - p. 39-49. Langues : Français ( fre) in JALMALV - Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 39-49
Résumé : |
Si la solitude permet au petit enfant de faire l’apprentissage de l’absence de la mère et de construire son identité psychique (Quinodoz, 2010), en réanimation, elle est toute autre. Elle est le manque, l’abandon et la perte possible du lien aux réalités. Elle est cette ombre qui grandit progressivement jusqu’à devenir insupportable. Elle nous saisit dès que l’on pousse la porte d’entrée. Il suffit de se rendre au chevet des patients ou d’aller à la rencontre de leurs proches pour la surprendre dans leur regard. Et si le passage des patients en réanimation médicale est souvent bref, la solitude, elle, s’y est installée pour de bon.
La réanimation a une temporalité non mesurable. Elle est hors temps. Tout semble figé, suspendu. Les chambres sont équipées d’horloge pour permettre aux patients de « reprendre le cours du temps » mais, comme le souligne A. Kazek (2015), souvent « l’horloge en réanimation n’a plus de pile et s’immobilise sur un temps présent absolu où le passé et le futur n’ont plus de place ». Ainsi, cet espace-temps, si étrange, ne fait qu’accentuer ce sentiment de solitude et d’isolement. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62808 |
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