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Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
La bibliothèque sera fermée le mardi 10 juin dès 11h30 et ainsi que le lundi 23 juin.
Les locaux 140 et 240 seront, comme toujours, mis à votre disposition pour l'étude.
Les retours de prêt peuvent se faire à l'accueil.
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Auteur Éric Bautrant |
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Dysménorrhée sévère et endométriose : des liens en cours d'élucidation / Éric Bautrant in La revue du praticien, Tome 75, n° 4 (Avril 2025)
[article]
Titre : Dysménorrhée sévère et endométriose : des liens en cours d'élucidation Type de document : document graphique à deux dimensions Auteurs : Éric Bautrant ; Chloé Lacoste ; Delphine Lhuillery Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 425-431 Note générale : Article dossier « Douleurs pelvi-périnéales chroniques » Langues : Français (fre) Mots-clés : Douleur pelvienne Endométriose Dysménorrhée Thérapeutique Douleur chronique Résumé : La dysménorrhée sévère, ou dysménorrhée de grade 3 de la classification d'Andersch et Millson, est présente dès les premières règles, chez la grande majorité des patientes souffrant d'endométriose. De nombreux travaux confirment que les jeunes filles porteuses de dysménorrhée sévère sont en situation d'hypersensibilisation centrale, vraisemblablement à l'origine de l'évolution douloureuse chronique pelvienne ainsi que des comorbidités. De nombreux auteurs considèrent la dysménorrhée sévère comme précurseur de l'endométriose. Le contrôle de la dysménorrhée sévère primaire apparaît ainsi comme l'un des axes majeurs de la prise en charge de la douleur pelvienne et de la prévention de l'endométriose. Si les lésions d'endométriose peuvent venir aggraver le tableau clinique douloureux, elles n'expliquent que rarement la douleur neuropathique. Les compressions par les nodules d'endométriose des troncs nerveux sont rares. En revanche, la douleur d'allure neuropathique, de type nociplastique, dans le cadre de l'hypersensibilisation centrale des patientes est fréquente. La prise en charge est multimodale. Les traitements hormonaux permettent non seulement le contrôle des lésions d'endométriose mais également de la douleur chronique. En effet, l'induction d'une aménorrhée permet de supprimer les influx nociceptifs répétés de la dysménorrhée sévère et d'éviter l'aggravation des phénomènes d'hypersensibilisation centrale pendant les périodes de règles. Les dysménorhées sévères ou des crises peuvent être soulagées par des antalgiques de palier 1 ou 2. En revanche, les morphiniques de palier 3 ne doivent jamais être prescrits dans cette indication. En cas de douleur chronique, un traitement de fond est proposé. Il fait appel aux antidépresseurs agissant sur la sensibilisation centrale ou aux antiépileptiques. La physiothérapie, les TENS (transcutaneous electrical nerve stimulation) et les thérapies cognitivo-comportementales font partie du traitement multimodal de première ligne. Les indications de la chirurgie et des traitements de deuxième ou troisième ligne, comme les injections de toxine botulinique utérines sous hystéroscopie, le salbutamol ou le cannabidiol sont discutées. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93291
in La revue du praticien > Tome 75, n° 4 (Avril 2025) . - p. 425-431[article] Dysménorrhée sévère et endométriose : des liens en cours d'élucidation [document graphique à deux dimensions] / Éric Bautrant ; Chloé Lacoste ; Delphine Lhuillery . - 2025 . - p. 425-431.
Article dossier « Douleurs pelvi-périnéales chroniques »
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > Tome 75, n° 4 (Avril 2025) . - p. 425-431
Mots-clés : Douleur pelvienne Endométriose Dysménorrhée Thérapeutique Douleur chronique Résumé : La dysménorrhée sévère, ou dysménorrhée de grade 3 de la classification d'Andersch et Millson, est présente dès les premières règles, chez la grande majorité des patientes souffrant d'endométriose. De nombreux travaux confirment que les jeunes filles porteuses de dysménorrhée sévère sont en situation d'hypersensibilisation centrale, vraisemblablement à l'origine de l'évolution douloureuse chronique pelvienne ainsi que des comorbidités. De nombreux auteurs considèrent la dysménorrhée sévère comme précurseur de l'endométriose. Le contrôle de la dysménorrhée sévère primaire apparaît ainsi comme l'un des axes majeurs de la prise en charge de la douleur pelvienne et de la prévention de l'endométriose. Si les lésions d'endométriose peuvent venir aggraver le tableau clinique douloureux, elles n'expliquent que rarement la douleur neuropathique. Les compressions par les nodules d'endométriose des troncs nerveux sont rares. En revanche, la douleur d'allure neuropathique, de type nociplastique, dans le cadre de l'hypersensibilisation centrale des patientes est fréquente. La prise en charge est multimodale. Les traitements hormonaux permettent non seulement le contrôle des lésions d'endométriose mais également de la douleur chronique. En effet, l'induction d'une aménorrhée permet de supprimer les influx nociceptifs répétés de la dysménorrhée sévère et d'éviter l'aggravation des phénomènes d'hypersensibilisation centrale pendant les périodes de règles. Les dysménorhées sévères ou des crises peuvent être soulagées par des antalgiques de palier 1 ou 2. En revanche, les morphiniques de palier 3 ne doivent jamais être prescrits dans cette indication. En cas de douleur chronique, un traitement de fond est proposé. Il fait appel aux antidépresseurs agissant sur la sensibilisation centrale ou aux antiépileptiques. La physiothérapie, les TENS (transcutaneous electrical nerve stimulation) et les thérapies cognitivo-comportementales font partie du traitement multimodal de première ligne. Les indications de la chirurgie et des traitements de deuxième ou troisième ligne, comme les injections de toxine botulinique utérines sous hystéroscopie, le salbutamol ou le cannabidiol sont discutées. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93291 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Névralgies pudendales : rechercher le syndrome de compression canalaire dit d'Alcock / Éric Bautrant in La revue du praticien, Tome 75, n° 4 (Avril 2025)
[article]
Titre : Névralgies pudendales : rechercher le syndrome de compression canalaire dit d'Alcock Type de document : document graphique à deux dimensions Auteurs : Éric Bautrant Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 392-396 Note générale : Article du dossier « Douleurs pelvi-périnéales chroniques » Langues : Français (fre) Mots-clés : Névralgie pudendale Douleur pelvienne Syndrome de compression canalaire Syndrome du canal d'Alcock Thérapeutique Prise en charge Résumé : Le diagnostic de névralgie du nerf pudendal (NP) est clinique et repose sur le type neuropathique de la douleur et sa topographie, dans le territoire des branches terminales du nerf pudendal. Il ne nécessite pas d'exploration paraclinique spécifique, et l'électromyogramme périnéal ne doit plus être systématiquement proposé. Une exploration pelvienne de type imagerie par résonance magnétique (IRM) doit cependant être réalisée, afin d'écarter toute pathologie tumorale ou anomalie anatomique. La cause la plus connue est la compression canalaire, ou syndrome du canal d'Alcock. Ce syndrome doit répondre aux cinq critères de Nantes et inclure une réponse franche aux anesthésiques locaux. Parmi les autres causes, dites « non canalaires », on retient : les neuropathies pudendales par étirement de l'accouchement dystocique, les neuropathies traumatiques directes, les neuropathies métaboliques du diabète, infectieuses de l'herpès, pharmacologiques des chimiothérapies, toxiques de l'alcool, les neuropathies des syndromes myofasciaux des muscles de la fesse ou du périnée. Il convient également de savoir différencier la douleur d'allure neuropathique pudendale, souvent mal systématisée et associée à d'autres douleurs pelviennes, de l'hypersensibilisation pelvienne centrale. Le traitement de la NP par syndrome du canal d'Alcock bénéficie de recommandations de prise en charge (Convergences PP), notamment un traitement multimodal de première ligne. En cas d'échec et après réponse positive au bloc test, une chirurgie de décompression-neurolyse est réalisée compte tenu de sa faible agressivité, de son efficacité sur l'amélioration de la douleur (70 à 80 %) et de son taux de guérison (50 à 60 %) chez les patients correctement sélectionnés. La radiofréquence et la cryothérapie, ainsi que les injections de toxine botulinique, ne bénéficient pas d'un niveau de preuve suffisant et ne peuvent être proposées qu'en troisième ligne, au sein de protocoles thérapeutiques, en centre d?expertise. La neuromodulation et le cathéter périnerveux, relié à une pompe à diffusion continue d'anesthésiques locaux, sont envisagés en cas d'échec ou de récidive après la chirurgie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93296
in La revue du praticien > Tome 75, n° 4 (Avril 2025) . - p. 392-396[article] Névralgies pudendales : rechercher le syndrome de compression canalaire dit d'Alcock [document graphique à deux dimensions] / Éric Bautrant . - 2025 . - p. 392-396.
Article du dossier « Douleurs pelvi-périnéales chroniques »
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > Tome 75, n° 4 (Avril 2025) . - p. 392-396
Mots-clés : Névralgie pudendale Douleur pelvienne Syndrome de compression canalaire Syndrome du canal d'Alcock Thérapeutique Prise en charge Résumé : Le diagnostic de névralgie du nerf pudendal (NP) est clinique et repose sur le type neuropathique de la douleur et sa topographie, dans le territoire des branches terminales du nerf pudendal. Il ne nécessite pas d'exploration paraclinique spécifique, et l'électromyogramme périnéal ne doit plus être systématiquement proposé. Une exploration pelvienne de type imagerie par résonance magnétique (IRM) doit cependant être réalisée, afin d'écarter toute pathologie tumorale ou anomalie anatomique. La cause la plus connue est la compression canalaire, ou syndrome du canal d'Alcock. Ce syndrome doit répondre aux cinq critères de Nantes et inclure une réponse franche aux anesthésiques locaux. Parmi les autres causes, dites « non canalaires », on retient : les neuropathies pudendales par étirement de l'accouchement dystocique, les neuropathies traumatiques directes, les neuropathies métaboliques du diabète, infectieuses de l'herpès, pharmacologiques des chimiothérapies, toxiques de l'alcool, les neuropathies des syndromes myofasciaux des muscles de la fesse ou du périnée. Il convient également de savoir différencier la douleur d'allure neuropathique pudendale, souvent mal systématisée et associée à d'autres douleurs pelviennes, de l'hypersensibilisation pelvienne centrale. Le traitement de la NP par syndrome du canal d'Alcock bénéficie de recommandations de prise en charge (Convergences PP), notamment un traitement multimodal de première ligne. En cas d'échec et après réponse positive au bloc test, une chirurgie de décompression-neurolyse est réalisée compte tenu de sa faible agressivité, de son efficacité sur l'amélioration de la douleur (70 à 80 %) et de son taux de guérison (50 à 60 %) chez les patients correctement sélectionnés. La radiofréquence et la cryothérapie, ainsi que les injections de toxine botulinique, ne bénéficient pas d'un niveau de preuve suffisant et ne peuvent être proposées qu'en troisième ligne, au sein de protocoles thérapeutiques, en centre d?expertise. La neuromodulation et le cathéter périnerveux, relié à une pompe à diffusion continue d'anesthésiques locaux, sont envisagés en cas d'échec ou de récidive après la chirurgie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93296 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Vulvodynies : distinguer les différentes formes cliniques et leurs mécanismes / Éric Bautrant in La revue du praticien, Tome 75, n° 4 (Avril 2025)
[article]
Titre : Vulvodynies : distinguer les différentes formes cliniques et leurs mécanismes Type de document : document graphique à deux dimensions Auteurs : Éric Bautrant Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 414-419 Note générale : Article dossier « Douleurs pelvi-périnéales chroniques » Langues : Français (fre) Mots-clés : Douleur pelvienne Vestibulite vulvaire Vulvodynie Thérapeutique Diagnostic Syndrome myofascial Névralgie pudendale Résumé : Les vulvodynies font partie des douleurs chroniques. La distinction entre les vulvodynies dites « provoquées » et les vulvodynies « spontanées » permet une orientation diagnostique et thérapeutique. Les vulvodynies « provoquées » répondent aux mécanismes d'hyperalgésie rencontrés dans l'hypersensibilisation. Le modèle en est la vestibulodynie provoquée. Le modèle de la vulvodynie « spontanée » est la névralgie du nerf pudendal, dont le mécanisme est la douleur neuropathique. Cependant, cette séparation nosologique en deux grands syndromes, toute utile qu'elle puisse être, ne résume pas à elle seule les différentes causes des vulvodynies. Il en existe d'autres, par sensibilisation périphérique ou intégrées dans le syndrome d'hypersensibilisation pelvienne centrale, ainsi que celles des syndromes myofasciaux et les clitoridodynies. Enfin, une place spécifique est attribuée au syndrome d'excitation génitale persistante. La compréhension des vulvodynies impose une bonne connaissance anatomique ainsi que des mécanismes de sensibilisation périphérique et centrale. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93306
in La revue du praticien > Tome 75, n° 4 (Avril 2025) . - p. 414-419[article] Vulvodynies : distinguer les différentes formes cliniques et leurs mécanismes [document graphique à deux dimensions] / Éric Bautrant . - 2025 . - p. 414-419.
Article dossier « Douleurs pelvi-périnéales chroniques »
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > Tome 75, n° 4 (Avril 2025) . - p. 414-419
Mots-clés : Douleur pelvienne Vestibulite vulvaire Vulvodynie Thérapeutique Diagnostic Syndrome myofascial Névralgie pudendale Résumé : Les vulvodynies font partie des douleurs chroniques. La distinction entre les vulvodynies dites « provoquées » et les vulvodynies « spontanées » permet une orientation diagnostique et thérapeutique. Les vulvodynies « provoquées » répondent aux mécanismes d'hyperalgésie rencontrés dans l'hypersensibilisation. Le modèle en est la vestibulodynie provoquée. Le modèle de la vulvodynie « spontanée » est la névralgie du nerf pudendal, dont le mécanisme est la douleur neuropathique. Cependant, cette séparation nosologique en deux grands syndromes, toute utile qu'elle puisse être, ne résume pas à elle seule les différentes causes des vulvodynies. Il en existe d'autres, par sensibilisation périphérique ou intégrées dans le syndrome d'hypersensibilisation pelvienne centrale, ainsi que celles des syndromes myofasciaux et les clitoridodynies. Enfin, une place spécifique est attribuée au syndrome d'excitation génitale persistante. La compréhension des vulvodynies impose une bonne connaissance anatomique ainsi que des mécanismes de sensibilisation périphérique et centrale. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93306 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt