Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Auteur Bernard Paternostre |
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Pratique d’une sédation proportionnée réversible à durée indéterminée. Étude rétrospective de 9 cas à l’USP du CHU de Bordeaux / Marjory Olivier in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique, Vol. 21, n° 3 (Mai 2022)
[article]
Titre : Pratique d’une sédation proportionnée réversible à durée indéterminée. Étude rétrospective de 9 cas à l’USP du CHU de Bordeaux Type de document : texte imprimé Auteurs : Marjory Olivier ; Amandine Mathe ; Thérèse Rivasseau-jonveaux ; Camille Saussac ; Bernard Paternostre ; Guillaume Frasca ; Benoit Burucoa Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 115-125 Langues : Français (fre) Mots-clés : Malades en phase terminale Soins palliatifs Sédation proportionnée Sédation profonde Résumé : En phase palliative terminale, différentes sédations peuvent être indiquées face à une situation dite réfractaire. Les sédations proportionnées, souvent peu profondes, réversibles et de durée indéterminée, se distinguent ainsi des sédations profondes et continues jusqu’au décès (SPMJD) instaurées par la Loi de Claeys-Leonetti. Cette étude rétrospective décrit les sédations proportionnées réalisées à l’unité de soins palliatifs du CHU de Bordeaux entre 2012 et 2017. Sur 850 dossiers aucune SPMJD n’est relevée et 9 cas de sédations réversibles et de durées indéterminées ont été identifiés. Les principaux symptômes réfractaires en cause étaient l’agitation (8 cas sur 9), l’épilepsie (souvent partielle), l’hypercalcémie maligne, l’embolie pulmonaire et les troubles psychiatriques. Les sédations par midazolam intra veineux ont été initiées en moyenne 7heures après la reconnaissance du caractère réfractaire des symptômes. Associées à un ajustement du traitement de fond dès la première heure, ces sédations ont permis le soulagement des 9 patients. Six récidives du symptôme initial sont survenues, entre 6 et 24heures après le début de la sédation. Toutes ont été soulagées par des prescriptions anticipées non sédatives ou une sédation complémentaire transitoire et proportionnée, dans 2 cas il n’a pas été nécessaire de la poursuivre. Tous les patients sont décédés, en moyenne 4jours après la sédation. Les éléments de procédures collégiales, d’évaluation de la vigilance et de modalités d’accompagnement de l’équipe étaient peu tracés dans les dossiers. La sédation proportionnée réversible lorsqu’elle est associée à une adaptation concomitante du traitement de fond est pertinente en cas de symptômes réfractaires en phase terminale. Elle favorise le maintien d’une communication avec l’entourage familial et les soignants ainsi que l’évaluation de la souffrance, notamment psychique et existentielle. Note de contenu : Doi : 10.1016/j.medpal.2021.06.003 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75075
in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique > Vol. 21, n° 3 (Mai 2022) . - p. 115-125[article] Pratique d’une sédation proportionnée réversible à durée indéterminée. Étude rétrospective de 9 cas à l’USP du CHU de Bordeaux [texte imprimé] / Marjory Olivier ; Amandine Mathe ; Thérèse Rivasseau-jonveaux ; Camille Saussac ; Bernard Paternostre ; Guillaume Frasca ; Benoit Burucoa . - 2022 . - p. 115-125.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique > Vol. 21, n° 3 (Mai 2022) . - p. 115-125
Mots-clés : Malades en phase terminale Soins palliatifs Sédation proportionnée Sédation profonde Résumé : En phase palliative terminale, différentes sédations peuvent être indiquées face à une situation dite réfractaire. Les sédations proportionnées, souvent peu profondes, réversibles et de durée indéterminée, se distinguent ainsi des sédations profondes et continues jusqu’au décès (SPMJD) instaurées par la Loi de Claeys-Leonetti. Cette étude rétrospective décrit les sédations proportionnées réalisées à l’unité de soins palliatifs du CHU de Bordeaux entre 2012 et 2017. Sur 850 dossiers aucune SPMJD n’est relevée et 9 cas de sédations réversibles et de durées indéterminées ont été identifiés. Les principaux symptômes réfractaires en cause étaient l’agitation (8 cas sur 9), l’épilepsie (souvent partielle), l’hypercalcémie maligne, l’embolie pulmonaire et les troubles psychiatriques. Les sédations par midazolam intra veineux ont été initiées en moyenne 7heures après la reconnaissance du caractère réfractaire des symptômes. Associées à un ajustement du traitement de fond dès la première heure, ces sédations ont permis le soulagement des 9 patients. Six récidives du symptôme initial sont survenues, entre 6 et 24heures après le début de la sédation. Toutes ont été soulagées par des prescriptions anticipées non sédatives ou une sédation complémentaire transitoire et proportionnée, dans 2 cas il n’a pas été nécessaire de la poursuivre. Tous les patients sont décédés, en moyenne 4jours après la sédation. Les éléments de procédures collégiales, d’évaluation de la vigilance et de modalités d’accompagnement de l’équipe étaient peu tracés dans les dossiers. La sédation proportionnée réversible lorsqu’elle est associée à une adaptation concomitante du traitement de fond est pertinente en cas de symptômes réfractaires en phase terminale. Elle favorise le maintien d’une communication avec l’entourage familial et les soignants ainsi que l’évaluation de la souffrance, notamment psychique et existentielle. Note de contenu : Doi : 10.1016/j.medpal.2021.06.003 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75075 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Quelle détermination du caractère réfractaire d’une souffrance terminale par des médecins d’unité de soins palliatifs ? / Baptiste Suzzoni in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique, Vol. 21, n° 4 (Août 2022)
[article]
Titre : Quelle détermination du caractère réfractaire d’une souffrance terminale par des médecins d’unité de soins palliatifs ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Baptiste Suzzoni ; Camille Saussac ; Adeline Lejeune ; Matthieu Frasca ; Bernard Paternostre ; Thérèse Rivasseau-jonveaux ; Benoit Burucoa Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 181-192 Langues : Français (fre) Mots-clés : Sédation profonde Douleur rebelle / diagnostic Soins terminaux Mesure de la douleur Connaissances, attitudes et pratiques en santé Sedapall Soins palliatifs Démarche clinique Résumé : Un acte de sédation peut être indiqué en cas de souffrance réfractaire en situation palliative. Il est défini comme la recherche par des moyens médicamenteux d’une diminution de la vigilance pouvant aller jusqu’à la perte de conscience. Les pratiques sédatives sont proportionnées ou profondes, à durée déterminée ou continue maintenue jusqu’au décès tel qu’encadrées par la loi Claeys-Leonetti. L’outil SEDAPALL établit une typologie de l’intention de ces sédations à leur initiation. La démarche clinique pour déterminer le caractère réfractaire d’une souffrance qui peut conduire à retenir une indication à une sédation profonde a été étudiée auprès de 16 médecins exerçant dans différentes Unités de Soins Palliatifs de Nouvelle Aquitaine à partir d’entretiens semi directifs. En résultats, le caractère réfractaire est relié à un vécu insupportable par le patient, et à l’absence de soulagement. Cette souffrance est dite multidimensionnelle, physique, psychologique, existentielle et socio familiale. Parmi ces différentes composantes, la souffrance existentielle est estimée la plus difficile à évaluer et la souffrance socio-familiale est la moins bien caractérisée. Le caractère réfractaire est dit déterminé par des évaluations répétées, en pluridisciplinarité. La procédure collégiale est utilisée par onze médecins. Les médecins exerçant depuis longtemps en USP et ceux formés à l’éthique semblent adopter une démarche plus formalisée. Les pratiques des médecins ne déclarant aucune démarche systématisée témoignent néanmoins de l’appropriation des recommandations de l’HAS. Note de contenu : Doi : 10.1016/j.medpal.2021.11.002 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75593
in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique > Vol. 21, n° 4 (Août 2022) . - p. 181-192[article] Quelle détermination du caractère réfractaire d’une souffrance terminale par des médecins d’unité de soins palliatifs ? [texte imprimé] / Baptiste Suzzoni ; Camille Saussac ; Adeline Lejeune ; Matthieu Frasca ; Bernard Paternostre ; Thérèse Rivasseau-jonveaux ; Benoit Burucoa . - 2022 . - p. 181-192.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique > Vol. 21, n° 4 (Août 2022) . - p. 181-192
Mots-clés : Sédation profonde Douleur rebelle / diagnostic Soins terminaux Mesure de la douleur Connaissances, attitudes et pratiques en santé Sedapall Soins palliatifs Démarche clinique Résumé : Un acte de sédation peut être indiqué en cas de souffrance réfractaire en situation palliative. Il est défini comme la recherche par des moyens médicamenteux d’une diminution de la vigilance pouvant aller jusqu’à la perte de conscience. Les pratiques sédatives sont proportionnées ou profondes, à durée déterminée ou continue maintenue jusqu’au décès tel qu’encadrées par la loi Claeys-Leonetti. L’outil SEDAPALL établit une typologie de l’intention de ces sédations à leur initiation. La démarche clinique pour déterminer le caractère réfractaire d’une souffrance qui peut conduire à retenir une indication à une sédation profonde a été étudiée auprès de 16 médecins exerçant dans différentes Unités de Soins Palliatifs de Nouvelle Aquitaine à partir d’entretiens semi directifs. En résultats, le caractère réfractaire est relié à un vécu insupportable par le patient, et à l’absence de soulagement. Cette souffrance est dite multidimensionnelle, physique, psychologique, existentielle et socio familiale. Parmi ces différentes composantes, la souffrance existentielle est estimée la plus difficile à évaluer et la souffrance socio-familiale est la moins bien caractérisée. Le caractère réfractaire est dit déterminé par des évaluations répétées, en pluridisciplinarité. La procédure collégiale est utilisée par onze médecins. Les médecins exerçant depuis longtemps en USP et ceux formés à l’éthique semblent adopter une démarche plus formalisée. Les pratiques des médecins ne déclarant aucune démarche systématisée témoignent néanmoins de l’appropriation des recommandations de l’HAS. Note de contenu : Doi : 10.1016/j.medpal.2021.11.002 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75593 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Repérage de la souffrance des aidants lors de la phase palliative avancée de cancer à domicile / Marie-Françoise Lala in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique, Vol. 21, n° 1 (Janvier 2022)
[article]
Titre : Repérage de la souffrance des aidants lors de la phase palliative avancée de cancer à domicile Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Françoise Lala ; Nena Stadelmaier ; Bernard Paternostre Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 20-27 Langues : Français (fre) Mots-clés : AIDANT PROCHE SOUFFRANCE SOINS PALLIATIFS SOINS À DOMICILE Résumé : Introduction
Les proches aidants ont un rôle primordial dans les accompagnements à domicile des patients atteints de cancer en phase palliative avancée. Or, ils présentent souvent des signes de souffrance. L’objectif de l’étude était d’explorer comment les soignants en perçoivent les signaux dans ces situations.
Méthode
Une étude qualitative a été menée par groupes de discussion focalisée (focus group) sur les lieux d’exercice des professionnels intervenant au domicile : médecins généralistes, infirmiers libéraux, HAD, et équipe mobile de soins palliatifs. Quatre entretiens de 52 minutes en moyenne ont été réalisés d’octobre à décembre 2020 avec des groupes de 4 à 11 soignants (29 au total). Ils ont été enregistrés, retranscrits et anonymisés, avant d’être analysés de façon thématique. Les thèmes explorés étaient le repérage, l’évaluation, et la transmission des signes de souffrance.
Résultats
Les soignants perçoivent de nombreux mécanismes de défense chez les proches aidants leur faisant évoquer une souffrance psychique (dénégation, colère, agressivité, culpabilité, anxiété, etc.), sans approche systématisée de repérage et en fonction de leur propre histoire. Les facteurs de vulnérabilité perçus sont l’isolement, la précarité financière et les troubles psychocognitifs. Les échanges verbaux entre soignants autour de la souffrance des aidants sont riches, mais peu retranscrits.
Discussion
Les soignants repèrent de façon privilégiée la dimension psychique et émotionnelle. Pour prévenir les situations de crise au domicile, l’intégration précoce des soins palliatifs apparaît nécessaire lors de l’annonce d’un pronostic de non-curabilité, ainsi que la valorisation du temps d’écoute pour intégrer officiellement la prise en charge de l’aidant dans une démarche de soin globale autour du patient.
Conclusion
La prise en soin émotionnelle du proche aidant apparaît non systématisée et peu reconnue.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=73453
in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique > Vol. 21, n° 1 (Janvier 2022) . - p. 20-27[article] Repérage de la souffrance des aidants lors de la phase palliative avancée de cancer à domicile [texte imprimé] / Marie-Françoise Lala ; Nena Stadelmaier ; Bernard Paternostre . - 2022 . - p. 20-27.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique > Vol. 21, n° 1 (Janvier 2022) . - p. 20-27
Mots-clés : AIDANT PROCHE SOUFFRANCE SOINS PALLIATIFS SOINS À DOMICILE Résumé : Introduction
Les proches aidants ont un rôle primordial dans les accompagnements à domicile des patients atteints de cancer en phase palliative avancée. Or, ils présentent souvent des signes de souffrance. L’objectif de l’étude était d’explorer comment les soignants en perçoivent les signaux dans ces situations.
Méthode
Une étude qualitative a été menée par groupes de discussion focalisée (focus group) sur les lieux d’exercice des professionnels intervenant au domicile : médecins généralistes, infirmiers libéraux, HAD, et équipe mobile de soins palliatifs. Quatre entretiens de 52 minutes en moyenne ont été réalisés d’octobre à décembre 2020 avec des groupes de 4 à 11 soignants (29 au total). Ils ont été enregistrés, retranscrits et anonymisés, avant d’être analysés de façon thématique. Les thèmes explorés étaient le repérage, l’évaluation, et la transmission des signes de souffrance.
Résultats
Les soignants perçoivent de nombreux mécanismes de défense chez les proches aidants leur faisant évoquer une souffrance psychique (dénégation, colère, agressivité, culpabilité, anxiété, etc.), sans approche systématisée de repérage et en fonction de leur propre histoire. Les facteurs de vulnérabilité perçus sont l’isolement, la précarité financière et les troubles psychocognitifs. Les échanges verbaux entre soignants autour de la souffrance des aidants sont riches, mais peu retranscrits.
Discussion
Les soignants repèrent de façon privilégiée la dimension psychique et émotionnelle. Pour prévenir les situations de crise au domicile, l’intégration précoce des soins palliatifs apparaît nécessaire lors de l’annonce d’un pronostic de non-curabilité, ainsi que la valorisation du temps d’écoute pour intégrer officiellement la prise en charge de l’aidant dans une démarche de soin globale autour du patient.
Conclusion
La prise en soin émotionnelle du proche aidant apparaît non systématisée et peu reconnue.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=73453 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt