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Auteur Jean-Yves Py |
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Le risque transfusionnel en 2024 / Agnès Bazin in Anesthésie & Réanimation, Vol. 10, n° 5-6 (Décembre 2024)
[article]
Titre : Le risque transfusionnel en 2024 Type de document : texte imprimé Auteurs : Agnès Bazin ; Karim Boudjedir ; Bernard Lassale ; Corinne Lorriaux ; Maryse Puntous ; Jean-Yves Py ; Imad Sandid Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 435-352 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2024.07.001 Langues : Français (fre) Mots-clés : Transfusion Produit sanguin labile Hémovigilance Choc hémolytique Œdème aigu pulmonaire de surcharge Identitovigilance Patient blood management Résumé : Afin d’aborder les risques de la transfusion tels qu’ils sont connus en France en 2024, sont présentés les effets indésirables receveurs (EIR), déclarés et analysés dans le système d’hémovigilance français, regroupés en 4 catégories physiopathologiques (immunologique, de surcharge, métabolique et infectieuse) et complétés des situations d’incident grave de la chaîne transfusionnelle (IG), susceptibles de provoquer des complications sévères, voire fatales, en soulignant les évolutions récentes et marquantes (données issues du 20e rapport d’hémovigilance de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé – ANSM édité en 2023). Vis-à-vis du risque immunologique, inhérent à tout produit sanguin labile (PSL), le strict respect des bonnes pratiques transfusionnelles permet d’éviter les conflits immunologiques graves et de réduire le risque d’immunisation notamment érythrocytaire, tandis que le risque d’œdème pulmonaire lésionnel (immunologique) est devenu très rare grâce notamment à l’éviction des donneur(se)s à risque. De la même façon, les progrès scientifiques apportés aux tests de qualification biologique du don et lors de la préparation des PSL assurent une sécurisation infectieuse optimale. Plusieurs complications métaboliques restent imprévisibles, à l’exception du syndrome de transfusion massive et de la surcharge ferrique, sous réserve d’une surveillance biologique et d’une prise en charge thérapeutique adaptées. Enfin, l’attention est portée sur les risques d’œdème pulmonaire de surcharge, complication la plus grave de la transfusion, d’autant plus que les mesures de prévention (prescription, débit d’administration, surveillance) ont fait l’objet de recommandations précises depuis 2012 (ANSM, Haute Autorité de santé) mais aussi sur l’identitovigilance à toutes les étapes de l’acte transfusionnel (de la prescription, aux contrôles à la réception des PSL et avant la transfusion), dont les défaillances sont à l’origine de complications potentiellement fatales ou de retards transfusionnels. Une approche plus large de l’hémovigilance, notamment européenne (engagée réglementairement depuis 2002), ouvre des perspectives intéressantes, de comparaison, d’harmonisation, voire de détection de risques encore mal connus. Est aussi soulignée l’importance d’engager et amplifier les programmes de « patient blood management (PBM) » dans chaque établissement de santé, porteurs d’une plus grande attention et pertinence de l’acte transfusionnel. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=87797
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 10, n° 5-6 (Décembre 2024) . - p. 435-352[article] Le risque transfusionnel en 2024 [texte imprimé] / Agnès Bazin ; Karim Boudjedir ; Bernard Lassale ; Corinne Lorriaux ; Maryse Puntous ; Jean-Yves Py ; Imad Sandid . - 2024 . - p. 435-352.
Doi : 10.1016/j.anrea.2024.07.001
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 10, n° 5-6 (Décembre 2024) . - p. 435-352
Mots-clés : Transfusion Produit sanguin labile Hémovigilance Choc hémolytique Œdème aigu pulmonaire de surcharge Identitovigilance Patient blood management Résumé : Afin d’aborder les risques de la transfusion tels qu’ils sont connus en France en 2024, sont présentés les effets indésirables receveurs (EIR), déclarés et analysés dans le système d’hémovigilance français, regroupés en 4 catégories physiopathologiques (immunologique, de surcharge, métabolique et infectieuse) et complétés des situations d’incident grave de la chaîne transfusionnelle (IG), susceptibles de provoquer des complications sévères, voire fatales, en soulignant les évolutions récentes et marquantes (données issues du 20e rapport d’hémovigilance de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé – ANSM édité en 2023). Vis-à-vis du risque immunologique, inhérent à tout produit sanguin labile (PSL), le strict respect des bonnes pratiques transfusionnelles permet d’éviter les conflits immunologiques graves et de réduire le risque d’immunisation notamment érythrocytaire, tandis que le risque d’œdème pulmonaire lésionnel (immunologique) est devenu très rare grâce notamment à l’éviction des donneur(se)s à risque. De la même façon, les progrès scientifiques apportés aux tests de qualification biologique du don et lors de la préparation des PSL assurent une sécurisation infectieuse optimale. Plusieurs complications métaboliques restent imprévisibles, à l’exception du syndrome de transfusion massive et de la surcharge ferrique, sous réserve d’une surveillance biologique et d’une prise en charge thérapeutique adaptées. Enfin, l’attention est portée sur les risques d’œdème pulmonaire de surcharge, complication la plus grave de la transfusion, d’autant plus que les mesures de prévention (prescription, débit d’administration, surveillance) ont fait l’objet de recommandations précises depuis 2012 (ANSM, Haute Autorité de santé) mais aussi sur l’identitovigilance à toutes les étapes de l’acte transfusionnel (de la prescription, aux contrôles à la réception des PSL et avant la transfusion), dont les défaillances sont à l’origine de complications potentiellement fatales ou de retards transfusionnels. Une approche plus large de l’hémovigilance, notamment européenne (engagée réglementairement depuis 2002), ouvre des perspectives intéressantes, de comparaison, d’harmonisation, voire de détection de risques encore mal connus. Est aussi soulignée l’importance d’engager et amplifier les programmes de « patient blood management (PBM) » dans chaque établissement de santé, porteurs d’une plus grande attention et pertinence de l’acte transfusionnel. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=87797 Réservation
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