Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Auteur Guillaume Vergnenègre |
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Les chirurgiens orthopédistes sont-ils soumis à une irradiation oculaire excessive ? Étude prospective de l’irradiation du cristallin en orthopédie-traumatologie / Céline Cuenca in interbloc, Vol. 40, n° 3 (Juillet-Septembre 2021)
[article]
Titre : Les chirurgiens orthopédistes sont-ils soumis à une irradiation oculaire excessive ? Étude prospective de l’irradiation du cristallin en orthopédie-traumatologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Céline Cuenca ; Pierre-Jean Mention ; Guillaume Vergnenègre ; Pierre-Alain Mathieu ; Jean-Louis Charissoux ; Pierre-Sylvain Marcheix Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 118-123 Note générale : Doi : http://dx.doi.org/10.1016/j.bloc.2021.09.004
Fait partie du dossier : "La radioprotection au bloc opératoire"Langues : Français (fre) Résumé : Introduction : De nombreuses études réalisées ces dernières années ont mis en avant le risque augmenté de pathologies liées à l’irradiation chez les soignants en rapport avec l’utilisation des rayonnements ionisants. Un décret français a été adopté le 4 juin 2018 divisant par 7,5 la dose limite d’irradiation autorisée au niveau du cristallin pour les travailleurs exposés.
Hypothèse : L’hypothèse de notre travail était de vérifier que l’irradiation oculaire d’un chirurgien orthopédiste restait en dessous de la nouvelle limite légale autorisée.
Méthode : Nous avons relevé, chez 10 orthopédistes (5 seniors et 5 internes), de manière prospective la dose équivalente reçue par le cristallin en mSv grâce à 3 dosimètres passifs placés au niveau du front, et de chaque tempe. Chaque intervention par opérateur a été relevée ainsi que la dose par surface en salle opératoire à chaque utilisation de la scopie.
Résultats : Toutes les doses équivalentes au cristallin relevées par opérateurs à la fin des 4 mois restent bien en deçà des limites autorisées. Les doses relevées au niveau du front ne sont pas significativement différentes des doses relevées au niveau des tempes (p=0,7, p=0,6). Il n’y a pas non plus de différence en fonction de la latéralité de la tête (p=0,3). La dose reçue au cristallin est corrélée à la dose émise en salle (p=0,004). Il n’y a pas de différence significative d’irradiation en fonction de l’expérience du chirurgien (p=0,2) ni en fonction de son taux d’activité de traumatologie (p=0,4).
Discussion : Aucune étude n’a retrouvé de dose équivalente au cristallin supérieure à la limite autorisée. Mais aucune étude n’avait auparavant mesuré les doses équivalentes reçues au cristallin en fonction de l’axe d’arrivée des rayonnements au niveau des yeux. Notre étude montre qu’un orthopédiste reçoit autant de rayonnements oculaires de face que sur les côtés. La radioprotection oculaire doit donc être aussi efficace de face que latéralement. L’expérience du chirurgien dans notre étude n’est pas un facteur protecteur de l’irradiation oculaire.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71876
in interbloc > Vol. 40, n° 3 (Juillet-Septembre 2021) . - p. 118-123[article] Les chirurgiens orthopédistes sont-ils soumis à une irradiation oculaire excessive ? Étude prospective de l’irradiation du cristallin en orthopédie-traumatologie [texte imprimé] / Céline Cuenca ; Pierre-Jean Mention ; Guillaume Vergnenègre ; Pierre-Alain Mathieu ; Jean-Louis Charissoux ; Pierre-Sylvain Marcheix . - 2021 . - p. 118-123.
Doi : http://dx.doi.org/10.1016/j.bloc.2021.09.004
Fait partie du dossier : "La radioprotection au bloc opératoire"
Langues : Français (fre)
in interbloc > Vol. 40, n° 3 (Juillet-Septembre 2021) . - p. 118-123
Résumé : Introduction : De nombreuses études réalisées ces dernières années ont mis en avant le risque augmenté de pathologies liées à l’irradiation chez les soignants en rapport avec l’utilisation des rayonnements ionisants. Un décret français a été adopté le 4 juin 2018 divisant par 7,5 la dose limite d’irradiation autorisée au niveau du cristallin pour les travailleurs exposés.
Hypothèse : L’hypothèse de notre travail était de vérifier que l’irradiation oculaire d’un chirurgien orthopédiste restait en dessous de la nouvelle limite légale autorisée.
Méthode : Nous avons relevé, chez 10 orthopédistes (5 seniors et 5 internes), de manière prospective la dose équivalente reçue par le cristallin en mSv grâce à 3 dosimètres passifs placés au niveau du front, et de chaque tempe. Chaque intervention par opérateur a été relevée ainsi que la dose par surface en salle opératoire à chaque utilisation de la scopie.
Résultats : Toutes les doses équivalentes au cristallin relevées par opérateurs à la fin des 4 mois restent bien en deçà des limites autorisées. Les doses relevées au niveau du front ne sont pas significativement différentes des doses relevées au niveau des tempes (p=0,7, p=0,6). Il n’y a pas non plus de différence en fonction de la latéralité de la tête (p=0,3). La dose reçue au cristallin est corrélée à la dose émise en salle (p=0,004). Il n’y a pas de différence significative d’irradiation en fonction de l’expérience du chirurgien (p=0,2) ni en fonction de son taux d’activité de traumatologie (p=0,4).
Discussion : Aucune étude n’a retrouvé de dose équivalente au cristallin supérieure à la limite autorisée. Mais aucune étude n’avait auparavant mesuré les doses équivalentes reçues au cristallin en fonction de l’axe d’arrivée des rayonnements au niveau des yeux. Notre étude montre qu’un orthopédiste reçoit autant de rayonnements oculaires de face que sur les côtés. La radioprotection oculaire doit donc être aussi efficace de face que latéralement. L’expérience du chirurgien dans notre étude n’est pas un facteur protecteur de l’irradiation oculaire.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71876 Exemplaires (1)
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