[article]
Titre : |
Mpox : quels enjeux en médecine générale ? Une infection émergente appelant à la vigilance sanitaire ! |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Antoine Potart ; Morgane Mailhe ; Mayda Rahi ; François-Xavier Lescure ; Jade Ghosn ; Nathan Peiffer-Smadja |
Année de publication : |
2025 |
Article en page(s) : |
p. 135-138 |
Note générale : |
Le Mpox est un orthopoxvirus, famille de virus comprenant notamment la variole humaine. Sa découverte, remontant aux années 1960 chez des singes en captivité importés de Singapour dans un laboratoire danois, a donné naissance au terme anglais Monkeypox, abandonné depuis novembre 2022 par la communauté médicale et scientifique du fait d’une connotation stigmatisante. Les données scientifiques actuelles suggèrent que le singe n’est qu’un hôte accidentel du virus, le réservoir semblant être constitué de petits rongeurs d’Afrique centrale et de l’Ouest. Le virus Mpox est historiquement endémique dans les régions d’Afrique centrale, telles que la République démocratique du Congo, la Centrafrique et le Soudan du Sud, où la majeure partie des cas est liée à son clade 1. En Afrique de l’Ouest (Nigeria, Libéria, Sierra Leone et Côte d’Ivoire), le clade 2 du virus domine. |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Histoire Variole du singe Orthopoxvirus Vigilance sanitaire Enjeu Prévention Mpox |
Résumé : |
Mpox, autrefois appelée Monkeypox, est une orthopoxvirose dont la transmission est désormais majoritairement interhumaine et en particulier sexuelle, avec une forte prévalence parmi les hommes multipartenaires au sein de la communauté LGBTQIA+.
Des lésions cutanéomuqueuses vésiculeuses, ulcérées ou croûteuses, survenant en une seule floraison, sont évocatrices.
En 2024, malgré une baisse générale des cas en France, une reprise modérée des infections a été observée, touchant parfois des des personnes immunocompétentes et vaccinées.
La vaccination, fondée sur un vaccin antivariolique de 3e génération, est préconisée en préexposition pour les groupes à risque et en post-exposition dans les quatorze jours maximum après un contact à risque. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=91916 |
in La revue du praticien médecine générale > 1095 (Mars 2025) . - p. 135-138
[article] Mpox : quels enjeux en médecine générale ? Une infection émergente appelant à la vigilance sanitaire ! [texte imprimé] / Antoine Potart ; Morgane Mailhe ; Mayda Rahi ; François-Xavier Lescure ; Jade Ghosn ; Nathan Peiffer-Smadja . - 2025 . - p. 135-138. Le Mpox est un orthopoxvirus, famille de virus comprenant notamment la variole humaine. Sa découverte, remontant aux années 1960 chez des singes en captivité importés de Singapour dans un laboratoire danois, a donné naissance au terme anglais Monkeypox, abandonné depuis novembre 2022 par la communauté médicale et scientifique du fait d’une connotation stigmatisante. Les données scientifiques actuelles suggèrent que le singe n’est qu’un hôte accidentel du virus, le réservoir semblant être constitué de petits rongeurs d’Afrique centrale et de l’Ouest. Le virus Mpox est historiquement endémique dans les régions d’Afrique centrale, telles que la République démocratique du Congo, la Centrafrique et le Soudan du Sud, où la majeure partie des cas est liée à son clade 1. En Afrique de l’Ouest (Nigeria, Libéria, Sierra Leone et Côte d’Ivoire), le clade 2 du virus domine. Langues : Français ( fre) in La revue du praticien médecine générale > 1095 (Mars 2025) . - p. 135-138
Mots-clés : |
Histoire Variole du singe Orthopoxvirus Vigilance sanitaire Enjeu Prévention Mpox |
Résumé : |
Mpox, autrefois appelée Monkeypox, est une orthopoxvirose dont la transmission est désormais majoritairement interhumaine et en particulier sexuelle, avec une forte prévalence parmi les hommes multipartenaires au sein de la communauté LGBTQIA+.
Des lésions cutanéomuqueuses vésiculeuses, ulcérées ou croûteuses, survenant en une seule floraison, sont évocatrices.
En 2024, malgré une baisse générale des cas en France, une reprise modérée des infections a été observée, touchant parfois des des personnes immunocompétentes et vaccinées.
La vaccination, fondée sur un vaccin antivariolique de 3e génération, est préconisée en préexposition pour les groupes à risque et en post-exposition dans les quatorze jours maximum après un contact à risque. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=91916 |
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