[article]
Titre : |
Radiothérapie à visée curative du carcinome du canal anal : impact défavorable d’une résection préalable. Étude rétrospective de 57 patients traités en intention curative |
Titre original : |
Definitive treatment of anal canal carcinoma with radiotherapy: Adverse impact of a pre-radiation resection. A retrospective study of 57 patients treated with curative intent |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
R. Coquard ; J.-C. Cenni ; P. Artru ; et al. |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
p. 715-720 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
CARCINOME CANAL ANAL CANCER RADIOTHERAPIE CURIETHERAPIE CHIMIOTHERAPIE |
Résumé : |
Objectif de l’étude :
Décrire rétrospectivement la survie globale, la survie spécifique et le contrôle tumoral dans une série homogène de patients atteints d’un carcinome du canal anal traité par irradiation à visée curative ; analyser l’impact de la curiethérapie, de la chimiothérapie et d’une résection chirurgicale préalable sur le risque de rechute.
Patients et méthodes :
De 1997 à 2007, 57 patients atteints d’un carcinome épidermoïde du canal anal classé T1 pour 14, T2 pour 33, T3-4 pour dix, N0 pour 31, N1 pour 19, N2 pour trois, N3 pour quatre, M0 pour tous ont été traités par irradiation à visée curative par le même oncologue. Le traitement comportait une irradiation externe du pelvis postérieur de 45 Gy en 25 fractions puis six semaines plus tard une curiethérapie interstitielle (37/57) ou un complément de radiothérapie externe (20/57). Chez 12 patients, une résection chirurgicale avait été réalisée avant la radiothérapie. La radiothérapie externe a été effectuée avec un belly board chez 13 patients. Une chimiothérapie concomitante à base de cisplatine a été délivrée chez 42 patients. Le recul moyen était de 57 mois.
Résultats :
Le taux de survie globale à cinq ans était de 89 % et celui de survie spécifique de 96 %. Cinq tumeurs ont rechuté (12 % à cinq ans), quatre localement (10 % à cinq ans), quatre dans les ganglions inguinaux, deux sous forme métastatique. En analyse unifactorielle, le taux de rechute a été plus grand chez les patients ayant eu une résection chirurgicale préalable (p = 0,018), chez ceux n’ayant pas reçu de chimiothérapie (p = 0,076), et chez ceux irradiés sur un belly board (p = 0,049). En analyse multifactorille, l’impact défavorable de la résection chirurgicale était à la limite de la signification statistique (p = 0,084), l’utilisation du belly board (p = 0,13) étant plus marginale.
Conclusion :
La radiothérapie et l’association de radiothérapie et de chimiothérapie à base de cisplatine permettent de guérir la plupart des patients atteints de carcinome épidermoïde du canal anal. Des facteurs thérapeutiques interférant avec la définition du volume-cible ou avec le repositionnement peuvent diminuer l’efficacité de l’irradiation. La résection chirurgicale devrait être évitée. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40964 |
in Cancer Radiothérapie > 13/8 (Décembre 2009) . - p. 715-720
[article] Radiothérapie à visée curative du carcinome du canal anal : impact défavorable d’une résection préalable. Étude rétrospective de 57 patients traités en intention curative = Definitive treatment of anal canal carcinoma with radiotherapy: Adverse impact of a pre-radiation resection. A retrospective study of 57 patients treated with curative intent [texte imprimé] / R. Coquard ; J.-C. Cenni ; P. Artru ; et al. . - 2009 . - p. 715-720. Langues : Français ( fre) in Cancer Radiothérapie > 13/8 (Décembre 2009) . - p. 715-720
Mots-clés : |
CARCINOME CANAL ANAL CANCER RADIOTHERAPIE CURIETHERAPIE CHIMIOTHERAPIE |
Résumé : |
Objectif de l’étude :
Décrire rétrospectivement la survie globale, la survie spécifique et le contrôle tumoral dans une série homogène de patients atteints d’un carcinome du canal anal traité par irradiation à visée curative ; analyser l’impact de la curiethérapie, de la chimiothérapie et d’une résection chirurgicale préalable sur le risque de rechute.
Patients et méthodes :
De 1997 à 2007, 57 patients atteints d’un carcinome épidermoïde du canal anal classé T1 pour 14, T2 pour 33, T3-4 pour dix, N0 pour 31, N1 pour 19, N2 pour trois, N3 pour quatre, M0 pour tous ont été traités par irradiation à visée curative par le même oncologue. Le traitement comportait une irradiation externe du pelvis postérieur de 45 Gy en 25 fractions puis six semaines plus tard une curiethérapie interstitielle (37/57) ou un complément de radiothérapie externe (20/57). Chez 12 patients, une résection chirurgicale avait été réalisée avant la radiothérapie. La radiothérapie externe a été effectuée avec un belly board chez 13 patients. Une chimiothérapie concomitante à base de cisplatine a été délivrée chez 42 patients. Le recul moyen était de 57 mois.
Résultats :
Le taux de survie globale à cinq ans était de 89 % et celui de survie spécifique de 96 %. Cinq tumeurs ont rechuté (12 % à cinq ans), quatre localement (10 % à cinq ans), quatre dans les ganglions inguinaux, deux sous forme métastatique. En analyse unifactorielle, le taux de rechute a été plus grand chez les patients ayant eu une résection chirurgicale préalable (p = 0,018), chez ceux n’ayant pas reçu de chimiothérapie (p = 0,076), et chez ceux irradiés sur un belly board (p = 0,049). En analyse multifactorille, l’impact défavorable de la résection chirurgicale était à la limite de la signification statistique (p = 0,084), l’utilisation du belly board (p = 0,13) étant plus marginale.
Conclusion :
La radiothérapie et l’association de radiothérapie et de chimiothérapie à base de cisplatine permettent de guérir la plupart des patients atteints de carcinome épidermoïde du canal anal. Des facteurs thérapeutiques interférant avec la définition du volume-cible ou avec le repositionnement peuvent diminuer l’efficacité de l’irradiation. La résection chirurgicale devrait être évitée. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=40964 |
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