Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
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Santé mentale . 287La culpabilitéMention de date : Avril 2024 Paru le : 01/04/2024 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
REVUES | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets | Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier" À cause de moi ma soeur est morte " / Chloé Mollo in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : " À cause de moi ma soeur est morte " Type de document : texte imprimé Auteurs : Chloé Mollo ; Océane Boin ; Fanny Le Boulch ; Alice Titia Rizzi Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 56-61 Langues : Français (fre) Mots-clés : Accompagnement thérapeutique Culture Afghanistan Cas clinique Culpabilité Migrant Exil Identité Jeune adulte Souffrance psychique Famille Vécu du patient Evénement de vie Loyauté Représentation sociale Réfugié Ethnopsychiatrie Filiation Mineur Soignant Résumé : Après un long et dangereux périple d’exil, Jamad, un jeune Afghan, est aux prises avec une forte culpabilité, qui entrave son avenir. Il a fui son pays lesté de multiples injonctions familiales, en lien avec son statut de fils aîné. Pour le soignant, accompagner ce patient nécessite de se décentrer de ses représentations.
Certains mots résonnent au creux de nos situations de soins, comme ceux du sociologue Smaïn Laacher (2023) : « L’exil c’est déposséder ce à quoi nous tenons le plus, nous n’habitons pas seulement un espace mais l’espace nous habite. L’absence d’un foyer oblige la vie à se fragmenter, perdre de l’unité, perdre du sens où la vie devient insensée ».
Chaque soin débute par une rencontre. Au fil du lien thérapeutique, nous allons découvrir l’histoire d’un jeune afghan, Jamad (1). Cette rencontre m’a ouvert à de multiples questionnements sur la diversité de l’autre et m’a fait prendre conscience du poids de la filiation masculin, pilier de la culture afghane. Que se passe-t-il lorsqu’un jeune homme qui fuit son pays, porté par l’espoir d’une génération, ou d’une famille entière ? Dans le pays d’accueil, comment peut-il apaiser ses blessures, alors même que sa culpabilité l’immobilise, l’isole, l’écrase et le maintient dans un long silence ?…Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83748
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 56-61[article] " À cause de moi ma soeur est morte " [texte imprimé] / Chloé Mollo ; Océane Boin ; Fanny Le Boulch ; Alice Titia Rizzi . - 2024 . - p. 56-61.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 56-61
Mots-clés : Accompagnement thérapeutique Culture Afghanistan Cas clinique Culpabilité Migrant Exil Identité Jeune adulte Souffrance psychique Famille Vécu du patient Evénement de vie Loyauté Représentation sociale Réfugié Ethnopsychiatrie Filiation Mineur Soignant Résumé : Après un long et dangereux périple d’exil, Jamad, un jeune Afghan, est aux prises avec une forte culpabilité, qui entrave son avenir. Il a fui son pays lesté de multiples injonctions familiales, en lien avec son statut de fils aîné. Pour le soignant, accompagner ce patient nécessite de se décentrer de ses représentations.
Certains mots résonnent au creux de nos situations de soins, comme ceux du sociologue Smaïn Laacher (2023) : « L’exil c’est déposséder ce à quoi nous tenons le plus, nous n’habitons pas seulement un espace mais l’espace nous habite. L’absence d’un foyer oblige la vie à se fragmenter, perdre de l’unité, perdre du sens où la vie devient insensée ».
Chaque soin débute par une rencontre. Au fil du lien thérapeutique, nous allons découvrir l’histoire d’un jeune afghan, Jamad (1). Cette rencontre m’a ouvert à de multiples questionnements sur la diversité de l’autre et m’a fait prendre conscience du poids de la filiation masculin, pilier de la culture afghane. Que se passe-t-il lorsqu’un jeune homme qui fuit son pays, porté par l’espoir d’une génération, ou d’une famille entière ? Dans le pays d’accueil, comment peut-il apaiser ses blessures, alors même que sa culpabilité l’immobilise, l’isole, l’écrase et le maintient dans un long silence ?…Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83748 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt " Ce jour où je vous ai attaché... " / Geneviève Hénault in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : " Ce jour où je vous ai attaché... " Type de document : texte imprimé Auteurs : Geneviève Hénault Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 40-43 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Agitation Contention Crise psychiatrique Culpabilité Honte Approche humaniste Psychiatre Isolement psychiatrique Pratique professionnelle Vécu du soignant Témoignage Traumatisme psychique Violence Isolement thérapeutique Résumé : Face à un patient en crise psychique, pas simple pour le psychiatre de prendre la décision de médiquer, attacher, isoler… Il est alors pris dans une impasse, avec des sentiments violents, entre peur, gêne, honte, culpabilité… Témoignage.
Je ne vous avais jamais vu avant. Vous étiez hospitalisé depuis quelques jours, sans doute. Je ne me souviens plus bien. Après tout, je ne vous ai vu que deux fois.
Partie 1 : Décontention
Vous étiez enfermé en chambre de soins intensifs. C’est comme cela qu’on appelle maintenant les chambres d’isolement. Pour cacher un peu, par un autre mot, ce qui nous fait tous un peu (beaucoup) honte. Et même, on acronymise en « CSI », comme ça il n’y a même plus de mot. Intensive, la solitude l’est dans cette pièce à isoler ; l’angoisse aussi. Une chambre d’isolement intensif, plutôt. Vous étiez très angoissé : par les idées qui envahissaient votre pensée, des idées folles, de grandeur et de persécution. Vous étiez assailli d’idées délirantes qui vous coupaient en partie de la réalité, de celle que l’on partageait « nous autres » : les soignants.
Lorsque je suis entrée dans cette pièce qui vous maintenait à l’écart du monde, j’ai immédiatement retrouvé l’ambiance de « l’iso » : un épais matelas bleu posé au sol, une gourde molle perchée sur le rebord de fenêtre, des murs peints en blanc, une horloge digitale fixée au-dessus de la porte. Rien de plus. Je n’ai pas vu tout de suite que vous étiez attaché ; les sangles étaient comme pudiquement dissimulées par la couverture. Mais non, c’est parce qu’il faisait si froid. Les infirmiers m’avaient un peu briefée avant. Très vite, quelques mots de votre arrivée : psychose, épisode délirant, hallucinations, agitation, sous-sédation, agressivité, risque de fugue. L’équipe soignante s’accordait à dire que vous étiez apaisé.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83749
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 40-43[article] " Ce jour où je vous ai attaché... " [texte imprimé] / Geneviève Hénault . - 2024 . - p. 40-43.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 40-43
Mots-clés : Agitation Contention Crise psychiatrique Culpabilité Honte Approche humaniste Psychiatre Isolement psychiatrique Pratique professionnelle Vécu du soignant Témoignage Traumatisme psychique Violence Isolement thérapeutique Résumé : Face à un patient en crise psychique, pas simple pour le psychiatre de prendre la décision de médiquer, attacher, isoler… Il est alors pris dans une impasse, avec des sentiments violents, entre peur, gêne, honte, culpabilité… Témoignage.
Je ne vous avais jamais vu avant. Vous étiez hospitalisé depuis quelques jours, sans doute. Je ne me souviens plus bien. Après tout, je ne vous ai vu que deux fois.
Partie 1 : Décontention
Vous étiez enfermé en chambre de soins intensifs. C’est comme cela qu’on appelle maintenant les chambres d’isolement. Pour cacher un peu, par un autre mot, ce qui nous fait tous un peu (beaucoup) honte. Et même, on acronymise en « CSI », comme ça il n’y a même plus de mot. Intensive, la solitude l’est dans cette pièce à isoler ; l’angoisse aussi. Une chambre d’isolement intensif, plutôt. Vous étiez très angoissé : par les idées qui envahissaient votre pensée, des idées folles, de grandeur et de persécution. Vous étiez assailli d’idées délirantes qui vous coupaient en partie de la réalité, de celle que l’on partageait « nous autres » : les soignants.
Lorsque je suis entrée dans cette pièce qui vous maintenait à l’écart du monde, j’ai immédiatement retrouvé l’ambiance de « l’iso » : un épais matelas bleu posé au sol, une gourde molle perchée sur le rebord de fenêtre, des murs peints en blanc, une horloge digitale fixée au-dessus de la porte. Rien de plus. Je n’ai pas vu tout de suite que vous étiez attaché ; les sangles étaient comme pudiquement dissimulées par la couverture. Mais non, c’est parce qu’il faisait si froid. Les infirmiers m’avaient un peu briefée avant. Très vite, quelques mots de votre arrivée : psychose, épisode délirant, hallucinations, agitation, sous-sédation, agressivité, risque de fugue. L’équipe soignante s’accordait à dire que vous étiez apaisé.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83749 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt De la culpabilisation à la réparation / Aurélien Graton in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : De la culpabilisation à la réparation Type de document : texte imprimé Auteurs : Aurélien Graton Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 29-32 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Adaptation Comportement Culpabilité Dépression Honte Lien social Morale Psychologie sociale Psychopathologie Régulation des émotions Réparation Résumé : Parfois délétère, la culpabilité présente aussi de nombreuses facettes permettant au sujet de se réguler. Émotion profondément humaine et socialement indispensable, elle peut notamment engendrer des comportements réparateurs.
Émotion désagréable, entravante, pression de la culture judéo-chrétienne… La culpabilité semble entachée de nombreux maux et est souvent vécue comme un poids à éliminer. Cette émotion est fréquente, intense, elle peut être ressentie plusieurs fois par jour, et les patients sont nombreux à rapporter ce sentiment dans le cabinet des praticiens : « Je me sens tout le temps coupable, que puis-je faire ? ». En conséquence, nombreux sont les ouvrages ou articles qui traitent de la nécessité de faire disparaître la culpabilité, avec des titres souvent évocateurs et définitifs : L’émotion qui tue (1), Se libérer de la culpabilité (2), Pour en finir avec la culpabilité (3)… À juste titre, car la culpabilité peut être une émotion délétère pour la santé mentale voire, lorsqu’elle s’installe de façon prolongée et sans raison apparente, un précurseur de la dépression. Cependant, la culpabilité est aussi une émotion fondamentalement utile aux interactions humaines, au développement des habiletés en société et plus largement à la régulation sociale. Les praticiens doivent alors distinguer chez les patients ce qui relève d’une culpabilité passagère, adaptée et utile ou d’un état permanent plus problématique de culpabilité, potentiellement comorbide d’autres traits psychopatologiques. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83750
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 29-32[article] De la culpabilisation à la réparation [texte imprimé] / Aurélien Graton . - 2024 . - p. 29-32.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 29-32
Mots-clés : Adaptation Comportement Culpabilité Dépression Honte Lien social Morale Psychologie sociale Psychopathologie Régulation des émotions Réparation Résumé : Parfois délétère, la culpabilité présente aussi de nombreuses facettes permettant au sujet de se réguler. Émotion profondément humaine et socialement indispensable, elle peut notamment engendrer des comportements réparateurs.
Émotion désagréable, entravante, pression de la culture judéo-chrétienne… La culpabilité semble entachée de nombreux maux et est souvent vécue comme un poids à éliminer. Cette émotion est fréquente, intense, elle peut être ressentie plusieurs fois par jour, et les patients sont nombreux à rapporter ce sentiment dans le cabinet des praticiens : « Je me sens tout le temps coupable, que puis-je faire ? ». En conséquence, nombreux sont les ouvrages ou articles qui traitent de la nécessité de faire disparaître la culpabilité, avec des titres souvent évocateurs et définitifs : L’émotion qui tue (1), Se libérer de la culpabilité (2), Pour en finir avec la culpabilité (3)… À juste titre, car la culpabilité peut être une émotion délétère pour la santé mentale voire, lorsqu’elle s’installe de façon prolongée et sans raison apparente, un précurseur de la dépression. Cependant, la culpabilité est aussi une émotion fondamentalement utile aux interactions humaines, au développement des habiletés en société et plus largement à la régulation sociale. Les praticiens doivent alors distinguer chez les patients ce qui relève d’une culpabilité passagère, adaptée et utile ou d’un état permanent plus problématique de culpabilité, potentiellement comorbide d’autres traits psychopatologiques. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83750 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Guide d'entretien pour les auteurs de violences sexuelles / Charlotte Démonté in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : Guide d'entretien pour les auteurs de violences sexuelles Type de document : texte imprimé Auteurs : Charlotte Démonté Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 10-15 Langues : Français (fre) Mots-clés : Auteur de violence sexuelle Cas clinique Entretien psychologique Vie privée Sexualité Santé sexuelle et reproductive Psychopathologie Psychothérapie Questionnaire Prise en charge Viol Résumé : Pourquoi et comment aborder la vie amoureuse et sexuelle des patients auteurs de violences sexuelles au cours de leur prise en charge ? Des psychologues ont élaboré un guide d’entretien spécifique. Présentation de l’outil et vignettes cliniques.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS, 2002), la santé sexuelle est « un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social relié à la sexualité. Elle ne saurait être réduite à l’absence de maladies, de dysfonctions ou d’infirmités. La santé sexuelle exige une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences plaisantes, en toute sécurité, sans coercition, discrimination et violence. Pour réaliser la santé sexuelle et la maintenir, il faut protéger les droits sexuels de chacun. »
Au-delà de ce contexte très général, remarquons que peu de recherches ont été menées sur la sexualité des auteurs de violences sexuelles (AVS). Néanmoins, plusieurs travaux mettent en évidence l’importance d’une éducation à la sexualité (Aubut, 1998), d’une évaluation et d’une prise en charge spécifique axée sur la vie affective, amoureuse et sexuelle de ces patients. En pratique, on observe que cet angle d’intervention reste peu envisagé, en particulier lorsque les AVS sont incarcérés. Les professionnels sont réticents à aborder ces sujets intimes, et craignent souvent que cela nuise à l’alliance thérapeutique. Les représentations liées aux agresseurs sexuels renforcent les tabous. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83751
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 10-15[article] Guide d'entretien pour les auteurs de violences sexuelles [texte imprimé] / Charlotte Démonté . - 2024 . - p. 10-15.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 10-15
Mots-clés : Auteur de violence sexuelle Cas clinique Entretien psychologique Vie privée Sexualité Santé sexuelle et reproductive Psychopathologie Psychothérapie Questionnaire Prise en charge Viol Résumé : Pourquoi et comment aborder la vie amoureuse et sexuelle des patients auteurs de violences sexuelles au cours de leur prise en charge ? Des psychologues ont élaboré un guide d’entretien spécifique. Présentation de l’outil et vignettes cliniques.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS, 2002), la santé sexuelle est « un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social relié à la sexualité. Elle ne saurait être réduite à l’absence de maladies, de dysfonctions ou d’infirmités. La santé sexuelle exige une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences plaisantes, en toute sécurité, sans coercition, discrimination et violence. Pour réaliser la santé sexuelle et la maintenir, il faut protéger les droits sexuels de chacun. »
Au-delà de ce contexte très général, remarquons que peu de recherches ont été menées sur la sexualité des auteurs de violences sexuelles (AVS). Néanmoins, plusieurs travaux mettent en évidence l’importance d’une éducation à la sexualité (Aubut, 1998), d’une évaluation et d’une prise en charge spécifique axée sur la vie affective, amoureuse et sexuelle de ces patients. En pratique, on observe que cet angle d’intervention reste peu envisagé, en particulier lorsque les AVS sont incarcérés. Les professionnels sont réticents à aborder ces sujets intimes, et craignent souvent que cela nuise à l’alliance thérapeutique. Les représentations liées aux agresseurs sexuels renforcent les tabous. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83751 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Honte et culpabilité : des liens complexes / Patrick-Ange Raoult in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : Honte et culpabilité : des liens complexes Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick-Ange Raoult Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 22-27 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Addiction comportementale Accident de la route Affect Agression sexuelle Alcoolisme Cas clinique Culpabilité Honte Narcissisme Perversion Processus psychique Psychanalyse Famille Traumatisme psychique Psychisme Résumé : Culpabilité et honte imprègnent la vie psychique, dans des entrelacements complexes qui entrent en résonance. Des vignettes cliniques éclairent ces deux notions et permettent de distinguer atteintes narcissiques et transgressions de la loi intériorisée par le sujet.
La complexité des liens entre honte et culpabilité tient à l’intrication des registres convoqués. Ces deux « compagnons de route » nimbent la valse des affects. Si le sentiment de culpabilité s’appuie sur la notion de faute, celui de honte ouvre un vécu de passivation. La honte semble faire des plis et des replis dans le tissage de la vie psychique. Souvent ressentie comme une souffrance intime, elle peut s’avérer muette, se manifestant alors dans des actes ou des comportements auréolés d’angoisse. La culpabilité apparaît davantage comme une torture intérieure qui ne cède pas. L’une diffuse, l’autre persécute. Au travers de quelques exemples cliniques, nous allons tenter d’éclairer certains nouages entre ces affects.[...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83752
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 22-27[article] Honte et culpabilité : des liens complexes [texte imprimé] / Patrick-Ange Raoult . - 2024 . - p. 22-27.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 22-27
Mots-clés : Addiction comportementale Accident de la route Affect Agression sexuelle Alcoolisme Cas clinique Culpabilité Honte Narcissisme Perversion Processus psychique Psychanalyse Famille Traumatisme psychique Psychisme Résumé : Culpabilité et honte imprègnent la vie psychique, dans des entrelacements complexes qui entrent en résonance. Des vignettes cliniques éclairent ces deux notions et permettent de distinguer atteintes narcissiques et transgressions de la loi intériorisée par le sujet.
La complexité des liens entre honte et culpabilité tient à l’intrication des registres convoqués. Ces deux « compagnons de route » nimbent la valse des affects. Si le sentiment de culpabilité s’appuie sur la notion de faute, celui de honte ouvre un vécu de passivation. La honte semble faire des plis et des replis dans le tissage de la vie psychique. Souvent ressentie comme une souffrance intime, elle peut s’avérer muette, se manifestant alors dans des actes ou des comportements auréolés d’angoisse. La culpabilité apparaît davantage comme une torture intérieure qui ne cède pas. L’une diffuse, l’autre persécute. Au travers de quelques exemples cliniques, nous allons tenter d’éclairer certains nouages entre ces affects.[...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83752 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Le sentiment de culpabilité / Vassilis Kapsambelis in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : Le sentiment de culpabilité Type de document : texte imprimé Auteurs : Vassilis Kapsambelis Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 18-21 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Culpabilité Désir Développement psychique Ethique Inconscient Interdit Morale Processus psychique Psychanalyse Surmoi Autopunition Vie psychique Résumé : «Je me sens coupable», «Je culpabilise»… Ces deux expressions mettent en évidence des nuances importantes. La première renvoie à une règle commune extérieure à nous et la seconde s'emploie pour parler de notre relation à nous-mêmes. Explications.
On pense généralement que les sentiments de culpabilité sont moins présents aujourd’hui qu’à d’autres époques, du moins dans nos sociétés occidentales. Il est vrai que la vie sexuelle, un facteur important de culpabilité, a connu une libéralisation certaine depuis un demi-siècle, sous toutes ses formes. Et s’il est vrai aussi que, à l’intérieur des couples, les exigences de fidélité et d’exclusivité continuent d’être prônées pour une majorité, avec peut-être une plus grande insistance chez les plus jeunes, le mariage a cessé d’être l’unique voie autorisée d’accès à la sexualité. Dans d’autres domaines, des évolutions sociétales notables ont contribué à atténuer le caractère accablant des sentiments de culpabilité. Au niveau judiciaire par exemple, les expertises de personnalité permettent aux juges et aux jurés d’appréhender de façon plus globale les motivations et les contraintes liées à une conduite délictueuse, et d’intégrer dans l’appréciation de la peine encourue de multiples paramètres qui éloignent les sentences de la simple application d’une peine en fonction du seul acte. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83753
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 18-21[article] Le sentiment de culpabilité [texte imprimé] / Vassilis Kapsambelis . - 2024 . - p. 18-21.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 18-21
Mots-clés : Culpabilité Désir Développement psychique Ethique Inconscient Interdit Morale Processus psychique Psychanalyse Surmoi Autopunition Vie psychique Résumé : «Je me sens coupable», «Je culpabilise»… Ces deux expressions mettent en évidence des nuances importantes. La première renvoie à une règle commune extérieure à nous et la seconde s'emploie pour parler de notre relation à nous-mêmes. Explications.
On pense généralement que les sentiments de culpabilité sont moins présents aujourd’hui qu’à d’autres époques, du moins dans nos sociétés occidentales. Il est vrai que la vie sexuelle, un facteur important de culpabilité, a connu une libéralisation certaine depuis un demi-siècle, sous toutes ses formes. Et s’il est vrai aussi que, à l’intérieur des couples, les exigences de fidélité et d’exclusivité continuent d’être prônées pour une majorité, avec peut-être une plus grande insistance chez les plus jeunes, le mariage a cessé d’être l’unique voie autorisée d’accès à la sexualité. Dans d’autres domaines, des évolutions sociétales notables ont contribué à atténuer le caractère accablant des sentiments de culpabilité. Au niveau judiciaire par exemple, les expertises de personnalité permettent aux juges et aux jurés d’appréhender de façon plus globale les motivations et les contraintes liées à une conduite délictueuse, et d’intégrer dans l’appréciation de la peine encourue de multiples paramètres qui éloignent les sentences de la simple application d’une peine en fonction du seul acte. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83753 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Les soignants à l'épreuve de la culpabilité / Charlotte Perrin-Costantino in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : Les soignants à l'épreuve de la culpabilité Type de document : texte imprimé Auteurs : Charlotte Perrin-Costantino Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 34-38 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Ethique Soins Culpabilité Deuil Crise Epuisement professionnel Groupe de parole Perte Santé au travail Attitude du personnel soignant Infirmière en psychiatrie Souffrance psychique Vécu du soignant Equipe soignante Travail Résumé : Face au suicide d’un patient ou à des changements profonds d’organisation qui altèrent les valeurs et l'éthique du soin, les blessures de l’idéal soignant s’expriment par de la culpabilité. Des groupes de parole peuvent relancer la dynamique collective.
Le sentiment de culpabilité est un état psychique complexe que nous ne reprendrons pas en détail ici (voir aussi l’article de V. Kapsambélis, p. 18). Relevons cependant deux dimensions importantes pour notre propos : l’une concerne les rapports entre culpabilité et idéal, et l’autre les liens entre culpabilité et vécus de perte, ces deux dialectiques étant en réalité connexes. Cet état psychique douloureux résulte des mouvements d’un idéal du moi qui « fait montre d’une particulière sévérité. Il fait rage contre le moi, souvent de manière cruelle » (Freud, 1923, p. 253) particulièrement lorsqu’il se sent blessé. Le sentiment de culpabilité est ainsi souvent décrit comme « l’expression d’un jugement de condamnation du moi par son instance critique » (Bourdin, 2016).Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83754
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 34-38[article] Les soignants à l'épreuve de la culpabilité [texte imprimé] / Charlotte Perrin-Costantino . - 2024 . - p. 34-38.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 34-38
Mots-clés : Ethique Soins Culpabilité Deuil Crise Epuisement professionnel Groupe de parole Perte Santé au travail Attitude du personnel soignant Infirmière en psychiatrie Souffrance psychique Vécu du soignant Equipe soignante Travail Résumé : Face au suicide d’un patient ou à des changements profonds d’organisation qui altèrent les valeurs et l'éthique du soin, les blessures de l’idéal soignant s’expriment par de la culpabilité. Des groupes de parole peuvent relancer la dynamique collective.
Le sentiment de culpabilité est un état psychique complexe que nous ne reprendrons pas en détail ici (voir aussi l’article de V. Kapsambélis, p. 18). Relevons cependant deux dimensions importantes pour notre propos : l’une concerne les rapports entre culpabilité et idéal, et l’autre les liens entre culpabilité et vécus de perte, ces deux dialectiques étant en réalité connexes. Cet état psychique douloureux résulte des mouvements d’un idéal du moi qui « fait montre d’une particulière sévérité. Il fait rage contre le moi, souvent de manière cruelle » (Freud, 1923, p. 253) particulièrement lorsqu’il se sent blessé. Le sentiment de culpabilité est ainsi souvent décrit comme « l’expression d’un jugement de condamnation du moi par son instance critique » (Bourdin, 2016).Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83754 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Quand la culpabilité se juge au tribunal / Pierre Charazac in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : Quand la culpabilité se juge au tribunal Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Charazac Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 62-65 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Attitude du personnel soignant Culpabilité Crime Expertise psychiatrique Justice Passage à l'acte Surmoi Responsabilité pénale Psychanalyse Pulsion Dépression Résumé : Si, pour le juriste comme pour le psychanalyste, la culpabilité résulte d'un processus, le principe de sa contruction diffère sensiblement. Complexe, la situation d’expertise fait interagir deux inconscients mais aussi deux expériences du sentiment de culpabilité.
La justice pénale doit se prononcer sur la culpabilité d’une personne à partir de faits établis. Par ailleurs, l’appréciation de sa responsabilité sous-entend que l’on ne juge pas quelqu’un sur le seul critère de son acte. Il en va tout autrement du sentiment de culpabilité qui, pour Freud (1), ne tire pas son origine d’un acte mais d’une intention interdite qui demeure inconsciente, tout comme le besoin de punition à travers lequel celle-ci se manifeste.
Par conséquent, il est d’autant plus difficile à l’expert, psychologue ou psychiatre, d’estimer si une personne qui n’a pas su (ou pas pu) renoncer à ses pulsions agressives et les a suivies jusqu’au passage à l’acte, a ou non conscience de sa culpabilité. Nous allons tenter de cerner les principaux facteurs qui concourent à cette difficulté lorsque cette question est posée à l’expert au moment de sa déposition aux Assises ou en Cour criminelle (2). Car s’il ne lui appartient pas de se prononcer sur la culpabilité de l’accusé proprement dite, il n’est pas rare qu’il lui soit demandé si, au cours de l’examen, l’accusé lui a confié ce qu’il éprouvait l’égard de la victime.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83755
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 62-65[article] Quand la culpabilité se juge au tribunal [texte imprimé] / Pierre Charazac . - 2024 . - p. 62-65.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 62-65
Mots-clés : Attitude du personnel soignant Culpabilité Crime Expertise psychiatrique Justice Passage à l'acte Surmoi Responsabilité pénale Psychanalyse Pulsion Dépression Résumé : Si, pour le juriste comme pour le psychanalyste, la culpabilité résulte d'un processus, le principe de sa contruction diffère sensiblement. Complexe, la situation d’expertise fait interagir deux inconscients mais aussi deux expériences du sentiment de culpabilité.
La justice pénale doit se prononcer sur la culpabilité d’une personne à partir de faits établis. Par ailleurs, l’appréciation de sa responsabilité sous-entend que l’on ne juge pas quelqu’un sur le seul critère de son acte. Il en va tout autrement du sentiment de culpabilité qui, pour Freud (1), ne tire pas son origine d’un acte mais d’une intention interdite qui demeure inconsciente, tout comme le besoin de punition à travers lequel celle-ci se manifeste.
Par conséquent, il est d’autant plus difficile à l’expert, psychologue ou psychiatre, d’estimer si une personne qui n’a pas su (ou pas pu) renoncer à ses pulsions agressives et les a suivies jusqu’au passage à l’acte, a ou non conscience de sa culpabilité. Nous allons tenter de cerner les principaux facteurs qui concourent à cette difficulté lorsque cette question est posée à l’expert au moment de sa déposition aux Assises ou en Cour criminelle (2). Car s’il ne lui appartient pas de se prononcer sur la culpabilité de l’accusé proprement dite, il n’est pas rare qu’il lui soit demandé si, au cours de l’examen, l’accusé lui a confié ce qu’il éprouvait l’égard de la victime.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83755 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Responsabiliser l'entourage sans le culpabiliser / Claudio Carneiro in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : Responsabiliser l'entourage sans le culpabiliser Type de document : texte imprimé Auteurs : Claudio Carneiro Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 50-55 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Attitude du personnel soignant Cas clinique Culpabilité Trouble du comportement Ethique Implication Pédopsychiatrie Responsabilité Relation soignant famille Relation parent enfant Education Enfant difficile Engagement Psychothérapie familiale systémique Relation thérapeutique Théorie systémique Résumé : Les parents qui consultent en pédopsychiatrie se sentent souvent « coupables » du symptôme de leur enfant. Pour les mobiliser dans la thérapie sans les culpabiliser, le clinicien systémique peut proposer une intervention intégrative : la connotation positive responsabilisante.
Appliquer les principes de l’approche systémique dans un contexte de pédopsychiatrie ne va pas de soi (1). En effet, lorsqu’ils consultent, les parents ne demandent pas une thérapie familiale mais une évaluation et/ou une prise en charge du patient désigné : l’enfant. Divers auteurs ont déjà souligné la nécessité de tenir compte des contextes pour éviter le risque de culpabiliser l’entourage du patient et de susciter ainsi des résistances au travail thérapeutique. Edith Tilmans (1987), notamment, insiste sur l’importance d’entendre les méta-messages que la famille adresse au thérapeute en fonction du lieu de consultation. En se tournant vers un centre de pédopsychiatrie, les parents signalent d’emblée au soignant qu’il est autorisé à s’occuper de l’enfant, mais pas trop de la famille ou des parents, du moins pas dans un premier temps. S’ils avaient souhaité une thérapie familiale, ils se seraient adressés à un centre spécialisé. Il existe donc un risque non négligeable de culpabilisation familiale à proposer de façon trop directe des séances familiales et/ou parentales. Les parents peuvent en effet penser que, pour le thérapeute, le problème ne réside pas chez l’enfant mais au sein de la famille, voire chez eux. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83756
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 50-55[article] Responsabiliser l'entourage sans le culpabiliser [texte imprimé] / Claudio Carneiro . - 2024 . - p. 50-55.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 50-55
Mots-clés : Attitude du personnel soignant Cas clinique Culpabilité Trouble du comportement Ethique Implication Pédopsychiatrie Responsabilité Relation soignant famille Relation parent enfant Education Enfant difficile Engagement Psychothérapie familiale systémique Relation thérapeutique Théorie systémique Résumé : Les parents qui consultent en pédopsychiatrie se sentent souvent « coupables » du symptôme de leur enfant. Pour les mobiliser dans la thérapie sans les culpabiliser, le clinicien systémique peut proposer une intervention intégrative : la connotation positive responsabilisante.
Appliquer les principes de l’approche systémique dans un contexte de pédopsychiatrie ne va pas de soi (1). En effet, lorsqu’ils consultent, les parents ne demandent pas une thérapie familiale mais une évaluation et/ou une prise en charge du patient désigné : l’enfant. Divers auteurs ont déjà souligné la nécessité de tenir compte des contextes pour éviter le risque de culpabiliser l’entourage du patient et de susciter ainsi des résistances au travail thérapeutique. Edith Tilmans (1987), notamment, insiste sur l’importance d’entendre les méta-messages que la famille adresse au thérapeute en fonction du lieu de consultation. En se tournant vers un centre de pédopsychiatrie, les parents signalent d’emblée au soignant qu’il est autorisé à s’occuper de l’enfant, mais pas trop de la famille ou des parents, du moins pas dans un premier temps. S’ils avaient souhaité une thérapie familiale, ils se seraient adressés à un centre spécialisé. Il existe donc un risque non négligeable de culpabilisation familiale à proposer de façon trop directe des séances familiales et/ou parentales. Les parents peuvent en effet penser que, pour le thérapeute, le problème ne réside pas chez l’enfant mais au sein de la famille, voire chez eux. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83756 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Se défaire de la culpabilité avec les TCC / Philippe Manesse in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : Se défaire de la culpabilité avec les TCC Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Manesse Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 44-49 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Cas clinique Cognition Culpabilité Psychothérapie Thérapie cognitivo-comportementale Résumé : Les outils de thérapie cognitive et comportementale sont très pertinents dans le traitement de la culpabilité excessive ou passagère. Un modèle en cinq étapes propose une restructuration des pensées automatiques de culpabilité.
La culpabilité est souvent présente de manière sous-jacente dans de nombreuses situations cliniques courantes. Elle intervient fréquemment comme un facteur aggravant, voire favorise la chronicisation des troubles. Il est donc nécessaire de la rechercher et d’y apporter des réponses adaptées. Dans cette perspective, les techniques de thérapie cognitive et comportementale (TCC) sont des stratégies de choix pour intervenir rapidement et de manière décisive.
La boucle « émotions, croyances, comportements »Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83757
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 44-49[article] Se défaire de la culpabilité avec les TCC [texte imprimé] / Philippe Manesse . - 2024 . - p. 44-49.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 44-49
Mots-clés : Cas clinique Cognition Culpabilité Psychothérapie Thérapie cognitivo-comportementale Résumé : Les outils de thérapie cognitive et comportementale sont très pertinents dans le traitement de la culpabilité excessive ou passagère. Un modèle en cinq étapes propose une restructuration des pensées automatiques de culpabilité.
La culpabilité est souvent présente de manière sous-jacente dans de nombreuses situations cliniques courantes. Elle intervient fréquemment comme un facteur aggravant, voire favorise la chronicisation des troubles. Il est donc nécessaire de la rechercher et d’y apporter des réponses adaptées. Dans cette perspective, les techniques de thérapie cognitive et comportementale (TCC) sont des stratégies de choix pour intervenir rapidement et de manière décisive.
La boucle « émotions, croyances, comportements »Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83757 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Pour en savoir plus / Ascodocpsy in Santé mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : Pour en savoir plus Type de document : texte imprimé Auteurs : Ascodocpsy Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 66-67 Note générale : Bibliographie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Culpabilité Psychothérapie Thérapie cognitivo-comportementale Honte Adolescence Enfance Violence Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83758
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 66-67[article] Pour en savoir plus [texte imprimé] / Ascodocpsy . - 2024 . - p. 66-67.
Bibliographie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 66-67
Mots-clés : Culpabilité Psychothérapie Thérapie cognitivo-comportementale Honte Adolescence Enfance Violence Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83758 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt