Anorexie mentale : étude de la composition corporelle mesurée par impédancemétrie en cours d'hospitalisation / M. Van Leer in Revue médicale de Bruxelles, Vol. 34, n° 6 (Novembre /Décembre 2013)

Public ISBD [article]  inRevue médicale de Bruxelles > Vol. 34, n° 6 (Novembre /Décembre 2013) . - p. 456-461 Titre : Anorexie mentale : étude de la composition corporelle mesurée par impédancemétrie en cours d'hospitalisation Type de document : document graphique à deux dimensions Auteurs : M. Van Leer, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 456-461 Langues : Français (fre) Mots-clés : Anorexie mentale  diagnostic  Indice de masse corporelle - IMC  Trouble de l'alimentation et des conduites alimentaires de l'enfant  Composition corporelle Résumé : Les paramètres de suivi dans l'anorexie mentale sont multiples. Un des facteurs étudiés est la mesure de la composition corporelle et ses modifications caractéristiques rencontrées chez les patientes. L'objectif de cette étude est de tenter de montrer que cette mesure est plus précise et performante que le calcul de l'indice de masse corporelle (IMC) et qu'elle représente un facteur pronostique à long terme plus important. Il s'agit d'une étude rétrospective examinant les mesures de composition corporelle et l'IMC de 44 patientes hospitalisées dans une unité spécialisée dans le traitement des troubles du comportement alimentaire. Ces paramètres ont été enregistrés à l'admission et 3 mois après le début de la renutrition. Les données ont été corrélées aux scores obtenus au questionnaire EDI-2. L'IMC et le pourcentage de masse grasse (%FM) étaient significativement augmentés (P < 0,05) entre l'admission et 3 mois plus tard. 22 % des patientes ont atteint le double objectif : un IMC >= 20 kg/m2 et un %FM >= 24 %. Aucune corrélation significative n'a pu être mise en évidence entre le score obtenu au questionnaire Eating Disorder Inventory 2 (EDI-2) et les variations d'IMC et %FM dans l'intervalle de temps de 3 mois. En conclusion, cette étude ne permet pas de montrer que le %FM est un meilleur facteur pronostique. Cependant, l'IMC utilisé comme paramètre de suivi semble imprécis et la masse grasse joue un rôle prépondérant dans le déclenchement d?autres manifestations cliniques. La mesure de la composition corporelle permettrait donc une prise en charge thérapeutique plus individualisée et adaptée à ces patientes. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84846 [article] Anorexie mentale : étude de la composition corporelle mesurée par impédancemétrie en cours d'hospitalisation [document graphique à deux dimensions] / M. Van Leer, Auteur . - 2013 . - p. 456-461. Langues : Français (fre) in Revue médicale de Bruxelles > Vol. 34, n° 6 (Novembre /Décembre 2013) . - p. 456-461 Mots-clés : Anorexie mentale  diagnostic  Indice de masse corporelle - IMC  Trouble de l'alimentation et des conduites alimentaires de l'enfant  Composition corporelle Résumé : Les paramètres de suivi dans l'anorexie mentale sont multiples. Un des facteurs étudiés est la mesure de la composition corporelle et ses modifications caractéristiques rencontrées chez les patientes. L'objectif de cette étude est de tenter de montrer que cette mesure est plus précise et performante que le calcul de l'indice de masse corporelle (IMC) et qu'elle représente un facteur pronostique à long terme plus important. Il s'agit d'une étude rétrospective examinant les mesures de composition corporelle et l'IMC de 44 patientes hospitalisées dans une unité spécialisée dans le traitement des troubles du comportement alimentaire. Ces paramètres ont été enregistrés à l'admission et 3 mois après le début de la renutrition. Les données ont été corrélées aux scores obtenus au questionnaire EDI-2. L'IMC et le pourcentage de masse grasse (%FM) étaient significativement augmentés (P < 0,05) entre l'admission et 3 mois plus tard. 22 % des patientes ont atteint le double objectif : un IMC >= 20 kg/m2 et un %FM >= 24 %. Aucune corrélation significative n'a pu être mise en évidence entre le score obtenu au questionnaire Eating Disorder Inventory 2 (EDI-2) et les variations d'IMC et %FM dans l'intervalle de temps de 3 mois. En conclusion, cette étude ne permet pas de montrer que le %FM est un meilleur facteur pronostique. Cependant, l'IMC utilisé comme paramètre de suivi semble imprécis et la masse grasse joue un rôle prépondérant dans le déclenchement d?autres manifestations cliniques. La mesure de la composition corporelle permettrait donc une prise en charge thérapeutique plus individualisée et adaptée à ces patientes. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84846

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