Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Auteur Amandine Gruel |
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Réversion des curares par le néostigmine : cohorte prospective française évaluant l'utilisation de l'atropine / Amandine Gruel in Anesthésie & Réanimation, Vol. 8, n° 1 (Janvier 2022)
[article]
Titre : Réversion des curares par le néostigmine : cohorte prospective française évaluant l'utilisation de l'atropine Type de document : texte imprimé Auteurs : Amandine Gruel ; Margot Smirdec ; Sébastien Cambier Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 27-34 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2021.10.010 Langues : Français (fre) Mots-clés : Décurarisation Recommandations Néostigmine Atropine Résumé : Introduction
La curarisation résiduelle reste une cause évitable de morbidité au bloc opératoire. Cette étude évaluait les modalités d’administration de la néostigmine et de l’atropine et leurs répercussions sur les variables hémodynamiques classiquement monitorées lors de l’anesthésie générale.
Méthodes
De janvier 2019 à octobre 2020, un questionnaire a été mis en ligne et diffusé aux 6395 médecins et 1898 internes d’anesthésie-réanimation. Il s’intéressait au mode d’administration de la néostigmine, à l’utilisation systématique ou non de l’atropine et aux effets hémodynamiques observés.
Résultats
Sur 1172 réponses recueillies, 860 réponses ont pu être analysées (73 %). La néostigmine a été utilisée avec l’atropine dans 768 cas (91 %) et sans atropine dans 74 cas (9 %). L’incidence des effets indésirables était différente selon le mode et la vitesse d’administration de la néostigmine (261 (43 %) en intraveineux direct, 98 (50 %) en intraveineux lent à la seringue, 11 (27 %) dans une poche de cristalloïdes). En présence d’atropine, 348 réponses (45 %) retrouvaient des effets indésirables contre 22 (29 %) en l’absence d’atropine. Une tachycardie était retrouvée dans 321 cas (42 %) des décurarisations avec atropine. Une bradycardie était retrouvée dans 37 réponses (4 %).
Conclusion
Malgré les recommandations en vigueur, l’atropine n’était pas toujours utilisée de façon systématique après l’administration de néostigmine. Lorsque l’atropine était utilisée, elle était associée à un nombre d’effets indésirables plus important.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74230
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 8, n° 1 (Janvier 2022) . - p. 27-34[article] Réversion des curares par le néostigmine : cohorte prospective française évaluant l'utilisation de l'atropine [texte imprimé] / Amandine Gruel ; Margot Smirdec ; Sébastien Cambier . - 2022 . - p. 27-34.
Doi : 10.1016/j.anrea.2021.10.010
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 8, n° 1 (Janvier 2022) . - p. 27-34
Mots-clés : Décurarisation Recommandations Néostigmine Atropine Résumé : Introduction
La curarisation résiduelle reste une cause évitable de morbidité au bloc opératoire. Cette étude évaluait les modalités d’administration de la néostigmine et de l’atropine et leurs répercussions sur les variables hémodynamiques classiquement monitorées lors de l’anesthésie générale.
Méthodes
De janvier 2019 à octobre 2020, un questionnaire a été mis en ligne et diffusé aux 6395 médecins et 1898 internes d’anesthésie-réanimation. Il s’intéressait au mode d’administration de la néostigmine, à l’utilisation systématique ou non de l’atropine et aux effets hémodynamiques observés.
Résultats
Sur 1172 réponses recueillies, 860 réponses ont pu être analysées (73 %). La néostigmine a été utilisée avec l’atropine dans 768 cas (91 %) et sans atropine dans 74 cas (9 %). L’incidence des effets indésirables était différente selon le mode et la vitesse d’administration de la néostigmine (261 (43 %) en intraveineux direct, 98 (50 %) en intraveineux lent à la seringue, 11 (27 %) dans une poche de cristalloïdes). En présence d’atropine, 348 réponses (45 %) retrouvaient des effets indésirables contre 22 (29 %) en l’absence d’atropine. Une tachycardie était retrouvée dans 321 cas (42 %) des décurarisations avec atropine. Une bradycardie était retrouvée dans 37 réponses (4 %).
Conclusion
Malgré les recommandations en vigueur, l’atropine n’était pas toujours utilisée de façon systématique après l’administration de néostigmine. Lorsque l’atropine était utilisée, elle était associée à un nombre d’effets indésirables plus important.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74230 Exemplaires (1)
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