Diagnostiquer et annoncer une démence : quels risques, quels bénéfices ? / F.J. Holzer in Revue médicale suisse, 342 (Mai 2012)

Public ISBD [article]  inRevue médicale suisse > 342 (Mai 2012) . - p. 1130-1134 Titre : Diagnostiquer et annoncer une démence : quels risques, quels bénéfices ? Type de document : texte imprimé Auteurs : F.J. Holzer ; Frédéric Assal ; André Laszlo ; Jean-Marie Annoni Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 1130-1134 Langues : Français (fre) Résumé : Alors que les démences représentent un enjeu majeur de santé publique, elles restent sous-diagnostiquées. Les données de la littérature suggèrent que : a) seul un tiers des troubles cognitifs sont reconnus et évalués selon les directives des experts ; b) la plupart des patients (jusqu’à 90%) et l’entourage (jusqu’à 70-80%) souhaitent un diagnostic plus précis ; c) le bilan extensif permet d’améliorer la précision diagnostique de 30 à 80% environ, mais il reste 20% de diagnostics inexacts et d) l’annonce diagnostique semble avoir un impact positif sur l’intensité des troubles dépressifs des patients, mais est associée à une augmentation des suicides dans les trois mois. Celle-ci doit donc être un processus progressif et contrôlé. Accompagner un patient dans la démarche diagnostique d’une démence exige une disponibilité et des compétences complexes de la part du médecin de premier recours. Les difficultés liées à l’annonce du diagnostic sont contrebalancées par des bénéfices à long terme, tant pour les malades que pour leur entourage. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=48965 [article] Diagnostiquer et annoncer une démence : quels risques, quels bénéfices ? [texte imprimé] / F.J. Holzer ; Frédéric Assal ; André Laszlo ; Jean-Marie Annoni . - 2012 . - p. 1130-1134. Langues : Français (fre) in Revue médicale suisse > 342 (Mai 2012) . - p. 1130-1134 Résumé : Alors que les démences représentent un enjeu majeur de santé publique, elles restent sous-diagnostiquées. Les données de la littérature suggèrent que : a) seul un tiers des troubles cognitifs sont reconnus et évalués selon les directives des experts ; b) la plupart des patients (jusqu’à 90%) et l’entourage (jusqu’à 70-80%) souhaitent un diagnostic plus précis ; c) le bilan extensif permet d’améliorer la précision diagnostique de 30 à 80% environ, mais il reste 20% de diagnostics inexacts et d) l’annonce diagnostique semble avoir un impact positif sur l’intensité des troubles dépressifs des patients, mais est associée à une augmentation des suicides dans les trois mois. Celle-ci doit donc être un processus progressif et contrôlé. Accompagner un patient dans la démarche diagnostique d’une démence exige une disponibilité et des compétences complexes de la part du médecin de premier recours. Les difficultés liées à l’annonce du diagnostic sont contrebalancées par des bénéfices à long terme, tant pour les malades que pour leur entourage. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=48965

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