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Auteur Jean-Hervé Bradol |
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Ebola, le jour d'après / Jean-Hervé Bradol in La revue du praticien, vol. 67, 8 (Octobre 2017)
[article]
Titre : Ebola, le jour d'après Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Hervé Bradol Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 841-844 Langues : Français (fre) Mots-clés : Fièvre hémorragique à virus ebola Isolement du patient Flambées de maladies Afrique de l'Ouest Directives de santé publique Fièvre hémorragique à virus Ebola / prévention et contrôle Transmission de maladie infectieuse du patient au professionnel de santé Transmission de maladie infectieuse / prévention et contrôle Précautions universelles Maladies virales / prévention et contrôle Résumé : Au total, 28616 cas dont 11310 décès (confirmés, probables et suspects) de maladie à virus Ebola ont été notifiés en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, entre mars 2014 et juin 2016. Dans un premier temps, le tableau clinique dominant de gastro-entérite sévère a déconcerté des cliniciens formés à évoquer le diagnostic de fièvre hémorragique virale devant des saignements. Difficulté supplémentaire, la confirmation biologique du diagnostic nécessitait l'envoi des prélèvements à l'étranger. Dès son démarrage, l'épidémie a provoqué de vives réactions dans les différentes catégories sociales et au sein des institutions publiques et privées dont l'ampleur a dépassé de loin la seule dimension biologique du phénomène. À l'été 2014, souffla un vent de panique. Les recommandations de santé publique furent transmises de matière autoritaire aux populations, provoquant parfois des réactions violentes en retour. Habitué à des épidémies d'Ebola cantonnées à l'échelon local et responsables de quelques dizaines de décès en quelques mois, le monde découvrait des modélisations prévisionnelles dont l'une suggérait que le million de cas et donc le demi-million de morts puissent être atteints. Sans en arriver à ce stade, le nombre de personnes à surveiller pour avoir été en contact avec un malade dépassait les 215000 à la fin 2015. Pour faire face à la situation, les cliniciens ne disposaient pas d'un test diagnostique rapide et utilisable en consultation. En outre, aucun médicament antiviral n'avait fait ses preuves alors que les traitements symptomatiques et palliatifs étaient limités crainte d'infecter le personnel soignant. Il n'existe pas de données apportant la preuve que l'administration de ces traitements ait fait chuter la létalité. À l'échelle des populations, l'incertitude est la même au sujet du résultat des interventions de santé publique sur le cours de l'épidémie. Dans ce tableau plutôt sombre, les premiers essais d'un vaccin contre la souche Zaïre indiquent cependant que la réponse à ces épidémies sera bientôt plus efficace. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54892
in La revue du praticien > vol. 67, 8 (Octobre 2017) . - p. 841-844[article] Ebola, le jour d'après [texte imprimé] / Jean-Hervé Bradol . - 2017 . - p. 841-844.
Langues : Français (fre)
in La revue du praticien > vol. 67, 8 (Octobre 2017) . - p. 841-844
Mots-clés : Fièvre hémorragique à virus ebola Isolement du patient Flambées de maladies Afrique de l'Ouest Directives de santé publique Fièvre hémorragique à virus Ebola / prévention et contrôle Transmission de maladie infectieuse du patient au professionnel de santé Transmission de maladie infectieuse / prévention et contrôle Précautions universelles Maladies virales / prévention et contrôle Résumé : Au total, 28616 cas dont 11310 décès (confirmés, probables et suspects) de maladie à virus Ebola ont été notifiés en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, entre mars 2014 et juin 2016. Dans un premier temps, le tableau clinique dominant de gastro-entérite sévère a déconcerté des cliniciens formés à évoquer le diagnostic de fièvre hémorragique virale devant des saignements. Difficulté supplémentaire, la confirmation biologique du diagnostic nécessitait l'envoi des prélèvements à l'étranger. Dès son démarrage, l'épidémie a provoqué de vives réactions dans les différentes catégories sociales et au sein des institutions publiques et privées dont l'ampleur a dépassé de loin la seule dimension biologique du phénomène. À l'été 2014, souffla un vent de panique. Les recommandations de santé publique furent transmises de matière autoritaire aux populations, provoquant parfois des réactions violentes en retour. Habitué à des épidémies d'Ebola cantonnées à l'échelon local et responsables de quelques dizaines de décès en quelques mois, le monde découvrait des modélisations prévisionnelles dont l'une suggérait que le million de cas et donc le demi-million de morts puissent être atteints. Sans en arriver à ce stade, le nombre de personnes à surveiller pour avoir été en contact avec un malade dépassait les 215000 à la fin 2015. Pour faire face à la situation, les cliniciens ne disposaient pas d'un test diagnostique rapide et utilisable en consultation. En outre, aucun médicament antiviral n'avait fait ses preuves alors que les traitements symptomatiques et palliatifs étaient limités crainte d'infecter le personnel soignant. Il n'existe pas de données apportant la preuve que l'administration de ces traitements ait fait chuter la létalité. À l'échelle des populations, l'incertitude est la même au sujet du résultat des interventions de santé publique sur le cours de l'épidémie. Dans ce tableau plutôt sombre, les premiers essais d'un vaccin contre la souche Zaïre indiquent cependant que la réponse à ces épidémies sera bientôt plus efficace. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54892 Exemplaires (1)
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