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Auteur Mathias Rossignol |
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Morts maternelles de causes indirectes (hors AVC, maladies cardiovasculaires et infections) : résultats de l'ENCMM, France 2010-2012 / Véronique Le Guern in Anesthésie & Réanimation, Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018)
[article]
Titre : Morts maternelles de causes indirectes (hors AVC, maladies cardiovasculaires et infections) : résultats de l'ENCMM, France 2010-2012 Type de document : texte imprimé Auteurs : Véronique Le Guern ; Mathias Rossignol ; Alain Proust Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 99-111 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2017.11.015 Langues : Français (fre) Mots-clés : MORT MATERNELLE MALADIE CHRONIQUE ADHESION THERAPEUTIQUE Résumé : Les morts maternelles de cause obstétricale indirecte résultent d’une maladie préexistante ou d’une affection apparue au cours de la grossesse sans qu’elle soit due à des causes obstétricales, mais qui a été aggravée par les effets physiologiques de la grossesse. Parmi les 23 décès de cause indirecte en lien avec une pathologie préexistante, 22 (96 %) ont été analysés par le comité d’experts. Une pathologie chronique connue et préexistant à la grossesse est documentée chez 16 patientes (syndrome drépanocytaire majeur, n=3, épilepsie traitée, n=3, cavernomatose intracérébrale, n=3, tumeurs gliales multifocales, n=1, cancer du sein connu, n=1, lupus systémique sévère, n=1, diabète insulino-nécessitant, n=3, syndrome des antiphospholipides, n=1). Chez 6 femmes, la pathologie n’était pas connue avant la grossesse (glioblastome, n=2, épilepsie, n=1, syndrome d’Ehlers-Danlos, n=1, syndrome drépanocytaire majeur composite, n=1, cancer du sein métastasé, n=1). Bien que jugés non évitables pour 6 de ces femmes, 13 décès ont été jugés peut-être (n=12) ou certainement (n=1) évitables, le principal facteur d’évitabilité étant l’interaction de la patiente avec le système de soin (grossesse jugée médicalement déconseillée, défaut d’adhésion au traitement, par exemple). Une consultation préconceptionnelle est par conséquent largement préconisée chez toute patiente souffrant d’une pathologie chronique préexistante afin de l’informer des risques, d’adapter les traitements, d’insister sur l’adhésion au traitement et de planifier un suivi multidisciplinaire. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57294
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018) . - p. 99-111[article] Morts maternelles de causes indirectes (hors AVC, maladies cardiovasculaires et infections) : résultats de l'ENCMM, France 2010-2012 [texte imprimé] / Véronique Le Guern ; Mathias Rossignol ; Alain Proust . - 2018 . - p. 99-111.
Doi : 10.1016/j.anrea.2017.11.015
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018) . - p. 99-111
Mots-clés : MORT MATERNELLE MALADIE CHRONIQUE ADHESION THERAPEUTIQUE Résumé : Les morts maternelles de cause obstétricale indirecte résultent d’une maladie préexistante ou d’une affection apparue au cours de la grossesse sans qu’elle soit due à des causes obstétricales, mais qui a été aggravée par les effets physiologiques de la grossesse. Parmi les 23 décès de cause indirecte en lien avec une pathologie préexistante, 22 (96 %) ont été analysés par le comité d’experts. Une pathologie chronique connue et préexistant à la grossesse est documentée chez 16 patientes (syndrome drépanocytaire majeur, n=3, épilepsie traitée, n=3, cavernomatose intracérébrale, n=3, tumeurs gliales multifocales, n=1, cancer du sein connu, n=1, lupus systémique sévère, n=1, diabète insulino-nécessitant, n=3, syndrome des antiphospholipides, n=1). Chez 6 femmes, la pathologie n’était pas connue avant la grossesse (glioblastome, n=2, épilepsie, n=1, syndrome d’Ehlers-Danlos, n=1, syndrome drépanocytaire majeur composite, n=1, cancer du sein métastasé, n=1). Bien que jugés non évitables pour 6 de ces femmes, 13 décès ont été jugés peut-être (n=12) ou certainement (n=1) évitables, le principal facteur d’évitabilité étant l’interaction de la patiente avec le système de soin (grossesse jugée médicalement déconseillée, défaut d’adhésion au traitement, par exemple). Une consultation préconceptionnelle est par conséquent largement préconisée chez toute patiente souffrant d’une pathologie chronique préexistante afin de l’informer des risques, d’adapter les traitements, d’insister sur l’adhésion au traitement et de planifier un suivi multidisciplinaire. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57294 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Morts maternelles par accident vasculaire cérébral. Résultats de l'ENCMM, FRANCE 2010-2012 / Henri Cohen in Anesthésie & Réanimation, Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018)
[article]
Titre : Morts maternelles par accident vasculaire cérébral. Résultats de l'ENCMM, FRANCE 2010-2012 Type de document : texte imprimé Auteurs : Henri Cohen ; Mathias Rossignol Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 90-98 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2017.11.014 Langues : Français (fre) Mots-clés : MORT MATERNELLE ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIE CEPHALEE ISCHEMIE Résumé : La survenue d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est un évènement rare au cours de la grossesse ou du post-partum (10/100 000 accouchements). Tous les types d’AVC peuvent survenir, qu’ils soient ischémiques (24 %), hémorragiques (74 %) ou mixtes (2 %). La grossesse constitue probablement une situation plus à risque d’AVC même si cela est discuté pour les malformations artério-veineuses (MAV), les anévrismes et les cavernomes. Entre 2010 et 2012, 31 décès maternels ont été associés à un AVC (12 % des morts maternelles). Dans 22 cas (8 % des MM), l’AVC était la cause principale du décès, soit un ratio de mortalité maternelle de 0,9 pour 100 000 naissances vivantes, sans changement par rapport à la période 2007–2009. On relève 2 thrombophlébites cérébrales, 2 AVC ischémiques et 18 AVC hémorragiques (90 %, dont 4 ruptures d’anévrisme, 2 MAV). Ces décès sont survenus au cours d’une grossesse évolutive dans 5 cas (25 %), après une fausse couche spontanée dans 1 cas (5 %), et après un accouchement dans 14 cas (70 %). Au sein de ces derniers, le moment de survenue de l’AVC était avant travail dans 4 cas et en post-partum dans 9 cas (entre 1 et 9jours) et non renseigné dans un cas ; la voie d’accouchement était la voie basse dans 50 % des cas (7/14), la césarienne (toutes en urgence) dans 43 % des cas (6/14) et non renseignée dans un cas. La majorité des décès par AVC (cause principale) évalués ont été considérés comme inévitables (13/17, 76 %). Quatre décès ont été considérés comme possiblement évitables (retard diagnostic, erreur diagnostique, traitement inadapté, poursuite d’une grossesse inapproprié). L’analyse de ces décès permet de rappeler que toute céphalée brutale, intense et inhabituelle doit être explorée et que la grossesse ne contre-indique aucun des examens diagnostique (scanner, angioscanner, IRM) ou des traitements invasifs (chirurgie, embolisation, fibrinolyse) nécessaire à sa prise en charge. Enfin, le diagnostic de céphalée postbrèche dure-mérienne ne doit pas être posé sans imagerie quand la symptomatologie n’est pas typique. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57293
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018) . - p. 90-98[article] Morts maternelles par accident vasculaire cérébral. Résultats de l'ENCMM, FRANCE 2010-2012 [texte imprimé] / Henri Cohen ; Mathias Rossignol . - 2018 . - p. 90-98.
Doi : 10.1016/j.anrea.2017.11.014
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018) . - p. 90-98
Mots-clés : MORT MATERNELLE ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIE CEPHALEE ISCHEMIE Résumé : La survenue d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est un évènement rare au cours de la grossesse ou du post-partum (10/100 000 accouchements). Tous les types d’AVC peuvent survenir, qu’ils soient ischémiques (24 %), hémorragiques (74 %) ou mixtes (2 %). La grossesse constitue probablement une situation plus à risque d’AVC même si cela est discuté pour les malformations artério-veineuses (MAV), les anévrismes et les cavernomes. Entre 2010 et 2012, 31 décès maternels ont été associés à un AVC (12 % des morts maternelles). Dans 22 cas (8 % des MM), l’AVC était la cause principale du décès, soit un ratio de mortalité maternelle de 0,9 pour 100 000 naissances vivantes, sans changement par rapport à la période 2007–2009. On relève 2 thrombophlébites cérébrales, 2 AVC ischémiques et 18 AVC hémorragiques (90 %, dont 4 ruptures d’anévrisme, 2 MAV). Ces décès sont survenus au cours d’une grossesse évolutive dans 5 cas (25 %), après une fausse couche spontanée dans 1 cas (5 %), et après un accouchement dans 14 cas (70 %). Au sein de ces derniers, le moment de survenue de l’AVC était avant travail dans 4 cas et en post-partum dans 9 cas (entre 1 et 9jours) et non renseigné dans un cas ; la voie d’accouchement était la voie basse dans 50 % des cas (7/14), la césarienne (toutes en urgence) dans 43 % des cas (6/14) et non renseignée dans un cas. La majorité des décès par AVC (cause principale) évalués ont été considérés comme inévitables (13/17, 76 %). Quatre décès ont été considérés comme possiblement évitables (retard diagnostic, erreur diagnostique, traitement inadapté, poursuite d’une grossesse inapproprié). L’analyse de ces décès permet de rappeler que toute céphalée brutale, intense et inhabituelle doit être explorée et que la grossesse ne contre-indique aucun des examens diagnostique (scanner, angioscanner, IRM) ou des traitements invasifs (chirurgie, embolisation, fibrinolyse) nécessaire à sa prise en charge. Enfin, le diagnostic de céphalée postbrèche dure-mérienne ne doit pas être posé sans imagerie quand la symptomatologie n’est pas typique. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57293 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Morts maternelles par thromboembolies veineuses / Mathias Rossignol in Anesthésie & Réanimation, Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018)
[article]
Titre : Morts maternelles par thromboembolies veineuses Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathias Rossignol ; Estelle Morau ; Michel Dreyfus Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 47-55 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2017.11.007 Langues : Français (fre) Mots-clés : GROSSESSE POST PARTUM COMPLICATION EMBOLIE PULMONAIRE MORT MATERNELLE THROMBOEMBOLIE ARRET CARDIAQUE Résumé : La grossesse et le post-partum constituent des périodes à très haut risque thomboembolique veineux qui semble se prolonger bien au-delà des classiques 6–8 semaines après l’accouchement. L’embolie pulmonaire (EP) est une des trois principales causes de mort maternelle (MM) directe dans la plupart des pays développés. Entre 2010 et 2012 en France, 24 décès maternels ont été attribués à des EP, soit un ratio de mortalité maternelle (RMM) de 1 pour 100 000 naissances vivantes, sans changement par rapport à la période 2007–2009. L’EP est responsable de 9 % des MM, soit une proportion maintenant égale à celle des morts par hémorragie du post-partum ou par embolie amniotique. Parmi ces 24 décès, 4 (16 %) sont survenus après une interruption de grossesse (1 IVG et 3 IMG), 7 (30 %) pendant une grossesse évolutive (toutes avant 22 SA) et 13 (54 %) après l’accouchement (entre 9 et 60jours post-partum). Neuf de ces décès (37,5 %) sont survenus en dehors d’une structure de soins (domicile, voie publique). Le taux d’évitabilité était de 50 %, stable par rapport au triennum précédent. Les principaux critères d’évitabilité sont : retard diagnostique ; mobilisation avant anticoagulation efficace d’une thrombose veineuse profonde (TVP) proximale, traitement préventif par héparine de bas poids moléculaire insuffisant en durée et/ou en dose (obésité), déclenchement non justifié retardant l’anticoagulation efficace. L’analyse de ces décès permet de rappeler qu’une forte suspicion de maladie thromboembolique doit faire débuter l’anticoagulation sans attendre les résultats des examens diagnostiques et que l’angioscanner n’est pas contre-indiqué chez la femme enceinte. La dose d’HBPM doit être adaptée au poids réel et le monitorage de l’activité anti-Xa, s’il n’est pas recommandé de façon systématique, est probablement souhaitable en cas d’obésité ou d’insuffisance rénale. Anticiper la naissance par un déclenchement, en l’absence de trouble du rythme cardiaque fœtal ne doit pas retarder l’anticoagulation efficace d’une TVP/EP découverte proche du terme. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57286
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018) . - p. 47-55[article] Morts maternelles par thromboembolies veineuses [texte imprimé] / Mathias Rossignol ; Estelle Morau ; Michel Dreyfus . - 2018 . - p. 47-55.
Doi : 10.1016/j.anrea.2017.11.007
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 4, n° 1 (Janvier 2018) . - p. 47-55
Mots-clés : GROSSESSE POST PARTUM COMPLICATION EMBOLIE PULMONAIRE MORT MATERNELLE THROMBOEMBOLIE ARRET CARDIAQUE Résumé : La grossesse et le post-partum constituent des périodes à très haut risque thomboembolique veineux qui semble se prolonger bien au-delà des classiques 6–8 semaines après l’accouchement. L’embolie pulmonaire (EP) est une des trois principales causes de mort maternelle (MM) directe dans la plupart des pays développés. Entre 2010 et 2012 en France, 24 décès maternels ont été attribués à des EP, soit un ratio de mortalité maternelle (RMM) de 1 pour 100 000 naissances vivantes, sans changement par rapport à la période 2007–2009. L’EP est responsable de 9 % des MM, soit une proportion maintenant égale à celle des morts par hémorragie du post-partum ou par embolie amniotique. Parmi ces 24 décès, 4 (16 %) sont survenus après une interruption de grossesse (1 IVG et 3 IMG), 7 (30 %) pendant une grossesse évolutive (toutes avant 22 SA) et 13 (54 %) après l’accouchement (entre 9 et 60jours post-partum). Neuf de ces décès (37,5 %) sont survenus en dehors d’une structure de soins (domicile, voie publique). Le taux d’évitabilité était de 50 %, stable par rapport au triennum précédent. Les principaux critères d’évitabilité sont : retard diagnostique ; mobilisation avant anticoagulation efficace d’une thrombose veineuse profonde (TVP) proximale, traitement préventif par héparine de bas poids moléculaire insuffisant en durée et/ou en dose (obésité), déclenchement non justifié retardant l’anticoagulation efficace. L’analyse de ces décès permet de rappeler qu’une forte suspicion de maladie thromboembolique doit faire débuter l’anticoagulation sans attendre les résultats des examens diagnostiques et que l’angioscanner n’est pas contre-indiqué chez la femme enceinte. La dose d’HBPM doit être adaptée au poids réel et le monitorage de l’activité anti-Xa, s’il n’est pas recommandé de façon systématique, est probablement souhaitable en cas d’obésité ou d’insuffisance rénale. Anticiper la naissance par un déclenchement, en l’absence de trouble du rythme cardiaque fœtal ne doit pas retarder l’anticoagulation efficace d’une TVP/EP découverte proche du terme. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57286 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Pathologies thromboemboliques maternelles : évaluation du risque, indications et gestion des anticoagulants / Mathias Rossignol in Anesthésie & Réanimation, Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021)
[article]
Titre : Pathologies thromboemboliques maternelles : évaluation du risque, indications et gestion des anticoagulants Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathias Rossignol Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 434-453 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.003 Langues : Français (fre) Mots-clés : Phlébite Prophylaxie thromboembolique Résumé : L’embolie pulmonaire (EP) reste une cause importante de morbimortalité de la femme enceinte sans diminution en France sur les 10 dernières années. L’amélioration de la prise en charge repose avant tout sur la détection des patientes à risque nécessitant une surveillance particulière ou une thromboprophylaxie par héparine de bas poids moléculaire (HBPM). Si les situations à très haut risque sont bien identifiées avec des stratégies claires, il faut insister sur les patientes présentant plusieurs facteurs de risque modérés dont l’association est finalement thrombogène. Le traitement préventif doit être introduit tôt dans la grossesse et doit être maintenu au moins 8 semaines en post-partum, sauf en cas de facteur de risque très transitoire. Le diagnostic d’embolie pulmonaire est fréquemment évoqué en obstétrique en raison de la fréquence des signes évocateurs (dyspnée, douleur thoracique, tachycardie). Le clinicien doit évaluer la probabilité diagnostique soit cliniquement soit à l’aide des scores de Genève ou de Wells. En cas de faible probabilité, le dosage des D-dimères avec des seuils adaptés aux situations cliniques peut permettre d’éliminer le diagnostic. Dans le cas contraire ou cas de suspicion forte, il n’y a aucune contre-indication à la réalisation d’un angioscanner ou d’une scintigraphie quel que soit le terme de la grossesse. Le traitement repose sur les HBPM introduites dès la suspicion diagnostique en cas de probabilité forte. Le monitorage de l’activité anti-Xa n’est pas utile en routine. Il est recommandé en cas de poids extrême, d’insuffisance rénale ou de récidive sous traitement. Les traitements prophylactiques ne nécessitent pas de fenêtre thérapeutique. Les traitements curatifs nécessitent une fenêtre d’autant plus courte que l’EP est récente et grave. En cas d’EP de moins d’un mois avant le terme, la stratégie doit être adaptée à chaque cas et une hospitalisation en fin de grossesse peut être proposée. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71362
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 434-453[article] Pathologies thromboemboliques maternelles : évaluation du risque, indications et gestion des anticoagulants [texte imprimé] / Mathias Rossignol . - 2021 . - p. 434-453.
Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.003
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 434-453
Mots-clés : Phlébite Prophylaxie thromboembolique Résumé : L’embolie pulmonaire (EP) reste une cause importante de morbimortalité de la femme enceinte sans diminution en France sur les 10 dernières années. L’amélioration de la prise en charge repose avant tout sur la détection des patientes à risque nécessitant une surveillance particulière ou une thromboprophylaxie par héparine de bas poids moléculaire (HBPM). Si les situations à très haut risque sont bien identifiées avec des stratégies claires, il faut insister sur les patientes présentant plusieurs facteurs de risque modérés dont l’association est finalement thrombogène. Le traitement préventif doit être introduit tôt dans la grossesse et doit être maintenu au moins 8 semaines en post-partum, sauf en cas de facteur de risque très transitoire. Le diagnostic d’embolie pulmonaire est fréquemment évoqué en obstétrique en raison de la fréquence des signes évocateurs (dyspnée, douleur thoracique, tachycardie). Le clinicien doit évaluer la probabilité diagnostique soit cliniquement soit à l’aide des scores de Genève ou de Wells. En cas de faible probabilité, le dosage des D-dimères avec des seuils adaptés aux situations cliniques peut permettre d’éliminer le diagnostic. Dans le cas contraire ou cas de suspicion forte, il n’y a aucune contre-indication à la réalisation d’un angioscanner ou d’une scintigraphie quel que soit le terme de la grossesse. Le traitement repose sur les HBPM introduites dès la suspicion diagnostique en cas de probabilité forte. Le monitorage de l’activité anti-Xa n’est pas utile en routine. Il est recommandé en cas de poids extrême, d’insuffisance rénale ou de récidive sous traitement. Les traitements prophylactiques ne nécessitent pas de fenêtre thérapeutique. Les traitements curatifs nécessitent une fenêtre d’autant plus courte que l’EP est récente et grave. En cas d’EP de moins d’un mois avant le terme, la stratégie doit être adaptée à chaque cas et une hospitalisation en fin de grossesse peut être proposée. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71362 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt