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Auteur Delphine Guérard |
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[article]
Titre : Se dégager de l'emprise sectaire ? Auteurs : Delphine Guérard Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 48-53 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La relation d'emprise ". Langues : Français (fre) Résumé : L’état psychique des « sortants » de secte est très spécifique. Désocialisés, isolés, sans repère, ils sont désubjectivés, envahis par toutes sortes de règles et croyances. Redoutant de se retrouver à nouveau abusés, ils sont réticents à engager une démarche psychothérapique.
Dans une secte, tout est mis en place pour que les adeptes ne puissent pas quitter le groupe. Si l’un d’eux s’autorise à y penser, cela lui paraît immédiatement impossible à réaliser, tant il redoute les pressions et les menaces mais aussi un effondrement lié à la perte de ses convictions, au renoncement de l’idéal du groupe et à la rupture des liens. Dans cette situation de profonde détresse, les risques de tentative de suicide et de décompensation sont importants.
Dans ces groupes sectaires, la violence, sous de multiples formes, est permanente. Elle atteint profondément le sujet et s’inscrit durablement dans la psyché. Face à cela, certains vont mettre en place des défenses psychiques d’hyperadaptation : ils vont arrêter de penser et se résigner, répondre aux exigences du Maître, se conformer à ses moindres désirs, et même, pour certains, se « brancher » sur lui. D’autres, malgré tous les risques encourus, vont s’opposer ou désobéir. Ils sont alors considérés comme ayant « un mauvais esprit » ou « trop d’ego », ils sont « fous », « possédés par le Mal » et des moyens tout aussi violents seront mis en place pour les remettre sur le droit chemin. Exposés à toute forme d’intrusion, conditionnés, disqualifiés, instrumentalisés…, les enfants y subissent en permanence des attaques contre leur activité de penser, leur intégrité narcissique et leur identité. Les répercussions psychologiques sont particulièrement graves.
Dans ce contexte, comment sortir de l’emprise ? En tant que psychothérapeute psychanalytique, mon expérience m’a appris qu’il s’agit d’un long et douloureux parcours de reconstruction psychique, dans lequel notre rôle est d’accompagner le sujet, à son rythme, avec bienveillance, délicatesse et constance. Je propose ici deux illustrations cliniques [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=92617
in Santé mentale > 296 (Avril 2025) . - p. 48-53[article] Se dégager de l'emprise sectaire ? [] / Delphine Guérard . - 2025 . - p. 48-53.
Cet article fait partie du dossier " La relation d'emprise ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 296 (Avril 2025) . - p. 48-53
Résumé : L’état psychique des « sortants » de secte est très spécifique. Désocialisés, isolés, sans repère, ils sont désubjectivés, envahis par toutes sortes de règles et croyances. Redoutant de se retrouver à nouveau abusés, ils sont réticents à engager une démarche psychothérapique.
Dans une secte, tout est mis en place pour que les adeptes ne puissent pas quitter le groupe. Si l’un d’eux s’autorise à y penser, cela lui paraît immédiatement impossible à réaliser, tant il redoute les pressions et les menaces mais aussi un effondrement lié à la perte de ses convictions, au renoncement de l’idéal du groupe et à la rupture des liens. Dans cette situation de profonde détresse, les risques de tentative de suicide et de décompensation sont importants.
Dans ces groupes sectaires, la violence, sous de multiples formes, est permanente. Elle atteint profondément le sujet et s’inscrit durablement dans la psyché. Face à cela, certains vont mettre en place des défenses psychiques d’hyperadaptation : ils vont arrêter de penser et se résigner, répondre aux exigences du Maître, se conformer à ses moindres désirs, et même, pour certains, se « brancher » sur lui. D’autres, malgré tous les risques encourus, vont s’opposer ou désobéir. Ils sont alors considérés comme ayant « un mauvais esprit » ou « trop d’ego », ils sont « fous », « possédés par le Mal » et des moyens tout aussi violents seront mis en place pour les remettre sur le droit chemin. Exposés à toute forme d’intrusion, conditionnés, disqualifiés, instrumentalisés…, les enfants y subissent en permanence des attaques contre leur activité de penser, leur intégrité narcissique et leur identité. Les répercussions psychologiques sont particulièrement graves.
Dans ce contexte, comment sortir de l’emprise ? En tant que psychothérapeute psychanalytique, mon expérience m’a appris qu’il s’agit d’un long et douloureux parcours de reconstruction psychique, dans lequel notre rôle est d’accompagner le sujet, à son rythme, avec bienveillance, délicatesse et constance. Je propose ici deux illustrations cliniques [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=92617 Exemplaires (1)
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Se dégager de l'emprise sectaire ?