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Auteur Tanja Djakovic |
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Pneumopathies à éosinophiles, comment les différencier: classification et démarche diagnostique / Tanja Djakovic in Revue médicale suisse, 539 (Novembre 2016)
[article]
Titre : Pneumopathies à éosinophiles, comment les différencier: classification et démarche diagnostique Type de document : texte imprimé Auteurs : Tanja Djakovic ; Diana Ribeiro ; Christophe Brossard ; Laurent Nicod Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1958-1965 Langues : Français (fre) Mots-clés : PNEUMOPATHIE CHURG STRAUSS SYNDROME ANGEITE EOSINOPHILIE PARASITE ASPERGILLOSE HYPEREOSINOPHILIE Résumé : Les pneumopathies à éosinophiles se caractérisent par une atteinte pulmonaire associée à une éosinophilie alvéolaire et/ou une éosinophilie sanguine. Par ailleurs, l’éosinophilie sanguine peut être absente, notamment chez les patients qui sont au bénéfice d’une corticothérapie au préalable. Les étiologies les plus courantes sont les parasites et les médicaments. Selon la classification, on distingue les pneumopathies à éosinophiles idiopathiques, celles liées à une vascularite et celles d’étiologie secondaire. Une atteinte extrapulmonaire est fréquemment retrouvée dans le sous-groupe des vascularites. Il est important de poser le diagnostic et de débuter le traitement rapidement afin de diminuer le risque de complications. Le traitement primaire est basé sur la corticothérapie. Alors que dans les cas sévères ou les vasculites, les immunosuppresseurs sont nécessaires.
IntroductionFace à une symptomatologie respiratoire associée à des infiltrats radiologiques et la présence d’éosinophilie périphérique supérieure à 1500 G/l et/ou alvéolaire > 25%, il est parfois difficile de s’orienter dans la démarche diagnostique. Ces affections sont regroupées sous la terminologie pneumopathies à éosinophiles. La prévalence varie selon chacune des affections.Présentation cliniqueNous avons récemment hospitalisé un patient de 56 ans, connu pour une rhinite chronique et un asthme, en raison d’un événement hémorragique cérébral attribué premièrement à une origine hypertensive sans anamnèse d’hypertension artérielle.Lors du séjour, une pneumonie est attribuée à une bronchoaspiration sur troubles de la déglutition. L’évolution est défavorable sous antibiothérapie et le laboratoire met en évidence une éosinophilie (30000 leucocytes dont 60% d’éosinophiles). Le scan thoracique révèle des infiltrats bilatéraux diffus (figure 1). Face à ce tableau de pneumonie et d’...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44081
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1958-1965[article] Pneumopathies à éosinophiles, comment les différencier: classification et démarche diagnostique [texte imprimé] / Tanja Djakovic ; Diana Ribeiro ; Christophe Brossard ; Laurent Nicod . - 2016 . - p. 1958-1965.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 539 (Novembre 2016) . - p. 1958-1965
Mots-clés : PNEUMOPATHIE CHURG STRAUSS SYNDROME ANGEITE EOSINOPHILIE PARASITE ASPERGILLOSE HYPEREOSINOPHILIE Résumé : Les pneumopathies à éosinophiles se caractérisent par une atteinte pulmonaire associée à une éosinophilie alvéolaire et/ou une éosinophilie sanguine. Par ailleurs, l’éosinophilie sanguine peut être absente, notamment chez les patients qui sont au bénéfice d’une corticothérapie au préalable. Les étiologies les plus courantes sont les parasites et les médicaments. Selon la classification, on distingue les pneumopathies à éosinophiles idiopathiques, celles liées à une vascularite et celles d’étiologie secondaire. Une atteinte extrapulmonaire est fréquemment retrouvée dans le sous-groupe des vascularites. Il est important de poser le diagnostic et de débuter le traitement rapidement afin de diminuer le risque de complications. Le traitement primaire est basé sur la corticothérapie. Alors que dans les cas sévères ou les vasculites, les immunosuppresseurs sont nécessaires.
IntroductionFace à une symptomatologie respiratoire associée à des infiltrats radiologiques et la présence d’éosinophilie périphérique supérieure à 1500 G/l et/ou alvéolaire > 25%, il est parfois difficile de s’orienter dans la démarche diagnostique. Ces affections sont regroupées sous la terminologie pneumopathies à éosinophiles. La prévalence varie selon chacune des affections.Présentation cliniqueNous avons récemment hospitalisé un patient de 56 ans, connu pour une rhinite chronique et un asthme, en raison d’un événement hémorragique cérébral attribué premièrement à une origine hypertensive sans anamnèse d’hypertension artérielle.Lors du séjour, une pneumonie est attribuée à une bronchoaspiration sur troubles de la déglutition. L’évolution est défavorable sous antibiothérapie et le laboratoire met en évidence une éosinophilie (30000 leucocytes dont 60% d’éosinophiles). Le scan thoracique révèle des infiltrats bilatéraux diffus (figure 1). Face à ce tableau de pneumonie et d’...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44081 Exemplaires (1)
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