[article]
| Titre : |
Histoire de la responsabilité médicale : de mémoire de médecin |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
D. Malicier ; Z. Hammami ; A. Miras ; L. Roche |
| Année de publication : |
1990 |
| Article en page(s) : |
p. 2082-2084 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
Médecine -- Histoire RESPONSABILITE |
| Résumé : |
La notion de responsabilité médicale existe depuis plus de quarante siècles, puisqu'on en trouve la preuve sur les stèles du Code d'Hammourabi. Tous les éléments constitutifs de l'infraction s'y trouvent précisés, la sanction y est indiquée : "si le médecin traite en homme libre, d'une plaie grave, avec le poinçon de bronze et le tue, ou si avec le poinçon de bronze il lui crève un œil, on lui coupera la main".
Mais curieusement, au cours des siècles suivants, la notion de faute médicale et l'existence d'une responsabilité médicale ont été abandonnées. Sans doute faut-il y voir la conséquence du fait que, pendant une longue période et dans de nombreuses sociétés, la fonction médicale exercée par les prêtres ou les sorciers, a revêtu un caractère religieux ou magique. Il faut rappeler à ce propos l'aphorisme célèbre : Je le pansai, Dieu l'a guéri... |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=60270 |
in La revue du praticien > vol. 40, n° 22 (Octobre 1990) . - p. 2082-2084
[article] Histoire de la responsabilité médicale : de mémoire de médecin [texte imprimé] / D. Malicier ; Z. Hammami ; A. Miras ; L. Roche . - 1990 . - p. 2082-2084. Langues : Français ( fre) in La revue du praticien > vol. 40, n° 22 (Octobre 1990) . - p. 2082-2084
| Mots-clés : |
Médecine -- Histoire RESPONSABILITE |
| Résumé : |
La notion de responsabilité médicale existe depuis plus de quarante siècles, puisqu'on en trouve la preuve sur les stèles du Code d'Hammourabi. Tous les éléments constitutifs de l'infraction s'y trouvent précisés, la sanction y est indiquée : "si le médecin traite en homme libre, d'une plaie grave, avec le poinçon de bronze et le tue, ou si avec le poinçon de bronze il lui crève un œil, on lui coupera la main".
Mais curieusement, au cours des siècles suivants, la notion de faute médicale et l'existence d'une responsabilité médicale ont été abandonnées. Sans doute faut-il y voir la conséquence du fait que, pendant une longue période et dans de nombreuses sociétés, la fonction médicale exercée par les prêtres ou les sorciers, a revêtu un caractère religieux ou magique. Il faut rappeler à ce propos l'aphorisme célèbre : Je le pansai, Dieu l'a guéri... |
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