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Auteur C. Pienkowski |
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Puberté normale et pathologique / S. Moniez in Journal de pédiatrie et de puériculture, Vol. 36, n° 3 (Juin 2023)
[article]
Titre : Puberté normale et pathologique Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Moniez ; C. Pienkowski ; Audrey Cartault Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 94-106 Note générale : https://doi.org/10.1016/j.jpp.2023.03.001 Langues : Français (fre) Mots-clés : Puberté Puberté précoce Âge osseux Stade de Tanner Puberté retardée Hypogonadisme Résumé : L’évaluation du développement pubertaire fait partie intégrante du suivi du développement de l’enfant. À l’examen clinique, il est évalué par le stade de Tanner. Le développement pubertaire se fait par activation de l’axe hypothalamo-hypophysogonadique. La finalité du développement pubertaire est l’acquisition de la fonction de reproduction. On parle de puberté précoce lorsque la poussée mammaire débute avant l’âge de 8 ans chez la fille et lorsque le volume testiculaire devient supérieur à 4 ml avant l’âge de 9ans et demi chez le garçon. Il faut distinguer les causes centrales des causes périphériques. Chez la fille, elle est dans 80 % des cas d’origine centrale idiopathique alors que chez le garçon, elle est dans 70 % des cas pathologique et secondaire à une lésion du système nerveux central. Un traitement freinateur de la puberté par analogue de luteinizing hormone releasing hormone (LHRH) est indiqué dans la puberté précoce centrale. Le retard pubertaire est défini par l’absence de développement des caractères sexuels après 13 ans chez la fille et après 14ans chez le garçon. Il peut s’agir d’un retard pubertaire simple ou bien d’une cause centrale (hypogonadisme hypogonadotrope) ou périphérique (hypogonadisme hypergonadotrope). Chez le garçon, le retard pubertaire simple est plus fréquent que chez la fille et un traitement substitutif peut être envisagé en cas de retentissement psychologique. Les causes les plus fréquentes d’hypogonadisme hypergonadotrope sont les anomalies chromosomiques 45X correspondant au syndrome de Turner chez la fille et 46XXY correspondant au syndrome de Klinefelter chez le garçon. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=78884
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 36, n° 3 (Juin 2023) . - p. 94-106[article] Puberté normale et pathologique [texte imprimé] / S. Moniez ; C. Pienkowski ; Audrey Cartault . - 2023 . - p. 94-106.
https://doi.org/10.1016/j.jpp.2023.03.001
Langues : Français (fre)
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 36, n° 3 (Juin 2023) . - p. 94-106
Mots-clés : Puberté Puberté précoce Âge osseux Stade de Tanner Puberté retardée Hypogonadisme Résumé : L’évaluation du développement pubertaire fait partie intégrante du suivi du développement de l’enfant. À l’examen clinique, il est évalué par le stade de Tanner. Le développement pubertaire se fait par activation de l’axe hypothalamo-hypophysogonadique. La finalité du développement pubertaire est l’acquisition de la fonction de reproduction. On parle de puberté précoce lorsque la poussée mammaire débute avant l’âge de 8 ans chez la fille et lorsque le volume testiculaire devient supérieur à 4 ml avant l’âge de 9ans et demi chez le garçon. Il faut distinguer les causes centrales des causes périphériques. Chez la fille, elle est dans 80 % des cas d’origine centrale idiopathique alors que chez le garçon, elle est dans 70 % des cas pathologique et secondaire à une lésion du système nerveux central. Un traitement freinateur de la puberté par analogue de luteinizing hormone releasing hormone (LHRH) est indiqué dans la puberté précoce centrale. Le retard pubertaire est défini par l’absence de développement des caractères sexuels après 13 ans chez la fille et après 14ans chez le garçon. Il peut s’agir d’un retard pubertaire simple ou bien d’une cause centrale (hypogonadisme hypogonadotrope) ou périphérique (hypogonadisme hypergonadotrope). Chez le garçon, le retard pubertaire simple est plus fréquent que chez la fille et un traitement substitutif peut être envisagé en cas de retentissement psychologique. Les causes les plus fréquentes d’hypogonadisme hypergonadotrope sont les anomalies chromosomiques 45X correspondant au syndrome de Turner chez la fille et 46XXY correspondant au syndrome de Klinefelter chez le garçon. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=78884 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Republication de : Contraception de l’adolescente. RPC Contraception CNGOF / C. Pienkowski in La revue Sage-femme, Vol. 18, n° 4 (Septembre 2019)
[article]
Titre : Republication de : Contraception de l’adolescente. RPC Contraception CNGOF Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Pienkowski Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 225-232 Note générale : Doi : 10.1016/j.sagf.2019.06.002 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONTRACEPTION ADOLESCENTE Résumé : Objectif : L’objectif est d’établir le dialogue et la confiance afin de déterminer les besoins et les niveaux de compétence de l’adolescente. Cela concerne la sexualité, la prévention des IST, un choix éclairé de sa contraception afin d’éviter une grossesse non planifiée.
Méthodes : Une recherche bibliographique concernant la contraception et adolescente a été réalisée sur Pubmed, la Cochrane database et les recommandations nationales et internationales.
Résultats : La surveillance de la contraception chez l’adolescente doit intégrer plus spécifiquement : sa santé globale, la stabilité pondérale et de la corpulence, un équilibre alimentaire avec un apport calcique suffisant sans oublier la prévention des IST et la vaccination anti HPV. Les premières consultations sont un moment essentiel de dialogue et d’écoute auprès des adolescentes pour développer des compétences d’éducation à la sexualité. Les thématiques abordées sont : la prévention des IST avec l’utilisation de préservatifs, le dépistage de situations de précarité ou de maltraitance et enfin l’adhésion au traitement de manière à éviter une grossesse non planifiée. L’utilisation des préservatifs associés à la prise régulière d’une contraception est essentielle pour assurer une barrière contre les infections sexuellement transmissibles (IST) (NP1). Afin de préserver la confidentialité, l’adolescente est reçue seule (Grade B). Elle doit être rassurée sur le respect de l’anonymat et la gratuité des soins. L’examen clinique se résume au recueil du poids, de la taille, de l’IMC et la prise de la tension artérielle (Grade C). Il paraît important de leur donner le choix de la contraception et de les informer objectivement des différentes mméthodes contraceptives (Grade B). En dehors de toute contre-indication, si la primo-prescription est une pilule estroprogestative (COP), cela doit être une pilule de 1re ou 2e génération dont le progestatif est du lévonorgestrel. Pour certains experts, il serait important de prescrire une pilule à 30μg EE pour une meilleure efficacité en cas d’oubli chez les très jeunes patientes et pour la minéralisation osseuse (NP4). L’information sur les contraceptifs réversibles à longue durée d’action, ou LARC, (les implants et dispositifs intra-utérins) est primordiale. Ces méthodes contraceptives ont prouvé leur efficacité et leur place en 1re intention. (Grade A).
Conclusion : Prescrire une contraception à une adolescente nécessite d’adapter le meilleur traitement à sa convenance pour éviter une grossesse non désirée. Cela nécessite une information éclairée sur la prévention des IST et sur toutes les méthodes contraceptives dans un climat de confiance et de dialogue.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64905
in La revue Sage-femme > Vol. 18, n° 4 (Septembre 2019) . - p. 225-232[article] Republication de : Contraception de l’adolescente. RPC Contraception CNGOF [texte imprimé] / C. Pienkowski . - 2019 . - p. 225-232.
Doi : 10.1016/j.sagf.2019.06.002
Langues : Français (fre)
in La revue Sage-femme > Vol. 18, n° 4 (Septembre 2019) . - p. 225-232
Mots-clés : CONTRACEPTION ADOLESCENTE Résumé : Objectif : L’objectif est d’établir le dialogue et la confiance afin de déterminer les besoins et les niveaux de compétence de l’adolescente. Cela concerne la sexualité, la prévention des IST, un choix éclairé de sa contraception afin d’éviter une grossesse non planifiée.
Méthodes : Une recherche bibliographique concernant la contraception et adolescente a été réalisée sur Pubmed, la Cochrane database et les recommandations nationales et internationales.
Résultats : La surveillance de la contraception chez l’adolescente doit intégrer plus spécifiquement : sa santé globale, la stabilité pondérale et de la corpulence, un équilibre alimentaire avec un apport calcique suffisant sans oublier la prévention des IST et la vaccination anti HPV. Les premières consultations sont un moment essentiel de dialogue et d’écoute auprès des adolescentes pour développer des compétences d’éducation à la sexualité. Les thématiques abordées sont : la prévention des IST avec l’utilisation de préservatifs, le dépistage de situations de précarité ou de maltraitance et enfin l’adhésion au traitement de manière à éviter une grossesse non planifiée. L’utilisation des préservatifs associés à la prise régulière d’une contraception est essentielle pour assurer une barrière contre les infections sexuellement transmissibles (IST) (NP1). Afin de préserver la confidentialité, l’adolescente est reçue seule (Grade B). Elle doit être rassurée sur le respect de l’anonymat et la gratuité des soins. L’examen clinique se résume au recueil du poids, de la taille, de l’IMC et la prise de la tension artérielle (Grade C). Il paraît important de leur donner le choix de la contraception et de les informer objectivement des différentes mméthodes contraceptives (Grade B). En dehors de toute contre-indication, si la primo-prescription est une pilule estroprogestative (COP), cela doit être une pilule de 1re ou 2e génération dont le progestatif est du lévonorgestrel. Pour certains experts, il serait important de prescrire une pilule à 30μg EE pour une meilleure efficacité en cas d’oubli chez les très jeunes patientes et pour la minéralisation osseuse (NP4). L’information sur les contraceptifs réversibles à longue durée d’action, ou LARC, (les implants et dispositifs intra-utérins) est primordiale. Ces méthodes contraceptives ont prouvé leur efficacité et leur place en 1re intention. (Grade A).
Conclusion : Prescrire une contraception à une adolescente nécessite d’adapter le meilleur traitement à sa convenance pour éviter une grossesse non désirée. Cela nécessite une information éclairée sur la prévention des IST et sur toutes les méthodes contraceptives dans un climat de confiance et de dialogue.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64905 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt