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Auteur Emmanuelle Samalin |
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Cancer de l'oesophage. Premier des signes : la dysphagie / Antoine Adenis in La revue du praticien médecine générale, 1086 (Avril 2024)
[article]
Titre : Cancer de l'oesophage. Premier des signes : la dysphagie Type de document : texte imprimé Auteurs : Antoine Adenis ; Julie Veziant ; Emmanuelle Samalin Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 184-187 Note générale : En 2023, en France, le cancer de l’œsophage a touché près de 5 500 personnes, avec une prédominance masculine, la tranche d’âge la plus concernée étant celle des 60 - 70 ans. Le nombre de décès est estimé à 3 725 sujets, avec une survie à cinq ans ne dépassant pas 20 %.
On distingue deux formes histologiques : le cancer épidermoïde et l’adénocarcinome. Le facteur de risque de cancer épidermoïde est la consommation chronique d’alcool et/ou de tabac ; l’adénocarcinome se développe, quant à lui, surtout sur une muqueuse métaplasique de type glandulaire (endobrachyœsophage) dans un contexte de reflux gastro-œsophagien chronique, de surpoids et de tabagisme.
En France comme partout en Occident, on observe une augmentation de l’incidence des adénocarcinomes, encore que celle-ci ne soit que relative, puisque s’inscrivant dans un contexte de diminution de l’incidence de l’ensemble des cancers de l’œsophage au fil du temps.Langues : Français (fre) Mots-clés : Cancer Œsophage Dysphagie Thérapeutique Complication postopératoire Immunothérapie Dénutrition Suivi Dépistage Résumé : En cas de suspicion diagnostique, le patient doit être adressé à un gastroentérologue pour la réalisation d’une endoscopie digestive.
Une fois le diagnostic établi, le patient est idéalement pris en charge par une équipe multidisciplinaire experte dans les cancers de l’œsophage.
Le médecin généraliste contribue à la prise en charge nutritionnelle à tous les stades de la maladie, en coordination avec les structures spécialisées.
Il aide également à la détection, au diagnostic et à la prise en charge symptomatique des effets indésirables de la chimiothérapie et de l’immunothérapie, en coordination avec l’oncologue médical.
Le médecin traitant est bien placé pour initier un sevrage tabagique et alcoolique.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82913
in La revue du praticien médecine générale > 1086 (Avril 2024) . - p. 184-187[article] Cancer de l'oesophage. Premier des signes : la dysphagie [texte imprimé] / Antoine Adenis ; Julie Veziant ; Emmanuelle Samalin . - 2024 . - p. 184-187.
En 2023, en France, le cancer de l’œsophage a touché près de 5 500 personnes, avec une prédominance masculine, la tranche d’âge la plus concernée étant celle des 60 - 70 ans. Le nombre de décès est estimé à 3 725 sujets, avec une survie à cinq ans ne dépassant pas 20 %.
On distingue deux formes histologiques : le cancer épidermoïde et l’adénocarcinome. Le facteur de risque de cancer épidermoïde est la consommation chronique d’alcool et/ou de tabac ; l’adénocarcinome se développe, quant à lui, surtout sur une muqueuse métaplasique de type glandulaire (endobrachyœsophage) dans un contexte de reflux gastro-œsophagien chronique, de surpoids et de tabagisme.
En France comme partout en Occident, on observe une augmentation de l’incidence des adénocarcinomes, encore que celle-ci ne soit que relative, puisque s’inscrivant dans un contexte de diminution de l’incidence de l’ensemble des cancers de l’œsophage au fil du temps.
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien médecine générale > 1086 (Avril 2024) . - p. 184-187
Mots-clés : Cancer Œsophage Dysphagie Thérapeutique Complication postopératoire Immunothérapie Dénutrition Suivi Dépistage Résumé : En cas de suspicion diagnostique, le patient doit être adressé à un gastroentérologue pour la réalisation d’une endoscopie digestive.
Une fois le diagnostic établi, le patient est idéalement pris en charge par une équipe multidisciplinaire experte dans les cancers de l’œsophage.
Le médecin généraliste contribue à la prise en charge nutritionnelle à tous les stades de la maladie, en coordination avec les structures spécialisées.
Il aide également à la détection, au diagnostic et à la prise en charge symptomatique des effets indésirables de la chimiothérapie et de l’immunothérapie, en coordination avec l’oncologue médical.
Le médecin traitant est bien placé pour initier un sevrage tabagique et alcoolique.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82913 Exemplaires (1)
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