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Auteur Franck Verdonk |
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Le delirium postopératoire / Franck Verdonk in Anesthésie & Réanimation, Vol. 5, n° 6 (Novembre 2019)
[article]
Titre : Le delirium postopératoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Franck Verdonk Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 502-509 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2019.09.005 Langues : Français (fre) Mots-clés : CHIRURGIE COMPLICATION COGNITION TOURBLE Résumé : Le delirium postopératoire (POD) est une complication fréquente des chirurgies majeures. Il touche jusqu’à 70 % des patients âgés de plus de 60 ans dans la période postopératoire. Le POD est un facteur indépendant de morbi-mortalité, d’une durée d’hospitalisation prolongée et de troubles cognitifs et/ou fonctionnels à long terme, eux-mêmes à l’origine d’une dépendance ainsi que d’importants coûts sociaux et financiers. La physiopathologie du POD et son lien avec les troubles cognitifs persistants postopératoires restent incomplètement compris. Trois hypothèses principales en lien avec la chirurgie ont été proposées : (1) une diminution de la synthèse et de la libération des neurotransmetteurs, (2) une atteinte circulatoire et (3) un processus neuro-inflammatoire. Les facteurs protecteurs sont une réserve cognitive élevée et une activité physique régulière, ouvrant la voie à l’opportunité d’une préhabilitation cognitive et physique pour prévenir l’incidence du POD. Un dépistage et un diagnostic précoces via des échelles dédiées (CAM/Nu-DESC) sont des facteurs essentiels à la réduction de la durée et de la morbidité du POD. Les principales stratégies périopératoires préventives incluent la réduction des médicaments à activité anticholinergique, l’intégration dans des circuits de prise en charge dédiée, le monitorage de la profondeur d’anesthésie ainsi qu’une analgésie postopératoire multimodale. Sont également à discuter l’utilisation de molécules pharmacologiques tels que les alpha2-agonistes ou la kétamine. Il n’existe aucune prise en charge thérapeutique du POD si ce n’est l’utilisation d’antipsychotiques dans le cadre particulier du POD hyperactif. Les benzodiazépines sont à proscrire. Aucune technique particulière d’anesthésie n’est à privilégier chez les patients à risque (anesthésie générale vs anesthésie locorégionale). Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66062
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 5, n° 6 (Novembre 2019) . - p. 502-509[article] Le delirium postopératoire [texte imprimé] / Franck Verdonk . - 2019 . - p. 502-509.
Doi : 10.1016/j.anrea.2019.09.005
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 5, n° 6 (Novembre 2019) . - p. 502-509
Mots-clés : CHIRURGIE COMPLICATION COGNITION TOURBLE Résumé : Le delirium postopératoire (POD) est une complication fréquente des chirurgies majeures. Il touche jusqu’à 70 % des patients âgés de plus de 60 ans dans la période postopératoire. Le POD est un facteur indépendant de morbi-mortalité, d’une durée d’hospitalisation prolongée et de troubles cognitifs et/ou fonctionnels à long terme, eux-mêmes à l’origine d’une dépendance ainsi que d’importants coûts sociaux et financiers. La physiopathologie du POD et son lien avec les troubles cognitifs persistants postopératoires restent incomplètement compris. Trois hypothèses principales en lien avec la chirurgie ont été proposées : (1) une diminution de la synthèse et de la libération des neurotransmetteurs, (2) une atteinte circulatoire et (3) un processus neuro-inflammatoire. Les facteurs protecteurs sont une réserve cognitive élevée et une activité physique régulière, ouvrant la voie à l’opportunité d’une préhabilitation cognitive et physique pour prévenir l’incidence du POD. Un dépistage et un diagnostic précoces via des échelles dédiées (CAM/Nu-DESC) sont des facteurs essentiels à la réduction de la durée et de la morbidité du POD. Les principales stratégies périopératoires préventives incluent la réduction des médicaments à activité anticholinergique, l’intégration dans des circuits de prise en charge dédiée, le monitorage de la profondeur d’anesthésie ainsi qu’une analgésie postopératoire multimodale. Sont également à discuter l’utilisation de molécules pharmacologiques tels que les alpha2-agonistes ou la kétamine. Il n’existe aucune prise en charge thérapeutique du POD si ce n’est l’utilisation d’antipsychotiques dans le cadre particulier du POD hyperactif. Les benzodiazépines sont à proscrire. Aucune technique particulière d’anesthésie n’est à privilégier chez les patients à risque (anesthésie générale vs anesthésie locorégionale). Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66062 Exemplaires (1)
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