Après un cancer : séquelles, retour à l’emploi et droit à l’oubli. Impacts du cancer sur la vie professionnelle et l’accès à l’emprunt / Jérôme Foucaud in La revue du praticien, Vol. 74, n° 1 (Janvier 2024)

Public ISBD [article]  inLa revue du praticien > Vol. 74, n° 1 (Janvier 2024) . - p. 48-51 Titre : Après un cancer : séquelles, retour à l’emploi et droit à l’oubli. Impacts du cancer sur la vie professionnelle et l’accès à l’emprunt Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérôme Foucaud ; Philippe-Jean Bousquet Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 48-51 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Les cancers en France : prévenir, dépister, accompagner" Langues : Français (fre) Mots-clés : rémission  Travail  Droit à l'oubli Résumé : La stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 fait du maintien et/ou retour au travail ou en activité après un cancer une de ses priorités. Un nombre croissant de malades sont sur le marché du travail au moment de la survenue du cancer, avec un horizon de carrière potentiel assez long. Ces malades doivent faire face à de nombreuses difficultés du fait des séquelles de la maladie mais souvent également du décalage qui s’installe entre eux et le monde professionnel. Les entreprises se sentent fréquemment démunies. L’Institut national de cancer (INCa) a lancé plusieurs actions pour favoriser le maintien et le retour à l’emploi, notamment en complément de dispositifs développés par la Ligue contre le cancer ; l’INCa a ainsi créé un club d’entreprises « Cancer et emploi », espace d’échanges de bonnes pratiques et d’expériences entre employeurs et chercheurs en sciences humaines et sociales. Le dispositif « Cancer Aide Info Réseau Entrepreneur » (CAIRE) accompagne les travailleurs indépendants malades dans leur parcours professionnel et porte leur voix auprès des acteurs de leur écosystème profes?sionnel. Des actions de recherche sont également entreprises. Le retentissement social de la maladie concerne aussi la capacité d’emprunt, pour des prêts à caractère personnel ou professionnel. Le droit à l’oubli pour les personnes atteintes de cancer s’applique cinq ans après la fin du protocole thérapeutique. Une grille vient compléter ce dispositif et permet dans certains cas, avant même la survenue de ce délai, l’obtention d’une assurance pour un prêt aux conditions standard ou s’en rapprochant. Cette grille inclut également d’autres pathologies, comme le VIH, l’hépatite C ou la mucoviscidose. Enfin, les questionnaires de santé sont supprimés pour les assurances de prêts inférieurs à 200 000 €. La place du professionnel de santé est prépondérante, en apportant des conseils et en facilitant la complétion des documents demandés par les assureurs. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81879 [article] Après un cancer : séquelles, retour à l’emploi et droit à l’oubli. Impacts du cancer sur la vie professionnelle et l’accès à l’emprunt [texte imprimé] / Jérôme Foucaud ; Philippe-Jean Bousquet . - 2024 . - p. 48-51. Cet article fait partie du dossier "Les cancers en France : prévenir, dépister, accompagner" Langues : Français (fre) in La revue du praticien > Vol. 74, n° 1 (Janvier 2024) . - p. 48-51 Mots-clés : rémission  Travail  Droit à l'oubli Résumé : La stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 fait du maintien et/ou retour au travail ou en activité après un cancer une de ses priorités. Un nombre croissant de malades sont sur le marché du travail au moment de la survenue du cancer, avec un horizon de carrière potentiel assez long. Ces malades doivent faire face à de nombreuses difficultés du fait des séquelles de la maladie mais souvent également du décalage qui s’installe entre eux et le monde professionnel. Les entreprises se sentent fréquemment démunies. L’Institut national de cancer (INCa) a lancé plusieurs actions pour favoriser le maintien et le retour à l’emploi, notamment en complément de dispositifs développés par la Ligue contre le cancer ; l’INCa a ainsi créé un club d’entreprises « Cancer et emploi », espace d’échanges de bonnes pratiques et d’expériences entre employeurs et chercheurs en sciences humaines et sociales. Le dispositif « Cancer Aide Info Réseau Entrepreneur » (CAIRE) accompagne les travailleurs indépendants malades dans leur parcours professionnel et porte leur voix auprès des acteurs de leur écosystème profes?sionnel. Des actions de recherche sont également entreprises. Le retentissement social de la maladie concerne aussi la capacité d’emprunt, pour des prêts à caractère personnel ou professionnel. Le droit à l’oubli pour les personnes atteintes de cancer s’applique cinq ans après la fin du protocole thérapeutique. Une grille vient compléter ce dispositif et permet dans certains cas, avant même la survenue de ce délai, l’obtention d’une assurance pour un prêt aux conditions standard ou s’en rapprochant. Cette grille inclut également d’autres pathologies, comme le VIH, l’hépatite C ou la mucoviscidose. Enfin, les questionnaires de santé sont supprimés pour les assurances de prêts inférieurs à 200 000 €. La place du professionnel de santé est prépondérante, en apportant des conseils et en facilitant la complétion des documents demandés par les assureurs. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81879

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Assurabilité et antécédents de cancer : chez l'adulte, un droit à l'oubli est possible 10 ans après la fin du traitement [La vie après un cancer] / Philippe-Jean Bousquet in La revue du praticien, Vol. 69, n° 4 (Avril 2019)

Public ISBD [article]  inLa revue du praticien > Vol. 69, n° 4 (Avril 2019) . - p. 454-458 Titre : Assurabilité et antécédents de cancer : chez l'adulte, un droit à l'oubli est possible 10 ans après la fin du traitement [La vie après un cancer] Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe-Jean Bousquet ; Lionel Lafay Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 454-458 Langues : Français (fre) Mots-clés : France  Tumeurs  Assurance  Plan cancer  prêt Résumé : Sous l'impulsion de la convention AERAS (S'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) et du Plan cancer 2014-2019, la loi de 26 janvier 2016 introduit le « droit à l'oubli » pour les personnes atteintes d'un cancer. Ainsi, les personnes souhaitant souscrire une assurance pour un prêt immobilier ou un crédit à la consommation n'ont plus à déclarer leur cancer 10 ans après la fin du protocole thérapeutique, en absence de rechute. Ce délai est ramené à 5 ans pour les cancers survenant avant l'âge de 18 ans. Associé à ce droit, la grille de référence identifie des situations pour lesquelles l'assurance sera accordée sans surprime ni exclusion de garantie, ou dans des conditions se rapprochant des conditions standard. Cela concerne à la fois des pathologies cancéreuses (cancer du sein, de la thyroïde, de la prostate?) et non cancéreuses (infection par le virus de l'immunodéficience humaine, hépatite C, mucoviscidose). Du fait de sa relation avec son patient, le médecin joue un rôle clé en l'éclairant au mieux et en l'aidant dans ses démarches. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63493 [article] Assurabilité et antécédents de cancer : chez l'adulte, un droit à l'oubli est possible 10 ans après la fin du traitement [La vie après un cancer] [texte imprimé] / Philippe-Jean Bousquet ; Lionel Lafay . - 2019 . - p. 454-458. Langues : Français (fre) in La revue du praticien > Vol. 69, n° 4 (Avril 2019) . - p. 454-458 Mots-clés : France  Tumeurs  Assurance  Plan cancer  prêt Résumé : Sous l'impulsion de la convention AERAS (S'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) et du Plan cancer 2014-2019, la loi de 26 janvier 2016 introduit le « droit à l'oubli » pour les personnes atteintes d'un cancer. Ainsi, les personnes souhaitant souscrire une assurance pour un prêt immobilier ou un crédit à la consommation n'ont plus à déclarer leur cancer 10 ans après la fin du protocole thérapeutique, en absence de rechute. Ce délai est ramené à 5 ans pour les cancers survenant avant l'âge de 18 ans. Associé à ce droit, la grille de référence identifie des situations pour lesquelles l'assurance sera accordée sans surprime ni exclusion de garantie, ou dans des conditions se rapprochant des conditions standard. Cela concerne à la fois des pathologies cancéreuses (cancer du sein, de la thyroïde, de la prostate?) et non cancéreuses (infection par le virus de l'immunodéficience humaine, hépatite C, mucoviscidose). Du fait de sa relation avec son patient, le médecin joue un rôle clé en l'éclairant au mieux et en l'aidant dans ses démarches. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63493

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Cancers : incidence et survie en France métropolitaine : surveiller pour orienter les actions / Camille de Brauer in La revue du praticien, Vol. 74, n° 1 (Janvier 2024)

Public ISBD [article]  inLa revue du praticien > Vol. 74, n° 1 (Janvier 2024) . - p. 30-35 Titre : Cancers : incidence et survie en France métropolitaine : surveiller pour orienter les actions Type de document : texte imprimé Auteurs : Camille de Brauer ; Philippe-Jean Bousquet ; Lionel Lafay Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 30-35 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Les cancers en France : prévenir, dépister, accompagner" Langues : Français (fre) Mots-clés : Rémission  Cancer  Enfant  Femme  Cancer du sein  Cancer du poumon Résumé : Les données d’incidence et de survie constituent des indicateurs essentiels à la surveillance des cancers et à l’orientation des politiques publiques en matière de lutte contre le cancer. Cet article résume les données les plus récentes d’incidence (2023) et de survie (2018) des principaux cancers, ainsi que leur évolution depuis 1990. En 2023, en France, le nombre total de nouveaux cas de cancers est estimé à 433 136 cas, dont 57 % chez l’homme. Tous sexes confondus, les cancers les plus fréquents sont le cancer du sein (61214 nouveaux cas), le cancer de la prostate (59885 nouveaux cas) et le cancer du poumon (52 777 nouveaux cas). Si le taux d’incidence «tous cancers» est plutôt stable chez l’homme depuis 1990 (+0,3 % par an), il a augmenté de presque 1 % par an chez la femme. La survie nette standardisée (SNS) à cinq ans varie, quant à elle, considérablement selon les localisations, meilleure chez les femmes pour les cancers qui concernent les deux sexes. Les cancers de meilleur pronostic sont notamment ceux de la thyroïde (96 %), de la prostate (93 %), le mélanome de la peau (93 %) et le cancer du corps de l’utérus (74 %). À l’inverse, certains cancers fréquents, dont celui du pancréas (SNS à cinq ans de 11 %), du foie (18 %) ou encore du poumon (20 %), ont une survie qui reste défavorable, malgré une évolution encourageante de la survie dans la plupart des localisations depuis 1990. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81875 [article] Cancers : incidence et survie en France métropolitaine : surveiller pour orienter les actions [texte imprimé] / Camille de Brauer ; Philippe-Jean Bousquet ; Lionel Lafay . - 2024 . - p. 30-35. Cet article fait partie du dossier "Les cancers en France : prévenir, dépister, accompagner" Langues : Français (fre) in La revue du praticien > Vol. 74, n° 1 (Janvier 2024) . - p. 30-35 Mots-clés : Rémission  Cancer  Enfant  Femme  Cancer du sein  Cancer du poumon Résumé : Les données d’incidence et de survie constituent des indicateurs essentiels à la surveillance des cancers et à l’orientation des politiques publiques en matière de lutte contre le cancer. Cet article résume les données les plus récentes d’incidence (2023) et de survie (2018) des principaux cancers, ainsi que leur évolution depuis 1990. En 2023, en France, le nombre total de nouveaux cas de cancers est estimé à 433 136 cas, dont 57 % chez l’homme. Tous sexes confondus, les cancers les plus fréquents sont le cancer du sein (61214 nouveaux cas), le cancer de la prostate (59885 nouveaux cas) et le cancer du poumon (52 777 nouveaux cas). Si le taux d’incidence «tous cancers» est plutôt stable chez l’homme depuis 1990 (+0,3 % par an), il a augmenté de presque 1 % par an chez la femme. La survie nette standardisée (SNS) à cinq ans varie, quant à elle, considérablement selon les localisations, meilleure chez les femmes pour les cancers qui concernent les deux sexes. Les cancers de meilleur pronostic sont notamment ceux de la thyroïde (96 %), de la prostate (93 %), le mélanome de la peau (93 %) et le cancer du corps de l’utérus (74 %). À l’inverse, certains cancers fréquents, dont celui du pancréas (SNS à cinq ans de 11 %), du foie (18 %) ou encore du poumon (20 %), ont une survie qui reste défavorable, malgré une évolution encourageante de la survie dans la plupart des localisations depuis 1990. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81875

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Incidence, mortalité et prévalence des cancers en France métropolitaine / Delphine Lefeuvre in La revue du praticien, Vol. 69, n° 3 (Mars 2019)

Public ISBD [article]  inLa revue du praticien > Vol. 69, n° 3 (Mars 2019) . - p. 261-268 Titre : Incidence, mortalité et prévalence des cancers en France métropolitaine Type de document : texte imprimé Auteurs : Delphine Lefeuvre ; Philippe-Jean Bousquet ; Lionel Lafay Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 261-268 Langues : Français (fre) Mots-clés : Tumeurs  Incidence  Mortalité  Collecte de données  Prévalence  France Résumé : Entre 1980 et 2012, le nombre de nouveaux cas de cancer a progressé de 109 %. Le nombre de décès a légèrement augmenté, mais le taux de mortalité standardisé a diminué. Il est toujours plus élevé chez les hommes mais diminue plus rapidement que chez les femmes. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62708 [article] Incidence, mortalité et prévalence des cancers en France métropolitaine [texte imprimé] / Delphine Lefeuvre ; Philippe-Jean Bousquet ; Lionel Lafay . - 2019 . - p. 261-268. Langues : Français (fre) in La revue du praticien > Vol. 69, n° 3 (Mars 2019) . - p. 261-268 Mots-clés : Tumeurs  Incidence  Mortalité  Collecte de données  Prévalence  France Résumé : Entre 1980 et 2012, le nombre de nouveaux cas de cancer a progressé de 109 %. Le nombre de décès a légèrement augmenté, mais le taux de mortalité standardisé a diminué. Il est toujours plus élevé chez les hommes mais diminue plus rapidement que chez les femmes. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62708

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Reprise de l'activité professionnelle après un cancer : le non-salariat, les séquelles surtout douloureuses et le non-aménagement du poste ont un impact négatif [La vie après un cancer] / Caroline Alleaume in La revue du praticien, Vol. 69, n° 4 (Avril 2019)

Public ISBD [article]  inLa revue du praticien > Vol. 69, n° 4 (Avril 2019) . - p. 449-453 Titre : Reprise de l'activité professionnelle après un cancer : le non-salariat, les séquelles surtout douloureuses et le non-aménagement du poste ont un impact négatif [La vie après un cancer] Type de document : texte imprimé Auteurs : Caroline Alleaume ; Anne-Déborah Bouhnik ; Philippe-Jean Bousquet ; Marc-Karim Bendiane ; Patrick Peretti-Watel, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 449-453 Langues : Français (fre) Mots-clés : Oncologie médicale  Médecine du travail  Effets secondaires indésirables des médicaments  Qualité de vie  vie après cancer Résumé : La chronicisation de la maladie de cancer, des traitements afférents et des séquelles associées conduisent à interroger les conditions de vie des personnes atteintes. Des recherches réalisées au début des années 2000 font état des difficultés professionnelles rencontrées par les personnes traitées pour un cancer dans les deux premières années après le diagnostic. Dans leur prolongement, cet article propose d'informer les cliniciens sur ce qui se passe au cours des 5 années suivant un diagnostic de cancer à l'appui des résultats de l?enquête VICAN5. Trois thématiques sont particulièrement investiguées : les différences entre travailleurs salariés et non salariés, les principales séquelles liées à la maladie ou aux traitements ayant un impact sur l'emploi des personnes diagnostiquées et, enfin, les dispositifs d'aménagement du travail et leur effet sur le maintien en emploi. L'objectif principal est de sensibiliser les professionnels, pouvant être amenés à accompagner des patients professionnellement actifs atteints de cancer, aux difficultés que ces derniers pourraient rencontrer. Ils doivent garder à l'esprit les contraintes spécifiques des travailleurs indépendants qui sont plus souvent amenés à réduire leurs arrêts de travail pour des raisons financières et relatives au fonctionnement de l'entreprise. Ils doivent également être attentifs aux séquelles décrites par le patient afin de garantir une meilleure prise en charge notamment de la fatigue et des douleurs neuropathiques chroniques susceptibles d'altérer de façon majeure sa vie professionnelle. Enfin, le praticien informé de l'efficacité des dispositifs d'aménagement du travail pourra mieux informer et conseiller son patient. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63508 [article] Reprise de l'activité professionnelle après un cancer : le non-salariat, les séquelles surtout douloureuses et le non-aménagement du poste ont un impact négatif [La vie après un cancer] [texte imprimé] / Caroline Alleaume ; Anne-Déborah Bouhnik ; Philippe-Jean Bousquet ; Marc-Karim Bendiane ; Patrick Peretti-Watel, Auteur . - 2019 . - p. 449-453. Langues : Français (fre) in La revue du praticien > Vol. 69, n° 4 (Avril 2019) . - p. 449-453 Mots-clés : Oncologie médicale  Médecine du travail  Effets secondaires indésirables des médicaments  Qualité de vie  vie après cancer Résumé : La chronicisation de la maladie de cancer, des traitements afférents et des séquelles associées conduisent à interroger les conditions de vie des personnes atteintes. Des recherches réalisées au début des années 2000 font état des difficultés professionnelles rencontrées par les personnes traitées pour un cancer dans les deux premières années après le diagnostic. Dans leur prolongement, cet article propose d'informer les cliniciens sur ce qui se passe au cours des 5 années suivant un diagnostic de cancer à l'appui des résultats de l?enquête VICAN5. Trois thématiques sont particulièrement investiguées : les différences entre travailleurs salariés et non salariés, les principales séquelles liées à la maladie ou aux traitements ayant un impact sur l'emploi des personnes diagnostiquées et, enfin, les dispositifs d'aménagement du travail et leur effet sur le maintien en emploi. L'objectif principal est de sensibiliser les professionnels, pouvant être amenés à accompagner des patients professionnellement actifs atteints de cancer, aux difficultés que ces derniers pourraient rencontrer. Ils doivent garder à l'esprit les contraintes spécifiques des travailleurs indépendants qui sont plus souvent amenés à réduire leurs arrêts de travail pour des raisons financières et relatives au fonctionnement de l'entreprise. Ils doivent également être attentifs aux séquelles décrites par le patient afin de garantir une meilleure prise en charge notamment de la fatigue et des douleurs neuropathiques chroniques susceptibles d'altérer de façon majeure sa vie professionnelle. Enfin, le praticien informé de l'efficacité des dispositifs d'aménagement du travail pourra mieux informer et conseiller son patient. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=63508

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