Hyperhidrose chez l'enfant : une affection mal connue, invalidante et facile à traiter / Olivier Reinberg in Revue médicale suisse, 325 (Janvier 2012)

Public ISBD [article]  inRevue médicale suisse > 325 (Janvier 2012) . - p. 161-163 Titre : Hyperhidrose chez l'enfant : une affection mal connue, invalidante et facile à traiter Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Reinberg ; Sabine Vasseur Maurer ; Anthony De Buys Roessingh Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 161-163 Langues : Français (fre) Résumé : L’hyperhidrose primaire (HH) est une sudation abondante pathologique qui dépasse les besoins de la thermorégulation. La cause n’en est pas connue. La sudation dépend des glandes eccrines et apocrines. L’HH focale primaire est présumée liée à un dysfonctionnement des glandes eccrines, bien que les glandes apocrines soient également impliquées dans la sudation axillaire. La sécrétion des glandes eccrines est sous contrôle du système nerveux sympathique, mais utilise l’acétylcholine comme neurotransmetteur. Cette affection peut se manifester déjà tôt dans l’enfance, mais ne devient gênante qu’avec le début de la scolarisation. Stolman écrivait en 1998 que chez de nombreux adultes opérés, cette affection était déjà présente dans l’enfance, mais n’avait pas été reconnue. Les enfants se plaignent de ne pouvoir tenir des cahiers propres, de gêne pour bricoler, et d’avoir les mains glissantes pour des activités sportives ou ludiques. Plus tard, les rapports sociaux sont affectés lorsqu’ils ressentent une gêne pour serrer la main, sortir, danser. A la puberté s’ajoutent les problèmes de l’hygiène et des odeurs. En questionnant les personnes atteintes, on est toujours étonné des stratégies mises en place pour gérer le problème : usage de buvard pour écrire, utilisation de larges manches. Leur vie devient rythmée par des manies. L’incidence de l’HH est plus élevée chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes que chez les personnes plus âgées et semble diminuer avec l’âge. Elle affecterait entre 1 et 3% de la population adulte, avec des variations régionales car les personnes originaires de l’Asie du Sud-Est et d’Equateur semblent davantage touchées par l’HH palmaire.2,3 Une étude américaine en 2004 rapportait que 1,4% de la population pédiatrique de moins de dix-huit ans souffrait d’HH. La majorité des patients a une HH localisée, ce qui peut inclure plusieurs sites : paumes des mains, creux axillaires, thorax antérieur et postérieur, abdomen antérieur, face interne des cuisses, plantes des pieds, face. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50353 [article] Hyperhidrose chez l'enfant : une affection mal connue, invalidante et facile à traiter [texte imprimé] / Olivier Reinberg ; Sabine Vasseur Maurer ; Anthony De Buys Roessingh . - 2012 . - p. 161-163. Langues : Français (fre) in Revue médicale suisse > 325 (Janvier 2012) . - p. 161-163 Résumé : L’hyperhidrose primaire (HH) est une sudation abondante pathologique qui dépasse les besoins de la thermorégulation. La cause n’en est pas connue. La sudation dépend des glandes eccrines et apocrines. L’HH focale primaire est présumée liée à un dysfonctionnement des glandes eccrines, bien que les glandes apocrines soient également impliquées dans la sudation axillaire. La sécrétion des glandes eccrines est sous contrôle du système nerveux sympathique, mais utilise l’acétylcholine comme neurotransmetteur. Cette affection peut se manifester déjà tôt dans l’enfance, mais ne devient gênante qu’avec le début de la scolarisation. Stolman écrivait en 1998 que chez de nombreux adultes opérés, cette affection était déjà présente dans l’enfance, mais n’avait pas été reconnue. Les enfants se plaignent de ne pouvoir tenir des cahiers propres, de gêne pour bricoler, et d’avoir les mains glissantes pour des activités sportives ou ludiques. Plus tard, les rapports sociaux sont affectés lorsqu’ils ressentent une gêne pour serrer la main, sortir, danser. A la puberté s’ajoutent les problèmes de l’hygiène et des odeurs. En questionnant les personnes atteintes, on est toujours étonné des stratégies mises en place pour gérer le problème : usage de buvard pour écrire, utilisation de larges manches. Leur vie devient rythmée par des manies. L’incidence de l’HH est plus élevée chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes que chez les personnes plus âgées et semble diminuer avec l’âge. Elle affecterait entre 1 et 3% de la population adulte, avec des variations régionales car les personnes originaires de l’Asie du Sud-Est et d’Equateur semblent davantage touchées par l’HH palmaire.2,3 Une étude américaine en 2004 rapportait que 1,4% de la population pédiatrique de moins de dix-huit ans souffrait d’HH. La majorité des patients a une HH localisée, ce qui peut inclure plusieurs sites : paumes des mains, creux axillaires, thorax antérieur et postérieur, abdomen antérieur, face interne des cuisses, plantes des pieds, face. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50353

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