[article] inMinerva > Vol. 18, n° 8 (Octobre 2019) . - p. 89-93
Titre : |
Que penser de la pharmacothérapie contre la phobie sociale ? |
Auteurs : |
Bernard Sabbe ; V. Verhoeven |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 89-93 |
Note générale : |
DOI: 10.1002/14651858.CD001206.pub3 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Traitement médicamenteux Phobie sociale |
Résumé : |
La phobie sociale se caractérise par une angoisse intense, avec comportement d’évitement correspondant, se manifestant dans des situations sociales (manger ou boire en public, avoir affaire à des représentants de l’autorité ou à des personnes étrangères, parler ou faire une prestation devant un auditoire, se sentir observé pendant le travail, se trouver dans des rassemblements). Une étude épidémiologique montre que la phobie sociale est une affection très fréquente, dont la prévalence sur la durée de vie est estimée à 3 à 16%. L’affection est cause d’une souffrance personnelle et peut avoir d’importantes répercussions sur les capacités fonctionnelles dans un contexte large – professionnel, relationnel et social. Bien que la physiopathologie de la phobie sociale ne soit pas encore parfaitement comprise, il existe toutefois des éléments probants de plus en plus nombreux qui montrent que différents neurotransmetteurs, tels que la sérotonine, la noradrénaline, la dopamine, le GABA et le glutamate, jouent un rôle important dans la pathogenèse. L’effet de différents médicaments, comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (SSRIs) et les benzodiazépines, dans le traitement de la phobie sociale a déjà été étudié à plusieurs reprises, mais on ne connaît pas leur place par rapport à la psychothérapie, on ne sait pas quelles sont les classes pharmacologiques qui ont le plus d’effet ni quelles sont la dose optimale et la durée optimale du traitement et quels facteurs prédisent la réponse au traitement.
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Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67593 |
[article] Que penser de la pharmacothérapie contre la phobie sociale ? [] / Bernard Sabbe ; V. Verhoeven . - 2019 . - p. 89-93. DOI: 10.1002/14651858.CD001206.pub3 Langues : Français ( fre) in Minerva > Vol. 18, n° 8 (Octobre 2019) . - p. 89-93
Mots-clés : |
Traitement médicamenteux Phobie sociale |
Résumé : |
La phobie sociale se caractérise par une angoisse intense, avec comportement d’évitement correspondant, se manifestant dans des situations sociales (manger ou boire en public, avoir affaire à des représentants de l’autorité ou à des personnes étrangères, parler ou faire une prestation devant un auditoire, se sentir observé pendant le travail, se trouver dans des rassemblements). Une étude épidémiologique montre que la phobie sociale est une affection très fréquente, dont la prévalence sur la durée de vie est estimée à 3 à 16%. L’affection est cause d’une souffrance personnelle et peut avoir d’importantes répercussions sur les capacités fonctionnelles dans un contexte large – professionnel, relationnel et social. Bien que la physiopathologie de la phobie sociale ne soit pas encore parfaitement comprise, il existe toutefois des éléments probants de plus en plus nombreux qui montrent que différents neurotransmetteurs, tels que la sérotonine, la noradrénaline, la dopamine, le GABA et le glutamate, jouent un rôle important dans la pathogenèse. L’effet de différents médicaments, comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (SSRIs) et les benzodiazépines, dans le traitement de la phobie sociale a déjà été étudié à plusieurs reprises, mais on ne connaît pas leur place par rapport à la psychothérapie, on ne sait pas quelles sont les classes pharmacologiques qui ont le plus d’effet ni quelles sont la dose optimale et la durée optimale du traitement et quels facteurs prédisent la réponse au traitement.
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Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67593 |
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