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6 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'DRUG DEPENDENCE'
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Dépression et addictions : quels liens et quelle séquence thérapeutique ? / M. Wohl in La revue du praticien, 59/4 (20 avril 2009)
[article]
Titre : Dépression et addictions : quels liens et quelle séquence thérapeutique ? Titre original : (Depression and addiction: links and therapeutic sequence) Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Wohl ; J. Ades Année de publication : 2009 Article en page(s) : 484-487 Langues : Français (fre) Mots-clés : DRUG DEPENDENCE DEPENDANCE DEPRESSION COMORBIDITY COMORBIDITE TREATMENT TRAITEMENT WITHDRAWAL SEVRAGE Résumé : FRANÇAIS :
La dépression est très fréquente chez les patients consultant pour une pathologie addictive. Un épisode dépressif caractérisé est retrouvé dans les antécédents de 25 à 50 % des patients souffrant d'abus ou de dépendance. Cette comorbidité est également démontrée en population générale et concerne l'ensemble des substances addictogènes. L'association grève le pronostic de chacune des pathologies, ce dont témoignent les prévalences majeures des deux troubles en cas de suicide, véritable complication évolutive de la maladie dépressive comme de la maladie addictive. Les liens de causalité entre dépression et addiction sont établis aussi bien par les données cliniques que par les études épidémiologiques. L'ensemble des données permet de différencier les addictions secondaires à la dépression (théorie de l'automédication), les dépressions secondaires induites par l'intoxication et l'association des deux troubles par coïncidence. Les recommandations thérapeutiques en cas de dépression chez les patients dépendants sont les suivantes : pas de prescription d'antidépresseur en l'absence d'un sevrage complet, indication du traitement antidépresseur en l'absence d'amélioration thymique après 15 jours d'abstinence. (Résumé d'auteur)
ENGLISH :
Substance use disorders and major depression are currently associated in clinical population where depression criteria have concerned twenty-five to fifty percent of addict people. The co-occurrence is also showed widespread among the general population for all kind of substance, alcohol and illicit drugs. This commodity has pejorative influence on prognosis for each disorder, with particular acuteness on suicide. Furthermore, presentation of major depression is often complicated by consumption or withdrawal. Clinical studies and general population surveys help to describe nature of the causal relationship with three main explanations. self medication of mood disorders, independent co occurrence, and substance-induced depressive disorders. Guidelines for treatment of depression on addict people are no antidepressant medication before complete withdrawal, improvement of mood in the first two weeks of abstinence, indication to treat depression if no improvement after fifteen days. Dual diagnosis units offering psychiatric and addiction competencies could be relevant for this particular comorbidity. (Author' s abstract)Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25942
in La revue du praticien > 59/4 (20 avril 2009) . - 484-487[article] Dépression et addictions : quels liens et quelle séquence thérapeutique ? = (Depression and addiction: links and therapeutic sequence) [texte imprimé] / M. Wohl ; J. Ades . - 2009 . - 484-487.
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > 59/4 (20 avril 2009) . - 484-487
Mots-clés : DRUG DEPENDENCE DEPENDANCE DEPRESSION COMORBIDITY COMORBIDITE TREATMENT TRAITEMENT WITHDRAWAL SEVRAGE Résumé : FRANÇAIS :
La dépression est très fréquente chez les patients consultant pour une pathologie addictive. Un épisode dépressif caractérisé est retrouvé dans les antécédents de 25 à 50 % des patients souffrant d'abus ou de dépendance. Cette comorbidité est également démontrée en population générale et concerne l'ensemble des substances addictogènes. L'association grève le pronostic de chacune des pathologies, ce dont témoignent les prévalences majeures des deux troubles en cas de suicide, véritable complication évolutive de la maladie dépressive comme de la maladie addictive. Les liens de causalité entre dépression et addiction sont établis aussi bien par les données cliniques que par les études épidémiologiques. L'ensemble des données permet de différencier les addictions secondaires à la dépression (théorie de l'automédication), les dépressions secondaires induites par l'intoxication et l'association des deux troubles par coïncidence. Les recommandations thérapeutiques en cas de dépression chez les patients dépendants sont les suivantes : pas de prescription d'antidépresseur en l'absence d'un sevrage complet, indication du traitement antidépresseur en l'absence d'amélioration thymique après 15 jours d'abstinence. (Résumé d'auteur)
ENGLISH :
Substance use disorders and major depression are currently associated in clinical population where depression criteria have concerned twenty-five to fifty percent of addict people. The co-occurrence is also showed widespread among the general population for all kind of substance, alcohol and illicit drugs. This commodity has pejorative influence on prognosis for each disorder, with particular acuteness on suicide. Furthermore, presentation of major depression is often complicated by consumption or withdrawal. Clinical studies and general population surveys help to describe nature of the causal relationship with three main explanations. self medication of mood disorders, independent co occurrence, and substance-induced depressive disorders. Guidelines for treatment of depression on addict people are no antidepressant medication before complete withdrawal, improvement of mood in the first two weeks of abstinence, indication to treat depression if no improvement after fifteen days. Dual diagnosis units offering psychiatric and addiction competencies could be relevant for this particular comorbidity. (Author' s abstract)Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25942 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Malades de l'alcool. De la préparation au changement, au maintien de l'abstinence / P. Batel in La revue du praticien, Tome 56, n°10 (31 mai 2006)
[article]
Titre : Malades de l'alcool. De la préparation au changement, au maintien de l'abstinence Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Batel ; J. Franck ; S. Balester-Mouret ; F. Vabret ; D. Berdoz ; Jean-Bernard Daeppen ; M. Marinescu ; M. Lejoyeux ; P. Michaud ; F. Paille Année de publication : 2006 Article en page(s) : 1059-1116 Note générale : Revue du Praticien (La) - Monographie, 2006, 56, (10), 1059-1116
Langues : Français (fre) Mots-clés : BRIEF INTERVENTION INTERVENTION BREVE FRANCE DIAGNOSIS DIAGNOSTIC ALCOHOL ALCOOL CLASSIFICATION DRUG DEPENDENCE DEPENDANCE DETECTION DEPISTAGE INTERVENTION PSYCHOPATHOLOGY PSYCHOPATHOLOGIE ABUSE ABUS COMORBIDITY COMORBIDITE TREATMENT TRAITEMENT MOTIVATION DISCUSSION ENTRETIEN WITHDRAWAL SEVRAGE ABSTINENCE PSYCHOTHERAPY PSYCHOTHERAPIE THERAPEUTIC RELATIONSHIP RELATION THERAPEUTIQUE LEGISLATION CRIMINAL LAW DROIT PENAL ADVERSE EFFECT EFFET SECONDAIRE Résumé : FRANÇAIS :
Nosographie, repérage et diagnostic des troubles de l'alcoolisation (Paille F.) ; Les buveurs excessifs : repérage et intervention brève (Michaud P.) ; Alcool et comorbidité psychiatrique (Lejoyeux M., Marinescu M.) ; Comment motiver un patient pour qu'il arrête de boire ? (Daeppen J. B., Berdoz D.) ; Modalités du sevrage alcoolique (Vabret F.) ; Maintien de l'abstinence après le sevrage (Batel P., Balester-Mouret S.) ; Le patient alcoolique : quelle est la responsabilité juridique du médecin ? (Franck J.).Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25966
in La revue du praticien > Tome 56, n°10 (31 mai 2006) . - 1059-1116[article] Malades de l'alcool. De la préparation au changement, au maintien de l'abstinence [texte imprimé] / P. Batel ; J. Franck ; S. Balester-Mouret ; F. Vabret ; D. Berdoz ; Jean-Bernard Daeppen ; M. Marinescu ; M. Lejoyeux ; P. Michaud ; F. Paille . - 2006 . - 1059-1116.
Revue du Praticien (La) - Monographie, 2006, 56, (10), 1059-1116
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > Tome 56, n°10 (31 mai 2006) . - 1059-1116
Mots-clés : BRIEF INTERVENTION INTERVENTION BREVE FRANCE DIAGNOSIS DIAGNOSTIC ALCOHOL ALCOOL CLASSIFICATION DRUG DEPENDENCE DEPENDANCE DETECTION DEPISTAGE INTERVENTION PSYCHOPATHOLOGY PSYCHOPATHOLOGIE ABUSE ABUS COMORBIDITY COMORBIDITE TREATMENT TRAITEMENT MOTIVATION DISCUSSION ENTRETIEN WITHDRAWAL SEVRAGE ABSTINENCE PSYCHOTHERAPY PSYCHOTHERAPIE THERAPEUTIC RELATIONSHIP RELATION THERAPEUTIQUE LEGISLATION CRIMINAL LAW DROIT PENAL ADVERSE EFFECT EFFET SECONDAIRE Résumé : FRANÇAIS :
Nosographie, repérage et diagnostic des troubles de l'alcoolisation (Paille F.) ; Les buveurs excessifs : repérage et intervention brève (Michaud P.) ; Alcool et comorbidité psychiatrique (Lejoyeux M., Marinescu M.) ; Comment motiver un patient pour qu'il arrête de boire ? (Daeppen J. B., Berdoz D.) ; Modalités du sevrage alcoolique (Vabret F.) ; Maintien de l'abstinence après le sevrage (Batel P., Balester-Mouret S.) ; Le patient alcoolique : quelle est la responsabilité juridique du médecin ? (Franck J.).Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25966 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Nouveaux modes d'alcoolisation : quelle prise en charge ? / A. Plat in La revue du praticien, Tome 61, n°10 (Décembre 2011)
[article]
Titre : Nouveaux modes d'alcoolisation : quelle prise en charge ? Titre original : (New patterns of alcohol consumption: what management?) Type de document : texte imprimé Auteurs : A. Plat Année de publication : 2011 Article en page(s) : 1378-1380 Langues : Français (fre) Mots-clés : ALCOHOL ALCOOL TYPE OF USE TYPE D'USAGE MANAGED CARE PRISE EN CHARGE YOUNG JEUNE DRUG DEPENDENCE DEPENDANCE ABUSE ABUS DRUNKENESS IVRESSE REPERAGE PRECOCE Résumé : FRANÇAIS :
L'alcoologie se doit d'intégrer dans ses modèles thérapeutiques les dimensions multiples de la problématique (le paradigme médico-psycho-social de la prise en charge des alcoolodépendants), mais aussi un « logiciel de mises à jour régulières » permettant de répondre au mieux, aux nouveaux comportements d'alcoolisation pathologique. Les stratégies, empreintes de la philosophie de l'entretien motivationnel et de la réduction des risques, peuvent s'appliquer aux spécificités sociologiques de ces nouveaux patients.
ENGLISH:
Our discipline must include in its therapeutic models the multiple dimensions of the problem (the paradigm medico-psycho-social support for alcohol dependence), and an "update" software to respond better to new patterns of alcohol misuses. Our strategies inspired by philosophy of motivational interviewing and by harm reduction, can be tested on these specific populations of hazardous and harmful alcohol users.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25970
in La revue du praticien > Tome 61, n°10 (Décembre 2011) . - 1378-1380[article] Nouveaux modes d'alcoolisation : quelle prise en charge ? = (New patterns of alcohol consumption: what management?) [texte imprimé] / A. Plat . - 2011 . - 1378-1380.
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > Tome 61, n°10 (Décembre 2011) . - 1378-1380
Mots-clés : ALCOHOL ALCOOL TYPE OF USE TYPE D'USAGE MANAGED CARE PRISE EN CHARGE YOUNG JEUNE DRUG DEPENDENCE DEPENDANCE ABUSE ABUS DRUNKENESS IVRESSE REPERAGE PRECOCE Résumé : FRANÇAIS :
L'alcoologie se doit d'intégrer dans ses modèles thérapeutiques les dimensions multiples de la problématique (le paradigme médico-psycho-social de la prise en charge des alcoolodépendants), mais aussi un « logiciel de mises à jour régulières » permettant de répondre au mieux, aux nouveaux comportements d'alcoolisation pathologique. Les stratégies, empreintes de la philosophie de l'entretien motivationnel et de la réduction des risques, peuvent s'appliquer aux spécificités sociologiques de ces nouveaux patients.
ENGLISH:
Our discipline must include in its therapeutic models the multiple dimensions of the problem (the paradigm medico-psycho-social support for alcohol dependence), and an "update" software to respond better to new patterns of alcohol misuses. Our strategies inspired by philosophy of motivational interviewing and by harm reduction, can be tested on these specific populations of hazardous and harmful alcohol users.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25970 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Troubles anxieux et alcoolisme : les liaisons dangereuses / P. Gorwood in La revue du praticien, Tome 60, n°6 (20 juin 2010)
[article]
Titre : Troubles anxieux et alcoolisme : les liaisons dangereuses Titre original : (Alcohol dependence and anxious disorders: dangerous liaisons) Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Gorwood Année de publication : 2010 Article en page(s) : 801-806 Langues : Français (fre) Mots-clés : ALCOHOL ALCOOL DRUG DEPENDENCE DEPENDANCE ANXIETY ANXIETE COMORBIDITY COMORBIDITE RISK FACTOR FACTEUR DE RISQUE TREATMENT TRAITEMENT Résumé : FRANÇAIS :
Les troubles anxieux (anxiété généralisée, trouble panique, phobie sociale, agoraphobie ou phobie spécifique, syndrome de stress post-traumatique) ont une forte comorbidité avec l'alcoolo-dépendance. L'origine de cette co-occurrence est double puisque la présence d'un trouble anxieux multiplie le risque d'apparition d'une alcoolo-dépendance par 3, et la présence d'une alcoolo-dépendance multiplie par 6 le risque d'émergence d'un trouble anxieux. Une étude récente, réalisée en population générale, a permis de préciser que l'existence d'un trouble anxieux augmente surtout le risque de passage de l'abus à la dépendance (de 70 %). La distinction entre les symptômes du trouble anxieux et du sevrage alcoolique n'est parfois pas chose facile. L'entretien doit alors se focaliser sur certains symptômes plus spécifiques tels que nausées, vomissements et tremblements, et ce d'autant qu'ils régressent à la prise d'alcool. Le traitement des troubles anxieux débute par un sevrage d'alcool, que le trouble anxieux soit primaire ou secondaire. En effet, les antidépresseurs (qui possèdent un effet anxiolytique démontré) sont potentiellement hépatotoxiques, ce qui est « gênant » chez les sujets alcoolo-dépendants. De plus, la prescription de benzodiazépines de longue durée chez les sujets consommateurs de fortes doses d'alcool a le désavantage d'augmenter (franchement) le risque de complication grave de sevrage, essentiellement pour l'épilepsie. [Résumé d'auteur]
ENGLISH:
Anxiety disorders and alcohol dependence have a higher co-occurence than expected by chance only. This association has a double origin, as the presence of alcohol dependence increases by 6 the risk of any anxious disorder, and the presence of an anxious disorder multiply by 3 the risk of alcohol-dependence. Interestingly, a large population-based epidemiological study performed 10 years apart clearly showed that anxiety disorders moderatly increase the risk of regular consumption in non-consumers or irregular drinkers (by 70%), does not increase the risk of abuse in regular drinkers, but has a strong impact on the risk of alcohol dependence while already an abuser (OR = 2.7). Assessing the kinetic of symptoms of anxiety and focusing on some symptoms that are more specific than others (for example nausea, vomiting and/or shaking hands in the morning, all being relieved by the first drink) is helpful. Treating anxiety symptoms in alcohol dependence means, whatever the type of relationship they have, to begin with a detoxification program. Indeed, antidepresants have a larger liver-toxicity in alcohol dependence, and benzodiazepine loose most of their benefits with high level of alcohol consumption. Furthermore, when benzodiazepines are taken with large doses of alcohol, the risk of severe withdrawal symptoms is increased (such as seizures). The same trend could be proposed for psychotherapy, as cognitive behavioural therapy sollicitates a lot executive functions. The neurotoxicity of alcohol explains the damages on executive functions, CBT therefore should have larger efficacy after the detoxification program, helping to reduce the risk of relapse. [Author's abstract]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25982
in La revue du praticien > Tome 60, n°6 (20 juin 2010) . - 801-806[article] Troubles anxieux et alcoolisme : les liaisons dangereuses = (Alcohol dependence and anxious disorders: dangerous liaisons) [texte imprimé] / P. Gorwood . - 2010 . - 801-806.
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > Tome 60, n°6 (20 juin 2010) . - 801-806
Mots-clés : ALCOHOL ALCOOL DRUG DEPENDENCE DEPENDANCE ANXIETY ANXIETE COMORBIDITY COMORBIDITE RISK FACTOR FACTEUR DE RISQUE TREATMENT TRAITEMENT Résumé : FRANÇAIS :
Les troubles anxieux (anxiété généralisée, trouble panique, phobie sociale, agoraphobie ou phobie spécifique, syndrome de stress post-traumatique) ont une forte comorbidité avec l'alcoolo-dépendance. L'origine de cette co-occurrence est double puisque la présence d'un trouble anxieux multiplie le risque d'apparition d'une alcoolo-dépendance par 3, et la présence d'une alcoolo-dépendance multiplie par 6 le risque d'émergence d'un trouble anxieux. Une étude récente, réalisée en population générale, a permis de préciser que l'existence d'un trouble anxieux augmente surtout le risque de passage de l'abus à la dépendance (de 70 %). La distinction entre les symptômes du trouble anxieux et du sevrage alcoolique n'est parfois pas chose facile. L'entretien doit alors se focaliser sur certains symptômes plus spécifiques tels que nausées, vomissements et tremblements, et ce d'autant qu'ils régressent à la prise d'alcool. Le traitement des troubles anxieux débute par un sevrage d'alcool, que le trouble anxieux soit primaire ou secondaire. En effet, les antidépresseurs (qui possèdent un effet anxiolytique démontré) sont potentiellement hépatotoxiques, ce qui est « gênant » chez les sujets alcoolo-dépendants. De plus, la prescription de benzodiazépines de longue durée chez les sujets consommateurs de fortes doses d'alcool a le désavantage d'augmenter (franchement) le risque de complication grave de sevrage, essentiellement pour l'épilepsie. [Résumé d'auteur]
ENGLISH:
Anxiety disorders and alcohol dependence have a higher co-occurence than expected by chance only. This association has a double origin, as the presence of alcohol dependence increases by 6 the risk of any anxious disorder, and the presence of an anxious disorder multiply by 3 the risk of alcohol-dependence. Interestingly, a large population-based epidemiological study performed 10 years apart clearly showed that anxiety disorders moderatly increase the risk of regular consumption in non-consumers or irregular drinkers (by 70%), does not increase the risk of abuse in regular drinkers, but has a strong impact on the risk of alcohol dependence while already an abuser (OR = 2.7). Assessing the kinetic of symptoms of anxiety and focusing on some symptoms that are more specific than others (for example nausea, vomiting and/or shaking hands in the morning, all being relieved by the first drink) is helpful. Treating anxiety symptoms in alcohol dependence means, whatever the type of relationship they have, to begin with a detoxification program. Indeed, antidepresants have a larger liver-toxicity in alcohol dependence, and benzodiazepine loose most of their benefits with high level of alcohol consumption. Furthermore, when benzodiazepines are taken with large doses of alcohol, the risk of severe withdrawal symptoms is increased (such as seizures). The same trend could be proposed for psychotherapy, as cognitive behavioural therapy sollicitates a lot executive functions. The neurotoxicity of alcohol explains the damages on executive functions, CBT therefore should have larger efficacy after the detoxification program, helping to reduce the risk of relapse. [Author's abstract]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25982 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Cocaïne. De l'expérimentation à la dépendance / M. Reynaud ; S. Legleye ; F. Beck ; L. Karila in La revue du praticien, 59/6 (20 juin 2009)
[article]
Titre : Cocaïne. De l'expérimentation à la dépendance Titre original : (Cocaine: from recreational use to dependence) Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Reynaud ; S. Legleye ; F. Beck ; L. Karila Année de publication : 2009 Article en page(s) : 821-825 Langues : Français (fre) Mots-clés : COCAINE DRUG DEPENDENCE DEPENDANCE QUESTIONNAIRE INITIATION COMPULSION POISONING INTOXICATION Résumé : FRANÇAIS :
La cocaïne est devenue la troisième substance illicite la plus expérimentée après le cannabis et touche principalement la tranche d'âge 25-34 ans issue de milieux sociaux très différents. Cette drogue existe sous différentes formes (poudre, cocaïne base) et se consomme de différentes façons (intranasale, fumée, intraveineuse). Les consommateurs de cocaïne constituent un groupe très hétérogène. Alors que cela peut prendre plusieurs années pour qu'un sujet devienne dépendant à l'alcool ou aux benzodiazépines, la dépendance à la cocaïne s'installe classiquement plus rapidement. Cette pathologie multifactorielle s'inscrit dans un cycle comprenant une phase d'intoxication, où l'euphorie est prédominante, une phase de sevrage, une envie irrésistible de cocaïne (craving) déclenchée de différentes manières, une perte de contrôle avec un déficit de prise de décision et un comportement de recherche de produit avec une prise de risque multiple.
ENGLISH:
Cocaine has become an essential part of the French drug scene and is the most commonly abused stimulant worldwide. The principal routes of cocaine administration are intranasal (“snorting”), intravenous (“injecting”), and inhalation (“smoking” freebase or crack cocaine). Distinct classes of primary cocaine users were identified in the literature. Cocaine dependence is a multifactorial disorder, variable in its manifestations, and heritable. It comprises distinct clinical phenomena that drive a cycle of addiction : cocaine-induced euphoria, acute withdrawal, cue-induced craving (people, places, things), loss of control with poor decision making, cocaine seeking behaviour with multiple risks taken and cocaine administration.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25938
in La revue du praticien > 59/6 (20 juin 2009) . - 821-825[article] Cocaïne. De l'expérimentation à la dépendance = (Cocaine: from recreational use to dependence) [texte imprimé] / M. Reynaud ; S. Legleye ; F. Beck ; L. Karila . - 2009 . - 821-825.
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > 59/6 (20 juin 2009) . - 821-825
Mots-clés : COCAINE DRUG DEPENDENCE DEPENDANCE QUESTIONNAIRE INITIATION COMPULSION POISONING INTOXICATION Résumé : FRANÇAIS :
La cocaïne est devenue la troisième substance illicite la plus expérimentée après le cannabis et touche principalement la tranche d'âge 25-34 ans issue de milieux sociaux très différents. Cette drogue existe sous différentes formes (poudre, cocaïne base) et se consomme de différentes façons (intranasale, fumée, intraveineuse). Les consommateurs de cocaïne constituent un groupe très hétérogène. Alors que cela peut prendre plusieurs années pour qu'un sujet devienne dépendant à l'alcool ou aux benzodiazépines, la dépendance à la cocaïne s'installe classiquement plus rapidement. Cette pathologie multifactorielle s'inscrit dans un cycle comprenant une phase d'intoxication, où l'euphorie est prédominante, une phase de sevrage, une envie irrésistible de cocaïne (craving) déclenchée de différentes manières, une perte de contrôle avec un déficit de prise de décision et un comportement de recherche de produit avec une prise de risque multiple.
ENGLISH:
Cocaine has become an essential part of the French drug scene and is the most commonly abused stimulant worldwide. The principal routes of cocaine administration are intranasal (“snorting”), intravenous (“injecting”), and inhalation (“smoking” freebase or crack cocaine). Distinct classes of primary cocaine users were identified in the literature. Cocaine dependence is a multifactorial disorder, variable in its manifestations, and heritable. It comprises distinct clinical phenomena that drive a cycle of addiction : cocaine-induced euphoria, acute withdrawal, cue-induced craving (people, places, things), loss of control with poor decision making, cocaine seeking behaviour with multiple risks taken and cocaine administration.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25938 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Réserve Exclu du prêt Mésusage de l'alcool et nouveaux traitements médicamenteux / F. Paille in La revue du praticien, Tome 61, n°10 (Décembre 2011)
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