Comment prévenir la récidive après une tentative de suicide : garder le lien : Le dispositif de veille VigilanS va être étendu sur tout le territoire / Guillaume Vaiva in La revue du praticien, Vol. 70, n° 1 (Janvier 2020)

Public ISBD [article]  inLa revue du praticien > Vol. 70, n° 1 (Janvier 2020) . - p. 49-54 Titre : Comment prévenir la récidive après une tentative de suicide : garder le lien : Le dispositif de veille VigilanS va être étendu sur tout le territoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Guillaume Vaiva ; Christophe Debien ; Vincent Jardon Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 49-54 Note générale : Cet article fait partie du dossier : Suicide, une mort évitable Langues : Français (fre) Mots-clés : Suicide/Prévention et contrôle Résumé : Les tentatives de suicide constituent un facteur de risque majeur de récidives et de décès. Les comportements suicidaires sont polyfactoriels et rendent inefficace une stratégie unique de prévention. L'adhésion aux soins est mauvaise dans un contexte où les liens sociaux sot souvent en souffrance. Deux catégories de programme ont montré leur efficacité : les dispositifs d'intervention intensive et les dispositifs de veille. Ces derniers peuvent recouvrir différentes modalités (courriers, téléphone, textos, mails, etc.). Un dispositif régional innovant baptisé VigilanS, combine ces différentes stratégies dans l'algorithme suivant : délivrance d'une carte de crise à la sortie de la prise en charge hospitalières ; rappel téléphonique des non-primosuicidants 15 jours après leur sortie ; envoi de cartes postales personnalisées mensuellement pendant 6 mois en cas d'échec de l'appel ; information du médecin traitant. L’équipe de recontact, formée à la gestion de crise, gère tous les appels sortants et entrants vers les patients, leurs proches et leurs soignants. Un jeu de 4 cartes postales peut être envoyé en cas d'appel téléphonique non concluant. S'appuyant sur une philosophie de veille, VigilanS a développé un véritable savoir-faire de gestion de crise, nécessitant une supervision médicale constante et de solides capacités de mise en réseau. Une étude "écologique" en population générale a été lancée en 2015 dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Quatre ans plus tard, il est constaté dans tout ce territoire une baisse moyenne de 13 % des passages aux urgences pour tentative de suicide, ainsi qu'une baisse de 12 % des levées de corps pour suicide par les médecins légistes. Le dispositif est en cours de déploiement en France métropolitaine et ultramarine. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66877 [article] Comment prévenir la récidive après une tentative de suicide : garder le lien : Le dispositif de veille VigilanS va être étendu sur tout le territoire [texte imprimé] / Guillaume Vaiva ; Christophe Debien ; Vincent Jardon . - 2020 . - p. 49-54. Cet article fait partie du dossier : Suicide, une mort évitable Langues : Français (fre) in La revue du praticien > Vol. 70, n° 1 (Janvier 2020) . - p. 49-54 Mots-clés : Suicide/Prévention et contrôle Résumé : Les tentatives de suicide constituent un facteur de risque majeur de récidives et de décès. Les comportements suicidaires sont polyfactoriels et rendent inefficace une stratégie unique de prévention. L'adhésion aux soins est mauvaise dans un contexte où les liens sociaux sot souvent en souffrance. Deux catégories de programme ont montré leur efficacité : les dispositifs d'intervention intensive et les dispositifs de veille. Ces derniers peuvent recouvrir différentes modalités (courriers, téléphone, textos, mails, etc.). Un dispositif régional innovant baptisé VigilanS, combine ces différentes stratégies dans l'algorithme suivant : délivrance d'une carte de crise à la sortie de la prise en charge hospitalières ; rappel téléphonique des non-primosuicidants 15 jours après leur sortie ; envoi de cartes postales personnalisées mensuellement pendant 6 mois en cas d'échec de l'appel ; information du médecin traitant. L’équipe de recontact, formée à la gestion de crise, gère tous les appels sortants et entrants vers les patients, leurs proches et leurs soignants. Un jeu de 4 cartes postales peut être envoyé en cas d'appel téléphonique non concluant. S'appuyant sur une philosophie de veille, VigilanS a développé un véritable savoir-faire de gestion de crise, nécessitant une supervision médicale constante et de solides capacités de mise en réseau. Une étude "écologique" en population générale a été lancée en 2015 dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Quatre ans plus tard, il est constaté dans tout ce territoire une baisse moyenne de 13 % des passages aux urgences pour tentative de suicide, ainsi qu'une baisse de 12 % des levées de corps pour suicide par les médecins légistes. Le dispositif est en cours de déploiement en France métropolitaine et ultramarine. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66877

Exemplaires (1)

Cote	Support	Localisation	Section	Disponibilité
REVUES	Revue	Centre de documentation HELHa paramédical Gilly	Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets	Exclu du prêt

Prévention du suicide : intérêt d' une approche multimodale / Vincent Jardon in la Santé en action, 450 (Décembre 2019)

Public ISBD [article]  inla Santé en action > 450 (Décembre 2019) . - p. 7-8 Titre : Prévention du suicide : intérêt d' une approche multimodale Type de document : texte imprimé Auteurs : Vincent Jardon Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 7-8 Langues : Français (fre) Mots-clés : Approche holistique  Etats-unis  France  Prévention  Québec  Santé holistique  Suicide  VigilanS Résumé : Face à la complexité de la prévention des conduites suicidaires, une stratégie de prévention combinée est requise. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67143 [article] Prévention du suicide : intérêt d' une approche multimodale [texte imprimé] / Vincent Jardon . - 2019 . - p. 7-8. Langues : Français (fre) in la Santé en action > 450 (Décembre 2019) . - p. 7-8 Mots-clés : Approche holistique  Etats-unis  France  Prévention  Québec  Santé holistique  Suicide  VigilanS Résumé : Face à la complexité de la prévention des conduites suicidaires, une stratégie de prévention combinée est requise. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67143

Exemplaires (1)

Cote	Support	Localisation	Section	Disponibilité
Revues	Revue	Centre de documentation HELHa paramédical Gilly	Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets	Exclu du prêt

Suicide et troubles du sommeil : des liens avérés / Vincent Jardon in Santé mentale, 290 (Septembre 2024)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 56-61 Titre : Suicide et troubles du sommeil : des liens avérés Type de document : texte imprimé Auteurs : Vincent Jardon Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 56-61 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Conduite suicidaire  Suicide  Trouble insomnie  Trouble du sommeil  Prévention  Prise en charge  Dépistage  Crise suicidaire  Rythme circadien  Trouble psychiatrique  Trouble du stress post-traumatique  Urgence  Cauchemar  Evaluation  Facteur de risque  Neurophysiologie  Risque suicidaire  Syndrome post-traumatique Résumé : La prise en compte des troubles du sommeil peut-elle aider à améliorer la prévention des conduites suicidaires ? Tour d’horizon de la recherche sur les liens entre ces deux problématiques, et perspectives cliniques. Si la question du sommeil comme symptôme infiltre la quasi-totalité de la nosographie psychiatrique et si les troubles du sommeil sont bien identifiés comme des facteurs de risque à part entière de comportement suicidaire, l’évaluation du sommeil dans la crise suicidaire, et de la crise suicidaire dans les troubles du sommeil semblent trop peu la règle. Cet article vise à préciser les liens qui unissent ces deux thématiques et leurs implications dans la pratique clinique. Problématique suicide et sommeil On sait que la mort par suicide touche environ 800 000 personnes par an dans le monde et 9 000 en France, où elle représente environ 2 % des décès et 20 % des morts « évitables ». En 2020, la France se place en 13e position (sur 37) des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) les plus touchés. Mais les décès par suicide ne représentent qu’une partie du fardeau porté par la société au titre des conduites suicidaires. Ainsi, le nombre de tentatives de suicide est estimé à au moins 200 000 par an, et le nombre de personnes exprimant des idées suicidaires à 2 millions. En 2021, 4,2 % des 18-85 ans déclaraient avoir pensé à se suicider durant les douze derniers mois et 6,8 % déclaraient une tentative de suicide au cours de leur vie. En ce qui concerne le sommeil, en France en 2005, 18 % des personnes âgées de 12 à 75 ans se déclaraient insatisfaites de la qualité de leur sommeil et 46 % disaient avoir eu des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours. Si l’on veut être plus précis et quantifier la prévalence de troubles du sommeil caractérisés, l’insomnie qui se définit comme une insuffisance de sommeil en quantité ou qualité, alors que les conditions environnementales sont favorables au sommeil, concerne 15 à 20 % des Français. Le syndrome d’apnées du sommeil, dont la prévalence augmente régulièrement avec l’âge, touche 7,9 % des personnes âgées de 20 à 44 ans, 19,7 % des 45–64 ans, et même 30,5 % des personnes de plus de 65 ans. Les cauchemars pathologiques concernent eux 2 à 8 % des adultes en population générale, et 38,9 % en population atteinte de pathologies mentales. On peut ainsi remarquer que la prise en charge des conduites suicidaires et des troubles du sommeil concerne un nombre élevé de personnes chaque année. Pourtant, ces deux domaines restent relativement éloignés l’un de l’autre alors que les liens qui les unissent sont nombreux. [...] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86398 [article] Suicide et troubles du sommeil : des liens avérés [texte imprimé] / Vincent Jardon . - 2024 . - p. 56-61. Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 290 (Septembre 2024) . - p. 56-61 Mots-clés : Conduite suicidaire  Suicide  Trouble insomnie  Trouble du sommeil  Prévention  Prise en charge  Dépistage  Crise suicidaire  Rythme circadien  Trouble psychiatrique  Trouble du stress post-traumatique  Urgence  Cauchemar  Evaluation  Facteur de risque  Neurophysiologie  Risque suicidaire  Syndrome post-traumatique Résumé : La prise en compte des troubles du sommeil peut-elle aider à améliorer la prévention des conduites suicidaires ? Tour d’horizon de la recherche sur les liens entre ces deux problématiques, et perspectives cliniques. Si la question du sommeil comme symptôme infiltre la quasi-totalité de la nosographie psychiatrique et si les troubles du sommeil sont bien identifiés comme des facteurs de risque à part entière de comportement suicidaire, l’évaluation du sommeil dans la crise suicidaire, et de la crise suicidaire dans les troubles du sommeil semblent trop peu la règle. Cet article vise à préciser les liens qui unissent ces deux thématiques et leurs implications dans la pratique clinique. Problématique suicide et sommeil On sait que la mort par suicide touche environ 800 000 personnes par an dans le monde et 9 000 en France, où elle représente environ 2 % des décès et 20 % des morts « évitables ». En 2020, la France se place en 13e position (sur 37) des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) les plus touchés. Mais les décès par suicide ne représentent qu’une partie du fardeau porté par la société au titre des conduites suicidaires. Ainsi, le nombre de tentatives de suicide est estimé à au moins 200 000 par an, et le nombre de personnes exprimant des idées suicidaires à 2 millions. En 2021, 4,2 % des 18-85 ans déclaraient avoir pensé à se suicider durant les douze derniers mois et 6,8 % déclaraient une tentative de suicide au cours de leur vie. En ce qui concerne le sommeil, en France en 2005, 18 % des personnes âgées de 12 à 75 ans se déclaraient insatisfaites de la qualité de leur sommeil et 46 % disaient avoir eu des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours. Si l’on veut être plus précis et quantifier la prévalence de troubles du sommeil caractérisés, l’insomnie qui se définit comme une insuffisance de sommeil en quantité ou qualité, alors que les conditions environnementales sont favorables au sommeil, concerne 15 à 20 % des Français. Le syndrome d’apnées du sommeil, dont la prévalence augmente régulièrement avec l’âge, touche 7,9 % des personnes âgées de 20 à 44 ans, 19,7 % des 45–64 ans, et même 30,5 % des personnes de plus de 65 ans. Les cauchemars pathologiques concernent eux 2 à 8 % des adultes en population générale, et 38,9 % en population atteinte de pathologies mentales. On peut ainsi remarquer que la prise en charge des conduites suicidaires et des troubles du sommeil concerne un nombre élevé de personnes chaque année. Pourtant, ces deux domaines restent relativement éloignés l’un de l’autre alors que les liens qui les unissent sont nombreux. [...] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86398

Exemplaires (1)

Cote	Support	Localisation	Section	Disponibilité
REVUES	Revue	Centre de documentation HELHa paramédical Gilly	Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets	Exclu du prêt

---

1 (1 - 3 / 3)