Centre de Documentation Campus Montignies
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Journal de traumatologie du sport . Vol. 35, n°1Mention de date : Mars 2018 Paru le : 01/03/2018 |
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Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
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Ajouter le résultat dans votre panierPrévention des lésions des cartilages de croissance des doigts chez les jeunes grimpeurs / K. Bojoly in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Prévention des lésions des cartilages de croissance des doigts chez les jeunes grimpeurs Type de document : texte imprimé Auteurs : K. Bojoly, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 4-14 Langues : Français (fre) Mots-clés : Escalade Enfant Traumatismes du doigt Fractures de fatigue Résumé : Introduction
Les fractures de stress épiphysaires de la base de la deuxième phalange des doigts sont majoritaires chez les jeunes grimpeurs. Les objectifs de l'étude étaient de déterminer l'incidence de ces lésions parmi les jeunes compétiteurs français (9 à 18 ans) ainsi que les facteurs de risque de blessures à l'entraînement.
Matériel et méthodes
Un questionnaire a été adressé aux entraîneurs français d?escalade entre septembre 2015 et avril 2017.
Résultats
Quatre blessés présentant 5 blessures ont été colligés. Les blessés semblaient s'entraîner plus que les non blessés, avoir un niveau de compétition supérieur et faire plus de compétitions par an. En préparation physique générale, les blessés semblaient moins travailler leur souplesse que les non blessés. Lors des entraînements, les blessés accordaient une importance moindre à l?échauffement. Durant celui-ci, les blessés faisaient moins de travail cardiorespiratoire. En musculation spécifique des membres supérieurs, 45,45 % des entraîneurs utilisaient la poutre et le pan Güllich et 72,72 % le no-foot , connus pour être à risque de lésion.
Discussion
Les entraînements des blessés présentaient des facteurs de risque identifiés de blessures d'hypersollicitation et de fractures épiphysaires. Par ailleurs, il y avait une méconnaissance des jeunes et des entraîneurs concernant : 1) l'utilisation de méthodes à risque ; 2) les fractures de stress épiphysaires des doigts et leurs conséquences. Afin de prévenir ces fractures, il faudrait adapter l'entraînement et les compétitions aux enfants et organiser une campagne d?information des familles et des entraîneurs.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56884
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 4-14[article] Prévention des lésions des cartilages de croissance des doigts chez les jeunes grimpeurs [texte imprimé] / K. Bojoly, Auteur . - 2018 . - p. 4-14.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 4-14
Mots-clés : Escalade Enfant Traumatismes du doigt Fractures de fatigue Résumé : Introduction
Les fractures de stress épiphysaires de la base de la deuxième phalange des doigts sont majoritaires chez les jeunes grimpeurs. Les objectifs de l'étude étaient de déterminer l'incidence de ces lésions parmi les jeunes compétiteurs français (9 à 18 ans) ainsi que les facteurs de risque de blessures à l'entraînement.
Matériel et méthodes
Un questionnaire a été adressé aux entraîneurs français d?escalade entre septembre 2015 et avril 2017.
Résultats
Quatre blessés présentant 5 blessures ont été colligés. Les blessés semblaient s'entraîner plus que les non blessés, avoir un niveau de compétition supérieur et faire plus de compétitions par an. En préparation physique générale, les blessés semblaient moins travailler leur souplesse que les non blessés. Lors des entraînements, les blessés accordaient une importance moindre à l?échauffement. Durant celui-ci, les blessés faisaient moins de travail cardiorespiratoire. En musculation spécifique des membres supérieurs, 45,45 % des entraîneurs utilisaient la poutre et le pan Güllich et 72,72 % le no-foot , connus pour être à risque de lésion.
Discussion
Les entraînements des blessés présentaient des facteurs de risque identifiés de blessures d'hypersollicitation et de fractures épiphysaires. Par ailleurs, il y avait une méconnaissance des jeunes et des entraîneurs concernant : 1) l'utilisation de méthodes à risque ; 2) les fractures de stress épiphysaires des doigts et leurs conséquences. Afin de prévenir ces fractures, il faudrait adapter l'entraînement et les compétitions aux enfants et organiser une campagne d?information des familles et des entraîneurs.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56884 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtAptitude physique et psychologique pour la reprise du sport après reconstruction du ligament croisé antérieur du genou : score ACL-RSI et tests fonctionnels / T. Raoul in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Aptitude physique et psychologique pour la reprise du sport après reconstruction du ligament croisé antérieur du genou : score ACL-RSI et tests fonctionnels Type de document : texte imprimé Auteurs : T. Raoul ; S. KLOUCHE ; N. LEFEVRE Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 15-24 Langues : Français (fre) Mots-clés : Reconstruction du ligament croisé antérieur Retour au sport Résumé : Introduction
L'aptitude physique et psychologique du patient à reprendre le sport est cruciale, un retour prématuré constituant un facteur de risque de re-rupture. Le questionnaire Anterior-Cruciate-Ligament Return-to-Sport-after-Injury (ACL-RSI) quantifie l'impact des facteurs psychologiques sur la capacité des patients à reprendre le sport. L'objectif principal était de rechercher un lien entre le score ACL-RSI et les tests isocinétiques et neuromusculaires postopératoires.
Méthodes
Une étude de cohorte prospective monocentrique a inclus une série de sportifs opérés durant la période 2013 à 2016 pour une rupture primaire totale isolée du LCA. Ces patients présentaient un genou controlatéral sain et ont eu une évaluation postopératoire, isocinétique, fonctionnelle et clinique complète à 6 mois de recul. Les tests isocinétiques réalisés sur un ergomètre Con-Trex MJ® ont mesuré les couples de force des muscles du genou selon 3 vitesses angulaires : quadriceps 60° (Q 60°) et 240° (Q 240°) en concentrique, ischio-jambiers 30° (IJ 30°) en excentrique. Les tests neuromusculaires étaient basés sur les sauts monopodaux. Le critère de jugement principal était la corrélation entre le score ACL-RSI et le différentiel entre les 2 genoux au Q 60° à 6 mois de recul.
Résultats
Au total, 182 patients répondaient aux critères d?inclusion. Au recul moyen de 6,5+1,7 (4 à 12) mois, le score ACL-RSI était positivement et significativement corrélé aux tests mais faiblement (r =0,15 à 0,18, p =0,01 à 0,03). Le score ACL-RSI était significativement meilleur chez les patients ayant repris le sport (p =0,0001).
Conclusion
L'ACL-RSI à 6 mois de recul est corrélé significativement et positivement avec les tests isocinétiques et fonctionnels mais faiblement.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56885
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 15-24[article] Aptitude physique et psychologique pour la reprise du sport après reconstruction du ligament croisé antérieur du genou : score ACL-RSI et tests fonctionnels [texte imprimé] / T. Raoul ; S. KLOUCHE ; N. LEFEVRE . - 2018 . - p. 15-24.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 15-24
Mots-clés : Reconstruction du ligament croisé antérieur Retour au sport Résumé : Introduction
L'aptitude physique et psychologique du patient à reprendre le sport est cruciale, un retour prématuré constituant un facteur de risque de re-rupture. Le questionnaire Anterior-Cruciate-Ligament Return-to-Sport-after-Injury (ACL-RSI) quantifie l'impact des facteurs psychologiques sur la capacité des patients à reprendre le sport. L'objectif principal était de rechercher un lien entre le score ACL-RSI et les tests isocinétiques et neuromusculaires postopératoires.
Méthodes
Une étude de cohorte prospective monocentrique a inclus une série de sportifs opérés durant la période 2013 à 2016 pour une rupture primaire totale isolée du LCA. Ces patients présentaient un genou controlatéral sain et ont eu une évaluation postopératoire, isocinétique, fonctionnelle et clinique complète à 6 mois de recul. Les tests isocinétiques réalisés sur un ergomètre Con-Trex MJ® ont mesuré les couples de force des muscles du genou selon 3 vitesses angulaires : quadriceps 60° (Q 60°) et 240° (Q 240°) en concentrique, ischio-jambiers 30° (IJ 30°) en excentrique. Les tests neuromusculaires étaient basés sur les sauts monopodaux. Le critère de jugement principal était la corrélation entre le score ACL-RSI et le différentiel entre les 2 genoux au Q 60° à 6 mois de recul.
Résultats
Au total, 182 patients répondaient aux critères d?inclusion. Au recul moyen de 6,5+1,7 (4 à 12) mois, le score ACL-RSI était positivement et significativement corrélé aux tests mais faiblement (r =0,15 à 0,18, p =0,01 à 0,03). Le score ACL-RSI était significativement meilleur chez les patients ayant repris le sport (p =0,0001).
Conclusion
L'ACL-RSI à 6 mois de recul est corrélé significativement et positivement avec les tests isocinétiques et fonctionnels mais faiblement.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56885 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtL'ostéochondrite disséquante / B. Maillard in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : L'ostéochondrite disséquante Type de document : texte imprimé Auteurs : B. Maillard ; F. Delvaux ; J.-L. Croisier Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 25-39 Langues : Français (fre) Mots-clés : Ostéochondrite disséquante Résumé : L'ostéochondrite disséquante est une nécrose de l'os sous-chondral et du cartilage sus-jacent. Dans les stades avancés, un fragment peut se détacher et se retrouver libre dans l'articulation, responsable alors de blocages. Cette pathologie touche davantage les adolescents, surtout de sexe masculin ; une notion d'activité physique intense est souvent retrouvée. L'articulation la plus concernée est le genou, notamment le condyle fémoral interne. Les symptômes (douleurs, blocages) et signes cliniques (oedème, crépitations) s'aggravent lors des sollicitations. La prise en charge débute par un examen clinique exhaustif ; s'en suit le bilan iconographique (radiographies standard, IRM). Le traitement sera adapté à chaque patient. Les modalités conservatrices priment généralement sur les techniques chirurgicales. Ces dernières sont parfois inévitables. La rééducation est essentielle et doit être parfaitement menée afin d?éviter toute impotence fonctionnelle résiduelle. Dans ce cadre, nous suggérons la réalisation d'un test isocinétique permettant de personnaliser la prise en charge et d'adapter la rééducation aux besoins de chacun. Le suivi à long terme est indispensable pour surveiller et prévenir les lésions arthrosiques. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56886
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 25-39[article] L'ostéochondrite disséquante [texte imprimé] / B. Maillard ; F. Delvaux ; J.-L. Croisier . - 2018 . - p. 25-39.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 25-39
Mots-clés : Ostéochondrite disséquante Résumé : L'ostéochondrite disséquante est une nécrose de l'os sous-chondral et du cartilage sus-jacent. Dans les stades avancés, un fragment peut se détacher et se retrouver libre dans l'articulation, responsable alors de blocages. Cette pathologie touche davantage les adolescents, surtout de sexe masculin ; une notion d'activité physique intense est souvent retrouvée. L'articulation la plus concernée est le genou, notamment le condyle fémoral interne. Les symptômes (douleurs, blocages) et signes cliniques (oedème, crépitations) s'aggravent lors des sollicitations. La prise en charge débute par un examen clinique exhaustif ; s'en suit le bilan iconographique (radiographies standard, IRM). Le traitement sera adapté à chaque patient. Les modalités conservatrices priment généralement sur les techniques chirurgicales. Ces dernières sont parfois inévitables. La rééducation est essentielle et doit être parfaitement menée afin d?éviter toute impotence fonctionnelle résiduelle. Dans ce cadre, nous suggérons la réalisation d'un test isocinétique permettant de personnaliser la prise en charge et d'adapter la rééducation aux besoins de chacun. Le suivi à long terme est indispensable pour surveiller et prévenir les lésions arthrosiques. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56886 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLuxation obturatrice de la hanche : survenue rare en milieu sportif / A. Bouya in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Luxation obturatrice de la hanche : survenue rare en milieu sportif Type de document : texte imprimé Auteurs : A. Bouya ; I. Elantri ; M.R. Bensaleh Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 40-43 Langues : Français (fre) Mots-clés : Luxation de la hanche Hernie obturatrice Cyclisme Résumé : La luxation de la hanche, dans sa variété obturatrice, est une entité rare surtout en milieu sportif. Elle nécessite une réduction dans un délai inférieur à 6 heures, réalisée par un chirurgien qualifié et prévenu du risque de complications. Nous rapportons le cas d'une luxation obturatrice (antéro-inférieure) chez un patient âgé de 56 ans pratiquant le cyclisme. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56887
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 40-43[article] Luxation obturatrice de la hanche : survenue rare en milieu sportif [texte imprimé] / A. Bouya ; I. Elantri ; M.R. Bensaleh . - 2018 . - p. 40-43.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 40-43
Mots-clés : Luxation de la hanche Hernie obturatrice Cyclisme Résumé : La luxation de la hanche, dans sa variété obturatrice, est une entité rare surtout en milieu sportif. Elle nécessite une réduction dans un délai inférieur à 6 heures, réalisée par un chirurgien qualifié et prévenu du risque de complications. Nous rapportons le cas d'une luxation obturatrice (antéro-inférieure) chez un patient âgé de 56 ans pratiquant le cyclisme. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56887 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtRupture du tendon distal du biceps fémoral au FC Girondins-de-Bordeaux / E. Masson in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Rupture du tendon distal du biceps fémoral au FC Girondins-de-Bordeaux Type de document : texte imprimé Auteurs : E. Masson ; A. Renoux ; M. Vernet Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 44-54 Langues : Français (fre) Mots-clés : Muscles de la loge postérieure de la cuisse Muscle ischio-jambier Football Résumé : Objectif
La pathologie musculaire des ischio-jambiers (IJ) est fréquente chez le sportif. En revanche, la rupture distale du biceps fémoral (BF) est une pathologie rare et peu connue. Quelques études ont été publiées et montrent que le traitement chirurgical semble donner de meilleurs résultats qu'un traitement conservateur, comme c'est le cas dans les ruptures proximales des IJ. Le but de ce travail est de communiquer les résultats fonctionnels d?un joueur de football de haut niveau, opéré de cette lésion.
Cas clinique
Mr D., footballeur du centre de formation du FC Girondins-de-Bordeaux, âgé de 18 ans, a présenté lors d'un match amical une rupture distale du BF suite à un contact avec un autre joueur. Un traitement chirurgical avec une suture du tendon a été réalisé à deux semaines de sa blessure. Le joueur a pu reprendre le football à 5 mois au même niveau qu'avant sa blessure. À un an de recul, le joueur n'a pas présenté de récidive.
Discussion
L'indication chirurgicale a été posée devant le rôle important du BF dans la stabilisation postérolatérale du genou, dans la flexion du genou et au vu des bons résultats fonctionnels postopératoires décrits dans la littérature.
Conclusion
La rupture distale du BF est une pathologie rare. Un diagnostic et un traitement chirurgical précoces permettent une reprise rapide de l?activité sportive à haut niveau comme c'est le cas dans les ruptures proximales des IJ.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56888
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 44-54[article] Rupture du tendon distal du biceps fémoral au FC Girondins-de-Bordeaux [texte imprimé] / E. Masson ; A. Renoux ; M. Vernet . - 2018 . - p. 44-54.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 44-54
Mots-clés : Muscles de la loge postérieure de la cuisse Muscle ischio-jambier Football Résumé : Objectif
La pathologie musculaire des ischio-jambiers (IJ) est fréquente chez le sportif. En revanche, la rupture distale du biceps fémoral (BF) est une pathologie rare et peu connue. Quelques études ont été publiées et montrent que le traitement chirurgical semble donner de meilleurs résultats qu'un traitement conservateur, comme c'est le cas dans les ruptures proximales des IJ. Le but de ce travail est de communiquer les résultats fonctionnels d?un joueur de football de haut niveau, opéré de cette lésion.
Cas clinique
Mr D., footballeur du centre de formation du FC Girondins-de-Bordeaux, âgé de 18 ans, a présenté lors d'un match amical une rupture distale du BF suite à un contact avec un autre joueur. Un traitement chirurgical avec une suture du tendon a été réalisé à deux semaines de sa blessure. Le joueur a pu reprendre le football à 5 mois au même niveau qu'avant sa blessure. À un an de recul, le joueur n'a pas présenté de récidive.
Discussion
L'indication chirurgicale a été posée devant le rôle important du BF dans la stabilisation postérolatérale du genou, dans la flexion du genou et au vu des bons résultats fonctionnels postopératoires décrits dans la littérature.
Conclusion
La rupture distale du BF est une pathologie rare. Un diagnostic et un traitement chirurgical précoces permettent une reprise rapide de l?activité sportive à haut niveau comme c'est le cas dans les ruptures proximales des IJ.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56888 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtDétermination de la rotation intervertébrale axiale du rachis sur une population de golfeurs. Étude préliminaire / G. Prum in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Détermination de la rotation intervertébrale axiale du rachis sur une population de golfeurs. Étude préliminaire Type de document : texte imprimé Auteurs : G. Prum ; M. Bourgain ; C. Sauret Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 55 Langues : Français (fre) Mots-clés : Golf Rachis Rotation Résumé : Introduction
Le swing est le mouvement principal au golf. Il implique une importante rotation du rachis, dont la distribution semble être variable entre les sujets, permettant différentes amplitudes durant le backswing . Une seule étude préliminaire a étudié cette distribution (Bourgain et al., 2016). Une limitation de la rotation axiale du rachis pourrait conduire à l?apparition de lombalgies, première blessure du golfeur et première cause d?arrêt de carrière professionnelle (Lindsay et al., 2000). Le but de cette étude a été de quantifier la répartition de la rotation axiale le long du rachis à partir d?acquisitions stéréographiques, sur une population de golfeurs, et d?évaluer les liens possibles avec l'apparition de lombalgies.
Méthodes
Trois joueurs ont été inclus dans cette étude, tous droitiers. Le protocole a été approuvé par un comité d'éthique et chaque volontaire donna son consentement éclairé avant l'expérimentation. Pour chaque sujet, 2 radiographies biplanes à faible irradiation permettant une reconstruction 3D du pelvis et de chaque vertèbre (EOS® system, EOS imaging, France) ont été réalisées. La première était faite en position dite standard permettant la personnalisation de la position des os et leur morphologie (Dubousset et al., 2005). La seconde était réalisée en rotation du tronc d'environ 45°C, côté backswing . Cinq points anatomiques (extrémité inférieure du processus épineux, extrémité supérieure et inférieure de l?insertion des pédicules sur le corps vertébral) de chaque vertèbre étaient identifiés permettant la création d?un repère lié à celui de la vertèbre correspondante. Ces points ont été choisis pour leur visibilité sur les 2 acquisitions et leur capacité à déterminer la rotation axiale. Ces mêmes points étaient ensuite identifiés sur la seconde acquisition permettant de replacer le modèle 3D. Ce processus a été répété 3 fois par sujet afin d'évaluer la précision de la méthode. Enfin, la rotation axiale du rachis thoracique était calculée par la transformation entre la 7e vertèbre cervicale (C7) et la 1re vertèbre lombaire (L1). La rotation du rachis lombaire était calculée entre L1 et le plateau sacré (S1).
Résultats
Les 3 reconstructions successives du rachis de chaque joueur ont permis de déterminer une rotation axiale du rachis thoracique de −6,38+0,36 degrés pour le joueur 1, −6,08+1,30 pour le joueur 2, et −12,42+2,74 pour le joueur 3. La rotation du rachis lombaire était de −6,86+0,97 degrés pour le joueur 1, −12,58+1,07 pour le joueur 2, et −12,58+2,33 pour le joueur 3. Cela correspond à l'ordre de grandeur décrit dans la littérature (Gregersen & Lucas, 1967). Les proportions de rotation axiale du rachis lombaire par rapport à la rotation thoraco-pelvienne étaient respectivement de 52 %, 50 %, 67 %.
Conclusion
Il est nécessaire de poursuivre notre étude avec un nombre plus important de joueurs afin de valider la reproductibilité de notre méthode, et d?évaluer les liens possibles entre la rotation intervertébrale et l?apparition des lombalgies dans la pratique du golf.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56889
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 55[article] Détermination de la rotation intervertébrale axiale du rachis sur une population de golfeurs. Étude préliminaire [texte imprimé] / G. Prum ; M. Bourgain ; C. Sauret . - 2018 . - p. 55.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 55
Mots-clés : Golf Rachis Rotation Résumé : Introduction
Le swing est le mouvement principal au golf. Il implique une importante rotation du rachis, dont la distribution semble être variable entre les sujets, permettant différentes amplitudes durant le backswing . Une seule étude préliminaire a étudié cette distribution (Bourgain et al., 2016). Une limitation de la rotation axiale du rachis pourrait conduire à l?apparition de lombalgies, première blessure du golfeur et première cause d?arrêt de carrière professionnelle (Lindsay et al., 2000). Le but de cette étude a été de quantifier la répartition de la rotation axiale le long du rachis à partir d?acquisitions stéréographiques, sur une population de golfeurs, et d?évaluer les liens possibles avec l'apparition de lombalgies.
Méthodes
Trois joueurs ont été inclus dans cette étude, tous droitiers. Le protocole a été approuvé par un comité d'éthique et chaque volontaire donna son consentement éclairé avant l'expérimentation. Pour chaque sujet, 2 radiographies biplanes à faible irradiation permettant une reconstruction 3D du pelvis et de chaque vertèbre (EOS® system, EOS imaging, France) ont été réalisées. La première était faite en position dite standard permettant la personnalisation de la position des os et leur morphologie (Dubousset et al., 2005). La seconde était réalisée en rotation du tronc d'environ 45°C, côté backswing . Cinq points anatomiques (extrémité inférieure du processus épineux, extrémité supérieure et inférieure de l?insertion des pédicules sur le corps vertébral) de chaque vertèbre étaient identifiés permettant la création d?un repère lié à celui de la vertèbre correspondante. Ces points ont été choisis pour leur visibilité sur les 2 acquisitions et leur capacité à déterminer la rotation axiale. Ces mêmes points étaient ensuite identifiés sur la seconde acquisition permettant de replacer le modèle 3D. Ce processus a été répété 3 fois par sujet afin d'évaluer la précision de la méthode. Enfin, la rotation axiale du rachis thoracique était calculée par la transformation entre la 7e vertèbre cervicale (C7) et la 1re vertèbre lombaire (L1). La rotation du rachis lombaire était calculée entre L1 et le plateau sacré (S1).
Résultats
Les 3 reconstructions successives du rachis de chaque joueur ont permis de déterminer une rotation axiale du rachis thoracique de −6,38+0,36 degrés pour le joueur 1, −6,08+1,30 pour le joueur 2, et −12,42+2,74 pour le joueur 3. La rotation du rachis lombaire était de −6,86+0,97 degrés pour le joueur 1, −12,58+1,07 pour le joueur 2, et −12,58+2,33 pour le joueur 3. Cela correspond à l'ordre de grandeur décrit dans la littérature (Gregersen & Lucas, 1967). Les proportions de rotation axiale du rachis lombaire par rapport à la rotation thoraco-pelvienne étaient respectivement de 52 %, 50 %, 67 %.
Conclusion
Il est nécessaire de poursuivre notre étude avec un nombre plus important de joueurs afin de valider la reproductibilité de notre méthode, et d?évaluer les liens possibles entre la rotation intervertébrale et l?apparition des lombalgies dans la pratique du golf.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56889 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtPerformance et risque de blessures au golf. Étude du moment moteur dû aux efforts au sol / M. Bourgain in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Performance et risque de blessures au golf. Étude du moment moteur dû aux efforts au sol Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Bourgain ; C. Sauret ; P. Rouch Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 56 Langues : Français (fre) Mots-clés : Golf Plaies et blessures Performance sportive Résumé : Introduction
Le golf est considéré comme un sport à faible impact. D'un côté, certains chirurgiens recommandent sa pratique comme activité après une opération totale de hanche (Swanson, 2009) ou pour traiter certaines lombalgies (Ribaud, 2013). D'un autre côté, le swing de golf est un mouvement à forte dynamique nécessitant l'ensemble du corps (Marta, 2012) pouvant conduire à des blessures (McHardy, 2006). Une pratique optimale consiste à générer un moment moteur maximum, utile au swing, en réduisant les autres contributions afin d'éviter de surcharger inutilement les articulations. Ainsi, l'objectif de cette étude était de comparer la capacité à produire un moment moteur lors du swing de golf.
Matériel et méthode
Deux golfeurs amateurs (h =12 et 7, droitiers) et deux golfeurs professionnels (depuis 2 mois et 9 ans, droitiers) ont participé à cette étude. Le protocole a été approuvé par un comité d'éthique indépendant et chaque volontaire a donné son consentement éclairé par écrit avant le début des expérimentations. Après un échauffement, chaque sujet a réalisé 20 swings à l'aide de son propre driver dans une salle d'analyse du mouvement. Chaque swing a été mesuré à l'aide d'un radar dédié (TrackMan 3, TrackMan golf) mesurant et simulant les caractéristiques de vol de la balle. Chaque volontaire a été équipé de 88 marqueurs réfléchissant, 6 marqueurs supplémentaires ont été utilisés : 4 sur le club et 2 alignés initialement avec la balle afin d'identifier l'instant de l'impact. La mesure en 3 dimensions de la position des marqueurs a été effectuée à l'aide d'un système optoélectronique (Vicon, Oxford Metrics, 200 Hz, Nexus software). Les efforts au sol ont été mesurés de façon synchronisée avec les mesures cinématiques à l'aide de deux plateformes de force (OR6, AMTI, 1200 Hz), recouvertes par du gazon synthétique. Deux swings par golfeurs ont été pris en compte : le meilleur et le moins bon en terme de distance parcourue. Les 3 marqueurs du manche du club ont été utilisés pour déterminer le plan de swing. Les actions mécaniques du sol sur les pieds ont été exprimées au centre de gravité et projetées suivant la normale au plan de swing afin de déterminer le moment moteur. Ce dernier est décomposé en ses différentes contributions (moments libres induits par les efforts horizontaux et verticaux).
Résultats/discussion
Le moment moteur est généré à la fois par les efforts verticaux et horizontaux, pour tous les golfeurs, le moment libre étant négligeable. Une augmentation de la distance parcourue s'accompagne d'une augmentation du pic de moment moteur maximum. Toutefois, le moment moteur moyen généré pendant le swing ne conduit pas nécessairement à une meilleure performance. Le moment moteur à l'impact, pour au moins un des deux swings considérés, est négatif pour trois des quatre golfeurs, signifiant que ces joueurs ralentissent leur club avant l'impact. Ainsi, leurs articulations sont soumises à des efforts parasites en terme de performance qui pourraient conduire à des blessures.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56890
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 56[article] Performance et risque de blessures au golf. Étude du moment moteur dû aux efforts au sol [texte imprimé] / M. Bourgain ; C. Sauret ; P. Rouch . - 2018 . - p. 56.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 56
Mots-clés : Golf Plaies et blessures Performance sportive Résumé : Introduction
Le golf est considéré comme un sport à faible impact. D'un côté, certains chirurgiens recommandent sa pratique comme activité après une opération totale de hanche (Swanson, 2009) ou pour traiter certaines lombalgies (Ribaud, 2013). D'un autre côté, le swing de golf est un mouvement à forte dynamique nécessitant l'ensemble du corps (Marta, 2012) pouvant conduire à des blessures (McHardy, 2006). Une pratique optimale consiste à générer un moment moteur maximum, utile au swing, en réduisant les autres contributions afin d'éviter de surcharger inutilement les articulations. Ainsi, l'objectif de cette étude était de comparer la capacité à produire un moment moteur lors du swing de golf.
Matériel et méthode
Deux golfeurs amateurs (h =12 et 7, droitiers) et deux golfeurs professionnels (depuis 2 mois et 9 ans, droitiers) ont participé à cette étude. Le protocole a été approuvé par un comité d'éthique indépendant et chaque volontaire a donné son consentement éclairé par écrit avant le début des expérimentations. Après un échauffement, chaque sujet a réalisé 20 swings à l'aide de son propre driver dans une salle d'analyse du mouvement. Chaque swing a été mesuré à l'aide d'un radar dédié (TrackMan 3, TrackMan golf) mesurant et simulant les caractéristiques de vol de la balle. Chaque volontaire a été équipé de 88 marqueurs réfléchissant, 6 marqueurs supplémentaires ont été utilisés : 4 sur le club et 2 alignés initialement avec la balle afin d'identifier l'instant de l'impact. La mesure en 3 dimensions de la position des marqueurs a été effectuée à l'aide d'un système optoélectronique (Vicon, Oxford Metrics, 200 Hz, Nexus software). Les efforts au sol ont été mesurés de façon synchronisée avec les mesures cinématiques à l'aide de deux plateformes de force (OR6, AMTI, 1200 Hz), recouvertes par du gazon synthétique. Deux swings par golfeurs ont été pris en compte : le meilleur et le moins bon en terme de distance parcourue. Les 3 marqueurs du manche du club ont été utilisés pour déterminer le plan de swing. Les actions mécaniques du sol sur les pieds ont été exprimées au centre de gravité et projetées suivant la normale au plan de swing afin de déterminer le moment moteur. Ce dernier est décomposé en ses différentes contributions (moments libres induits par les efforts horizontaux et verticaux).
Résultats/discussion
Le moment moteur est généré à la fois par les efforts verticaux et horizontaux, pour tous les golfeurs, le moment libre étant négligeable. Une augmentation de la distance parcourue s'accompagne d'une augmentation du pic de moment moteur maximum. Toutefois, le moment moteur moyen généré pendant le swing ne conduit pas nécessairement à une meilleure performance. Le moment moteur à l'impact, pour au moins un des deux swings considérés, est négatif pour trois des quatre golfeurs, signifiant que ces joueurs ralentissent leur club avant l'impact. Ainsi, leurs articulations sont soumises à des efforts parasites en terme de performance qui pourraient conduire à des blessures.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56890 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtProduction de force horizontale en sprint et lésions musculaires des ischio-jambiers. Étude pilote prospective en football / P. Edouard in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Production de force horizontale en sprint et lésions musculaires des ischio-jambiers. Étude pilote prospective en football Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Edouard ; R. Nagahara ; P. Samozino Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 56 Langues : Français (fre) Mots-clés : Football Tendons des muscles ischio-jambiers Résumé : Contexte
La lésion musculaire des ischio-jambiers est la principale blessure observée dans les sports d'accélérations et de sprints. Il existe un lien entre la pratique du sprint et la lésion des ischio-jambiers. Par ailleurs, les ischio-jambiers jouent un rôle dans la performance en sprint via leur capacité à produire une force horizontale orientée vers l'avant durant la course. La force horizontale maximale pouvant être produite (F0) peut être mesurée en condition de terrain par radar. Après lésion des ischio-jambiers, il a été rapporté une diminution de cette force horizontale maximale. Compte tenu des liens étroits entre F0, sprint et lésion des ischio-jambiers, nous avons émis l'hypothèse qu'une diminution de F0 pouvait être un facteur de risque de lésion des ischio-jambiers. L'objectif de cette étude a été d?explorer la performance des valeurs de F0 comme prédicteurs des lésions musculaires des ischio-jambiers au football.
Méthodes
Une étude de cohorte prospective a été réalisée au cours de la saison 2014-2015, impliquant un échantillon de joueurs de football universitaires japonais. Des mesures des propriétés mécaniques du sprint en condition de terrain ont été faites à cinq reprises durant la saison (début et tous les 2-3 mois) ; une collecte prospective des blessures a été effectuée pendant toute la saison. Une analyse par régression logistique a été réalisée pour étudier la place de F0 comme facteur prédictif de la lésion de ces muscles en prenant en compte l'antécédent de lésion de ces muscles comme co-facteur.
Résultats
Sur les 93 joueurs de football ayant effectué la première mesure, 67 (72 %) ont réalisé la seconde, 48 (52 %) la troisième, 42 (45 %) la quatrième et 55 (59 %) la dernière, correspondant à un taux de participation de 66 %. Parmi les 93 joueurs, il y a eu 73 blessures durant la saison sur 55 joueurs (59 %), dont 8 blessures des ischio-jambiers (11 %) chez 6 joueurs (6 %). En utilisant les valeurs au début de saison (n =93), la régression logistique n'a montré aucune association entre F0 et/ou l'antécédent de blessure des ischio-jambiers et une nouvelle blessure de ces muscles. En utilisant les valeurs à chaque session (n =305), la régression logistique a montré que les valeurs de F0 plus basses (odd ratio =0,33 ; IC95 % : 0,12?0,89 ; p =0,03) et un antécédent de blessure des ischio-jambiers (odd ratio =12,0 ; IC95 % : 3,73?39,3 ; p <0,001) étaient significativement associées au risque de blessure des ischio-jambiers.
Conclusion
Ces résultats préliminaires montrent l'association entre la capacité de production de force horizontale en sprint et le risque de lésion des ischio-jambiers. Ils encouragent à utiliser cette méthode de mesure de terrain dans un objectif de dépistage et de prévention des sujets à risque.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56891
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 56[article] Production de force horizontale en sprint et lésions musculaires des ischio-jambiers. Étude pilote prospective en football [texte imprimé] / P. Edouard ; R. Nagahara ; P. Samozino . - 2018 . - p. 56.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 56
Mots-clés : Football Tendons des muscles ischio-jambiers Résumé : Contexte
La lésion musculaire des ischio-jambiers est la principale blessure observée dans les sports d'accélérations et de sprints. Il existe un lien entre la pratique du sprint et la lésion des ischio-jambiers. Par ailleurs, les ischio-jambiers jouent un rôle dans la performance en sprint via leur capacité à produire une force horizontale orientée vers l'avant durant la course. La force horizontale maximale pouvant être produite (F0) peut être mesurée en condition de terrain par radar. Après lésion des ischio-jambiers, il a été rapporté une diminution de cette force horizontale maximale. Compte tenu des liens étroits entre F0, sprint et lésion des ischio-jambiers, nous avons émis l'hypothèse qu'une diminution de F0 pouvait être un facteur de risque de lésion des ischio-jambiers. L'objectif de cette étude a été d?explorer la performance des valeurs de F0 comme prédicteurs des lésions musculaires des ischio-jambiers au football.
Méthodes
Une étude de cohorte prospective a été réalisée au cours de la saison 2014-2015, impliquant un échantillon de joueurs de football universitaires japonais. Des mesures des propriétés mécaniques du sprint en condition de terrain ont été faites à cinq reprises durant la saison (début et tous les 2-3 mois) ; une collecte prospective des blessures a été effectuée pendant toute la saison. Une analyse par régression logistique a été réalisée pour étudier la place de F0 comme facteur prédictif de la lésion de ces muscles en prenant en compte l'antécédent de lésion de ces muscles comme co-facteur.
Résultats
Sur les 93 joueurs de football ayant effectué la première mesure, 67 (72 %) ont réalisé la seconde, 48 (52 %) la troisième, 42 (45 %) la quatrième et 55 (59 %) la dernière, correspondant à un taux de participation de 66 %. Parmi les 93 joueurs, il y a eu 73 blessures durant la saison sur 55 joueurs (59 %), dont 8 blessures des ischio-jambiers (11 %) chez 6 joueurs (6 %). En utilisant les valeurs au début de saison (n =93), la régression logistique n'a montré aucune association entre F0 et/ou l'antécédent de blessure des ischio-jambiers et une nouvelle blessure de ces muscles. En utilisant les valeurs à chaque session (n =305), la régression logistique a montré que les valeurs de F0 plus basses (odd ratio =0,33 ; IC95 % : 0,12?0,89 ; p =0,03) et un antécédent de blessure des ischio-jambiers (odd ratio =12,0 ; IC95 % : 3,73?39,3 ; p <0,001) étaient significativement associées au risque de blessure des ischio-jambiers.
Conclusion
Ces résultats préliminaires montrent l'association entre la capacité de production de force horizontale en sprint et le risque de lésion des ischio-jambiers. Ils encouragent à utiliser cette méthode de mesure de terrain dans un objectif de dépistage et de prévention des sujets à risque.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56891 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtEffet préventif d'un programme de prévention des blessures en athlétisme. Étude prospective pilote de cohorte / P. Edouard in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Effet préventif d'un programme de prévention des blessures en athlétisme. Étude prospective pilote de cohorte Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Edouard ; E. Cugy ; R. Dolin Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 57 Langues : Français (fre) Mots-clés : Athlétisme Plaies et blessures Prévention des accidents Résumé : Contexte
La pratique de l'athlétisme peut entraîner des traumatismes ? 61 à 76 % des athlètes ont au moins une blessure durant une saison de pratique avec une incidence rapportée de 3,6 à 3,9 blessures par 1000heures d'athlétisme. Ainsi, leur prévention représente un enjeu majeur. Les objectifs de cette étude ont été d?élaborer un programme de prévention des blessures en athlétisme (PPB), ciblant les lésions les plus courantes (lésion musculaire des ischio-jambiers, tendinopathie patellaire et calcanéenne, douleurs lombaires et entorse de la cheville), et d'évaluer son impact sur la prévalence et ou l?incidence des blessures.
Méthodes
Une étude prospective de suivi de cohorte sur une saison (40 semaines) a été réalisée incluant un échantillon de 103 athlètes de 15 à 40 ans, de niveau interrégional à national. Le PPB comprenait 8 exercices portant sur la stabilité du tronc et du bassin, le renforcement et l?étirement des ischio-jambiers et du triceps sural, l'équilibre. Le PPB a été proposé à tous les athlètes. Le nombre de réalisation du PPB, la pratique de l?athlétisme (heures par semaine et compétition) ainsi que les plaintes à type de blessures ayant un retentissement sur la pratique de l'athlétisme ont été recueillis de manière hebdomadaire par questionnaire Internet. Les athlètes ayant des taux de réponse hebdomadaires ≥75 % ont été inclus dans les analyses. Une comparaison a été faite entre deux groupes : PPB+ (athlètes ayant effectué le PPB ≥1 semaine) et PPB− (athlètes ayant effectué le PPB <1 semaine).
Résultats
À 12 semaines (n =63 athlètes [61 %]), il y avait une réduction significative dans le groupe PPB+ par rapport au groupe PPB− de la prévalence des blessures (RR=0,56, IC95 % : 0,35?0,91), de l'incidence des blessures (RR=0,51, IC95 % : 0,28?0,91) et de la prévalence des semaines avec blessures (RR=0,43, IC95 % : 0,29?0,62). À 40 semaines (n =40 athlètes [37 %]), il y avait une réduction significative dans le groupe PPB+ par rapport au groupe PPB− concernant la prévalence des semaines avec blessures (RR=0,49, IC95 % : 0,34?0,70) et l'incidence des blessures des ischio-jambiers (RR=0,13, IC95 % : 0,02?0,97).
Conclusion
Ces résultats préliminaires sur un petit échantillon d'athlètes sont encourageants et ont rapporté qu?un programme approprié, développé sur une base scientifique et effectué régulièrement (≥1 semaine), a un effet protecteur sur les plaintes à type de blessures ayant une conséquence négative à court et à long terme.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56892
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 57[article] Effet préventif d'un programme de prévention des blessures en athlétisme. Étude prospective pilote de cohorte [texte imprimé] / P. Edouard ; E. Cugy ; R. Dolin . - 2018 . - p. 57.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 57
Mots-clés : Athlétisme Plaies et blessures Prévention des accidents Résumé : Contexte
La pratique de l'athlétisme peut entraîner des traumatismes ? 61 à 76 % des athlètes ont au moins une blessure durant une saison de pratique avec une incidence rapportée de 3,6 à 3,9 blessures par 1000heures d'athlétisme. Ainsi, leur prévention représente un enjeu majeur. Les objectifs de cette étude ont été d?élaborer un programme de prévention des blessures en athlétisme (PPB), ciblant les lésions les plus courantes (lésion musculaire des ischio-jambiers, tendinopathie patellaire et calcanéenne, douleurs lombaires et entorse de la cheville), et d'évaluer son impact sur la prévalence et ou l?incidence des blessures.
Méthodes
Une étude prospective de suivi de cohorte sur une saison (40 semaines) a été réalisée incluant un échantillon de 103 athlètes de 15 à 40 ans, de niveau interrégional à national. Le PPB comprenait 8 exercices portant sur la stabilité du tronc et du bassin, le renforcement et l?étirement des ischio-jambiers et du triceps sural, l'équilibre. Le PPB a été proposé à tous les athlètes. Le nombre de réalisation du PPB, la pratique de l?athlétisme (heures par semaine et compétition) ainsi que les plaintes à type de blessures ayant un retentissement sur la pratique de l'athlétisme ont été recueillis de manière hebdomadaire par questionnaire Internet. Les athlètes ayant des taux de réponse hebdomadaires ≥75 % ont été inclus dans les analyses. Une comparaison a été faite entre deux groupes : PPB+ (athlètes ayant effectué le PPB ≥1 semaine) et PPB− (athlètes ayant effectué le PPB <1 semaine).
Résultats
À 12 semaines (n =63 athlètes [61 %]), il y avait une réduction significative dans le groupe PPB+ par rapport au groupe PPB− de la prévalence des blessures (RR=0,56, IC95 % : 0,35?0,91), de l'incidence des blessures (RR=0,51, IC95 % : 0,28?0,91) et de la prévalence des semaines avec blessures (RR=0,43, IC95 % : 0,29?0,62). À 40 semaines (n =40 athlètes [37 %]), il y avait une réduction significative dans le groupe PPB+ par rapport au groupe PPB− concernant la prévalence des semaines avec blessures (RR=0,49, IC95 % : 0,34?0,70) et l'incidence des blessures des ischio-jambiers (RR=0,13, IC95 % : 0,02?0,97).
Conclusion
Ces résultats préliminaires sur un petit échantillon d'athlètes sont encourageants et ont rapporté qu?un programme approprié, développé sur une base scientifique et effectué régulièrement (≥1 semaine), a un effet protecteur sur les plaintes à type de blessures ayant une conséquence négative à court et à long terme.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56892 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtEffet du type de surface sur la cinématique et la dynamique de la hanche en tennis de table chez des pongistes de haut niveau / C. Sauret in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Effet du type de surface sur la cinématique et la dynamique de la hanche en tennis de table chez des pongistes de haut niveau Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Sauret ; J. Kui ; M. Bourgain Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 57 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
Depuis quelques années, une recrudescence des pathologies de hanche est observée chez les joueurs français de tennis de table de haut niveau. Dans le même temps, les surfaces de jeu sont progressivement passées du traditionnel parquet au sol de type Taraflex®. La question d'une possible relation entre le changement du type de surface et la recrudescence des pathologies de hanche peut donc se poser. L'objectif de la présente étude était d'évaluer l'influence de la surface de jeu sur la cinématique et la dynamique de la hanche chez des pongistes de haut niveau.
Matériel et méthode
Huit joueurs (hommes, droitiers, 17 à 27 ans, appartenant au collectif France de tennis de table, avec ou sans antécédent de pathologie coxofémorale symptomatique et après bilan clinique complet) ont participé à cette étude. Après avoir été équipés de marqueurs réfléchissants sur l'ensemble du corps, une analyse de mouvement a été réalisée à l'aide d'un système optoélectronique de capture du mouvement (Système Vicon, 13 caméras, 200Hz) lors de gestes de coup droit, avec et sans pivot. Ces mouvements ont été réalisés à la fois sur parquet et sur sol Taraflex®, dans un ordre randomisé. Des plates-formes de force (AMTI, 1200Hz), synchronisées avec le système de capture du mouvement, étaient placées au niveau des appuis et ont permis de mesurer les efforts de réaction du sol sur le pied droit. Un modèle musculosquelettique (Raabe et al., 2016) a ensuite été utilisé avec le logiciel OpenSim (Delp, 2007) pour obtenir la cinématique articulaire de l'ensemble des articulations à l'aide d'une méthode d'optimisation multi-segmentaire. Les moments nets des articulations du membre inférieur droit (cheville, genou et hanche) ont été obtenus par une méthode de dynamique inverse à partir de la cinématique articulaire et des efforts de réaction du sol mesurés par les plates-formes de force.
Résultats
Les données cinématiques des 8 sujets ont pu être exploitées. Des différences importantes dans la cinématique de la hanche ont été notées entre les sujets et entre les coups avec et sans pivot. En particulier, le secteur articulaire de rotation interne-externe était significativement différent entre les coups avec et sans pivot chez tous les sujets. Cependant, la cinématique de la hanche n'est pas apparue affectée par le type de surface. Du point de vue des moments articulaires, seuls deux sujets ont été exploités jusqu'ici et les résultats préliminaires à ce stade ne montrent pas non plus de différence évidente entre les deux surfaces.
Conclusion
La présente étude avait pour but d'évaluer l'impact potentiel des sols de type Taraflex® sur la recrudescence des pathologies de hanche chez les pongistes de haut niveau. Les premiers résultats obtenus ne semblent pas incriminer le rôle de la surface de jeu mais les analyses sur les moments articulaires doivent être poursuivies sur plus de sujets. La corrélation avec des facteurs anatomiques tels que la morphologie de la tête fémorale et de l'acétabulum (Nguyen et al., 2016), combinés à la charge d'entraînement doit désormais être analysée.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56893
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 57[article] Effet du type de surface sur la cinématique et la dynamique de la hanche en tennis de table chez des pongistes de haut niveau [texte imprimé] / C. Sauret ; J. Kui ; M. Bourgain . - 2018 . - p. 57.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 57
Résumé : Introduction
Depuis quelques années, une recrudescence des pathologies de hanche est observée chez les joueurs français de tennis de table de haut niveau. Dans le même temps, les surfaces de jeu sont progressivement passées du traditionnel parquet au sol de type Taraflex®. La question d'une possible relation entre le changement du type de surface et la recrudescence des pathologies de hanche peut donc se poser. L'objectif de la présente étude était d'évaluer l'influence de la surface de jeu sur la cinématique et la dynamique de la hanche chez des pongistes de haut niveau.
Matériel et méthode
Huit joueurs (hommes, droitiers, 17 à 27 ans, appartenant au collectif France de tennis de table, avec ou sans antécédent de pathologie coxofémorale symptomatique et après bilan clinique complet) ont participé à cette étude. Après avoir été équipés de marqueurs réfléchissants sur l'ensemble du corps, une analyse de mouvement a été réalisée à l'aide d'un système optoélectronique de capture du mouvement (Système Vicon, 13 caméras, 200Hz) lors de gestes de coup droit, avec et sans pivot. Ces mouvements ont été réalisés à la fois sur parquet et sur sol Taraflex®, dans un ordre randomisé. Des plates-formes de force (AMTI, 1200Hz), synchronisées avec le système de capture du mouvement, étaient placées au niveau des appuis et ont permis de mesurer les efforts de réaction du sol sur le pied droit. Un modèle musculosquelettique (Raabe et al., 2016) a ensuite été utilisé avec le logiciel OpenSim (Delp, 2007) pour obtenir la cinématique articulaire de l'ensemble des articulations à l'aide d'une méthode d'optimisation multi-segmentaire. Les moments nets des articulations du membre inférieur droit (cheville, genou et hanche) ont été obtenus par une méthode de dynamique inverse à partir de la cinématique articulaire et des efforts de réaction du sol mesurés par les plates-formes de force.
Résultats
Les données cinématiques des 8 sujets ont pu être exploitées. Des différences importantes dans la cinématique de la hanche ont été notées entre les sujets et entre les coups avec et sans pivot. En particulier, le secteur articulaire de rotation interne-externe était significativement différent entre les coups avec et sans pivot chez tous les sujets. Cependant, la cinématique de la hanche n'est pas apparue affectée par le type de surface. Du point de vue des moments articulaires, seuls deux sujets ont été exploités jusqu'ici et les résultats préliminaires à ce stade ne montrent pas non plus de différence évidente entre les deux surfaces.
Conclusion
La présente étude avait pour but d'évaluer l'impact potentiel des sols de type Taraflex® sur la recrudescence des pathologies de hanche chez les pongistes de haut niveau. Les premiers résultats obtenus ne semblent pas incriminer le rôle de la surface de jeu mais les analyses sur les moments articulaires doivent être poursuivies sur plus de sujets. La corrélation avec des facteurs anatomiques tels que la morphologie de la tête fémorale et de l'acétabulum (Nguyen et al., 2016), combinés à la charge d'entraînement doit désormais être analysée.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56893 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvaluation du chargement articulaire du genou pendant des mouvements sportifs caractéristiques à l'aide d'un robot 6 axes / L. Valdes in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Évaluation du chargement articulaire du genou pendant des mouvements sportifs caractéristiques à l'aide d'un robot 6 axes Type de document : texte imprimé Auteurs : L. Valdes ; C. Sauret ; P. Thoreux Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 57-58 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
Les blessures du membre inférieur telles que les entorses graves de la cheville et du genou sont parmi les traumatismes sportifs les plus pénalisants pour un athlète pratiquant un sport avec pivot tel que le rugby, le football ou le handball. Par ailleurs, nombre de ces lésions surviennent sans contact avec un adversaire. Plusieurs facteurs pourraient être incriminés tels que la technologie des chaussures (semelles, crampons, etc.), la nature de la surface ou le type de mouvement réalisé. Les études biomécaniques in vivo restent cependant difficiles à mener et présentent généralement une grande variabilité inter et intra-individus (De Clercq, 2014 ; Mornieux, 2014 ; Schrier, 2014). Pour pallier à ce défaut de répétition, plusieurs études ont évalué le risque de blessures du membre inférieur en utilisant des dispositifs mécaniques sur des mouvements simples de translation ou de rotation (Livesay, 2006 ; Wannop, 2010 ; Ballal, 2014). Cependant, ces mouvements ne sont pas représentatifs de la complexité des gestes sportifs réels. L'utilisation d?un robot 6 axes a ainsi un intérêt certain grâce à sa capacité à reproduire fidèlement un mouvement complexe autant de fois que nécessaire, et ainsi pouvoir comparer différentes configurations chaussures/terrain sur un même geste reproduit à l?identique. Le but de la présente étude a été d'identifier, à l'aide d'un robot 6 axes, les réactions mécaniques caractéristiques du couple sol/chaussures pour une cinématique de référence, initialement mesurée sur un sportif.
Matériel et méthode
Le robot 6 axes qui a été utilisé permet un fort chargement (10kN) et une vitesse élevée de déplacement de son poignet (3m/s). Le poignet de ce bras robotisé maintient un pied prothétique articulé et a été programmé pour reproduire trois mouvements sportifs caractéristiques : course, cadrage débordement, réception de saut. La phase d'appui de ces mouvements est réalisée sur un bac capable d'accueillir différentes natures de terrain. Un capteur et une plateforme de forces 6 composantes mesurent à haute fréquence les actions mécaniques d?interaction entre le pied et le terrain (l'un au niveau de la poignée du robot, l'autre sous le bac de substrat). L'adaptation de chaussures à crampons aux terrains de sport pourra aussi être caractérisée pour différents modèles de chaussures. Pour la présente étude, 2 chaussures ont été testées sur un terrain d'herbe synthétique.
Résultats
Les forces et les moments dans les 3 directions obtenus pour chaque combinaison sol/chaussures pourront être croisés afin de corréler l?effet, la technologie des chaussures et l'incidence des blessures dans les sports. Parmi ces couples sol/chaussures, une différence de 10 % a été notée sur le pic de force verticale lors du mouvement de course entre 2 chaussures à crampons « Firm Ground » de marques différentes.
Conclusion
Pour maximiser la performance et diminuer le risque de blessures, évaluer le couple sol/chaussures est primordial. La caractérisation biomécanique à l'aide d'un robot 6 axes permet de reproduire fidèlement des gestes sportifs complexes et ainsi de comparer de manière objective différents paramètres pouvant influer sur la traumatologie du membre inférieur.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56894
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 57-58[article] Évaluation du chargement articulaire du genou pendant des mouvements sportifs caractéristiques à l'aide d'un robot 6 axes [texte imprimé] / L. Valdes ; C. Sauret ; P. Thoreux . - 2018 . - p. 57-58.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 57-58
Résumé : Introduction
Les blessures du membre inférieur telles que les entorses graves de la cheville et du genou sont parmi les traumatismes sportifs les plus pénalisants pour un athlète pratiquant un sport avec pivot tel que le rugby, le football ou le handball. Par ailleurs, nombre de ces lésions surviennent sans contact avec un adversaire. Plusieurs facteurs pourraient être incriminés tels que la technologie des chaussures (semelles, crampons, etc.), la nature de la surface ou le type de mouvement réalisé. Les études biomécaniques in vivo restent cependant difficiles à mener et présentent généralement une grande variabilité inter et intra-individus (De Clercq, 2014 ; Mornieux, 2014 ; Schrier, 2014). Pour pallier à ce défaut de répétition, plusieurs études ont évalué le risque de blessures du membre inférieur en utilisant des dispositifs mécaniques sur des mouvements simples de translation ou de rotation (Livesay, 2006 ; Wannop, 2010 ; Ballal, 2014). Cependant, ces mouvements ne sont pas représentatifs de la complexité des gestes sportifs réels. L'utilisation d?un robot 6 axes a ainsi un intérêt certain grâce à sa capacité à reproduire fidèlement un mouvement complexe autant de fois que nécessaire, et ainsi pouvoir comparer différentes configurations chaussures/terrain sur un même geste reproduit à l?identique. Le but de la présente étude a été d'identifier, à l'aide d'un robot 6 axes, les réactions mécaniques caractéristiques du couple sol/chaussures pour une cinématique de référence, initialement mesurée sur un sportif.
Matériel et méthode
Le robot 6 axes qui a été utilisé permet un fort chargement (10kN) et une vitesse élevée de déplacement de son poignet (3m/s). Le poignet de ce bras robotisé maintient un pied prothétique articulé et a été programmé pour reproduire trois mouvements sportifs caractéristiques : course, cadrage débordement, réception de saut. La phase d'appui de ces mouvements est réalisée sur un bac capable d'accueillir différentes natures de terrain. Un capteur et une plateforme de forces 6 composantes mesurent à haute fréquence les actions mécaniques d?interaction entre le pied et le terrain (l'un au niveau de la poignée du robot, l'autre sous le bac de substrat). L'adaptation de chaussures à crampons aux terrains de sport pourra aussi être caractérisée pour différents modèles de chaussures. Pour la présente étude, 2 chaussures ont été testées sur un terrain d'herbe synthétique.
Résultats
Les forces et les moments dans les 3 directions obtenus pour chaque combinaison sol/chaussures pourront être croisés afin de corréler l?effet, la technologie des chaussures et l'incidence des blessures dans les sports. Parmi ces couples sol/chaussures, une différence de 10 % a été notée sur le pic de force verticale lors du mouvement de course entre 2 chaussures à crampons « Firm Ground » de marques différentes.
Conclusion
Pour maximiser la performance et diminuer le risque de blessures, évaluer le couple sol/chaussures est primordial. La caractérisation biomécanique à l'aide d'un robot 6 axes permet de reproduire fidèlement des gestes sportifs complexes et ainsi de comparer de manière objective différents paramètres pouvant influer sur la traumatologie du membre inférieur.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56894 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtTraumatologie liée à la pratique du rugby. Bilan du championnat d'Europe de Rugby 2017 des moins de 18 ans masculin à XV / P. Ngassa in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Traumatologie liée à la pratique du rugby. Bilan du championnat d'Europe de Rugby 2017 des moins de 18 ans masculin à XV Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Ngassa, Auteur ; P. Coste Garriguet, Auteur ; T. Devaux, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 58 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
Le comité de Bretagne de rugby a organisé du 7 au 15 avril 2017 le championnat d'Europe masculin des moins de 18 ans. Vingt nations étaient représentées, soit près de 600 joueurs, 30 matchs sur 6 stades avec 3 niveaux de compétition. Couverture médicale lors de la compétition : 11 médecins d'équipe, 22 kinésithérapeutes. Sept médecins affectés au tournoi (2 orthopédistes, 2 urgentistes-médecins du sport, 2 urgentistes, 1 médecin du sport). Un médecin de rugby Europe ; une ambulance avec 2 ambulanciers étaient présents sur chaque site. Tous les médecins ont été sensibilisés à la commotion cérébrale et ont fait la formation en ligne de World Rugby. Une réunion d'information s'est tenue avec les staffs techniques, médicaux et les capitaines des équipes nationales avec rappel des signes entraînant une sortie définitive de l'aire de jeu et l'arrêt du tournoi. Il a également été souligné les risques que représente la commotion cérébrale sur ces jeunes en cas de non-respect de la sortie définitive du terrain.
Résultats
Les lésions suivantes ont été enregistrées : 15 commotions cérébrales avérées, soit une commotion tous les 2 matchs ; une luxation de hanche, 2 luxations d?épaule, 3 lésions cervicales légères et d'autres lésions bénignes. Concernant les commotions cérébrales : 5 ont été signalées par les médecins du tournoi, 4 par les médecins d'équipe, 2 par les kinésithérapeutes d'équipe, 1 par un arbitre lors des rencontres et 3 après les rencontres dont 2 dès la fin des matchs et 1 le lendemain après un match. Au total, 50 % des joueurs commotionnés ont été évalués par un des médecins du tournoi. On retrouve un taux d'incidence très faible au niveau des blessures globales (1,7 blessures/joueur/1000h de jeu), taux plus de 10 fois moins important par rapport aux adultes amateurs et professionnels. On retrouve une surreprésentation des commotions cérébrales (42 %) alors que ce taux est évalué autour de 10 % des blessures chez les professionnels.
Discussion
La formation des médecins et des équipes paramédicales ainsi que la sensibilisation des joueurs peuvent améliorer la détection et la prise en charge des commotions cérébrales. La sortie définitive du terrain des joueurs commotionnés permettrait de réduire les autres traumatismes.
Conclusion
La présence de professionnels formés à la traumatologie et plus spécifiquement à la commotion cérébrale permet la détection et une prise en charge rapide des joueurs blessés. La sortie définitive de ces joueurs détectés permettrait de réduire les incidences d'autres blessures.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56895
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 58[article] Traumatologie liée à la pratique du rugby. Bilan du championnat d'Europe de Rugby 2017 des moins de 18 ans masculin à XV [texte imprimé] / P. Ngassa, Auteur ; P. Coste Garriguet, Auteur ; T. Devaux, Auteur . - 2018 . - p. 58.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 58
Résumé : Introduction
Le comité de Bretagne de rugby a organisé du 7 au 15 avril 2017 le championnat d'Europe masculin des moins de 18 ans. Vingt nations étaient représentées, soit près de 600 joueurs, 30 matchs sur 6 stades avec 3 niveaux de compétition. Couverture médicale lors de la compétition : 11 médecins d'équipe, 22 kinésithérapeutes. Sept médecins affectés au tournoi (2 orthopédistes, 2 urgentistes-médecins du sport, 2 urgentistes, 1 médecin du sport). Un médecin de rugby Europe ; une ambulance avec 2 ambulanciers étaient présents sur chaque site. Tous les médecins ont été sensibilisés à la commotion cérébrale et ont fait la formation en ligne de World Rugby. Une réunion d'information s'est tenue avec les staffs techniques, médicaux et les capitaines des équipes nationales avec rappel des signes entraînant une sortie définitive de l'aire de jeu et l'arrêt du tournoi. Il a également été souligné les risques que représente la commotion cérébrale sur ces jeunes en cas de non-respect de la sortie définitive du terrain.
Résultats
Les lésions suivantes ont été enregistrées : 15 commotions cérébrales avérées, soit une commotion tous les 2 matchs ; une luxation de hanche, 2 luxations d?épaule, 3 lésions cervicales légères et d'autres lésions bénignes. Concernant les commotions cérébrales : 5 ont été signalées par les médecins du tournoi, 4 par les médecins d'équipe, 2 par les kinésithérapeutes d'équipe, 1 par un arbitre lors des rencontres et 3 après les rencontres dont 2 dès la fin des matchs et 1 le lendemain après un match. Au total, 50 % des joueurs commotionnés ont été évalués par un des médecins du tournoi. On retrouve un taux d'incidence très faible au niveau des blessures globales (1,7 blessures/joueur/1000h de jeu), taux plus de 10 fois moins important par rapport aux adultes amateurs et professionnels. On retrouve une surreprésentation des commotions cérébrales (42 %) alors que ce taux est évalué autour de 10 % des blessures chez les professionnels.
Discussion
La formation des médecins et des équipes paramédicales ainsi que la sensibilisation des joueurs peuvent améliorer la détection et la prise en charge des commotions cérébrales. La sortie définitive du terrain des joueurs commotionnés permettrait de réduire les autres traumatismes.
Conclusion
La présence de professionnels formés à la traumatologie et plus spécifiquement à la commotion cérébrale permet la détection et une prise en charge rapide des joueurs blessés. La sortie définitive de ces joueurs détectés permettrait de réduire les incidences d'autres blessures.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56895 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtIncidences et types de blessures liées à la mise en oeuvre de l'ensemble de parachutage du combattant à l'école des troupes aéroportées / N. Defaysse in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Incidences et types de blessures liées à la mise en oeuvre de l'ensemble de parachutage du combattant à l'école des troupes aéroportées Type de document : texte imprimé Auteurs : N. Defaysse ; P. Lafourcade Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 58-59 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
L'évolution constante des contraintes opérationnelles a conduit au développement de l'ensemble de parachutage du combattant, destiné à devenir à terme le principal parachute de l'Armée française. L'objectif principal de cette étude a été de décrire l'incidence avec la répartition topographique et lésionnelle, ainsi que les conséquences des traumatismes en EPC. L'objectif secondaire était d'étudier les facteurs influençant cette répartition.
Matériel et méthode
Notre étude, de type descriptive rétrospective, a recensé l'ensemble des traumatismes survenus en EPC sur la période de janvier 2013 à décembre 2016 et pris en charge par l'antenne médicale de l'École des troupes aéroportées.
Résultats
Au total, 21374 sauts en EPC ont été réalisés, 143 blessés ont été observés. Le taux d'incidence de blessés était de 6,7 pour 1000 SOA. Au total, 62,2 % des traumatismes ont eu lieu à l'impact au sol, 47,8 % en altitude. Le membre inférieur était le plus touché (45 %) suivi par le membre supérieur (31 %) et le rachis (19 %). La région anatomique la plus atteinte était l'épaule (27 %), puis la cheville (21 %). Le saut depuis un aéronef de type CASA était significativement associé au traumatisme du membre supérieur (p =0,02). La durée moyenne d'arrêt de travail a été de 21,59jours (0?418) et la durée moyenne d?inaptitude au SOA de 95,39jours (0 à 685jours).
Conclusion
Notre étude met en évidence une modification importante de la répartition topographique des traumatismes en EPC avec la forte prévalence des atteintes de l'épaule par rapport aux séries disponibles. Ce changement est en lien avec une majoration importante des accidents survenant en sortie d?avion. Une adaptation des techniques de saut est à envisager.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56896
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 58-59[article] Incidences et types de blessures liées à la mise en oeuvre de l'ensemble de parachutage du combattant à l'école des troupes aéroportées [texte imprimé] / N. Defaysse ; P. Lafourcade . - 2018 . - p. 58-59.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 58-59
Résumé : Introduction
L'évolution constante des contraintes opérationnelles a conduit au développement de l'ensemble de parachutage du combattant, destiné à devenir à terme le principal parachute de l'Armée française. L'objectif principal de cette étude a été de décrire l'incidence avec la répartition topographique et lésionnelle, ainsi que les conséquences des traumatismes en EPC. L'objectif secondaire était d'étudier les facteurs influençant cette répartition.
Matériel et méthode
Notre étude, de type descriptive rétrospective, a recensé l'ensemble des traumatismes survenus en EPC sur la période de janvier 2013 à décembre 2016 et pris en charge par l'antenne médicale de l'École des troupes aéroportées.
Résultats
Au total, 21374 sauts en EPC ont été réalisés, 143 blessés ont été observés. Le taux d'incidence de blessés était de 6,7 pour 1000 SOA. Au total, 62,2 % des traumatismes ont eu lieu à l'impact au sol, 47,8 % en altitude. Le membre inférieur était le plus touché (45 %) suivi par le membre supérieur (31 %) et le rachis (19 %). La région anatomique la plus atteinte était l'épaule (27 %), puis la cheville (21 %). Le saut depuis un aéronef de type CASA était significativement associé au traumatisme du membre supérieur (p =0,02). La durée moyenne d'arrêt de travail a été de 21,59jours (0?418) et la durée moyenne d?inaptitude au SOA de 95,39jours (0 à 685jours).
Conclusion
Notre étude met en évidence une modification importante de la répartition topographique des traumatismes en EPC avec la forte prévalence des atteintes de l'épaule par rapport aux séries disponibles. Ce changement est en lien avec une majoration importante des accidents survenant en sortie d?avion. Une adaptation des techniques de saut est à envisager.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56896 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtNouveau regard sur la traumatologie du ski alpin/élite. Étude de cohorte prospective sur 4 saisons chez les skieurs alpins français du circuit coupe d'Europe / N. Bouscaren in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Nouveau regard sur la traumatologie du ski alpin/élite. Étude de cohorte prospective sur 4 saisons chez les skieurs alpins français du circuit coupe d'Europe Type de document : texte imprimé Auteurs : N. Bouscaren ; M. Alhammoud Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 59 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
Depuis 2006, un important système de surveillance des blessures a été mis en place par la Fédération internationale de ski (FIS), aboutissant à une meilleure connaissance de la traumatologie du ski à haut niveau. Mais, la méthodologie de ce dispositif repose sur un recueil de données rétrospectif, à partir des déclarations des sportifs en fin de saison et ne concerne que la période hivernale (période de compétition). Nous avons donc décidé de mettre en place une étude de cohorte prospective avec pour objectif d'établir le profil des blessures des skieurs alpins sur la saison complète (périodes hivernale et estivale), afin d'apporter de nouvelles données en traumatologie du ski élite.
Méthodologie
Il s'agissait d'une étude observationnelle longitudinale prospective, type cohorte, ouverte, monocentrique, sur 4 saisons complètes de 2013?2014 à 2016?2017. Nous avons inclus tout skieur alpin, français et monégasque, inscrit sur le circuit coupe d?Europe. Les données ont été recueillies par le médecin d?équipe du circuit coupe d'Europe. Une blessure était définie par toute plainte physique émise par un skieur lors d'une compétition ou d'un entraînement, directement liée à la pratique du ski alpin ou de la préparation physique et nécessitant un avis médical. Chaque blessure était caractérisée par sa localisation, la structure atteinte, le mécanisme (traumatique ou « gradual onset »), les circonstances de survenue, le diagnostic (classification OSICS10) et la gravité (nombre de jours d?indisponibilités).
Résultats
Au total, 131 blessures ont été recueillies parmi les 44 skieurs inclus dans notre cohorte et suivis au moins un an, 26 garçons (56,8 %) et 19 filles (43,2 %). La durée de suivi moyenne a été de 2,4+1,1 saisons. L'incidence absolue était de 12,3 blessures pour 10 skieurs par saison. Soixante-dix-sept blessures (58,8 %) sont survenues pendant la période hivernale et 54 (41,2 %) pendant la période estivale. La localisation la plus fréquente était le genou (n =45, 35,4 %) suivi du rachis lombaire (n =23, 17,6 %), du complexe poignet/main/doigts (n =15, 11,5 %) et de la tête face (n =11, 8,4 %). L'appareil ligamentaire était le plus touché avec 24 blessures (18,3 %). Le mécanisme traumatique aigu était prépondérant 82 (62,6 %). Le délai d'indisponibilité moyen post-blessure a été de 45,3+86,8jours. Au total, 49 blessures (37,4 %) correspondaient à une blessure sévère (>28jours d'indisponibilité).
Conclusion
Notre étude apporte de nouvelles données concernant le profil des blessures chez le skieur alpin-élite par rapport à celles existantes. Elle permet de préciser l'incidence et le profil de blessures sur toute la saison, période estivale (période d?entraînement) et hivernale (période de compétition). Elle souligne l'importance des lésions du rachis chez les jeunes skieurs du circuit coupe d?Europe en comparaison des données déjà publiées.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56897
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 59[article] Nouveau regard sur la traumatologie du ski alpin/élite. Étude de cohorte prospective sur 4 saisons chez les skieurs alpins français du circuit coupe d'Europe [texte imprimé] / N. Bouscaren ; M. Alhammoud . - 2018 . - p. 59.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 59
Résumé : Introduction
Depuis 2006, un important système de surveillance des blessures a été mis en place par la Fédération internationale de ski (FIS), aboutissant à une meilleure connaissance de la traumatologie du ski à haut niveau. Mais, la méthodologie de ce dispositif repose sur un recueil de données rétrospectif, à partir des déclarations des sportifs en fin de saison et ne concerne que la période hivernale (période de compétition). Nous avons donc décidé de mettre en place une étude de cohorte prospective avec pour objectif d'établir le profil des blessures des skieurs alpins sur la saison complète (périodes hivernale et estivale), afin d'apporter de nouvelles données en traumatologie du ski élite.
Méthodologie
Il s'agissait d'une étude observationnelle longitudinale prospective, type cohorte, ouverte, monocentrique, sur 4 saisons complètes de 2013?2014 à 2016?2017. Nous avons inclus tout skieur alpin, français et monégasque, inscrit sur le circuit coupe d?Europe. Les données ont été recueillies par le médecin d?équipe du circuit coupe d'Europe. Une blessure était définie par toute plainte physique émise par un skieur lors d'une compétition ou d'un entraînement, directement liée à la pratique du ski alpin ou de la préparation physique et nécessitant un avis médical. Chaque blessure était caractérisée par sa localisation, la structure atteinte, le mécanisme (traumatique ou « gradual onset »), les circonstances de survenue, le diagnostic (classification OSICS10) et la gravité (nombre de jours d?indisponibilités).
Résultats
Au total, 131 blessures ont été recueillies parmi les 44 skieurs inclus dans notre cohorte et suivis au moins un an, 26 garçons (56,8 %) et 19 filles (43,2 %). La durée de suivi moyenne a été de 2,4+1,1 saisons. L'incidence absolue était de 12,3 blessures pour 10 skieurs par saison. Soixante-dix-sept blessures (58,8 %) sont survenues pendant la période hivernale et 54 (41,2 %) pendant la période estivale. La localisation la plus fréquente était le genou (n =45, 35,4 %) suivi du rachis lombaire (n =23, 17,6 %), du complexe poignet/main/doigts (n =15, 11,5 %) et de la tête face (n =11, 8,4 %). L'appareil ligamentaire était le plus touché avec 24 blessures (18,3 %). Le mécanisme traumatique aigu était prépondérant 82 (62,6 %). Le délai d'indisponibilité moyen post-blessure a été de 45,3+86,8jours. Au total, 49 blessures (37,4 %) correspondaient à une blessure sévère (>28jours d'indisponibilité).
Conclusion
Notre étude apporte de nouvelles données concernant le profil des blessures chez le skieur alpin-élite par rapport à celles existantes. Elle permet de préciser l'incidence et le profil de blessures sur toute la saison, période estivale (période d?entraînement) et hivernale (période de compétition). Elle souligne l'importance des lésions du rachis chez les jeunes skieurs du circuit coupe d?Europe en comparaison des données déjà publiées.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56897 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLes atteintes de la syndesmose tibio-fibulaire distale, une pathologie fréquente chez les sportifs de haut niveau / A. Frey in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Les atteintes de la syndesmose tibio-fibulaire distale, une pathologie fréquente chez les sportifs de haut niveau Type de document : texte imprimé Auteurs : A. Frey ; P. Papon ; S. Le Garrec Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 61-62 Langues : Français (fre) Résumé : Objectif
La lésion de la syndesmose tibio-fibulaire distale est souvent méconnue lors d'un traumatisme de cheville. Nous avons suivi une population de sportifs de haut niveau ayant présenté un traumatisme de la cheville, noté la prévalence de cette pathologie, validé les signes radiocliniques de cette atteinte et proposé un protocole de prise en charge.
Methodologie
De février 2015 à février 2017, nous avons inclus en prospectif tout traumatisme de cheville dans notre population de haut niveau. Ils ont tous bénéficié d'un examen clinique initial complet incluant les signes spécifiques d'atteinte de la syndesmose tibio-fibulaire distale, du protocole de demande de radiographies en urgence selon les règles d'Ottawa. Une échographie de la cheville a été réalisée dans les trois jours suivant le traumatisme. En cas d'atteinte échographique du ligament tibio-fibulaire distal antérieur (LTFAI), une IRM était réalisée systématiquement. Un protocole de traitement était alors appliqué en fonction de l'atteinte de cette syndesmose : si le LTFAI n'était que distendu, un traitement fonctionnel était proposé ; si le LTFAI était rompu sans autre atteinte, un traitement par botte de marche était proposé ; si le LTFAI était rompu avec atteinte de la membrane interosseuse mais sans diastasis, un traitement par botte plâtrée en résine était proposé et s'il existait un diastasis, un traitement chirurgical était proposé. Tous les sportifs ont été revus à j8, j30 puis à 3 et 6 mois en indiquant le retour à la pratique du sport de haut niveau. Des tests de sensibilité et de spécificité ont été appliqués pour les mécanismes et les tests cliniques.
Résultats
Au total, 206 traumatismes de cheville ont été colligés dont 47 atteintes de la syndesmose (soit 22,8 %). On retrouve 34 hommes et 13 femmes avec un âge moyen de 22 ans [15?33]. Les principaux sports pourvoyeurs de cette lésion sont dans l'ordre, la lutte, le judo, le football, la gymnastique, le pentathlon moderne. Les mécanismes principaux retrouvés sont la rotation latérale et la dorsiflexion avec une spécificité de 97 %. À j0 comme à j8, les tests cliniques les plus sensibles sont la palpation du LTFAI et les plus spécifiques sont la rotation latérale en dorsiflexion et le squeeze test . La douleur remontant dans la jambe n'est présente que dans 34 % des cas. Les résultats échographiques retrouvent 11 épaississements du LTFAI, 10 ruptures partielles et 26 ruptures complètes. La concordance entre l'échographie et l'IRM est de 100 % lorsque le LTFAI est rompu alors que l'échographie a identifié moins de lésions en cas d'épaississement ou de lésions partielles. Aucun sportif n'a présenté de diastasis. Seuls les traitements fonctionnels (20) ou orthopédiques (27) ont été appliqués. Le retour au sport au même niveau s'effectue entre 2 et 10 semaines en fonction du type d'atteinte du LTFAI. Aucune récidive n'est à déplorer dans notre série mais quelques douleurs résiduelles en cas de reprise trop précoce.
Conclusion
Cette pathologie est très fréquente et nécessite une prise en charge adaptée pour éviter des séquelles douloureuses lors de la reprise du sport.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56899
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 61-62[article] Les atteintes de la syndesmose tibio-fibulaire distale, une pathologie fréquente chez les sportifs de haut niveau [texte imprimé] / A. Frey ; P. Papon ; S. Le Garrec . - 2018 . - p. 61-62.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 61-62
Résumé : Objectif
La lésion de la syndesmose tibio-fibulaire distale est souvent méconnue lors d'un traumatisme de cheville. Nous avons suivi une population de sportifs de haut niveau ayant présenté un traumatisme de la cheville, noté la prévalence de cette pathologie, validé les signes radiocliniques de cette atteinte et proposé un protocole de prise en charge.
Methodologie
De février 2015 à février 2017, nous avons inclus en prospectif tout traumatisme de cheville dans notre population de haut niveau. Ils ont tous bénéficié d'un examen clinique initial complet incluant les signes spécifiques d'atteinte de la syndesmose tibio-fibulaire distale, du protocole de demande de radiographies en urgence selon les règles d'Ottawa. Une échographie de la cheville a été réalisée dans les trois jours suivant le traumatisme. En cas d'atteinte échographique du ligament tibio-fibulaire distal antérieur (LTFAI), une IRM était réalisée systématiquement. Un protocole de traitement était alors appliqué en fonction de l'atteinte de cette syndesmose : si le LTFAI n'était que distendu, un traitement fonctionnel était proposé ; si le LTFAI était rompu sans autre atteinte, un traitement par botte de marche était proposé ; si le LTFAI était rompu avec atteinte de la membrane interosseuse mais sans diastasis, un traitement par botte plâtrée en résine était proposé et s'il existait un diastasis, un traitement chirurgical était proposé. Tous les sportifs ont été revus à j8, j30 puis à 3 et 6 mois en indiquant le retour à la pratique du sport de haut niveau. Des tests de sensibilité et de spécificité ont été appliqués pour les mécanismes et les tests cliniques.
Résultats
Au total, 206 traumatismes de cheville ont été colligés dont 47 atteintes de la syndesmose (soit 22,8 %). On retrouve 34 hommes et 13 femmes avec un âge moyen de 22 ans [15?33]. Les principaux sports pourvoyeurs de cette lésion sont dans l'ordre, la lutte, le judo, le football, la gymnastique, le pentathlon moderne. Les mécanismes principaux retrouvés sont la rotation latérale et la dorsiflexion avec une spécificité de 97 %. À j0 comme à j8, les tests cliniques les plus sensibles sont la palpation du LTFAI et les plus spécifiques sont la rotation latérale en dorsiflexion et le squeeze test . La douleur remontant dans la jambe n'est présente que dans 34 % des cas. Les résultats échographiques retrouvent 11 épaississements du LTFAI, 10 ruptures partielles et 26 ruptures complètes. La concordance entre l'échographie et l'IRM est de 100 % lorsque le LTFAI est rompu alors que l'échographie a identifié moins de lésions en cas d'épaississement ou de lésions partielles. Aucun sportif n'a présenté de diastasis. Seuls les traitements fonctionnels (20) ou orthopédiques (27) ont été appliqués. Le retour au sport au même niveau s'effectue entre 2 et 10 semaines en fonction du type d'atteinte du LTFAI. Aucune récidive n'est à déplorer dans notre série mais quelques douleurs résiduelles en cas de reprise trop précoce.
Conclusion
Cette pathologie est très fréquente et nécessite une prise en charge adaptée pour éviter des séquelles douloureuses lors de la reprise du sport.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56899 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtAdaptation interculturelle du questionnaire Kujala Anterior Knee Pain Scale pour les patients francophones / J.F. Kaux in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Adaptation interculturelle du questionnaire Kujala Anterior Knee Pain Scale pour les patients francophones Type de document : texte imprimé Auteurs : J.F. Kaux ; F. Buckinx ; S. Borheim Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 62 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
Le syndrome fémoro-patellaire est l'un des problèmes du genou les plus fréquemment rencontrés. Il se caractérise par une douleur antérieure dans les activités mettant en charge l'articulation fémoro-patellaire. Le Kujala Anterior Knee Pain Scale (Kujala AKPS) est un questionnaire utilisé pour évaluer les symptômes subjectifs tels que les limitations fonctionnelles et la douleur antérieure du genou. Le questionnaire a déjà été traduit et validé en turc, en portugais brésilien, en persan, en chinois, et en néerlandais. Le but de cette étude était de traduire ce questionnaire en français afin d'en évaluer sa fiabilité et sa validité.
Matériel et méthode
La traduction et l'adaptation interculturelle du questionnaire ont été réalisées selon les recommandations internationales comprenant 6 étapes : traduction initiale, synthèse des traductions, traduction de retour vers la langue d'origine, comité d'experts, test de la version pré-finale et approbation du comité d'experts. Une fois la version française obtenue, les participants (n =101) ont rempli 2 fois le Kujula AKPS à un intervalle de 7jours, et le Short Form Health Survey (SF-36) afin d?en évaluer les propriétés psychométriques (la cohérence interne, la fidélité test-retest et la validité de construit).
Résultats
Le Kujula AKPS montre une fidélité test-retest élevée pour le score total (ICC : 0,97). La traduction française possède une cohérence interne élevée (0,87). Le Kujula AKPS possède une corrélation forte avec une partie des sous-échelles convergentes du SF-36 (PF, RP et BP). Il y a une corrélation faible ou modérée avec les sous-échelles divergentes du SF-36 (MH, SF et VT). Il n?y a pas d'effet plancher et plafond.
Conclusion
La version française du questionnaire Kujula AKPS étant facilement compréhensible, elle semble avoir une bonne adaptation interculturelle. Cette étude a démontré que le Kujula AKPSF est fiable et valide pour les patients francophones souffrant d?un syndrome rotulien.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56900
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 62[article] Adaptation interculturelle du questionnaire Kujala Anterior Knee Pain Scale pour les patients francophones [texte imprimé] / J.F. Kaux ; F. Buckinx ; S. Borheim . - 2018 . - p. 62.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 62
Résumé : Introduction
Le syndrome fémoro-patellaire est l'un des problèmes du genou les plus fréquemment rencontrés. Il se caractérise par une douleur antérieure dans les activités mettant en charge l'articulation fémoro-patellaire. Le Kujala Anterior Knee Pain Scale (Kujala AKPS) est un questionnaire utilisé pour évaluer les symptômes subjectifs tels que les limitations fonctionnelles et la douleur antérieure du genou. Le questionnaire a déjà été traduit et validé en turc, en portugais brésilien, en persan, en chinois, et en néerlandais. Le but de cette étude était de traduire ce questionnaire en français afin d'en évaluer sa fiabilité et sa validité.
Matériel et méthode
La traduction et l'adaptation interculturelle du questionnaire ont été réalisées selon les recommandations internationales comprenant 6 étapes : traduction initiale, synthèse des traductions, traduction de retour vers la langue d'origine, comité d'experts, test de la version pré-finale et approbation du comité d'experts. Une fois la version française obtenue, les participants (n =101) ont rempli 2 fois le Kujula AKPS à un intervalle de 7jours, et le Short Form Health Survey (SF-36) afin d?en évaluer les propriétés psychométriques (la cohérence interne, la fidélité test-retest et la validité de construit).
Résultats
Le Kujula AKPS montre une fidélité test-retest élevée pour le score total (ICC : 0,97). La traduction française possède une cohérence interne élevée (0,87). Le Kujula AKPS possède une corrélation forte avec une partie des sous-échelles convergentes du SF-36 (PF, RP et BP). Il y a une corrélation faible ou modérée avec les sous-échelles divergentes du SF-36 (MH, SF et VT). Il n?y a pas d'effet plancher et plafond.
Conclusion
La version française du questionnaire Kujula AKPS étant facilement compréhensible, elle semble avoir une bonne adaptation interculturelle. Cette étude a démontré que le Kujula AKPSF est fiable et valide pour les patients francophones souffrant d?un syndrome rotulien.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56900 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtTraduction et validation du Exercise-Induced Leg Pain, questionnaire pour les patients francophones / J.F. Kaux in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Traduction et validation du Exercise-Induced Leg Pain, questionnaire pour les patients francophones Type de document : texte imprimé Auteurs : J.F. Kaux ; T. Hagelstein ; O. Bruyere Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 62-63 Langues : Français (fre) Résumé : Contexte
L'EILP-G a été développé afin d'évaluer la sévérité des symptômes affectant la fonction physique et les capacités sportives chez des patients présentant des douleurs de jambe à l'effort. Le questionnaire a déjà été traduit en anglais et en grec.
Objectifs
Le but de cette étude a été de traduire et de réaliser une adaptation interculturelle du questionnaire EILP-G en français ainsi que d?en évaluer ses propriétés psychométriques.
Matériel et méthode
Le processus de traduction et d'adaptation interculturelle de l'Exercise-Induced Leg Pain Questionnaire for German-Speaking Patients (EILP-G) a été guidé par les recommandations internationales d'adaptation interculturelle de questionnaires mesurant l'état de santé. Six étapes ont été respectées :
traduction française initiale ;
synthèse de traduction française ;
traduction inverse allemande ;
comité d?expert ;
test de la version pré-finale ;
approbation du comité d?expert.
Au total, 84 sujets furent recrutés et répartis en 3 groupes afin de tester l?EILP-FR : un groupe de sujets pathologiques (n =28), des sportifs à risque de développer ce type de pathologie (n =28) et des étudiants en science de la motricité asymptomatique (n =28). Tous les sujets (n =84) ont rempli le questionnaire français à deux reprises avec un intervalle de 7 à 10jours, parallèlement au Short Form Health Survey (SF-36) afin de pouvoir évaluer la fiabilité et la validité de l'EILP-FR.
Résultats
L'EILP-FR indique une très bonne fidélité test-retest concernant le score total (ICC : 0,96). Il en va de même pour le score total de chaque sous-groupe (ICC : 0,88?0,94) ainsi que pour chaque item (0,75?0,92). Le questionnaire français présente une cohérence interne élevée (0,93). La corrélation entre l?EILP-FR et le SF-36 est modérée pour le score total (0,51 ; p <0,001). Une corrélation forte se présente entre le questionnaire et une partie des sous-échelles convergentes du SF-36 (PF, RP et BP ; chaque p <0,001). Les sous-échelles divergentes évaluant les propriétés psychologiques du SF-36 présentent toutes une corrélation faible et statistiquement non significatives (RE, SF, VT), excepté MH (p <0,05). Aucun effet plancher ou plafond n?a été détecté.
Conclusion
La version française, adaptée de la version originale EILP-G, a été traduite et adaptée inter-culturellement avec succès. L'EILP-FR est un questionnaire fiable et valide pour évaluer les patients francophones souffrant de douleurs chroniques de jambe à l'effort.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56901
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 62-63[article] Traduction et validation du Exercise-Induced Leg Pain, questionnaire pour les patients francophones [texte imprimé] / J.F. Kaux ; T. Hagelstein ; O. Bruyere . - 2018 . - p. 62-63.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 62-63
Résumé : Contexte
L'EILP-G a été développé afin d'évaluer la sévérité des symptômes affectant la fonction physique et les capacités sportives chez des patients présentant des douleurs de jambe à l'effort. Le questionnaire a déjà été traduit en anglais et en grec.
Objectifs
Le but de cette étude a été de traduire et de réaliser une adaptation interculturelle du questionnaire EILP-G en français ainsi que d?en évaluer ses propriétés psychométriques.
Matériel et méthode
Le processus de traduction et d'adaptation interculturelle de l'Exercise-Induced Leg Pain Questionnaire for German-Speaking Patients (EILP-G) a été guidé par les recommandations internationales d'adaptation interculturelle de questionnaires mesurant l'état de santé. Six étapes ont été respectées :
traduction française initiale ;
synthèse de traduction française ;
traduction inverse allemande ;
comité d?expert ;
test de la version pré-finale ;
approbation du comité d?expert.
Au total, 84 sujets furent recrutés et répartis en 3 groupes afin de tester l?EILP-FR : un groupe de sujets pathologiques (n =28), des sportifs à risque de développer ce type de pathologie (n =28) et des étudiants en science de la motricité asymptomatique (n =28). Tous les sujets (n =84) ont rempli le questionnaire français à deux reprises avec un intervalle de 7 à 10jours, parallèlement au Short Form Health Survey (SF-36) afin de pouvoir évaluer la fiabilité et la validité de l'EILP-FR.
Résultats
L'EILP-FR indique une très bonne fidélité test-retest concernant le score total (ICC : 0,96). Il en va de même pour le score total de chaque sous-groupe (ICC : 0,88?0,94) ainsi que pour chaque item (0,75?0,92). Le questionnaire français présente une cohérence interne élevée (0,93). La corrélation entre l?EILP-FR et le SF-36 est modérée pour le score total (0,51 ; p <0,001). Une corrélation forte se présente entre le questionnaire et une partie des sous-échelles convergentes du SF-36 (PF, RP et BP ; chaque p <0,001). Les sous-échelles divergentes évaluant les propriétés psychologiques du SF-36 présentent toutes une corrélation faible et statistiquement non significatives (RE, SF, VT), excepté MH (p <0,05). Aucun effet plancher ou plafond n?a été détecté.
Conclusion
La version française, adaptée de la version originale EILP-G, a été traduite et adaptée inter-culturellement avec succès. L'EILP-FR est un questionnaire fiable et valide pour évaluer les patients francophones souffrant de douleurs chroniques de jambe à l'effort.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56901 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtComparaison entre infiltrations de plasma riche en plaquettes et d'acide hyaluronique pour le traitement des tendinopathies patellaires / J.F. Kaux in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Comparaison entre infiltrations de plasma riche en plaquettes et d'acide hyaluronique pour le traitement des tendinopathies patellaires Type de document : texte imprimé Auteurs : J.F. Kaux ; M. Roberjot ; A. Samson Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 63 Langues : Français (fre) Résumé :
J.F. Kaux, M. Roberjot, A. Samson
Belgium
Résumé
Introduction
Le traitement des tendinopathies patellaires reste difficile. C'est la raison pour laquelle de nouveaux traitements ont été développés, parmi lesquels les injections de plasma riche en plaquettes (PRP) ou d'acide hyaluronique (AH). Certaines séries cliniques ont précédemment évalué l'effet du PRP dans le traitement des tendinopathies patellaires proximales. Une revue systématique récente a conclu que les PRP pouvaient être recommandés comme traitement dans cette indication. Récemment, l'AH en injection a été proposée comme traitement des tendinopathies. Certaines études fondamentales montrent des résultats encourageants sur la capacité de l?AH à promouvoir le glissement du tendon, de réduire les adhérences et d'améliorer son organisation architecturale. Quelques observations cliniques confirment également son impact sur la douleur et la fonction de patients avec tendinopathies.
Méthodes
Trente-trois sportifs avec tendinopathies patellaires proximales non soulagés après plus de trois mois de traitements rééducatifs classiques ont été inclus dans l'étude. Dix-huit d'entre eux (groupe 1) ont reçu une injection de PRP pauvre en leucocytes (obtenus à l'aide d'un appareil d'aphérèse) et 15 autres sujets (groupe 2) ont bénéficié de 2 injections d'AH à 1 semaine d'intervalle ; les 2 groupes ont bénéficié d?une rééducation standardisée post-infiltration. Concernant le suivi de la pathologie, une évaluation de la douleur par une échelle visuelle analogique (EVA), des scores algo-fonctionnels (IKDC, VISA-P), un algomètre de pression, un test isocinétique (associé à une EVA) ainsi qu'une échographie du tendon patellaire (US) ont été réalisés à 3 reprises (avant injection, après 6 semaines, 3 mois après les injections).
Résultats
Les résultats de l'EVA (p <0,01), de l'algomètre de pression (p <0,01), les scores IKDC (p <0,01) et VISA-P (p <0,01) montrent une amélioration significative dans les deux groupes, mais pas pour les résultats US. Pour le groupe 1, les tests isocinétiques montrent des résultats significatifs pour les ischio-jambiers à 60°C, avec une amélioration de son couple de pointe maximale (p =0,01) pour le membre pathologique et une amélioration des différences bilatérales (p =0,0002). Pour le groupe 2, l'amélioration du couple de pointe maximale du quadriceps à 240°C est significative (p <0,01) pour le genou pathologique après les injections, après 6 semaines seulement. L'EVA associée aux tests isocinétiques diminue considérablement pour tous les modes de contraction au terme des trois mois d'études.
Conclusion
Les infiltrations de PRP et d'HA peuvent toutes les deux améliorer les symptômes de tendinopathie patellaire proximale, même si les résultats sont légèrement meilleurs au sein du groupe PRP.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56902
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 63[article] Comparaison entre infiltrations de plasma riche en plaquettes et d'acide hyaluronique pour le traitement des tendinopathies patellaires [texte imprimé] / J.F. Kaux ; M. Roberjot ; A. Samson . - 2018 . - p. 63.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 63
Résumé :
J.F. Kaux, M. Roberjot, A. Samson
Belgium
Résumé
Introduction
Le traitement des tendinopathies patellaires reste difficile. C'est la raison pour laquelle de nouveaux traitements ont été développés, parmi lesquels les injections de plasma riche en plaquettes (PRP) ou d'acide hyaluronique (AH). Certaines séries cliniques ont précédemment évalué l'effet du PRP dans le traitement des tendinopathies patellaires proximales. Une revue systématique récente a conclu que les PRP pouvaient être recommandés comme traitement dans cette indication. Récemment, l'AH en injection a été proposée comme traitement des tendinopathies. Certaines études fondamentales montrent des résultats encourageants sur la capacité de l?AH à promouvoir le glissement du tendon, de réduire les adhérences et d'améliorer son organisation architecturale. Quelques observations cliniques confirment également son impact sur la douleur et la fonction de patients avec tendinopathies.
Méthodes
Trente-trois sportifs avec tendinopathies patellaires proximales non soulagés après plus de trois mois de traitements rééducatifs classiques ont été inclus dans l'étude. Dix-huit d'entre eux (groupe 1) ont reçu une injection de PRP pauvre en leucocytes (obtenus à l'aide d'un appareil d'aphérèse) et 15 autres sujets (groupe 2) ont bénéficié de 2 injections d'AH à 1 semaine d'intervalle ; les 2 groupes ont bénéficié d?une rééducation standardisée post-infiltration. Concernant le suivi de la pathologie, une évaluation de la douleur par une échelle visuelle analogique (EVA), des scores algo-fonctionnels (IKDC, VISA-P), un algomètre de pression, un test isocinétique (associé à une EVA) ainsi qu'une échographie du tendon patellaire (US) ont été réalisés à 3 reprises (avant injection, après 6 semaines, 3 mois après les injections).
Résultats
Les résultats de l'EVA (p <0,01), de l'algomètre de pression (p <0,01), les scores IKDC (p <0,01) et VISA-P (p <0,01) montrent une amélioration significative dans les deux groupes, mais pas pour les résultats US. Pour le groupe 1, les tests isocinétiques montrent des résultats significatifs pour les ischio-jambiers à 60°C, avec une amélioration de son couple de pointe maximale (p =0,01) pour le membre pathologique et une amélioration des différences bilatérales (p =0,0002). Pour le groupe 2, l'amélioration du couple de pointe maximale du quadriceps à 240°C est significative (p <0,01) pour le genou pathologique après les injections, après 6 semaines seulement. L'EVA associée aux tests isocinétiques diminue considérablement pour tous les modes de contraction au terme des trois mois d'études.
Conclusion
Les infiltrations de PRP et d'HA peuvent toutes les deux améliorer les symptômes de tendinopathie patellaire proximale, même si les résultats sont légèrement meilleurs au sein du groupe PRP.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56902 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvaluation fonctionnelle isocinétique et proprioceptive du genou et retour au sport après reconstruction primaire du ligament croisé antérieur. Étude prospective chez 234 sportifs au recul moyen de 6 mois / B. Guerrier in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Évaluation fonctionnelle isocinétique et proprioceptive du genou et retour au sport après reconstruction primaire du ligament croisé antérieur. Étude prospective chez 234 sportifs au recul moyen de 6 mois Type de document : texte imprimé Auteurs : B. Guerrier ; S. KLOUCHE ; B. El Elhariri Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 63 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
Après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA), la récupération fonctionnelle complète du genou est requise avant toute reprise du sport. Les tests isocinétiques et fonctionnels permettent une évaluation postopératoire objective et reproductible du genou. Selon la littérature, un différentiel entre les deux côtés inférieur à 10 % sur ces tests signe une bonne récupération fonctionnelle. L'objectif principal de l'étude était de déterminer le taux de patients ayant une récupération fonctionnelle postopératoire satisfaisante du genou. Les objectifs secondaires étaient d'identifier les facteurs de risque d'une mauvaise récupération fonctionnelle et d'analyser le retour au sport habituel, selon le niveau de récupération.
Matériel et méthodes
Une étude de cohorte prospective monocentrique a débuté en 2012 incluant l?ensemble des patients de quatre chirurgiens seniors, opérés pour une rupture des ligaments croisés du genou. Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a inclus une série de sportifs opérés en 2013-2016 pour une rupture primaire totale isolée du LCA, un genou controlatéral sain et ayant eu une évaluation fonctionnelle postopératoire complète. Les tests isocinétiques réalisés sur un ergomètre Con-trex® ont mesuré les couples de force des fléchisseurs et des extenseurs du genou selon 3 vitesses angulaires : quadriceps 60° (Q60°) et 240° (Q240°) en concentrique, ischio-jambiers 30° (IJ30°) en excentrique. Les tests de sauts étaient basés sur les sauts monopodaux : simple (SS), triple (TS), triples croisés (TSC) et sur 6 mètres de distance (6m). Le critère principal de jugement était la récupération fonctionnelle postopératoire (oui non) définie par un différentiel <10 % au Q60° et SS au recul minimal de 4 mois. Les critères secondaires de jugement étaient l'identification des facteurs de risque responsables d'une mauvaise récupération, le retour au sport habituel et le niveau de reprise à 1 an de recul, et la survenue d?une récidive de rupture.
Résultats
Au total, 234 patients répondaient aux critères d?inclusion, 173 hommes et 61 femmes âgés en moyenne de 28,4+8,6 ans, sportifs dont 7 (2,9 %) professionnels et 113 (47,5 %) compétiteurs. Au recul moyen de 6,5+1,7 (4?12) mois, 44 (18,5 %) des patients avaient une bonne récupération fonctionnelle du genou dont 52 (21,8 %) au Q60° et 125 (54,3 %) au SS. Aucun facteur de risque responsable d?une mauvaise récupération fonctionnelle n'a été identifié. À un an de recul, aucune différence significative n'a été retrouvée sur le retour au sport entre les 2 groupes et le niveau sportif était significativement meilleur dans le groupe récupération fonctionnelle satisfaisante à 6 mois (66,7 % vs 38,6 %, p =0,03). En cours de suivi, 4 patients ont présenté une rupture 2 du transplant et 2 du LCA controlatéral, tous classés à récupération fonctionnelle insatisfaisante.
Conclusion
Au recul moyen de 6 mois après une reconstruction du LCA, la récupération fonctionnelle objective du genou n'est généralement pas satisfaisante et semble constituer un facteur de risque de re-rupture.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56903
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 63[article] Évaluation fonctionnelle isocinétique et proprioceptive du genou et retour au sport après reconstruction primaire du ligament croisé antérieur. Étude prospective chez 234 sportifs au recul moyen de 6 mois [texte imprimé] / B. Guerrier ; S. KLOUCHE ; B. El Elhariri . - 2018 . - p. 63.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 63
Résumé : Introduction
Après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA), la récupération fonctionnelle complète du genou est requise avant toute reprise du sport. Les tests isocinétiques et fonctionnels permettent une évaluation postopératoire objective et reproductible du genou. Selon la littérature, un différentiel entre les deux côtés inférieur à 10 % sur ces tests signe une bonne récupération fonctionnelle. L'objectif principal de l'étude était de déterminer le taux de patients ayant une récupération fonctionnelle postopératoire satisfaisante du genou. Les objectifs secondaires étaient d'identifier les facteurs de risque d'une mauvaise récupération fonctionnelle et d'analyser le retour au sport habituel, selon le niveau de récupération.
Matériel et méthodes
Une étude de cohorte prospective monocentrique a débuté en 2012 incluant l?ensemble des patients de quatre chirurgiens seniors, opérés pour une rupture des ligaments croisés du genou. Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a inclus une série de sportifs opérés en 2013-2016 pour une rupture primaire totale isolée du LCA, un genou controlatéral sain et ayant eu une évaluation fonctionnelle postopératoire complète. Les tests isocinétiques réalisés sur un ergomètre Con-trex® ont mesuré les couples de force des fléchisseurs et des extenseurs du genou selon 3 vitesses angulaires : quadriceps 60° (Q60°) et 240° (Q240°) en concentrique, ischio-jambiers 30° (IJ30°) en excentrique. Les tests de sauts étaient basés sur les sauts monopodaux : simple (SS), triple (TS), triples croisés (TSC) et sur 6 mètres de distance (6m). Le critère principal de jugement était la récupération fonctionnelle postopératoire (oui non) définie par un différentiel <10 % au Q60° et SS au recul minimal de 4 mois. Les critères secondaires de jugement étaient l'identification des facteurs de risque responsables d'une mauvaise récupération, le retour au sport habituel et le niveau de reprise à 1 an de recul, et la survenue d?une récidive de rupture.
Résultats
Au total, 234 patients répondaient aux critères d?inclusion, 173 hommes et 61 femmes âgés en moyenne de 28,4+8,6 ans, sportifs dont 7 (2,9 %) professionnels et 113 (47,5 %) compétiteurs. Au recul moyen de 6,5+1,7 (4?12) mois, 44 (18,5 %) des patients avaient une bonne récupération fonctionnelle du genou dont 52 (21,8 %) au Q60° et 125 (54,3 %) au SS. Aucun facteur de risque responsable d?une mauvaise récupération fonctionnelle n'a été identifié. À un an de recul, aucune différence significative n'a été retrouvée sur le retour au sport entre les 2 groupes et le niveau sportif était significativement meilleur dans le groupe récupération fonctionnelle satisfaisante à 6 mois (66,7 % vs 38,6 %, p =0,03). En cours de suivi, 4 patients ont présenté une rupture 2 du transplant et 2 du LCA controlatéral, tous classés à récupération fonctionnelle insatisfaisante.
Conclusion
Au recul moyen de 6 mois après une reconstruction du LCA, la récupération fonctionnelle objective du genou n'est généralement pas satisfaisante et semble constituer un facteur de risque de re-rupture.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56903 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvolution du score psychologique ACL-RSI et retour au sport après reconstruction du ligament croisé antérieur. Étude prospective chez 681 sportifs au recul de 2 ans / M. Sadeqi in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Évolution du score psychologique ACL-RSI et retour au sport après reconstruction du ligament croisé antérieur. Étude prospective chez 681 sportifs au recul de 2 ans Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Sadeqi ; S. KLOUCHE ; N. LEFEVRE Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 64 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
Le retour au sport après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) nécessite une récupération physique et psychologique optimale. L'échelle Anterior Cruciate Ligament-Return-to-Sport after Injury (ACL-RSI) est le premier outil d'évaluation globale de cette dimension psychologique. L'objectif principal de l'étude était d'analyser l'évolution postopératoire du score ACL-RSI. Les objectifs secondaires étaient d?évaluer le lien entre ce score et le retour au sport, et d'identifier les facteurs liés au retour au sport.
Matériel et méthodes
Une étude de cohorte prospective a débuté en 2012 incluant l'ensemble des patients de quatre chirurgiens seniors, opérés pour une rupture des ligaments croisés du genou. Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a inclus une série continue de sportifs âgés de plus de 15 ans, tous sports et niveaux de pratique confondus, opérés entre 2012 et 2015 pour une reconstruction isolée du LCA et ayant renseigné l?ensemble des questionnaires au recul de 2 ans. Le critère principal de jugement était le score ACL-RSI, évalué en préopératoire puis aux reculs de 4 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans postopératoires. Les critères secondaires de jugement étaient le retour au sport (la course et le sport habituel) et les différents scores fonctionnels (IKDC subjectif, KOOS et Lyshom). La valeur seuil optimale du score ACL-RSI a été déterminée avec la courbe ROC. Une analyse multivariée a été effectuée par régression logistique afin d'identifier les autres facteurs associés à la reprise du sport habituel à 2 ans de recul.
Résultats
Au total, 681 patients répondaient aux critères de sélection de l'étude, 467 hommes et 214 femmes âgés en moyenne de 30,2+ 9,5 ans. Au total, 298 (43,8 %) patients étaient des sportifs professionnels ou des compétiteurs. En cours d'évolution, le score ACL-RSI a progressé fortement et significativement (p <0,00001) : 41,3+25,4 (préopératoire), 55,1+21,3 (4 mois), 58,3+22,3 (6 mois), 64,7+24,2 (1 an), 65,2+25,3 (2 ans). À 2 ans de recul, 74,9 % des patients avaient repris la course et 58,4 % leur sport habituel. Leur score ACL-RSI était significativement supérieur en cas de retour au sport (p <0,00001) et chez les patients ayant repris à un niveau supérieur ou identique (81,6+16,1 vs 53,2+24,1, p <0,00001). La valeur seuil optimale de l?ACL-RSI à 2 ans était 65 % (sensibilité=75,1 %, spécificité=68,5 %, pourcentage de patients bien classés=72,4 %). Le modèle multivarié a montré que les facteurs favorisants la reprise du sport habituel à 2 ans étaient une reconstruction primaire (OR=2,2), une pratique sportive professionnelle ou de compétition (OR=2,7), un score ACL-RSI à 6 mois>60 % (OR=3,1) et l?absence de complications en cours de suivi (OR=2,5).
Conclusion
Après une reconstruction du LCA, le score psychologique ACL-RSI augmente progressivement en cours de suivi et est fortement et significativement lié au retour au sport.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56904
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 64[article] Évolution du score psychologique ACL-RSI et retour au sport après reconstruction du ligament croisé antérieur. Étude prospective chez 681 sportifs au recul de 2 ans [texte imprimé] / M. Sadeqi ; S. KLOUCHE ; N. LEFEVRE . - 2018 . - p. 64.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 64
Résumé : Introduction
Le retour au sport après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) nécessite une récupération physique et psychologique optimale. L'échelle Anterior Cruciate Ligament-Return-to-Sport after Injury (ACL-RSI) est le premier outil d'évaluation globale de cette dimension psychologique. L'objectif principal de l'étude était d'analyser l'évolution postopératoire du score ACL-RSI. Les objectifs secondaires étaient d?évaluer le lien entre ce score et le retour au sport, et d'identifier les facteurs liés au retour au sport.
Matériel et méthodes
Une étude de cohorte prospective a débuté en 2012 incluant l'ensemble des patients de quatre chirurgiens seniors, opérés pour une rupture des ligaments croisés du genou. Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a inclus une série continue de sportifs âgés de plus de 15 ans, tous sports et niveaux de pratique confondus, opérés entre 2012 et 2015 pour une reconstruction isolée du LCA et ayant renseigné l?ensemble des questionnaires au recul de 2 ans. Le critère principal de jugement était le score ACL-RSI, évalué en préopératoire puis aux reculs de 4 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans postopératoires. Les critères secondaires de jugement étaient le retour au sport (la course et le sport habituel) et les différents scores fonctionnels (IKDC subjectif, KOOS et Lyshom). La valeur seuil optimale du score ACL-RSI a été déterminée avec la courbe ROC. Une analyse multivariée a été effectuée par régression logistique afin d'identifier les autres facteurs associés à la reprise du sport habituel à 2 ans de recul.
Résultats
Au total, 681 patients répondaient aux critères de sélection de l'étude, 467 hommes et 214 femmes âgés en moyenne de 30,2+ 9,5 ans. Au total, 298 (43,8 %) patients étaient des sportifs professionnels ou des compétiteurs. En cours d'évolution, le score ACL-RSI a progressé fortement et significativement (p <0,00001) : 41,3+25,4 (préopératoire), 55,1+21,3 (4 mois), 58,3+22,3 (6 mois), 64,7+24,2 (1 an), 65,2+25,3 (2 ans). À 2 ans de recul, 74,9 % des patients avaient repris la course et 58,4 % leur sport habituel. Leur score ACL-RSI était significativement supérieur en cas de retour au sport (p <0,00001) et chez les patients ayant repris à un niveau supérieur ou identique (81,6+16,1 vs 53,2+24,1, p <0,00001). La valeur seuil optimale de l?ACL-RSI à 2 ans était 65 % (sensibilité=75,1 %, spécificité=68,5 %, pourcentage de patients bien classés=72,4 %). Le modèle multivarié a montré que les facteurs favorisants la reprise du sport habituel à 2 ans étaient une reconstruction primaire (OR=2,2), une pratique sportive professionnelle ou de compétition (OR=2,7), un score ACL-RSI à 6 mois>60 % (OR=3,1) et l?absence de complications en cours de suivi (OR=2,5).
Conclusion
Après une reconstruction du LCA, le score psychologique ACL-RSI augmente progressivement en cours de suivi et est fortement et significativement lié au retour au sport.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56904 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtKyste prétibial extra-osseux, une complication des vis d'interférence résorbables après ligamentoplastie du LCA. À propos de 53 patients / R. Chevallier in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Kyste prétibial extra-osseux, une complication des vis d'interférence résorbables après ligamentoplastie du LCA. À propos de 53 patients Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Chevallier ; R. Klouche ; S. Herman Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 64 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
Les vis d'interférence résorbables ont progressivement remplacé les vis métalliques pour fixer les implants lors des reconstructions du ligament croisé antérieur (LCA). Elles diminuent le risque de lacération de la greffe, les artéfacts en imagerie postopératoire et ne nécessitent pas d'ablation. Cependant, elles peuvent induire la formation de kystes symptomatiques résultant de la réaction chimique de résorption. L'objectif de l?étude était de décrire les résultats cliniques des patients opérés pour un kyste prétibial post-ligamentoplastie.
Matériel et méthodes
Une étude rétrospective a inclus tous les patients opérés entre 2004 et 2016 d'un kyste prétibial extra-osseux au décours d'une ligamentoplastie du LCA. Le diagnostic était évoqué cliniquement devant une douleur prétibiale en regard de l'incision parfois associée à un nodule sous-cutané palpable, puis confirmé à l'IRM. Le premier temps chirurgical était arthroscopique exploratoire, éventuellement associé à une synovectomie antérieure. Le second temps réalisé à ciel ouvert comprenait la résection/curetage du kyste puis comblement par du ciment, de l'os de banque ou des substituts osseux. L'examen anatomopathologique du kyste était demandé. Le critère principal de jugement était la normalisation clinique du genou (non douloureux, mobilité 0?120, stable, sans épanchement) au recul de 6 mois.
Résultats
Cinquante-trois patients ont présenté un kyste prétibial au recul moyen de 4,6+3,1 ans (<1?19) de la ligamentoplastie. La série comprenait 33 femmes et 20 hommes, âge moyen 35,3+9,9 ans. La reconstruction du LCA avait été réalisée le plus souvent aux tendons ischiojambiers (83 %) et une vis d'interférence résorbable a été utilisée dans tous les cas. En cours de suivi, 16 patients ont été réopérés du genou (dont 5 chirurgies du ménisque, 3 syndromes du cyclope et 3 re-ruptures). Le temps arthroscopique a été réalisé chez 45 (84,9 %) patients retrouvant un cyclope du pied du LCA dans 51,1 % des cas et un transplant intact dans 40 % des cas. À ciel ouvert, la vis tibiale était complètement résorbée chez 17 % des patients, fragmentée pour 41,5 %. L'examen anatomopathologique a retrouvé de la fibrose, des granulomes inflammatoires et du matériel exogène biréfringent en lumière polarisée. À 6 mois de recul, 79,2 % des patients ne présentaient aucune douleur, et 96,2 % une mobilité normale et un genou stable sans épanchement. À 2 ans de recul, un patient a récidivé.
Discussion
La résorption totale des vis d'interférence est longue (7?10 ans), exposant les patients à la formation de kystes prétibiaux pendant toute cette période.
Conclusion
Les vis d'interférence résorbables peuvent entraîner la formation de kystes prétibiaux nécessitant un traitement chirurgical. Le développement de nouveaux matériaux présentant de meilleures propriétés de dégradation n?induisant pas de réaction locale indésirable est attendu.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56905
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 64[article] Kyste prétibial extra-osseux, une complication des vis d'interférence résorbables après ligamentoplastie du LCA. À propos de 53 patients [texte imprimé] / R. Chevallier ; R. Klouche ; S. Herman . - 2018 . - p. 64.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 64
Résumé : Introduction
Les vis d'interférence résorbables ont progressivement remplacé les vis métalliques pour fixer les implants lors des reconstructions du ligament croisé antérieur (LCA). Elles diminuent le risque de lacération de la greffe, les artéfacts en imagerie postopératoire et ne nécessitent pas d'ablation. Cependant, elles peuvent induire la formation de kystes symptomatiques résultant de la réaction chimique de résorption. L'objectif de l?étude était de décrire les résultats cliniques des patients opérés pour un kyste prétibial post-ligamentoplastie.
Matériel et méthodes
Une étude rétrospective a inclus tous les patients opérés entre 2004 et 2016 d'un kyste prétibial extra-osseux au décours d'une ligamentoplastie du LCA. Le diagnostic était évoqué cliniquement devant une douleur prétibiale en regard de l'incision parfois associée à un nodule sous-cutané palpable, puis confirmé à l'IRM. Le premier temps chirurgical était arthroscopique exploratoire, éventuellement associé à une synovectomie antérieure. Le second temps réalisé à ciel ouvert comprenait la résection/curetage du kyste puis comblement par du ciment, de l'os de banque ou des substituts osseux. L'examen anatomopathologique du kyste était demandé. Le critère principal de jugement était la normalisation clinique du genou (non douloureux, mobilité 0?120, stable, sans épanchement) au recul de 6 mois.
Résultats
Cinquante-trois patients ont présenté un kyste prétibial au recul moyen de 4,6+3,1 ans (<1?19) de la ligamentoplastie. La série comprenait 33 femmes et 20 hommes, âge moyen 35,3+9,9 ans. La reconstruction du LCA avait été réalisée le plus souvent aux tendons ischiojambiers (83 %) et une vis d'interférence résorbable a été utilisée dans tous les cas. En cours de suivi, 16 patients ont été réopérés du genou (dont 5 chirurgies du ménisque, 3 syndromes du cyclope et 3 re-ruptures). Le temps arthroscopique a été réalisé chez 45 (84,9 %) patients retrouvant un cyclope du pied du LCA dans 51,1 % des cas et un transplant intact dans 40 % des cas. À ciel ouvert, la vis tibiale était complètement résorbée chez 17 % des patients, fragmentée pour 41,5 %. L'examen anatomopathologique a retrouvé de la fibrose, des granulomes inflammatoires et du matériel exogène biréfringent en lumière polarisée. À 6 mois de recul, 79,2 % des patients ne présentaient aucune douleur, et 96,2 % une mobilité normale et un genou stable sans épanchement. À 2 ans de recul, un patient a récidivé.
Discussion
La résorption totale des vis d'interférence est longue (7?10 ans), exposant les patients à la formation de kystes prétibiaux pendant toute cette période.
Conclusion
Les vis d'interférence résorbables peuvent entraîner la formation de kystes prétibiaux nécessitant un traitement chirurgical. Le développement de nouveaux matériaux présentant de meilleures propriétés de dégradation n?induisant pas de réaction locale indésirable est attendu.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56905 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtAnalyse des ruptures itératives chez 955 sportifs opérés du ligament croisé antérieur avec le tendon rotulien ou les ischio-jambiers / E. Laboute in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°1 (Mars 2018)
[article]
Titre : Analyse des ruptures itératives chez 955 sportifs opérés du ligament croisé antérieur avec le tendon rotulien ou les ischio-jambiers Type de document : texte imprimé Auteurs : E. Laboute ; P.L. Puig ; E. Verhaeghe Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 65 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs
Déterminer l'influence du type de chirurgie sur la fréquence des récidives à travers une population sportive.
Matériel et méthode
Entre janvier 2011 et novembre 2014, les auteurs ont interrogé téléphoniquement 3526 sportifs ayant bénéficié d?une chirurgie du ligament croisé antérieur aux ischio-jambiers (DIDT) ou au tendon patellaire (TP), à partir du 11e mois postopératoire. Au niveau statistique, une analyse multivariée avec ajustement sur les critères à l'inclusion (âge, sexe, niveau sportif, sports pratiqués) a été réalisée prenant la fréquence de récidives comme critère principal et les délais de récidives comme critère secondaire.
Résultats
Les 1307 sportifs ayant répondu avaient les mêmes caractéristiques que ceux de la population initiale. Le taux de réponse a été de 37 %. Nous avons exclu les chirurgies n'étant pas des DIDT ou des TP, ainsi que les ruptures controlatérales survenues en cours d'étude, ce qui a permis d'obtenir 955 sportifs, dont 713 DIDT et 242 TP. La fréquence des récidives après DIDT était de 6,5 %, contre 21 % pour les TP (différence significative [p =0,007]). La moyenne des délais de ruptures itératives était de 10,7 mois pour les DIDT contre 17,4 mois pour un TP (p =0,008). L'âge influence significativement la fréquence des récidives, intéressant davantage les moins de 25 ans que les plus âgés (p <0,001). La fréquence des récidives est en légère augmentation selon le niveau de pratique, sans être statistiquement significative : 2,8 % chez les métiers du sport, 4,2 % chez les régionaux, 7,2 % chez les nationaux, et 14,2 % chez les internationaux. Le rugby (6,5 %), le football (5,2 %), le motocross (11,1 %) et le handball (6,4 %) étaient les sports les plus concernés par les récidives. Malgré une tendance à la fréquence plus élevée lors d'une reprise précoce, celle-ci n'avait pas une influence significative (p =0,140) toutes chirurgies confondues : les joueurs reprenant la compétition avant le 8e mois avaient 7,1 % de risque de récidives contre 3,8 % après le 8e mois.
Conclusion
Les taux de récidives après DIDT sont statistiquement plus élevés que ceux après TP. Les moins de 25 ans ont un risque plus élevé que les sujets plus âgés. Bien que statistiquement non significatifs dans cette étude, le niveau et les délais de reprise de la compétition pourraient être des facteurs de risque de récidives. Des travaux incluant des populations plus larges seraient intéressants à mener.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56906
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 65[article] Analyse des ruptures itératives chez 955 sportifs opérés du ligament croisé antérieur avec le tendon rotulien ou les ischio-jambiers [texte imprimé] / E. Laboute ; P.L. Puig ; E. Verhaeghe . - 2018 . - p. 65.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°1 (Mars 2018) . - p. 65
Résumé : Objectifs
Déterminer l'influence du type de chirurgie sur la fréquence des récidives à travers une population sportive.
Matériel et méthode
Entre janvier 2011 et novembre 2014, les auteurs ont interrogé téléphoniquement 3526 sportifs ayant bénéficié d?une chirurgie du ligament croisé antérieur aux ischio-jambiers (DIDT) ou au tendon patellaire (TP), à partir du 11e mois postopératoire. Au niveau statistique, une analyse multivariée avec ajustement sur les critères à l'inclusion (âge, sexe, niveau sportif, sports pratiqués) a été réalisée prenant la fréquence de récidives comme critère principal et les délais de récidives comme critère secondaire.
Résultats
Les 1307 sportifs ayant répondu avaient les mêmes caractéristiques que ceux de la population initiale. Le taux de réponse a été de 37 %. Nous avons exclu les chirurgies n'étant pas des DIDT ou des TP, ainsi que les ruptures controlatérales survenues en cours d'étude, ce qui a permis d'obtenir 955 sportifs, dont 713 DIDT et 242 TP. La fréquence des récidives après DIDT était de 6,5 %, contre 21 % pour les TP (différence significative [p =0,007]). La moyenne des délais de ruptures itératives était de 10,7 mois pour les DIDT contre 17,4 mois pour un TP (p =0,008). L'âge influence significativement la fréquence des récidives, intéressant davantage les moins de 25 ans que les plus âgés (p <0,001). La fréquence des récidives est en légère augmentation selon le niveau de pratique, sans être statistiquement significative : 2,8 % chez les métiers du sport, 4,2 % chez les régionaux, 7,2 % chez les nationaux, et 14,2 % chez les internationaux. Le rugby (6,5 %), le football (5,2 %), le motocross (11,1 %) et le handball (6,4 %) étaient les sports les plus concernés par les récidives. Malgré une tendance à la fréquence plus élevée lors d'une reprise précoce, celle-ci n'avait pas une influence significative (p =0,140) toutes chirurgies confondues : les joueurs reprenant la compétition avant le 8e mois avaient 7,1 % de risque de récidives contre 3,8 % après le 8e mois.
Conclusion
Les taux de récidives après DIDT sont statistiquement plus élevés que ceux après TP. Les moins de 25 ans ont un risque plus élevé que les sujets plus âgés. Bien que statistiquement non significatifs dans cette étude, le niveau et les délais de reprise de la compétition pourraient être des facteurs de risque de récidives. Des travaux incluant des populations plus larges seraient intéressants à mener.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56906 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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