[article]
Titre : |
CRUQPC : UNE INSTANCE PARMI D'AUTRES OU LE LEVAIN DE LA QUALITE? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gérard Cettour-Baron, Auteur ; Danièle Desclerc-Dulac, Auteur |
Année de publication : |
2010 |
Article en page(s) : |
p. 357-365 |
Mots-clés : |
HOPITAL QUALITE USAGER SANTE RELATION ADMINISTRATION/USAGER COMMISSION DES RELATIONS AVEC LES USAGERS ET DE LA QUALITE DE LA PRISE EN CHARGE |
Résumé : |
Il existe dans les établissements de santé, publics ou privés, nombre d’instances dont la vocation est de contribuer soit à la gestion et au pilotage de la structure, soit à des réflexions très techniques et touchant au cœur des métiers de la santé. Le législateur lui-même s’est interrogé sur ce foisonnement d’instances qui mobilisent, pour l’essentiel, les professionnels travaillant au sein même de l’établissement et qui doivent souvent concilier leur charge de travail auprès des patients et leur participation à des débats souvent longs, mais indispensables. La difficulté de fonctionnement de ces instances s’exprime parfois par une désaffection, notamment médicale, qui péjore indubitablement leur efficacité. La commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC) constitue une entité très spécifique, par sa composition comme par ses missions : la présence de représentants des usagers apporte une vision différente, souvent complémentaire, de celle des professionnels, même s’ils sont soignants. Il suffit de relire les textes qui régissaient l’ancienne commission de conciliation, dont la vocation se résumait à traiter des situations de préjudice et à orienter les personnes qui s’en estimaient victimes vers les voies gracieuses ou juridictionnelles possibles, pour mesurer les progrès accomplis depuis le décret du 2 novembre 1998. Ce qui est aujourd’hui en jeu, et qui confère à la CRUQPC une nouvelle responsabilité, c’est l’élaboration d’une politique, sa mise en œuvre et son évaluation qui impactent sur la qualité et la sécurité de la prise en charge des patients. Les pouvoirs publics ne s’y sont pas trompés qui, directement dans les textes officiels, ou indirectement par le processus de certification HAS, placent ou replacent cette instance en position majeure et centrale, entre les patients et l’institution qui les accueille. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26018 |
in Gestions hospitalières > 497 (06-07/2010) . - p. 357-365
[article] CRUQPC : UNE INSTANCE PARMI D'AUTRES OU LE LEVAIN DE LA QUALITE? [texte imprimé] / Gérard Cettour-Baron, Auteur ; Danièle Desclerc-Dulac, Auteur . - 2010 . - p. 357-365. in Gestions hospitalières > 497 (06-07/2010) . - p. 357-365
Mots-clés : |
HOPITAL QUALITE USAGER SANTE RELATION ADMINISTRATION/USAGER COMMISSION DES RELATIONS AVEC LES USAGERS ET DE LA QUALITE DE LA PRISE EN CHARGE |
Résumé : |
Il existe dans les établissements de santé, publics ou privés, nombre d’instances dont la vocation est de contribuer soit à la gestion et au pilotage de la structure, soit à des réflexions très techniques et touchant au cœur des métiers de la santé. Le législateur lui-même s’est interrogé sur ce foisonnement d’instances qui mobilisent, pour l’essentiel, les professionnels travaillant au sein même de l’établissement et qui doivent souvent concilier leur charge de travail auprès des patients et leur participation à des débats souvent longs, mais indispensables. La difficulté de fonctionnement de ces instances s’exprime parfois par une désaffection, notamment médicale, qui péjore indubitablement leur efficacité. La commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC) constitue une entité très spécifique, par sa composition comme par ses missions : la présence de représentants des usagers apporte une vision différente, souvent complémentaire, de celle des professionnels, même s’ils sont soignants. Il suffit de relire les textes qui régissaient l’ancienne commission de conciliation, dont la vocation se résumait à traiter des situations de préjudice et à orienter les personnes qui s’en estimaient victimes vers les voies gracieuses ou juridictionnelles possibles, pour mesurer les progrès accomplis depuis le décret du 2 novembre 1998. Ce qui est aujourd’hui en jeu, et qui confère à la CRUQPC une nouvelle responsabilité, c’est l’élaboration d’une politique, sa mise en œuvre et son évaluation qui impactent sur la qualité et la sécurité de la prise en charge des patients. Les pouvoirs publics ne s’y sont pas trompés qui, directement dans les textes officiels, ou indirectement par le processus de certification HAS, placent ou replacent cette instance en position majeure et centrale, entre les patients et l’institution qui les accueille. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26018 |
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