Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Lu : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
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Centre de documentation de la HELHa-Gilly
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Auteur Rebekka Verniest |
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Évolution du profil des résidents en maisons de repos : quels enjeux pour l'avenir ? / Rebekka Verniest in Ethica Clinica, 105 (Trimestriel 105/2022)
Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt
[article]
Titre : Profil de santé de nos aîné.es Type de document : texte imprimé Auteurs : Katte Ackaert ; Hervé Avalosse ; Rebekka Verniest Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 4-43 Langues : Français (fre) Mots-clés : Personne âgée Santé Vulnérabilité Soins Vieillissement Recours aux soins Etude quantitative Qualité de vie Solitude Maladie chronique Décès Soins de première ligne Spécialiste Soins ambulatoires Maison médicale Soins infirmiers à domicile Soins hospitaliers Maison de repos et de soins Recommandation Aidant proche Résumé : Telle une antienne, nous entendons continuellement : « la Belgique vieillit ». Mais que devons-nous comprendre par là ? Le fait que le nombre et la proportion de personnes âgées au sein de la population sont en croissance. Ainsi, les projections démographiques indiquent que le nombre de personnes de 80 ans et plus va doubler d’ici 2050. Pour tout un chacun, vieillir n’est pas forcément une mauvaise nouvelle : avoir la perspective d’une vie longue et épanouissante est plutôt positif. Toutefois, nous n’aurons pas tous et toutes l’opportunité de vieillir en bonne santé : beaucoup de personnes âgées feront face à des problèmes de santé (aigus et/ou chroniques) et de perte d’autonomie. Et comme le nombre de personnes âgées va s’accroître, le recours aux services de santé et d’aide va également s’intensifier. C’est donc à un défi sociétal considérable auquel nous devons faire face. Comment s’y préparer ? D’abord en dressant le profil de santé de nos aîné?es. Dans quel état de santé sont-ils?elles ? Dans quelle situation sociale sont-ils?elles ? À quels soins font-ils?elles appel ? La MC a déjà publié bien des études sur les soins aux aîné?es. Mais elles étaient souvent partielles. Avec la présente étude, notre ambition est d’être systématique. Pour la première fois, nous analysons de façon globale le profil des aîné?es de la MC, soit la population de nos membres ayant 65 ans et plus, au cours de la période 2016 à 2022. Quelques résultats généraux ci-après.
Indicateurs d’état de santé
• Les affections cardiovasculaires sont le problème de santé le plus fréquent (62% des 65 ans et plus). Viennent ensuite les problèmes de thrombose (41%), le diabète (18%), des pathologies mentales (13%). Environ un cinquième de nos aîné?es ne présentent aucune des pathologies examinées dans cette étude.
• La proportion de personnes en soins palliatifs est assez faible : 1,5% pour les 65 ans et plus, 4% pour les 80 ans et plus.
• De l’ordre de 4% des 65 ans et plus (12% pour les 85 ans et plus) décèdent chaque année.
Indicateurs de vulnérabilité sociale
• La proportion de bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM) est en diminution : de 29% en 2016 à 25% en 2022. En revanche, en 2022, près de 45% des 80 ans et plus sont BIM.
• La proportion de bénéficiaires du statut affection chronique est en augmentation : de 31% en 2016 à 37% en 2022.
• Près d’une personne âgée de 65 ans et plus sur trois vit seule (ménage unipersonnel). À Bruxelles, c’est près de la moitié.
Indicateurs de recours aux soins
• La médecine générale est, de loin, privilégiée : plus de neuf aîné?es sur dix y ont recours au moins une fois par an. Les contacts ambulatoires avec des spécialistes sont également très fréquents : en 2022, 78% des 65 ans et plus y ont eu recours au moins une fois. Environ 21% de nos aîné?es font appel aux soins infirmiers à domicile. Le recours aux médicaments ambulatoires est important : 86% des personnes âgées de 65 ans et plus consomment au moins 180 DDD par an.
• Une personne âgée de 65 ans et plus sur cinq a été hospitalisée en 2022 ou a fait appel aux urgences. Une personne sur quatre a eu au moins une hospitalisation de jour.
• Les centres de soins de jour sont peu utilisés en 2022 (0,5% des 65 ans et plus ; 1,1% des 85 ans et plus). Les centres de court séjour en maison de repos un peu plus : 1,3% des 65 ans et plus y ont eu recours au moins une journée en 2022 (4,3% des 85 ans et plus). Les personnes âgées séjournant durablement en maison de repos sont plus nombreuses : 7,3% des 65 ans et plus en 2022 (28% des 85 ans et plus).
Derrière ces tendances générales, il y a aussi diverses variations. Bien sûr, il y a des effets d’âge, comme on peut s’y attendre. Mais ce qui est davantage frappant, ce sont les effets liés au statut BIM. Les aîné?es qui sont BIM ont systématiquement des indicateurs de santé plus dégradés. Par exemple, la proportion de décès observés est 2,4 fois plus élevée chez les BIM que chez les non BIM. La prévalence des pathologies chroniques est également plus élevée chez les BIM. Enfin, ces personnes font plus fréquemment appel aux médecins généralistes (mais moins souvent aux médecins spécialistes), aux soins infirmiers à domicile, aux urgences hospitalières, sont plus fréquemment inscrites en maison médicale, sont plus fréquemment admises à l’hôpital, résident plus souvent en maison de repos. On trouve aussi beaucoup de variations régionales. Ainsi les proportions de Bruxellois?es et Liégeois?es qui font appel aux médecins généralistes sont plus faibles, mais ceci est compensé par le fait que qu’ils?elles sont plus fréquemment inscrit?es en maison médicale. Les aîné?es de Bruxelles vont plus fréquemment que d’autres aux urgences hospitalières. De leur côté, les aîné?es du Limbourg et du Hainaut font plus souvent appel aux soins infirmiers à domicile. Le profil des aîné?es est donc bien diversifié. En tenir compte, ainsi que des situations locales (tant sur le plan social que sur le plan de l’offre de soins) est un véritable défi qui s’adresse à tous les responsables politiques (aussi bien fédéraux que régionaux) et acteurs de terrain. D’ores et déjà, au vu de ce profil, se dessinent des pistes d’action pour l’avenir : continuer à investir dans les soins de première ligne, soutenir les aidants proches, avoir de l’attention pour les plus vulnérables et pour la qualité de vie de nos aîné?es.En ligne : https://cm-mc.bynder.com/m/316866fed32d3c52/original/Sante-Societe-n-9.pdf Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83656
in Santé & société > 9 (avril 2024) . - p. 4-43[article] Profil de santé de nos aîné.es [texte imprimé] / Katte Ackaert ; Hervé Avalosse ; Rebekka Verniest . - 2024 . - p. 4-43.
Langues : Français (fre)
in Santé & société > 9 (avril 2024) . - p. 4-43
Mots-clés : Personne âgée Santé Vulnérabilité Soins Vieillissement Recours aux soins Etude quantitative Qualité de vie Solitude Maladie chronique Décès Soins de première ligne Spécialiste Soins ambulatoires Maison médicale Soins infirmiers à domicile Soins hospitaliers Maison de repos et de soins Recommandation Aidant proche Résumé : Telle une antienne, nous entendons continuellement : « la Belgique vieillit ». Mais que devons-nous comprendre par là ? Le fait que le nombre et la proportion de personnes âgées au sein de la population sont en croissance. Ainsi, les projections démographiques indiquent que le nombre de personnes de 80 ans et plus va doubler d’ici 2050. Pour tout un chacun, vieillir n’est pas forcément une mauvaise nouvelle : avoir la perspective d’une vie longue et épanouissante est plutôt positif. Toutefois, nous n’aurons pas tous et toutes l’opportunité de vieillir en bonne santé : beaucoup de personnes âgées feront face à des problèmes de santé (aigus et/ou chroniques) et de perte d’autonomie. Et comme le nombre de personnes âgées va s’accroître, le recours aux services de santé et d’aide va également s’intensifier. C’est donc à un défi sociétal considérable auquel nous devons faire face. Comment s’y préparer ? D’abord en dressant le profil de santé de nos aîné?es. Dans quel état de santé sont-ils?elles ? Dans quelle situation sociale sont-ils?elles ? À quels soins font-ils?elles appel ? La MC a déjà publié bien des études sur les soins aux aîné?es. Mais elles étaient souvent partielles. Avec la présente étude, notre ambition est d’être systématique. Pour la première fois, nous analysons de façon globale le profil des aîné?es de la MC, soit la population de nos membres ayant 65 ans et plus, au cours de la période 2016 à 2022. Quelques résultats généraux ci-après.
Indicateurs d’état de santé
• Les affections cardiovasculaires sont le problème de santé le plus fréquent (62% des 65 ans et plus). Viennent ensuite les problèmes de thrombose (41%), le diabète (18%), des pathologies mentales (13%). Environ un cinquième de nos aîné?es ne présentent aucune des pathologies examinées dans cette étude.
• La proportion de personnes en soins palliatifs est assez faible : 1,5% pour les 65 ans et plus, 4% pour les 80 ans et plus.
• De l’ordre de 4% des 65 ans et plus (12% pour les 85 ans et plus) décèdent chaque année.
Indicateurs de vulnérabilité sociale
• La proportion de bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM) est en diminution : de 29% en 2016 à 25% en 2022. En revanche, en 2022, près de 45% des 80 ans et plus sont BIM.
• La proportion de bénéficiaires du statut affection chronique est en augmentation : de 31% en 2016 à 37% en 2022.
• Près d’une personne âgée de 65 ans et plus sur trois vit seule (ménage unipersonnel). À Bruxelles, c’est près de la moitié.
Indicateurs de recours aux soins
• La médecine générale est, de loin, privilégiée : plus de neuf aîné?es sur dix y ont recours au moins une fois par an. Les contacts ambulatoires avec des spécialistes sont également très fréquents : en 2022, 78% des 65 ans et plus y ont eu recours au moins une fois. Environ 21% de nos aîné?es font appel aux soins infirmiers à domicile. Le recours aux médicaments ambulatoires est important : 86% des personnes âgées de 65 ans et plus consomment au moins 180 DDD par an.
• Une personne âgée de 65 ans et plus sur cinq a été hospitalisée en 2022 ou a fait appel aux urgences. Une personne sur quatre a eu au moins une hospitalisation de jour.
• Les centres de soins de jour sont peu utilisés en 2022 (0,5% des 65 ans et plus ; 1,1% des 85 ans et plus). Les centres de court séjour en maison de repos un peu plus : 1,3% des 65 ans et plus y ont eu recours au moins une journée en 2022 (4,3% des 85 ans et plus). Les personnes âgées séjournant durablement en maison de repos sont plus nombreuses : 7,3% des 65 ans et plus en 2022 (28% des 85 ans et plus).
Derrière ces tendances générales, il y a aussi diverses variations. Bien sûr, il y a des effets d’âge, comme on peut s’y attendre. Mais ce qui est davantage frappant, ce sont les effets liés au statut BIM. Les aîné?es qui sont BIM ont systématiquement des indicateurs de santé plus dégradés. Par exemple, la proportion de décès observés est 2,4 fois plus élevée chez les BIM que chez les non BIM. La prévalence des pathologies chroniques est également plus élevée chez les BIM. Enfin, ces personnes font plus fréquemment appel aux médecins généralistes (mais moins souvent aux médecins spécialistes), aux soins infirmiers à domicile, aux urgences hospitalières, sont plus fréquemment inscrites en maison médicale, sont plus fréquemment admises à l’hôpital, résident plus souvent en maison de repos. On trouve aussi beaucoup de variations régionales. Ainsi les proportions de Bruxellois?es et Liégeois?es qui font appel aux médecins généralistes sont plus faibles, mais ceci est compensé par le fait que qu’ils?elles sont plus fréquemment inscrit?es en maison médicale. Les aîné?es de Bruxelles vont plus fréquemment que d’autres aux urgences hospitalières. De leur côté, les aîné?es du Limbourg et du Hainaut font plus souvent appel aux soins infirmiers à domicile. Le profil des aîné?es est donc bien diversifié. En tenir compte, ainsi que des situations locales (tant sur le plan social que sur le plan de l’offre de soins) est un véritable défi qui s’adresse à tous les responsables politiques (aussi bien fédéraux que régionaux) et acteurs de terrain. D’ores et déjà, au vu de ce profil, se dessinent des pistes d’action pour l’avenir : continuer à investir dans les soins de première ligne, soutenir les aidants proches, avoir de l’attention pour les plus vulnérables et pour la qualité de vie de nos aîné?es.En ligne : https://cm-mc.bynder.com/m/316866fed32d3c52/original/Sante-Societe-n-9.pdf Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83656 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Le volontariat, c'est bon pour la santé ! / Hervé Avalosse in Education Santé, 363 (Février 2020)
[article]
Titre : Le volontariat, c'est bon pour la santé ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Hervé Avalosse ; Joëlle Delvaux ; Sigrid Vancorenland ; Rebekka Verniest ; Jessica Morton ; Bernard Rimé Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 7-11 Langues : Français (fre) Mots-clés : SANTÉ VOLONTARIAT Note de contenu : Le volontariat est largement répandu dans notre pays. D’après la Fondation Roi Baudouin, près de 1,2 million de Belges font du volontariat au sein d’organisations. Et c’est loin d’être une activité marginale : un volontaire preste « en moyenne près de 190 heures au cours de l’année écoulée, soit près de 4 heures par semaine. ». La vie associative couvre un large éventail de domaines d’activité : sport, culture, jeunesse, santé et bien-être, féminisme, environnement, vie de quartier... Il y en a pour tous les goûts. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66873
in Education Santé > 363 (Février 2020) . - p. 7-11[article] Le volontariat, c'est bon pour la santé ! [texte imprimé] / Hervé Avalosse ; Joëlle Delvaux ; Sigrid Vancorenland ; Rebekka Verniest ; Jessica Morton ; Bernard Rimé . - 2020 . - p. 7-11.
Langues : Français (fre)
in Education Santé > 363 (Février 2020) . - p. 7-11
Mots-clés : SANTÉ VOLONTARIAT Note de contenu : Le volontariat est largement répandu dans notre pays. D’après la Fondation Roi Baudouin, près de 1,2 million de Belges font du volontariat au sein d’organisations. Et c’est loin d’être une activité marginale : un volontaire preste « en moyenne près de 190 heures au cours de l’année écoulée, soit près de 4 heures par semaine. ». La vie associative couvre un large éventail de domaines d’activité : sport, culture, jeunesse, santé et bien-être, féminisme, environnement, vie de quartier... Il y en a pour tous les goûts. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66873 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt