Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
HORAIRE
Lu : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Lu : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Bienvenue sur le catalogue du
Centre de documentation de la HELHa-Gilly
et du CePaS - Centre du Patrimoine Santé
Centre de documentation de la HELHa-Gilly
et du CePaS - Centre du Patrimoine Santé
Détail de l'auteur
Auteur Stéphane Jamain |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Faire une suggestion Affiner la recherche
Patrimoine génétique et troubles bipolaires / Stéphane Jamain in Santé mentale, 258 (Mai 2021)
[article]
Titre : Patrimoine génétique et troubles bipolaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Jamain Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 26-29 Note générale : Issu du dossier "Approche familiale des troubles bipolaires" Langues : Français (fre) Mots-clés : Génétique Comorbidité Famille Physiopathologie Recherche Traumatisme psychologique Trouble bipolaire Etiologie Vulnérabilité Résumé : Si la génétique explique fortement la prévalence accrue de troubles bipolaires dans certaines familles, il n’y a pourtant pas de fatalité. Des personnes peuvent avoir un risque génétique important sans toutefois déclencher la maladie. Focus sur la recherche.
Depuis de nombreuses années, l’exploration du caractère familial des troubles bipolaires (TB) fait partie des pratiques cliniques de routine. Nous savons en effet que le risque de développer un TB augmente significativement dans les familles où cette pathologie a déjà été diagnostiquée et que ce risque est d’autant plus important que le degré de parenté avec la personne malade ou que le nombre de personnes atteintes dans une famille est élevé. Les grandes études épidémiologiques récentes sur des populations entières par exemple estiment un risque multiplié par 10 de développer un tel trouble lorsqu’un parent ou un frère ou une sœur en sont atteints par rapport au risque de la population générale (Lichtenstein et al., 2009). Ce risque de récurrence atteint les 50% dans le cas de couples de jumeaux monozygotes (Kieseppä et al., 2004). Ces données nous permettent d’estimer une héritabilité pour les troubles bipolaires, c’est-à-dire la part de la maladie expliquée par le patrimoine génétique, entre 60% et 80% selon les études. Un taux supérieur à celui observé dans d’autres maladies à hérédité complexe comme la maladie de Crohn ou le diabète de type 2.
Nous sommes condamnés à vivre avec nos gènes, mais sommes-nous condamnés par nos gènes? Les études génétiques récentes de familles dans lesquelles se manifestent des troubles bipolaires démontrent que notre propension à développer la maladie varie en fonction de notre patrimoine génétique, mais cette vulnérabilité n'est, souvent, qu'une différence de sensibilité à des facteurs environnementaux. Même si elle n'est pas déterministe, cette exploration génétique peut, néanmoins, nous permettre de mieux appréhender la prise en charge thérapeutique des personnes malades.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=69882
in Santé mentale > 258 (Mai 2021) . - p. 26-29[article] Patrimoine génétique et troubles bipolaires [texte imprimé] / Stéphane Jamain . - 2021 . - p. 26-29.
Issu du dossier "Approche familiale des troubles bipolaires"
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 258 (Mai 2021) . - p. 26-29
Mots-clés : Génétique Comorbidité Famille Physiopathologie Recherche Traumatisme psychologique Trouble bipolaire Etiologie Vulnérabilité Résumé : Si la génétique explique fortement la prévalence accrue de troubles bipolaires dans certaines familles, il n’y a pourtant pas de fatalité. Des personnes peuvent avoir un risque génétique important sans toutefois déclencher la maladie. Focus sur la recherche.
Depuis de nombreuses années, l’exploration du caractère familial des troubles bipolaires (TB) fait partie des pratiques cliniques de routine. Nous savons en effet que le risque de développer un TB augmente significativement dans les familles où cette pathologie a déjà été diagnostiquée et que ce risque est d’autant plus important que le degré de parenté avec la personne malade ou que le nombre de personnes atteintes dans une famille est élevé. Les grandes études épidémiologiques récentes sur des populations entières par exemple estiment un risque multiplié par 10 de développer un tel trouble lorsqu’un parent ou un frère ou une sœur en sont atteints par rapport au risque de la population générale (Lichtenstein et al., 2009). Ce risque de récurrence atteint les 50% dans le cas de couples de jumeaux monozygotes (Kieseppä et al., 2004). Ces données nous permettent d’estimer une héritabilité pour les troubles bipolaires, c’est-à-dire la part de la maladie expliquée par le patrimoine génétique, entre 60% et 80% selon les études. Un taux supérieur à celui observé dans d’autres maladies à hérédité complexe comme la maladie de Crohn ou le diabète de type 2.
Nous sommes condamnés à vivre avec nos gènes, mais sommes-nous condamnés par nos gènes? Les études génétiques récentes de familles dans lesquelles se manifestent des troubles bipolaires démontrent que notre propension à développer la maladie varie en fonction de notre patrimoine génétique, mais cette vulnérabilité n'est, souvent, qu'une différence de sensibilité à des facteurs environnementaux. Même si elle n'est pas déterministe, cette exploration génétique peut, néanmoins, nous permettre de mieux appréhender la prise en charge thérapeutique des personnes malades.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=69882 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt