Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Auteur A. Chantry |
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Quel est le bénéfice d’une 3e heure à dilatation complète sur le mode d’accouchement ? / C. Rollet in La revue Sage-femme, Vol. 18, n° 6 (Décembre 2019)
[article]
Titre : Quel est le bénéfice d’une 3e heure à dilatation complète sur le mode d’accouchement ? Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Rollet ; A. Chantry ; A. Girault Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 302-311 Note générale : Doi : 10.1016/j.sagf.2019.10.007 Langues : Français (fre) Mots-clés : TRAVAIL ACCOUCHEMENT Résumé : Objectif : L’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’association entre une 3e heure à dilatation complète et le mode d’accouchement. L’objectif secondaire était d’évaluer l’association entre une 3e heure à dilatation complète et la morbidité maternelle et néonatale.
Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, bicentrique de type « ici-ailleurs » incluant les femmes nullipares à bas risque avec un fœtus unique en présentation céphalique, ayant accouché à terme (?37SA) sous analgésie péridurale et qui ont atteint la dilatation complète (DC) avec un rythme cardiaque fœtal non suspect. Les femmes de l’étude ont accouché entre septembre et décembre 2016 dans deux maternités parisiennes, l’une ayant un protocole autorisant 3heures d’expectative à dilatation complète (maternité A) et l’autre, un protocole n’autorisant pas plus de 2heures d’expectative (maternité B). Le critère de jugement principal était le mode d’accouchement étudié en deux classes : accouchement par voie basse spontanée et accouchement opératoire (regroupant les accouchements instrumentaux et les césariennes). Afin d’évaluer l’association entre le protocole d’expectative à dilatation complète et le mode d’accouchement, nous avons réalisé des analyses univariées en intention de traiter.
Résultats : Les deux populations étaient comparables concernant les caractéristiques préexistantes à la grossesse, les caractéristiques de la grossesse, et les caractéristiques du travail et de l’accouchement sauf pour le mode d’entrée en travail et l’utilisation d’oxytocine pendant le travail. La durée moyenne de la phase de descente était plus élevée dans la maternité A (protocole 3heures à DC) que dans la maternité B (protocole 2heures à DC) (p<0001). Le protocole autorisant une 3e heure d’expectative à dilatation complète permettait de diminuer significativement les accouchements par voie basse instrumentale (OR=0,60 ; IC 95 % [0,40–0,91] ; p=0017). Il n’y avait aucune différence concernant le taux de césarienne entre les deux protocoles (p=0,318). Nous n’avons pas mis en évidence d’augmentation de la morbidité materno-néonatale (hémorragie du post-partum, déchirure périnéale, score d’Apgar à 5min de vie, pH au cordon et transfert en réanimation/néonatalogie) associée à la présence d’un protocole autorisant 3heures d’expectative à dilatation complète.
Conclusion : Notre étude a montré une diminution significative des accouchements opératoires et plus précisément des extractions instrumentales avec un protocole autorisant une 3e heure d’expectative à dilatation complète par rapport à un protocole n’en autorisant que deux, sans augmentation de la morbidité materno-néonatale.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66572
in La revue Sage-femme > Vol. 18, n° 6 (Décembre 2019) . - p. 302-311[article] Quel est le bénéfice d’une 3e heure à dilatation complète sur le mode d’accouchement ? [texte imprimé] / C. Rollet ; A. Chantry ; A. Girault . - 2019 . - p. 302-311.
Doi : 10.1016/j.sagf.2019.10.007
Langues : Français (fre)
in La revue Sage-femme > Vol. 18, n° 6 (Décembre 2019) . - p. 302-311
Mots-clés : TRAVAIL ACCOUCHEMENT Résumé : Objectif : L’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’association entre une 3e heure à dilatation complète et le mode d’accouchement. L’objectif secondaire était d’évaluer l’association entre une 3e heure à dilatation complète et la morbidité maternelle et néonatale.
Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, bicentrique de type « ici-ailleurs » incluant les femmes nullipares à bas risque avec un fœtus unique en présentation céphalique, ayant accouché à terme (?37SA) sous analgésie péridurale et qui ont atteint la dilatation complète (DC) avec un rythme cardiaque fœtal non suspect. Les femmes de l’étude ont accouché entre septembre et décembre 2016 dans deux maternités parisiennes, l’une ayant un protocole autorisant 3heures d’expectative à dilatation complète (maternité A) et l’autre, un protocole n’autorisant pas plus de 2heures d’expectative (maternité B). Le critère de jugement principal était le mode d’accouchement étudié en deux classes : accouchement par voie basse spontanée et accouchement opératoire (regroupant les accouchements instrumentaux et les césariennes). Afin d’évaluer l’association entre le protocole d’expectative à dilatation complète et le mode d’accouchement, nous avons réalisé des analyses univariées en intention de traiter.
Résultats : Les deux populations étaient comparables concernant les caractéristiques préexistantes à la grossesse, les caractéristiques de la grossesse, et les caractéristiques du travail et de l’accouchement sauf pour le mode d’entrée en travail et l’utilisation d’oxytocine pendant le travail. La durée moyenne de la phase de descente était plus élevée dans la maternité A (protocole 3heures à DC) que dans la maternité B (protocole 2heures à DC) (p<0001). Le protocole autorisant une 3e heure d’expectative à dilatation complète permettait de diminuer significativement les accouchements par voie basse instrumentale (OR=0,60 ; IC 95 % [0,40–0,91] ; p=0017). Il n’y avait aucune différence concernant le taux de césarienne entre les deux protocoles (p=0,318). Nous n’avons pas mis en évidence d’augmentation de la morbidité materno-néonatale (hémorragie du post-partum, déchirure périnéale, score d’Apgar à 5min de vie, pH au cordon et transfert en réanimation/néonatalogie) associée à la présence d’un protocole autorisant 3heures d’expectative à dilatation complète.
Conclusion : Notre étude a montré une diminution significative des accouchements opératoires et plus précisément des extractions instrumentales avec un protocole autorisant une 3e heure d’expectative à dilatation complète par rapport à un protocole n’en autorisant que deux, sans augmentation de la morbidité materno-néonatale.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66572 Exemplaires (1)
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