Démarche d’optimisation des modalités de gestion des déchets lors des traitements au 177Lu-oxodotréotide (Lutathera®) / S. Prévot in MÉDECINE NUCLÉAIRE, Vol. 45, n° 5-6 (Novembre 2021)

Public ISBD [article]  inMÉDECINE NUCLÉAIRE > Vol. 45, n° 5-6 (Novembre 2021) . - p. 263-270 Titre : Démarche d’optimisation des modalités de gestion des déchets lors des traitements au 177Lu-oxodotréotide (Lutathera®) Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Prévot ; I. Dygaï-Cochet ; J.-M. Riedinger ; J.M. Vrigneaud ; L. Lavergnas ; M. Quermonne ; M. Gallet ; N. Baptista ; A. Nicolas ; M. Silvestre ; A. Cochet Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 263-270 Note générale : Doi : 10.1016/j.mednuc.2021.06.144 Langues : Français (fre) Mots-clés : Lutathera®  Déchets solides  Effluents  CIDRRE Résumé : Cette étude propose un retour d’expérience sur les modalités de gestion et d’élimination des déchets contaminés au Lutétium-177 (177Lu, Lu-177) instaurées dans le cadre des procédures de radiothérapie interne vectorisée au 177Lu-oxodotréotide (Lutathera®). Les traitements sont administrés dans un box dédié du service de médecine nucléaire où tous les déchets solides sont triés et collectés dans des contenants appropriés. Des durées prévisionnelles de stockage ont été extrapolées à partir des résultats d’une campagne de mesures itératives sur deux ans. Les effluents radioactifs des éviers chauds se déversent dans des cuves, dont l’activité volumique mesurée à la fermeture permet de calculer la durée d’entreposage avant vidange. L’activité du Lu-177 éliminé par excrétion rénale dans les 6heures qui suivent la fin de la perfusion du médicament radiopharmaceutique a été évaluée à partir de l’analyse de prélèvements urinaires. Les premières mictions sont dirigées vers trois fosses tampons dont l’efficacité a été estimée en comparant l’activité du Lu-177 qui entre dans le dispositif à celle qui en sort. Les résultats des contrôles semestriels, effectués par mesure en continu de l’activité volumique des effluents aux émissaires, ont permis d’évaluer la fraction de l’activité annuelle administrée finalement rejetée dans les eaux usées et de définir des valeurs guides. L’impact des déversements radioactifs de l’établissement sur l’exposition annuelle des travailleurs du réseau d’assainissement a été quantifié avec l’outil de Calcul de l’Impact des Déversements Radioactifs dans les REseaux (CIDRRE) développé par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71458 [article] Démarche d’optimisation des modalités de gestion des déchets lors des traitements au 177Lu-oxodotréotide (Lutathera®) [texte imprimé] / S. Prévot ; I. Dygaï-Cochet ; J.-M. Riedinger ; J.M. Vrigneaud ; L. Lavergnas ; M. Quermonne ; M. Gallet ; N. Baptista ; A. Nicolas ; M. Silvestre ; A. Cochet . - 2021 . - p. 263-270. Doi : 10.1016/j.mednuc.2021.06.144 Langues : Français (fre) in MÉDECINE NUCLÉAIRE > Vol. 45, n° 5-6 (Novembre 2021) . - p. 263-270 Mots-clés : Lutathera®  Déchets solides  Effluents  CIDRRE Résumé : Cette étude propose un retour d’expérience sur les modalités de gestion et d’élimination des déchets contaminés au Lutétium-177 (177Lu, Lu-177) instaurées dans le cadre des procédures de radiothérapie interne vectorisée au 177Lu-oxodotréotide (Lutathera®). Les traitements sont administrés dans un box dédié du service de médecine nucléaire où tous les déchets solides sont triés et collectés dans des contenants appropriés. Des durées prévisionnelles de stockage ont été extrapolées à partir des résultats d’une campagne de mesures itératives sur deux ans. Les effluents radioactifs des éviers chauds se déversent dans des cuves, dont l’activité volumique mesurée à la fermeture permet de calculer la durée d’entreposage avant vidange. L’activité du Lu-177 éliminé par excrétion rénale dans les 6heures qui suivent la fin de la perfusion du médicament radiopharmaceutique a été évaluée à partir de l’analyse de prélèvements urinaires. Les premières mictions sont dirigées vers trois fosses tampons dont l’efficacité a été estimée en comparant l’activité du Lu-177 qui entre dans le dispositif à celle qui en sort. Les résultats des contrôles semestriels, effectués par mesure en continu de l’activité volumique des effluents aux émissaires, ont permis d’évaluer la fraction de l’activité annuelle administrée finalement rejetée dans les eaux usées et de définir des valeurs guides. L’impact des déversements radioactifs de l’établissement sur l’exposition annuelle des travailleurs du réseau d’assainissement a été quantifié avec l’outil de Calcul de l’Impact des Déversements Radioactifs dans les REseaux (CIDRRE) développé par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71458

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Radioprotection de l’entourage des patients traités à l’iode 131 pour des cancers différenciés de la thyroïde : comparaison de deux méthodes d’estimation des temps de restriction de contact / I. Bessières in MÉDECINE NUCLÉAIRE, Vol. 41, n° 6 (Novembre/Décembre 2017)

Public ISBD [article]  inMÉDECINE NUCLÉAIRE > Vol. 41, n° 6 (Novembre/Décembre 2017) . - p. 397-404 Titre : Radioprotection de l’entourage des patients traités à l’iode 131 pour des cancers différenciés de la thyroïde : comparaison de deux méthodes d’estimation des temps de restriction de contact Type de document : texte imprimé Auteurs : I. Bessières ; J.M. Vrigneaud ; M. Toubeau ; et al. Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 397-404 Langues : Français (fre) Mots-clés : RADIOTHERAPIE  GLANDE THYROÏDE  CANCER  RADIOPRETECTION Résumé : La législation française impose de donner des recommandations écrites de radioprotection suite à un traitement à l’iode 131 de la thyroïde. À ce jour, il n’existe pas de méthode réglementaire pour déduire des temps de restriction de contact afin de limiter l’exposition de l’entourage des patients. Dans cette étude, nous avons comparé deux méthodes de calcul des temps de restriction de contact pour les cancers différenciés de la thyroïde : une première méthode dite Globale qui suit des recommandations généralistes et une seconde méthode dite PaDe qui permet la personnalisation des recommandations à l’aide de l’estimation de la période effective propre à chaque patient. Pour nos calculs, les paramètres d’entrée pour les deux méthodes étaient les contraintes de dose, les situations d’exposition, le débit de dose final mesuré en fin d’hospitalisation, la période effective et le facteur de correction du débit de dose avec la distance. Pour la méthode Globale, ces paramètres étaient fixes. Pour la méthode PaDe, la période effective et le débit de dose final ont été estimés et mesurés pour chaque patient. La comparaison des résultats pour les deux méthodes a été faite pour 103 patients. Pour 68,0 % des patients, aucune restriction n’était nécessaire avec la méthode PaDe, alors que la méthode Globale requérait jusqu’à 2 jours de restriction de contact. Pour près de 16,5 % d’entre eux, les temps de restriction qui ont été estimés par la méthode PaDe étaient systématiquement plus faibles. Pour les 15,5 % restant, les restrictions ont été renforcées pour au moins une situation d’exposition. Par ailleurs, pour près de 97,0 % des patients, les restrictions données avec la méthode Globale étaient les mêmes. Ces résultats montrent la limite de la méthode Globale qui ne prend pas en compte les paramètres biologiques propres à chaque patient. Finalement, le recours à une méthode personnalisée PaDe permet d’optimiser la radioprotection en améliorant le confort de vie des patients ou en renforçant la protection de leur entourage. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56191 [article] Radioprotection de l’entourage des patients traités à l’iode 131 pour des cancers différenciés de la thyroïde : comparaison de deux méthodes d’estimation des temps de restriction de contact [texte imprimé] / I. Bessières ; J.M. Vrigneaud ; M. Toubeau ; et al. . - 2017 . - p. 397-404. Langues : Français (fre) in MÉDECINE NUCLÉAIRE > Vol. 41, n° 6 (Novembre/Décembre 2017) . - p. 397-404 Mots-clés : RADIOTHERAPIE  GLANDE THYROÏDE  CANCER  RADIOPRETECTION Résumé : La législation française impose de donner des recommandations écrites de radioprotection suite à un traitement à l’iode 131 de la thyroïde. À ce jour, il n’existe pas de méthode réglementaire pour déduire des temps de restriction de contact afin de limiter l’exposition de l’entourage des patients. Dans cette étude, nous avons comparé deux méthodes de calcul des temps de restriction de contact pour les cancers différenciés de la thyroïde : une première méthode dite Globale qui suit des recommandations généralistes et une seconde méthode dite PaDe qui permet la personnalisation des recommandations à l’aide de l’estimation de la période effective propre à chaque patient. Pour nos calculs, les paramètres d’entrée pour les deux méthodes étaient les contraintes de dose, les situations d’exposition, le débit de dose final mesuré en fin d’hospitalisation, la période effective et le facteur de correction du débit de dose avec la distance. Pour la méthode Globale, ces paramètres étaient fixes. Pour la méthode PaDe, la période effective et le débit de dose final ont été estimés et mesurés pour chaque patient. La comparaison des résultats pour les deux méthodes a été faite pour 103 patients. Pour 68,0 % des patients, aucune restriction n’était nécessaire avec la méthode PaDe, alors que la méthode Globale requérait jusqu’à 2 jours de restriction de contact. Pour près de 16,5 % d’entre eux, les temps de restriction qui ont été estimés par la méthode PaDe étaient systématiquement plus faibles. Pour les 15,5 % restant, les restrictions ont été renforcées pour au moins une situation d’exposition. Par ailleurs, pour près de 97,0 % des patients, les restrictions données avec la méthode Globale étaient les mêmes. Ces résultats montrent la limite de la méthode Globale qui ne prend pas en compte les paramètres biologiques propres à chaque patient. Finalement, le recours à une méthode personnalisée PaDe permet d’optimiser la radioprotection en améliorant le confort de vie des patients ou en renforçant la protection de leur entourage. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56191

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