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Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
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Auteur E.M. Haffaf |
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Comparaison entre scintigraphie aux MIBI-Risordan et au Thallium 201 dans la recherche de viabilité myocardique (à propos de 30 patients) / Z. Bouguerri in MÉDECINE NUCLÉAIRE, Vol. 43, n° 2 (Mars/Avril 2019)
[article]
Titre : Comparaison entre scintigraphie aux MIBI-Risordan et au Thallium 201 dans la recherche de viabilité myocardique (à propos de 30 patients) Type de document : texte imprimé Auteurs : Z. Bouguerri ; G. Chalal ; R. Belakroum ; F. Menad ; E.M. Haffaf ; I. Ararem ; M.A. Aouni Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 173 Note générale : Doi : 10.1016/j.mednuc.2019.01.003 Langues : Français (fre) Mots-clés : SCINTIGRAPHIE CARDIOLOGIE Résumé :
Objectif
Cette étude vise à vérifier si l’administration d’un dérivé nitré (Risordan) avant l’injection du radiopharmaceutique (Tc-99m-MIBI) au repos pourrait améliorer la détection de la viabilité myocardique (la réversibilité des défauts de perfusion) par rapport à l’examen de base (Tc-99m-MIBI seul) et de la comparer avec le protocole Thallium 201.
Méthodes
L’étude est de type comparaison de procédures diagnostiques, réalisée sur une période de 3 mois (premier trimestre 2016). Nous avons étudié 30 patients (âge moyen 61,63±3,0 et sex-ratio 3,2) avec antécédent d’infarctus du myocarde. Tous les patients ont subi 3 examens scintigraphiques au repos : Tc99m-MIBI seul, MIBI/Risordan et examen au TL201. Les données ont été reconstruites par un algorithme itératif puis réorientées en trois plans : petit axe, grand axe horizontal et grand axe vertical. L’analyse scintigraphique a été réalisée en utilisant le Spect Perfusion Quantitative (QPS), fournissant la fixation du radiotraceur en pourcentage ainsi que la sévérité des défects selon le modèle 17 segments. Les images ont été interprétées par deux observateurs indépendants. Les segments ayant une fixation du traceur de plus de 50 % par rapport au maximum ou une réversibilité≥10 % ont été considérés comme viables. L’exploitation informatique est faite sur logiciels epiinfo 6.04Dfr et Epidataanalysis V2.2.2.182.
Résultats
Un total de 510 segments de myocarde ont été évalués par analyse quantitative. Dans l’étude de base (Tc-99m-MIBI seul), on a 357/510 (70 %) segments viables et ceux-ci ont augmenté à 393/510 (77 %) dans l’étude MIBI/Risordan (p=0,001 par rapport au départ). Un total de 19 (63,33 %) des 30 patients a démontré une amélioration du myocarde viable. La concordance pour la détection des segments viables et non viables entre le protocole MIBI/Risordan et celui du TL201 a été retrouvée dans 487/510 segments (95,49 %). Quatre pour cent (21/510) des segments identifiés par MIBI/Risordan comme non viables sont viables dans le protocole TL201. En revanche, 0,3 % (2/510) des segments sont non viables par TL201 et viables par MIBI/Risordan (différence significative p<0,001).
Conclusion
Nos données suggèrent que l’utilisation de protocole MIBI/Risordan améliore la détection des segments viables et obtient des résultats très proches de ceux du TL201 (précoce – redistribution) et on peut donc le considérer comme alternatif potentiel au TL201, plus onéreux et irradiant et moins disponible.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63037
in MÉDECINE NUCLÉAIRE > Vol. 43, n° 2 (Mars/Avril 2019) . - p. 173[article] Comparaison entre scintigraphie aux MIBI-Risordan et au Thallium 201 dans la recherche de viabilité myocardique (à propos de 30 patients) [texte imprimé] / Z. Bouguerri ; G. Chalal ; R. Belakroum ; F. Menad ; E.M. Haffaf ; I. Ararem ; M.A. Aouni . - 2019 . - p. 173.
Doi : 10.1016/j.mednuc.2019.01.003
Langues : Français (fre)
in MÉDECINE NUCLÉAIRE > Vol. 43, n° 2 (Mars/Avril 2019) . - p. 173
Mots-clés : SCINTIGRAPHIE CARDIOLOGIE Résumé :
Objectif
Cette étude vise à vérifier si l’administration d’un dérivé nitré (Risordan) avant l’injection du radiopharmaceutique (Tc-99m-MIBI) au repos pourrait améliorer la détection de la viabilité myocardique (la réversibilité des défauts de perfusion) par rapport à l’examen de base (Tc-99m-MIBI seul) et de la comparer avec le protocole Thallium 201.
Méthodes
L’étude est de type comparaison de procédures diagnostiques, réalisée sur une période de 3 mois (premier trimestre 2016). Nous avons étudié 30 patients (âge moyen 61,63±3,0 et sex-ratio 3,2) avec antécédent d’infarctus du myocarde. Tous les patients ont subi 3 examens scintigraphiques au repos : Tc99m-MIBI seul, MIBI/Risordan et examen au TL201. Les données ont été reconstruites par un algorithme itératif puis réorientées en trois plans : petit axe, grand axe horizontal et grand axe vertical. L’analyse scintigraphique a été réalisée en utilisant le Spect Perfusion Quantitative (QPS), fournissant la fixation du radiotraceur en pourcentage ainsi que la sévérité des défects selon le modèle 17 segments. Les images ont été interprétées par deux observateurs indépendants. Les segments ayant une fixation du traceur de plus de 50 % par rapport au maximum ou une réversibilité≥10 % ont été considérés comme viables. L’exploitation informatique est faite sur logiciels epiinfo 6.04Dfr et Epidataanalysis V2.2.2.182.
Résultats
Un total de 510 segments de myocarde ont été évalués par analyse quantitative. Dans l’étude de base (Tc-99m-MIBI seul), on a 357/510 (70 %) segments viables et ceux-ci ont augmenté à 393/510 (77 %) dans l’étude MIBI/Risordan (p=0,001 par rapport au départ). Un total de 19 (63,33 %) des 30 patients a démontré une amélioration du myocarde viable. La concordance pour la détection des segments viables et non viables entre le protocole MIBI/Risordan et celui du TL201 a été retrouvée dans 487/510 segments (95,49 %). Quatre pour cent (21/510) des segments identifiés par MIBI/Risordan comme non viables sont viables dans le protocole TL201. En revanche, 0,3 % (2/510) des segments sont non viables par TL201 et viables par MIBI/Risordan (différence significative p<0,001).
Conclusion
Nos données suggèrent que l’utilisation de protocole MIBI/Risordan améliore la détection des segments viables et obtient des résultats très proches de ceux du TL201 (précoce – redistribution) et on peut donc le considérer comme alternatif potentiel au TL201, plus onéreux et irradiant et moins disponible.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63037 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Efficacité du traitement par l'Iode 131 des métastases osseuses d'un carcinome vésiculaire de la thyroïde métastatique : à propos d'un cas / F. Addab in MÉDECINE NUCLÉAIRE, Vol. 43, n° 2 (Mars/Avril 2019)
[article]
Titre : Efficacité du traitement par l'Iode 131 des métastases osseuses d'un carcinome vésiculaire de la thyroïde métastatique : à propos d'un cas Type de document : texte imprimé Auteurs : F. Addab ; I.M. Zitouni ; M.L. Derai ; M. Nacer Khodja ; M. Medjaher ; E.M. Haffaf Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 195-196 Note générale : Doi : 10.1016/j.mednuc.2019.01.067 Langues : Français (fre) Mots-clés : GLANDE THYROÏDE CANCER MÉTASTASE SCINTIGRAPHIE Résumé :
Introduction
Les carcinomes vésiculaires de la thyroïde représentent 10 à 20 % des cancers thyroïdiens, leurs métastases se font par voie hématogène, il s’agit de métastases pulmonaires et osseuses.
Observation
Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 56 ans, opéré pour un goitre multinodulaire en juin 2016 qui a bénéficié d’une thyroïdectomie totale sans curage ganglionnaire. L’étude anatomopathologique est revenue en faveur d’un carcinome vésiculaire de la thyroïde, multifocal, sans effraction capsulaire thyroïdienne ni d’emboles vasculaires, classé initialement pT2mNxMx. Le patient a reçu en février 2016 une cure d’irathérapie de 3,7 GBq sous rhTSH avec une Tg à 5200ng/mL. Le balayage post-thérapeutique a retrouvé de multiples foyers de fixation, notamment au niveau des deux champs pulmonaires, des côtes, du rachis, de l’épaule droite, du bassin et des articulations coxo-fémorales.
Résultats
Le patient a reçu ensuite 3 cures d’I131 totalisant 18,5 GBq dans un intervalle de deux années (1 cure/6 mois) ; durant la dernière cure, la Tg en défreination est revenue à 0,05ng/mL et les Ac anti-Tg à 6,49UI/mL. Le balayage post-thérapeutique a mis en évidence la quasi-disparition de tous les foyers décrits.
Discussion
Les métastases osseuses dans le carcinome vésiculaire de la thyroïde sont rarement stérilisées de façon complète par l’iode 131, hormis les petites lésions fixant l’iode, d’où l’importance de la détection précoce. En présence de métastases osseuses, le traitement par l’iode 131 est indiqué et il doit systématiquement s’accompagner d’un bilan radiologique précis pour chaque localisation. Les lésions fixant l’iode 131 doivent bénéficier en priorité d’un traitement par iode 131 avec une activité variant de 3,7 à 7,4GBq après sevrage hormonal, ce traitement sera répété si les métastases demeurent fixantes et si on constate un bénéfice clinique, scintigraphique, radiologique et biologique avéré.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63315
in MÉDECINE NUCLÉAIRE > Vol. 43, n° 2 (Mars/Avril 2019) . - p. 195-196[article] Efficacité du traitement par l'Iode 131 des métastases osseuses d'un carcinome vésiculaire de la thyroïde métastatique : à propos d'un cas [texte imprimé] / F. Addab ; I.M. Zitouni ; M.L. Derai ; M. Nacer Khodja ; M. Medjaher ; E.M. Haffaf . - 2019 . - p. 195-196.
Doi : 10.1016/j.mednuc.2019.01.067
Langues : Français (fre)
in MÉDECINE NUCLÉAIRE > Vol. 43, n° 2 (Mars/Avril 2019) . - p. 195-196
Mots-clés : GLANDE THYROÏDE CANCER MÉTASTASE SCINTIGRAPHIE Résumé :
Introduction
Les carcinomes vésiculaires de la thyroïde représentent 10 à 20 % des cancers thyroïdiens, leurs métastases se font par voie hématogène, il s’agit de métastases pulmonaires et osseuses.
Observation
Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 56 ans, opéré pour un goitre multinodulaire en juin 2016 qui a bénéficié d’une thyroïdectomie totale sans curage ganglionnaire. L’étude anatomopathologique est revenue en faveur d’un carcinome vésiculaire de la thyroïde, multifocal, sans effraction capsulaire thyroïdienne ni d’emboles vasculaires, classé initialement pT2mNxMx. Le patient a reçu en février 2016 une cure d’irathérapie de 3,7 GBq sous rhTSH avec une Tg à 5200ng/mL. Le balayage post-thérapeutique a retrouvé de multiples foyers de fixation, notamment au niveau des deux champs pulmonaires, des côtes, du rachis, de l’épaule droite, du bassin et des articulations coxo-fémorales.
Résultats
Le patient a reçu ensuite 3 cures d’I131 totalisant 18,5 GBq dans un intervalle de deux années (1 cure/6 mois) ; durant la dernière cure, la Tg en défreination est revenue à 0,05ng/mL et les Ac anti-Tg à 6,49UI/mL. Le balayage post-thérapeutique a mis en évidence la quasi-disparition de tous les foyers décrits.
Discussion
Les métastases osseuses dans le carcinome vésiculaire de la thyroïde sont rarement stérilisées de façon complète par l’iode 131, hormis les petites lésions fixant l’iode, d’où l’importance de la détection précoce. En présence de métastases osseuses, le traitement par l’iode 131 est indiqué et il doit systématiquement s’accompagner d’un bilan radiologique précis pour chaque localisation. Les lésions fixant l’iode 131 doivent bénéficier en priorité d’un traitement par iode 131 avec une activité variant de 3,7 à 7,4GBq après sevrage hormonal, ce traitement sera répété si les métastases demeurent fixantes et si on constate un bénéfice clinique, scintigraphique, radiologique et biologique avéré.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63315 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Métastase surrénalienne d’un carcinome papillaire de la thyroïde : à propos d’un cas / M.A. Adib in MÉDECINE NUCLÉAIRE, Vol. 43, n° 2 (Mars/Avril 2019)
[article]
Titre : Métastase surrénalienne d’un carcinome papillaire de la thyroïde : à propos d’un cas Type de document : texte imprimé Auteurs : M.A. Adib ; L. Hocine ; M. Nacer Khodja ; E.M. Haffaf Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 195 Note générale : Doi : 10.1016/j.mednuc.2019.01.066 Langues : Français (fre) Mots-clés : GLANDE THYROÏDE CANCER MÉTASTASE Résumé :
Introduction
En 2012, l’OMS plaçait le cancer de la thyroïde à la 4e place des cancers chez la femme algérienne. Le cancer papillaire représente 90 % des cancers de la thyroïde, dont le pronostic est habituellement bon. Son extension est le plus souvent locorégionale. La présence de métastases à distance demeure rare, le plus souvent des localisations osseuses et pulmonaires. Les métastases surrénaliennes sont exceptionnelles. Nous rapportons un cas.
Observation
Patient âgé de 64 ans, chez qui le diagnostic de carcinome de la thyroïde a été posé il y a 3 ans. Il a bénéficié d’une thyroïdectomie totale avec curage central et jugulo-carotidien, classé PT3N0M1. Le patient a reçu sa 1ère cure d’irathérapie de 150 mci, balayage post-therapeutique (BPT) : fixation cervicale, sternale, deux champs pulmonaires et de la surrénale gauche. Le bilan est complété par un scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) qui retrouve des micronodules pulmonaires, une lésion ostéolytique manubriale de 37×37×46mm et une masse surrénalienne gauche de 38×46×80mm, rehaussée de façon hétérogène par la présence de plage de nécrose. Il bénéficie d’une résection en bloc du manubrium sternal avec mise en place d’une prothèse, puis d’une résection de la masse surrénalienne dont l’anapath est revenue en faveur d’une métastase surrénalienne gauche d’un carcinome papillaire de la thyroïde Tg+ TTF1+. Le patient reçoit une 2e cure de 200 mci d’iode, puis une 3e cure de 200 mci après 6mois avec une Tg en défreination à 3,84ng/mL et BPT : disparition du foyer cervical, disparition du foyer basi-pulmonaire droit et disparition de la fixation surrénalienne gauche. Un TAP de contrôle est revenu sans anomalie, soit une disparition de toute les métastases. La TSH est revenue à 98 en défreination, la Tg à 0,38ng/mL avec des Ac anti Tg (-), soit une rémission.
Discussion
La survie à 10 ans chez les patients ayant un cancer différencié de la thyroïde non métastasé est d’environ 80 % à 95 %. Dès l’apparition de métastases à distance, il y a une diminution considérable du taux de survie, ce qui souligne l’intérêt de la bonne prise en charge au départ, consistant à proposer la résection chirurgicale de toute métastase extirpable, associée à l’irathérapie. Cette méthode a permis d’obtenir une rémission complète de la maladie et donc d’améliorer le pronostic chez ce patient.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63314
in MÉDECINE NUCLÉAIRE > Vol. 43, n° 2 (Mars/Avril 2019) . - p. 195[article] Métastase surrénalienne d’un carcinome papillaire de la thyroïde : à propos d’un cas [texte imprimé] / M.A. Adib ; L. Hocine ; M. Nacer Khodja ; E.M. Haffaf . - 2019 . - p. 195.
Doi : 10.1016/j.mednuc.2019.01.066
Langues : Français (fre)
in MÉDECINE NUCLÉAIRE > Vol. 43, n° 2 (Mars/Avril 2019) . - p. 195
Mots-clés : GLANDE THYROÏDE CANCER MÉTASTASE Résumé :
Introduction
En 2012, l’OMS plaçait le cancer de la thyroïde à la 4e place des cancers chez la femme algérienne. Le cancer papillaire représente 90 % des cancers de la thyroïde, dont le pronostic est habituellement bon. Son extension est le plus souvent locorégionale. La présence de métastases à distance demeure rare, le plus souvent des localisations osseuses et pulmonaires. Les métastases surrénaliennes sont exceptionnelles. Nous rapportons un cas.
Observation
Patient âgé de 64 ans, chez qui le diagnostic de carcinome de la thyroïde a été posé il y a 3 ans. Il a bénéficié d’une thyroïdectomie totale avec curage central et jugulo-carotidien, classé PT3N0M1. Le patient a reçu sa 1ère cure d’irathérapie de 150 mci, balayage post-therapeutique (BPT) : fixation cervicale, sternale, deux champs pulmonaires et de la surrénale gauche. Le bilan est complété par un scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) qui retrouve des micronodules pulmonaires, une lésion ostéolytique manubriale de 37×37×46mm et une masse surrénalienne gauche de 38×46×80mm, rehaussée de façon hétérogène par la présence de plage de nécrose. Il bénéficie d’une résection en bloc du manubrium sternal avec mise en place d’une prothèse, puis d’une résection de la masse surrénalienne dont l’anapath est revenue en faveur d’une métastase surrénalienne gauche d’un carcinome papillaire de la thyroïde Tg+ TTF1+. Le patient reçoit une 2e cure de 200 mci d’iode, puis une 3e cure de 200 mci après 6mois avec une Tg en défreination à 3,84ng/mL et BPT : disparition du foyer cervical, disparition du foyer basi-pulmonaire droit et disparition de la fixation surrénalienne gauche. Un TAP de contrôle est revenu sans anomalie, soit une disparition de toute les métastases. La TSH est revenue à 98 en défreination, la Tg à 0,38ng/mL avec des Ac anti Tg (-), soit une rémission.
Discussion
La survie à 10 ans chez les patients ayant un cancer différencié de la thyroïde non métastasé est d’environ 80 % à 95 %. Dès l’apparition de métastases à distance, il y a une diminution considérable du taux de survie, ce qui souligne l’intérêt de la bonne prise en charge au départ, consistant à proposer la résection chirurgicale de toute métastase extirpable, associée à l’irathérapie. Cette méthode a permis d’obtenir une rémission complète de la maladie et donc d’améliorer le pronostic chez ce patient.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63314 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt