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Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
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Auteur Corinne Lejus-Bourdeau |
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Bilan préopératoire en pédiatrie : pour qui et pourquoi ? / Corinne Lejus-Bourdeau in Anesthésie & Réanimation, Vol. 4, n° 4 (Juillet 2018)
[article]
Titre : Bilan préopératoire en pédiatrie : pour qui et pourquoi ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Corinne Lejus-Bourdeau ; Marjorie Azama ; Nicolas Grillot Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 282-289 Langues : Français (fre) Mots-clés : BILAN HEMOSTASE NOUVEAU-NE PEDIATRIE SOIN PRE ET POST-OPERATOIRE Résumé : L’incidence des comorbidités étant plus faible chez l’enfant, les indications des bilans préopératoires sont surtout focalisées sur le diagnostic des pathologies congénitales ou acquises de l’hémostase. Dans toutes circonstances, l’examen clinique et l’anamnèse des antécédents personnels et familiaux sont indispensables. Avant l’acquisition de la marche, cette évaluation clinique est néanmoins très limitée par la courte histoire de l’enfant. C’est donc la seule indication retenue par les recommandations formalisées d’expert pour la prescription d’un bilan systématique (TP, TCK, numération plaquettaire) avant un acte invasif. Cependant, la maturation physiologique de l’hémostase en complexifie sérieusement l’interprétation chez le nouveau-né et le très jeune nourrisson. Au-delà de l’acquisition de la marche, quelle que soit la nature de la chirurgie, les indications du bilan biologique sont comme chez l’adulte, exclusivement orientées par l’anamnèse et l’examen clinique. Aucune étude n’a pu en effet mettre en évidence une quelconque contribution d’un bilan biologique d’hémostase chez un enfant asymptomatique sans antécédent personnel ou familial. Il en est de même pour la numération, l’ionogramme, la créatininémie et la glycémie, en l’absence de signe d’appel. En revanche, un TCA normal n’élimine pas toutes les coagulopathies. Une histoire clinique significative nécessite l’exploration de l’hémostase primaire et un conseil spécialisé. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=59438
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 4, n° 4 (Juillet 2018) . - p. 282-289[article] Bilan préopératoire en pédiatrie : pour qui et pourquoi ? [texte imprimé] / Corinne Lejus-Bourdeau ; Marjorie Azama ; Nicolas Grillot . - 2018 . - p. 282-289.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 4, n° 4 (Juillet 2018) . - p. 282-289
Mots-clés : BILAN HEMOSTASE NOUVEAU-NE PEDIATRIE SOIN PRE ET POST-OPERATOIRE Résumé : L’incidence des comorbidités étant plus faible chez l’enfant, les indications des bilans préopératoires sont surtout focalisées sur le diagnostic des pathologies congénitales ou acquises de l’hémostase. Dans toutes circonstances, l’examen clinique et l’anamnèse des antécédents personnels et familiaux sont indispensables. Avant l’acquisition de la marche, cette évaluation clinique est néanmoins très limitée par la courte histoire de l’enfant. C’est donc la seule indication retenue par les recommandations formalisées d’expert pour la prescription d’un bilan systématique (TP, TCK, numération plaquettaire) avant un acte invasif. Cependant, la maturation physiologique de l’hémostase en complexifie sérieusement l’interprétation chez le nouveau-né et le très jeune nourrisson. Au-delà de l’acquisition de la marche, quelle que soit la nature de la chirurgie, les indications du bilan biologique sont comme chez l’adulte, exclusivement orientées par l’anamnèse et l’examen clinique. Aucune étude n’a pu en effet mettre en évidence une quelconque contribution d’un bilan biologique d’hémostase chez un enfant asymptomatique sans antécédent personnel ou familial. Il en est de même pour la numération, l’ionogramme, la créatininémie et la glycémie, en l’absence de signe d’appel. En revanche, un TCA normal n’élimine pas toutes les coagulopathies. Une histoire clinique significative nécessite l’exploration de l’hémostase primaire et un conseil spécialisé. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=59438 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Enquête nationale SFAR-ADARPEF – Partie 1 : quels enjeux pour la formation continue en anesthésie pédiatrique ? / Corinne Lejus-Bourdeau in Anesthésie & Réanimation, Vol. 9, n°4 (Septembre 2023)
[article]
Titre : Enquête nationale SFAR-ADARPEF – Partie 1 : quels enjeux pour la formation continue en anesthésie pédiatrique ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Corinne Lejus-Bourdeau ; Gilles Brezac ; Sonia Delaporte-Cerceau Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 312-321 Note générale : https://doi.org/10.1016/j.anrea.2023.02.005 Langues : Français (fre) Mots-clés : Anesthésie pédiatrique Anesthésistes réanimateurs Formation médicale continue Bien-être au travail Résumé : Contexte
Les recommandations françaises sur le maintien des compétences en anesthésie pédiatrique (AP) comportent un référentiel pratique et théorique et préconisent des stages pratiques. Notre but était d’explorer vécus et attendus de formation continue (FC) en AP des anesthésistes réanimateurs (AR).
Méthodes
Une enquête a été réalisée par voie électronique entre juillet et octobre 2021 auprès des membres de l’ADARPEF et de la SFAR.
Résultats
L’étude a inclus 710 AR (46 [38–56] ans) avec une activité d’AP exclusive (19 %) (groupe E) ou mixte (81 %) (groupe M). Pendant leur internat, 95 % des répondeurs ont fait un stage d’AP ; 27 % ont un DIU d’AP. Seuls 25 et 24 % du groupe M ont respectivement participé à un atelier de simulation et/ou un stage pratique alors que 86 et 57 % le souhaiteraient. Les attendus étaient surtout pratiques (webinaire, simulation, stages). Un ressenti désagréable de la pratique pédiatrique était exprimé par 2 % du groupe E et 12 % du groupe M. Les principaux facteurs contributifs étaient une pratique imposée, l’inadéquation entre l’activité et le ressenti personnel des compétences et une prise en charge mensuelle inférieure à 10 enfants. Les facteurs susceptibles de majorer le plaisir de pratiquer l’AP seraient de consolider les connaissances théoriques et de bénéficier d’un soutien dans les choix d’ordre médical, technique/matériel et organisationnel.
Conclusion
La FC en AP bénéficie d’une dynamique positive orientée vers de nouveaux formats. Cependant, l’écart important entre souhaits et formations effectives témoigne d’une importante demande non satisfaite, pour laquelle sociétés savantes et centres de références doivent se mobiliser.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=79448
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 9, n°4 (Septembre 2023) . - p. 312-321[article] Enquête nationale SFAR-ADARPEF – Partie 1 : quels enjeux pour la formation continue en anesthésie pédiatrique ? [texte imprimé] / Corinne Lejus-Bourdeau ; Gilles Brezac ; Sonia Delaporte-Cerceau . - 2023 . - p. 312-321.
https://doi.org/10.1016/j.anrea.2023.02.005
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 9, n°4 (Septembre 2023) . - p. 312-321
Mots-clés : Anesthésie pédiatrique Anesthésistes réanimateurs Formation médicale continue Bien-être au travail Résumé : Contexte
Les recommandations françaises sur le maintien des compétences en anesthésie pédiatrique (AP) comportent un référentiel pratique et théorique et préconisent des stages pratiques. Notre but était d’explorer vécus et attendus de formation continue (FC) en AP des anesthésistes réanimateurs (AR).
Méthodes
Une enquête a été réalisée par voie électronique entre juillet et octobre 2021 auprès des membres de l’ADARPEF et de la SFAR.
Résultats
L’étude a inclus 710 AR (46 [38–56] ans) avec une activité d’AP exclusive (19 %) (groupe E) ou mixte (81 %) (groupe M). Pendant leur internat, 95 % des répondeurs ont fait un stage d’AP ; 27 % ont un DIU d’AP. Seuls 25 et 24 % du groupe M ont respectivement participé à un atelier de simulation et/ou un stage pratique alors que 86 et 57 % le souhaiteraient. Les attendus étaient surtout pratiques (webinaire, simulation, stages). Un ressenti désagréable de la pratique pédiatrique était exprimé par 2 % du groupe E et 12 % du groupe M. Les principaux facteurs contributifs étaient une pratique imposée, l’inadéquation entre l’activité et le ressenti personnel des compétences et une prise en charge mensuelle inférieure à 10 enfants. Les facteurs susceptibles de majorer le plaisir de pratiquer l’AP seraient de consolider les connaissances théoriques et de bénéficier d’un soutien dans les choix d’ordre médical, technique/matériel et organisationnel.
Conclusion
La FC en AP bénéficie d’une dynamique positive orientée vers de nouveaux formats. Cependant, l’écart important entre souhaits et formations effectives témoigne d’une importante demande non satisfaite, pour laquelle sociétés savantes et centres de références doivent se mobiliser.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=79448 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Enquête nationale SFAR-ADARPEF – Partie 2 : quelles étaient les conditions de l’exercice professionnel de l’anesthésie pédiatrique en 2021 ? / Corinne Lejus-Bourdeau in Anesthésie & Réanimation, Vol. 9, n°4 (Septembre 2023)
[article]
Titre : Enquête nationale SFAR-ADARPEF – Partie 2 : quelles étaient les conditions de l’exercice professionnel de l’anesthésie pédiatrique en 2021 ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Corinne Lejus-Bourdeau ; Gilles Brezac ; Sonia Delaporte-Cerceau Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 322-330 Note générale : https://doi.org/10.1016/j.anrea.2023.02.006 Langues : Français (fre) Mots-clés : Anesthésie pédiatrique Anesthésistes réanimateurs Organisation des structures Pratique professionnelle Recommandations Résumé : Contexte
Avant réactualisation des recommandations sur l’organisation structurelle, matérielle et fonctionnelle de l’anesthésie pédiatrique (AP), une enquête nationale a exploré les conditions de l’exercice de l’AP et l’impact des précédentes recommandations.
Méthodes
Une enquête en ligne a été diffusée pendant le second semestre 2021 auprès des membres de la SFAR et de l’ADARPEF.
Résultats
L’enquête a été renseignée par 710 médecins anesthésistes réanimateurs (MAR) ayant une activité pédiatrique exclusive (groupe E) (19 %) ou mixte adulte/enfant (groupe M) (81 %). Une équipe médicale était dédiée à l’AP pour 35 % des MAR et la présence d’une IADE systématique pour 65 % des répondeurs ; 38 % des MAR prenaient en charge un seul enfant et 45 % un enfant et un adulte simultanément. Dans le groupe E, le ratio médian (3 AR pour 4 salles) était supérieur au ratio souhaité pour 35 % des MAR. En CHU, 27 % des AR exerçaient une activité en réanimation pédiatrique et 40 % en USC. Dans le groupe M, des enfants étaient accueillis dans des vacations de consultations (88 %) et opératoires (73 %) adulte, en SSPI mixte (50 %) et en secteur ambulatoire (40 %) ou conventionnel (33 %) adulte sans secteur dédié. L’activité d’AP était en inadéquation avec les possibilités de l’établissement pour 22 % du groupe M avec des insuffisances de matériel (27 %), de surveillance postopératoire (53 %), de compétences pédiatriques (33 %), chirurgicales (28 %) et d’IADE (22 %).
Conclusion
Nos résultats identifient des points de vigilance sur l’organisation des activités d’AP notamment sur la sanctuarisation des filières pédiatriques et la disponibilité du matériel pédiatrique.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=79449
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 9, n°4 (Septembre 2023) . - p. 322-330[article] Enquête nationale SFAR-ADARPEF – Partie 2 : quelles étaient les conditions de l’exercice professionnel de l’anesthésie pédiatrique en 2021 ? [texte imprimé] / Corinne Lejus-Bourdeau ; Gilles Brezac ; Sonia Delaporte-Cerceau . - 2023 . - p. 322-330.
https://doi.org/10.1016/j.anrea.2023.02.006
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 9, n°4 (Septembre 2023) . - p. 322-330
Mots-clés : Anesthésie pédiatrique Anesthésistes réanimateurs Organisation des structures Pratique professionnelle Recommandations Résumé : Contexte
Avant réactualisation des recommandations sur l’organisation structurelle, matérielle et fonctionnelle de l’anesthésie pédiatrique (AP), une enquête nationale a exploré les conditions de l’exercice de l’AP et l’impact des précédentes recommandations.
Méthodes
Une enquête en ligne a été diffusée pendant le second semestre 2021 auprès des membres de la SFAR et de l’ADARPEF.
Résultats
L’enquête a été renseignée par 710 médecins anesthésistes réanimateurs (MAR) ayant une activité pédiatrique exclusive (groupe E) (19 %) ou mixte adulte/enfant (groupe M) (81 %). Une équipe médicale était dédiée à l’AP pour 35 % des MAR et la présence d’une IADE systématique pour 65 % des répondeurs ; 38 % des MAR prenaient en charge un seul enfant et 45 % un enfant et un adulte simultanément. Dans le groupe E, le ratio médian (3 AR pour 4 salles) était supérieur au ratio souhaité pour 35 % des MAR. En CHU, 27 % des AR exerçaient une activité en réanimation pédiatrique et 40 % en USC. Dans le groupe M, des enfants étaient accueillis dans des vacations de consultations (88 %) et opératoires (73 %) adulte, en SSPI mixte (50 %) et en secteur ambulatoire (40 %) ou conventionnel (33 %) adulte sans secteur dédié. L’activité d’AP était en inadéquation avec les possibilités de l’établissement pour 22 % du groupe M avec des insuffisances de matériel (27 %), de surveillance postopératoire (53 %), de compétences pédiatriques (33 %), chirurgicales (28 %) et d’IADE (22 %).
Conclusion
Nos résultats identifient des points de vigilance sur l’organisation des activités d’AP notamment sur la sanctuarisation des filières pédiatriques et la disponibilité du matériel pédiatrique.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=79449 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Syndrome d'apnées obstructives du sommeil chez l'enfant : gestion périopératoire / Corinne Lejus-Bourdeau in Anesthésie & Réanimation, Vol. 7, n° 1 (Janvier 2021)
[article]
Titre : Syndrome d'apnées obstructives du sommeil chez l'enfant : gestion périopératoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Corinne Lejus-Bourdeau ; Jean-Vincent Aubineau ; Olivier Jacqmarcq Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 51-60 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2020.11.003 Langues : Français (fre) Mots-clés : APNEE DU SOMMEIL ANESTHÉSIE PÉDIATRIE PÉRIOPÉRATOIRE AMYGDALECTOMIE Résumé : Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est devenu la principale cause d’amygdalectomie chez l’enfant. L’étiologie la plus fréquente du SAOS entre 3 et 6 ans est l’hypertrophie amygdalienne. L’obésité est un élément contributif important en période scolaire. Sa physiopathologie étant multifactorielle, un SAOS est présent dans un grand nombre de syndromes ou de pathologies comportant des anomalies craniofaciales et génétiques et du tonus musculaire. L’examen de référence pour établir le diagnostic et la sévérité du SAOS de l’enfant est la polysomnographie du sommeil, mais l’examen est peu accessible et réservé à des situations particulières. Les enfants ayant un SAOS ont une augmentation du risque périopératoire de désaturations, d’obstruction des VAS et de laryngospasme. L’incidence des complications respiratoires postopératoires immédiates est corrélée à la gravité du SAOS. La spécificité du McGill oxymetry score (MOS) pour détecter les SAOS sévères est élevée, mais le nombre de faux négatifs est important. Parmi les questionnaires proposés pour graduer la sévérité du SAOS, le Severity Hierarchy Score est certainement le plus performant. Les besoins en morphiniques sont réduits en cas de SAOS sévère. L’amygdalectomie n’inverse pas immédiatement les changements physiopathologiques associés au SAOS et l’anesthésie est même susceptible de les aggraver. Un SAOS sévère est une contre-indication à l’amygdalectomie ambulatoire. La présence de comorbidités et/ou un âge<3 ans imposent également une surveillance postopératoire continue. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=69197
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 1 (Janvier 2021) . - p. 51-60[article] Syndrome d'apnées obstructives du sommeil chez l'enfant : gestion périopératoire [texte imprimé] / Corinne Lejus-Bourdeau ; Jean-Vincent Aubineau ; Olivier Jacqmarcq . - 2021 . - p. 51-60.
Doi : 10.1016/j.anrea.2020.11.003
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 1 (Janvier 2021) . - p. 51-60
Mots-clés : APNEE DU SOMMEIL ANESTHÉSIE PÉDIATRIE PÉRIOPÉRATOIRE AMYGDALECTOMIE Résumé : Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est devenu la principale cause d’amygdalectomie chez l’enfant. L’étiologie la plus fréquente du SAOS entre 3 et 6 ans est l’hypertrophie amygdalienne. L’obésité est un élément contributif important en période scolaire. Sa physiopathologie étant multifactorielle, un SAOS est présent dans un grand nombre de syndromes ou de pathologies comportant des anomalies craniofaciales et génétiques et du tonus musculaire. L’examen de référence pour établir le diagnostic et la sévérité du SAOS de l’enfant est la polysomnographie du sommeil, mais l’examen est peu accessible et réservé à des situations particulières. Les enfants ayant un SAOS ont une augmentation du risque périopératoire de désaturations, d’obstruction des VAS et de laryngospasme. L’incidence des complications respiratoires postopératoires immédiates est corrélée à la gravité du SAOS. La spécificité du McGill oxymetry score (MOS) pour détecter les SAOS sévères est élevée, mais le nombre de faux négatifs est important. Parmi les questionnaires proposés pour graduer la sévérité du SAOS, le Severity Hierarchy Score est certainement le plus performant. Les besoins en morphiniques sont réduits en cas de SAOS sévère. L’amygdalectomie n’inverse pas immédiatement les changements physiopathologiques associés au SAOS et l’anesthésie est même susceptible de les aggraver. Un SAOS sévère est une contre-indication à l’amygdalectomie ambulatoire. La présence de comorbidités et/ou un âge<3 ans imposent également une surveillance postopératoire continue. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=69197 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Urgences chirurgicales néonatales / Corinne Lejus-Bourdeau in Journal de pédiatrie et de puériculture, Vol. 35, n° 1 (Février 2022)
[article]
Titre : Urgences chirurgicales néonatales Type de document : texte imprimé Auteurs : Corinne Lejus-Bourdeau ; M. Biard ; M.-D. Leclair Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 1-20 Note générale : Doi : 10.1016/j.jpp.2021.12.003 Langues : Français (fre) Mots-clés : NOUVEAU-NÉ Urgence chirurgicale Anesthésie NÉONATOLOGIE CHIRURGIE ANALGÉSIE Résumé : Les urgences chirurgicales néonatales sont peu fréquentes mais leur prise en charge anesthésique doit prendre en compte les multiples particularités physiologiques du nouveau-né et la physiopathologie de la malformation congénitale sous-jacente. Le comportement pharmacocinétique de la plupart des agents anesthésiques est modifié. L’immaturité hépatique est responsable, pour un grand nombre d’entre eux, d’une augmentation de la demi-vie d’élimination. Les capacités d’adaptation du myocarde sont limitées et les désaturations surviennent très rapidement au cours de toute apnée. Hyperoxie, hypotension, hyper- et hypocapnie sont délétères. Les apports hydroélectrolytiques sont assurés par une solution isotonique glucosée à 1 % et le remplissage vasculaire par du sérum physiologique en évitant les apports excessifs. La problématique de la hernie de coupole diaphragmatique réside dans l’agénésie pulmonaire sous-jacente. Le contrôle de l’hypertension artérielle pulmonaire est déterminant. La cure de l’atrésie de l’œsophage type 3 expose surtout aux difficultés ventilatoires jusqu’à la fermeture de la fistule, avec une place croissante pour la chirurgie thoracoscopique. Le laparoschisis conduit à des tableaux de gravité très variables selon l’atteinte digestive associée. Les cures de hernie de coupole, d’omphalocèle et de laparoschisis peuvent être responsables d’un syndrome du compartiment abdominal à l’origine d’une défaillance multiviscérale. Une analgésie insuffisante modifie le contrôle spinal et supra-spinal de la douleur. L’administration de la morphine tient compte des modifications de son métabolisme. L’anesthésie locorégionale exercerait des effets favorables après chirurgie majeure, en particulier sur la durée de ventilation contrôlée. Une immaturité des fonctions immunitaires augmente le risque infectieux. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74358
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 35, n° 1 (Février 2022) . - p. 1-20[article] Urgences chirurgicales néonatales [texte imprimé] / Corinne Lejus-Bourdeau ; M. Biard ; M.-D. Leclair . - 2022 . - p. 1-20.
Doi : 10.1016/j.jpp.2021.12.003
Langues : Français (fre)
in Journal de pédiatrie et de puériculture > Vol. 35, n° 1 (Février 2022) . - p. 1-20
Mots-clés : NOUVEAU-NÉ Urgence chirurgicale Anesthésie NÉONATOLOGIE CHIRURGIE ANALGÉSIE Résumé : Les urgences chirurgicales néonatales sont peu fréquentes mais leur prise en charge anesthésique doit prendre en compte les multiples particularités physiologiques du nouveau-né et la physiopathologie de la malformation congénitale sous-jacente. Le comportement pharmacocinétique de la plupart des agents anesthésiques est modifié. L’immaturité hépatique est responsable, pour un grand nombre d’entre eux, d’une augmentation de la demi-vie d’élimination. Les capacités d’adaptation du myocarde sont limitées et les désaturations surviennent très rapidement au cours de toute apnée. Hyperoxie, hypotension, hyper- et hypocapnie sont délétères. Les apports hydroélectrolytiques sont assurés par une solution isotonique glucosée à 1 % et le remplissage vasculaire par du sérum physiologique en évitant les apports excessifs. La problématique de la hernie de coupole diaphragmatique réside dans l’agénésie pulmonaire sous-jacente. Le contrôle de l’hypertension artérielle pulmonaire est déterminant. La cure de l’atrésie de l’œsophage type 3 expose surtout aux difficultés ventilatoires jusqu’à la fermeture de la fistule, avec une place croissante pour la chirurgie thoracoscopique. Le laparoschisis conduit à des tableaux de gravité très variables selon l’atteinte digestive associée. Les cures de hernie de coupole, d’omphalocèle et de laparoschisis peuvent être responsables d’un syndrome du compartiment abdominal à l’origine d’une défaillance multiviscérale. Une analgésie insuffisante modifie le contrôle spinal et supra-spinal de la douleur. L’administration de la morphine tient compte des modifications de son métabolisme. L’anesthésie locorégionale exercerait des effets favorables après chirurgie majeure, en particulier sur la durée de ventilation contrôlée. Une immaturité des fonctions immunitaires augmente le risque infectieux. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74358 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt